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Manifeste pour une Nouvelle Nouvelle Vague

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marx
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Bonsoir Telemac,

Je fais la même analyse générale mais mon propos se limite ici à un loisir ou une passion qui ne nous a pas forcément nourri non plus.

Alors, j'essaie de leur éviter de céder au découragement (comme moi peut-être un jour car je ne parle que pour moi).

Certes, ceci étant, autant nous pouvons avoir une passion, autant ne convient-il pas de faire la distinction entre passion et profession ?(si les deux peuvent se rejoindre, il reste la réserve de manquement de résultat économique ou la rupture passion/pro serait brutale. Selon l'expérience de chacun, en parler grâce aux sites de partage, me semble pour le demandeur une richesse d'avis même sur la base d'expérience contradictoire ?

L'avenir et le contexte économique et social dans lequel ils évolueront font partie aussi d'une autre de mes préoccupations à laquelle je n'ai pas à me référer sur ce présent site. Je peux en avoir l'occasion ailleurs et autrement. Et je n'hésite pas !

Il me semble au contraire riche en enseignement de partager cet aspect avec le demandeur non?

.....C'est pour discuter d'un centre d'intérêt commun.

Nous sommes bien en phase avec cet esprit d'un centre d'intérêt commun.

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Re salut Telemac,

(Je viens de supprimer la phrase de conclusion qui ne voulait rien dire et j'en reste au "centre d'intérêt commun")

 

Pour ta première observation, passion/profession, j'admets ne pas savoir faire ce distingo. Dans la pratique, je n'ai fréquenté que le milieu du court-métrage et seulement abordé celui du long-métrage. Tous les projets même faits par des débutants (avec la même débrouille d'ailleurs que celle d'aujourd'hui avec le petit numérique), n'avaient que des visées professionnelles, concluantes ou non. Je n'ai fréquenté que des gens qui décidaient de prendre une caméra que pour en faire leur métier.

J'ai fini par laisser tomber par découragement parce que je n'ai pas eu la chance qu'il faut avoir absolument, de faire les bonnes rencontres au bon moment. Cela m'a toutefois permis d'accéder aussi à des vrais gens de cinéma dont j'ai très bien retenu le contenu de nos conversations. Ce n'est pas un savoir que je veux transmettre, mais des sujets de réflexion que j'ai déjà partagé avec de grands professionnels qui malgré leur réussite "commerciale" avaient su préserver l'essentiel de leur enthousiasme et de leur vocation.

 

A Marx, qui s'oriente "manifestement" (c'est le cas de le dire) vers "la carrière", je veux le prévenir que c'est en cherchant en soi-même et autour de soi qu'on risque de faire les meilleures trouvailles et qu'ainsi, on perd moins de temps précieux. Il me rassure déjà en disant vouloir retravailler avec le réalisateur de son premier projet. S'il veut rester dans le loisir, il peut consacrer son temps à sa recherche d'une nouvelle nouvelle vague avec qui il veut.

Pour le contexte économique et social et sans sombrer dans la politique, je résumerai donc en disant que je fais partie de ceux de plus en plus nombreux, qui refusent de laisser la situation entre de si mauvaises mains, tout en défendant un retour à la liberté le plus pacifique possible. Mais on n'est pas naïf non plus.

C'est parfaitement hors de propos sur ce site sauf quand il s'agit de défendre la vraie créativité en restant convaincu par des meilleures perspectives d'avenir.

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Salut

Dans le contexte du présent débat de partage d'expérience, ton propos (que je partage) est parfaitement à sa place et ne me semble pas hors propos bien au contraire, Marx aura une vision différente des choses en espérant d'autres réactions d'amis forumiens.

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Bonjour

En préparant ce post, depuis l'autre jour, j'avais justement pensé à la propagande dans le cinéma américain et aux extrêmités du cerveau. Véridique.

Mais je n'avais pas conclu sur des histoires d'incultes et de cultueux, mais plutôt de réalisateurs et de scénaristes, deux spécialités qui demandent beaucoup de travail chacune, et très différente.

 

Je ne fais pas ce que je sais, je n'en ai pas les moyens.

La méthode américaine demande déjà plusieurs scénaristes, et réécritures successives.

Je comprends, Ciné7, je devrais faire du spectacle en tant que divertissement, mais je ne suis pas bon réal.

J'ai réalisé une vingtaine de films et d'essais dont les meilleurs restent quand même des maquettes.

Je ne pense pas qu'un débat aurait eu lieu autour d'un film fait d'une métaphore discrète et de ficelles bien utilisées puisqu'elle resteraient justement invisibles.

Je l'ai déjà fait. On ne me parlait que de la forme, ratée. Parfois on me disait "j'ai compris, mais faut le refaire".

