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Comment faites vous pour couvrir avec 4 cam les spectacles


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Bonjour

Le minimum serait de pouvoir filmer avec :

-4 cadreurs,

-1 preneur de son

-1 mixeur en régie

-1 réalisateur qui pilote les opérateurs.

-avoir le montage de disponible à la fin de la soirée

-assister à 2-3 répétition pour le réalisateur afin qu'il connaisse la pièce ou le concert

-mettre en place le matériel à temps

J'ai pu tester deux couvertures en passant par une régie portable et mobile.

Problèmes rencontrés :

-si on déplace les meilleures éléments cadreurs en régie et on place des bénévoles ayant moins de connaissance aux caméras, les images pour la régie sont plus difficiles à exploiter.

- si on fait le contraire ils ne savent pas faire fonctionner la régie et il n'y a pas de montage de disponible à la fin de la soirée.

- il faut un réalisateur pour piloter toute l'équipe afin d'avoir un montage propre et ne pas avoir les mouvements enregistrés des cadreurs. (éventuellement le bénévole au mélangeur vidéo).

-il faut une interphonie permettant au réalisateur de piloter les équipes.

-les bénévoles n'étant pas des techniciens et n'ayant pas l'habitude comme les pros de travailler ensemble, souvent ils ne comprenaient pas ce que leur demandait le réalisateur.

-la régie mobile si elle se trouve dans la salle pour que le réalisateur voie ce qui s'y passe en parlant pour piloter ses équipes les spectateurs n'étaient pas contents. (pour les spectacles amateurs, rares sont les salles ou la régie est isolée de la salle phoniquement et en face de la scène).

-si on place la régie mobile en dehors de la salle de spectacle, et le réalisateur dans la salle, il faut une interphonie complexe entre preneur de son, cadreur, régie et réalisateur.

-fatigue pour les équipes de bénévoles pour mettre tout ce matériel en place et tirer les fils de connexion.

-les connexions de faisant en analogique vidéo Pal il fallait des répartiteurs amplificateurs pour éviter la perte de signal vidéo.

- ne pas capter les parasites électromagnétiques de la salle et éviter les interférences avec l'audio (ronflette) liés à l'interconnexion de tout ce matériel grand public.

(PS: -Avec les caméras AVCHD ou le fichier doit être récupérer en USB, je n'ai pas encore testé cette solution ni identifié les problèmes éventuels en cas de connexion sur un mélangeur vidéo ( et quel type de mélangeur dans ce cas?)

Aussi les moyens en bénévoles, connaissances et en matériels n'étant pas extensibles, cette solution de régie qui devait nous apporter un confort et éviter le montage s'est transformé en échec (certes par méconnaissance humaines mais avec les bénévoles on peut avoir le plus comme le moins c'est ceci l'esprit associatif : partage d'une passion.

Il fallait donc trouver une solution à la problématique (CAD trouver une solution pour que le tout fonctionne sans apporter de réponse aux problèmes exposés).

Nous filmons avec :

-deux cadreurs/suiveurs dont chacun à l'image vidéo devant lui de l'autre caméra afin de compléter le plan.

- nous plaçons une caméra en plan large de secours (nos rustines lorsque les deux cadreurs sont out et ceci est courant surtout lorsque l'on ne connait pas le spectacle ou que ce dernier est un spectacle d'improvisation.

- un troisième cadreur volant pour des plans de coupe.

- preneur de son séparé.

et ensuite un long travail de montage.

Avez vous des méthodes plus souples?

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Je pense que l'impératif de temps (montage à la fin de la soirée) complique un peu la chose. En effet sans ça il y aurait juste a récupéré les rush et à le monter sur un pc traditionnelle (le soir même ou le lendemain).

Après je pense que tu peu peut être mettre moins de caméra "flottante" qui pourront être commandé par des bénévoles.

Max

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Salut

merci

La flottante s'occupe aussi du plan large (juste marche arrêt) et s'occupe un poste tout aussi stratégique.

Le cadreur droit et le cadreur gauche sont ceux qui prennent le plus de risque de prise de vue (plan serré). Si un acteur entre brusquement par une porte sur scène (c'est la plan large qui couvre) Si l'acteur entre brusquement dans le public ou de derrière la salle, c'est la volante qui couvre.

Notre expérience depuis 30 ans avec nos sections de théâtre qui ne cessent d'innover et inventer n'importe quoi dans leurs pièces (jouer dans le public, hors scène, placer le public sur scène et eux dans la salle et dernièrement théâtre d'improvisation ou le public participe) bref chaque tournage nous devons être prêt à anticiper les jeux des acteurs. (ceci fait que la mobile va aussi servir de captation audio complémentaire du son car si elle sera sur le personnage, les micros étant le long de la scène seront out, et nous devons aussi avoir le son de l'acteur de fond ou dans la salle pour l'insérer au montage.)

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Salut

Ma question avait pour but d'identifier de nouvelles méthodes de captation utilisée par d'autres associations, pour éventuellement remettre en cause nos méthodes de couverture.

Il semblerait que non à la lecture des réponses.

Comme je vais toujours au bout des choses, j'ai profité ces 4 dernières semaines de la présences de monteurs, cadreurs, réalisateurs engagés par la boîte pour aborder ce point. (Ils travaillent aussi freelance chez des grandes chaînes et souvent ont leur petite société.)