Le but de cette discussion prenait un tour intéressant que réclamait ce manifeste.

Il apparaissait finalement comme retrouver le film "parfait" au centre de nos spécialisations et avis.

Pour cela il faut passer par l'entente. Il y a plein de types de séparations possibles, le "blanc" le "noir", le pour le contre, le foot pas foot, et qui ne dépendront pas que du culte.

 

Le spectacle est une magie, il y a des tours que le public ne veut pas connaître parce qu'il veut être ébloui.

Mais nous devons connaître ces tours.

Je le répète, c'est une affaire de spécialités mais il faut qu'on puisse en parler.

Je pense que si j'enlève mes titrages sur le film de surf, le film passe très bien à l'intention du public.

Et la métaphoreserait plus claire, celle d'un mouvement qui serait un break français, qu'on apprendrait les uns des autres... etc. Le surfeur sur la Vague grandissante est le vidéaste.

 

C'est le degré habituel.

Les titres alourdissent bien évidemment le simple film de surf à l'intention de son public.

C'est la concession entre public et fabricants en même temps.

Le surfeur le dit bien "il faut que le spectateur hallucine". Pour l'instant ce n'est pas le cas, il le plonge plutôt dans la confusion.

Matrix était lourd de sens mais visuellement classe.

Intervention divine, métaphore d'un conflit, était clairement présentée en tant que telle dans les festivals.

 

Qui a lu une analyse d'Abyss ?

"Tout le monde dit I love you" est un jeu autour d'un débat politique.

L'explication de ces choses est déjà un peu compliquée.

Il semble déjà admis, dans mon entourage en tout cas, que l'artiste est aujourd'hui quelqu'un qui travaille et fait son art séparément, qu'il ne peut plus en vivre.

On peut bien sûr distinguer les artistes, comme on les catégorise habituellement, des réalisateurs et scénaristes, chefs op... dans une profession collective.

Toutefois le problème d'en vivre les concerne aussi puisqu'il me semble exister de nombreux vidéastes, au niveau semi-pro, qui travaillent gratuitement et continuent de s'efforcer.

Les meilleurs, pour en vivre, se tournent vers la pub ou le clip. Pourquoi pas, mais il reste aussi le film de fiction. Et ça ils le font très souvent gratuitement.

Je pense qu'il y a de très bons réalisateurs, mais peut-être un petit problème de scénario qui empêche l'engouement.

Je précise encore que ce que je sais n'est pas ce que je fais. D'où l'écart entre la théorie et la pratique, le discours de l'objet.

Convaincant ou non, je n'ai que la théorie dont j'abuse dans mes films, et je transforme la finesse en lourdeur.

La discussion s'engageait entre réalisateurs et scénaristes, quel autre choix aurions-nous que d'user nos deux hémisphères à essayer de se comprendre ? S'il s'agit bien de ces hémisphères-là ?

 

Désolé d'avoir charabié, mais la discussion a commencé comme ça, et il y a certains mots qui font gagner du temps. J'avoue pourtant faire un effort pour être clair.

Pas autant pour justifier des films que pour décrire un phénomène existant dans le domaine du film.

J'ai l'impression qu'il s'agit d'un dialogue indispensable autour du scénario que certains producteurs ignorent ou boycottent. Il faut donc que nous puissions (en) parler directement.

 

C'est le sujet qu'amènent mes manifestes.

Ciné7, il me semblait bien que nous ne parlions que sur une dimension, c'est la métaphore qui en a deux.

Je ne comprenais pas cette phrase "l'Art serait pour vous l'esprit d'une matière en fusion"...

Matière/discipline, esprit/mentalité...

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Bonsoir Marx,

Un plaisir de te retrouver dans ce débat !!! (On va parler carré pour être suivi et se suivre nous-mêmes).

 

Primo : "L'esprit d'une matière en fusion" est partie d'une erreur d'interprétation de ma part d'une de tes formulations mais que tu m'as déjà très bien rectifiée depuis.

 

Secondo : J'ai bien compris aussi le sens de ta nouvelle nouvelle vague (associer plusieurs modes d'expression différents existant déjà mais jamais traités ensemble ; le but étant d'étudier des nouvelles perceptions du public). Ma seule interrogation réside dans ma conviction acquise que le cinéma est un art du spectacle suffisamment expressif pour ne pas en faire un art abstrait.

 

Or, j'ai bien noté que tu veux satisfaire un public et c'est qui nous rassemble sans avoir à se juger mutuellement. Oui au dialogue !