Certes la solution idéale reste le montage lors du spectacle mais nécessite des moyens humains, des moyens en temps et des moyens matériels énormes . Cette méthode est donc surtout adaptée pour des spectacles où disons il y a de l'argent.

A la question : ont-il adapté cette technique pour des spectacles à petit budget ou de la taille de ceux que nous couvrons : groupe de théâtre amateur, spectacle de danse, concert amateur, ... ( livrer un DVD souvenir aux participants ou aux spectateurs.)

Certains d'entre-eux dans le contexte "spectacle amateur" sans budget, ont bien utilisé la solution de faire le montage directement lors du spectacle.

Au regard des loupés du montage en live :

- faute de connaître le spectacle ( se déplacer et faire les repérages c'est aussi du temps qu'il faut payer pour eux pendant ce temps ils ne font rien d'autre) ,

-manque de professionnalisme des acteurs sur scène entrant par une porte alors qu'ils devaient venir de l'autre coté...

- impossibilité de venir voir la salle avant le spectacle.

Ils filmaient quand même sur cassette pour rattraper ces "loupés" en post prod.

Finalement certains ont laissé tomber le montage direct trop compliqué à gérer et font le montage également en post prod .

Bien entendu ce n'est pas la majorité des cas, mais la situation ressemble au débat de la bouteille vue à moitié vide ou à vue moitié pleine selon la personne :D

Bref, pas de révolution ni de prise de tendance qui se détache reste le bon vieux système : sécurisé les captations vidéo comme audio, essayer de ramener le meilleur, et montage post-prod pour nous.

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Je pense que le gain peut se faire pour la post prod en adoptant un workflow plus souple et rapide a mettre en place. Et peut être aussi en prenant des notes au cours du tournages pour faciliter le tout (un montage direct théorique qui allie la rapidité du montage directe avec les bas couts de la post prod)

Max

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Prendre des notes c'est se déplacer, avoir affaire à des acteurs pros sur scène qui sont réguliers dans leur prestation, repérer sur plusieurs jours, avoir l'adjoint de metteur en scène du spectacle ou du concert à côté qui précise ce qui va se passer sur scène pour prévenir le réalisateur vidéo.

Ceci génère également des frais qui sont souvent plus onéreux que de placer le stagiaire à faire le montage en post prod :D .

Un exemple comme quoi le repérage représente des frais :

Les pros avec qui je suis en contact m'ont précisé par exemple qu'avec leur petite société, régulièrement leur travail est de filmer en mono ou bi cam une répétition de spectacle pros, et ensuite, la grande chaîne qui les a engagé, au départ de leurs images, décident les moyens à mettre en place sur le terrain.

Cette méthode fonctionne avec des pros du spectacle qui louent des locaux et répètent sur plusieurs jours et pas comme beaucoup d'amateurs du spectacle louant pour des raisons de frais les locaux sur des périodes courtes, font une répétition ou deux avant le spectacle. De plus le remplaçant n'est même pas présent et si l'acteur tombe malade, le remplaçant intervient au pied levé ce qui va faire par exemple qu'il entre entre par la porte de gauche à la place de la porte de droite. ( bonjour le cadreur)

N'oublions pas que la couverture de spectacle amateur il ne faut pas oublier un autre détail qui n'est pas seulement une question de frais.

Abstractions des considérations précitées il y a la fatigue des personnes.

Les pros

- ne filment pas 3 heures d'un coup, ils se relayent ou possèdent des caméras pilotées à distance de la régies à la place des cadreurs),

- mettent le matériel en place et tirent des fils plusieurs jours avant,

- remballent le tout après le spectacle.

Pour celles et ceux pour qui la captation est un loisir tout ceci ce fait dans la foulée et génère énormément de fatigue pas seulement physique mais musculaire.

Au constat des réalités du terrain, il existe une zone d'intervention déjà trop éloignée de la captation "amateur bon père de famille" mais pas encore suffisamment importante pour permettre de jouer avec les moyens des grands.

Il y a aussi un phénomène de l'image. L'acteur amateur ne se contente plus d'une caméra plan large en fond de salle.

Pour ce qui est du repérage remplaçant les notes pour accélérer le montage en post prod, il y a simplement le plan large non stop.

Pour le montage, après avoir superposé les 3 caméras sur la time line et synchronisé les pistes, je conserves en taille réelle la plan large, je réduits d'un tiers la cam droite et la cam gauche, comme ceci dans ma fenêtre de montage j'ai les 3 caméras en temps réel . :D

Je fais une copie d'écran demain, le montage actuel se trouve sur un autre ordinateur.

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    • merci  Comemich pour ce commentaire  l idée première était de synchronisée le perso avec ses sosies ce qui est une vraie gymnastique pour le montage  l histoire devenant secondaire un six minute ne permet pas trop de s étaler dans les dialogue      bonne journée
    • Le sujet est intéressant. La présentation caricaturale des personnages est réussie. Mais le dénouement du récit manque d'imagination. Il faudrait une chute surprenante qui rendrait la comédie plus drôle. Dans "Un diner de cons" de Francis Veber, qui traite du même sujet, chacun est le con de quelqu'un d'autre. Et à la fin, le plus con n'est pas celui qu'on croit. Je pense que les questions du docteur auraient du être plus cons. La consultation aurait pu se terminer par une prescription farfelue et un dépassement d'honoraires.
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