Reprenons donc ce secondo : "Divertissement" est un peu réducteur. Je dirais plutôt "Raconter une histoire". Cà c'est le fond mais reste en effet la forme. Me concernant, je suis convaincu par l'association de genres (qu'il suffit de sélectionner, si tu préfères, parmi les plus "nobles". Cà tombe bien, à part le porno et le gore, y a que çà). L'essentiel, selon moi, est de créer une dimension uniquement basée dans le ressenti des émotions et dans l'idéal, servie par l'esthétisme. Je pense toutefois que cet esthétisme devrait rester figuratif et ne pas forcément atteindre l'abstrait. Ce serait prendre le risque de l'hémertisme ou pire, de susciter un rejet. Et c'est pas le but.

That is my question !

 

Tertio : Tes précisions sur les conditions dans lesquelles tu te résouds à exercer ton activité sont tout à fait pertinentes pour justifier ton expérimentation de la nouvelle nouvelle vague. Toujours à ta disposition.

Merci à toi ! Je te souhaite sincèrement de très belles fêtes.

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Le spectacle est une magie[/b], il y a des tours que le public ne veut pas connaître parce qu'il veut être ébloui.

Mais nous devons connaître ces tours.

Je le répète, c'est une affaire de spécialités mais il faut qu'on puisse en parler.

Mon cher Marx,

Il ne s'agit pas de faire des tours de magie mais de construire son récit de manière à communiquer une autre expérience de vie à un public qui n'attend que çà et pas d'être ébloui.

Le surfeur sur la Vague grandissante est le vidéaste.

C'est le degré habituel.

C'est la concession entre public et fabricants en même temps.

Le surfeur le dit bien "il faut que le spectateur hallucine". Pour l'instant ce n'est pas le cas, il le plonge plutôt dans la confusion.

Non, le vidéaste est celui qui le filme et qui va chercher ses sensations pour les communiquer au public ou saisir l'exploit pour le surprendre.
Matrix était lourd de sens mais visuellement classe.

Intervention divine, métaphore d'un conflit, était clairement présentée en tant que telle dans les festivals.

Matrix raconte une histoire au travers d'une métaphore et avec un esthétisme seulement figuratif (En l'espèce, auquel on est sensible ou pas).
Je pense qu'il y a de très bons réalisateurs, mais peut-être un petit problème de scénario qui empêche l'engouement.
C'est pas un problème de scénario, c'est un problème qu'on le paye pas. Ceux qui travaillent sont des gagne-petits qui n'ont rien pour mesurer le talent et se satisfont de faire croire qu'ils en ont. Les vrais scénaristes attendent un vrai engouement lucratif.
Je précise encore que ce que je sais n'est pas ce que je fais. D'où l'écart entre la théorie et la pratique, le discours de l'objet.

Convaincant ou non, je n'ai que la théorie dont j'abuse dans mes films, et je transforme la finesse en lourdeur.

Une seule théorie, la construction dramatique. On peut mettre en pratique plus vite.
La discussion s'engageait entre réalisateurs et scénaristes, quel autre choix aurions-nous que d'user nos deux hémisphères à essayer de se comprendre ? S'il s'agit bien de ces hémisphères-là ?
Un scénariste est auteur, producteur, réalisateur, acteur etc ... Lorsqu'il écrit, il n'a personne sous la main. Il se débrouille tout seul avec le film qu'il a décidé d'écrire.
Ciné7, il me semblait bien que nous ne parlions que sur une dimension, c'est la métaphore qui en a deux.

Matière/discipline, esprit/mentalité...

Oui, sauf que la métaphore n'est que la seule dimension du conflit et qu'il n'y a pas de dualité entre la matière et la discipline, et l'esprit et la mentalité.

Bref, le public n'est pas là pour partager tes hallucinations, mais ton imaginaire. C'est déjà pas mal généreux de sa part.

Enfin, petit tour de magie : Après ta visite de 5:45, à 10:22 précises Telemac va te livrer une opinion très pertinente.

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Pardonnez-moi, je m'efforce mais je continue à faire des approximations.

Le manifeste est un exemple, mais transposé, il s'adresse malgré tout aux vidéastes.

J'ai lancé les films sur youtube. La deuxième partie seulement, en fait, dont j'ai fait une deuxième version. J'ai enlevé les titrages, et sous-titré les surfeurs. Ca allège de beaucoup mais le parallèle est plus clair.

http://www.youtube.com/watch?v=0JL5s3q51wc

J'attends la suite, encore merci. Et bonnes fêtes à tous :)

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J'ai regardé cette nouvelle mouture.

Désolé mais on arrive pas à voir ton manifeste la derrière, les surfeurs sont très présents, on croirait de la pub pour le surf ou des copains qui s'amusent avec leur passion.

 

Si à la louche on reprend dans tes interventions les bases que tu as cité pour le manifeste pour un cinéma créatif :

 

a- avec du surréaliste,

b- ou l'art moderne devrait se permettre d'être un peu fou,

c- ou pour la question du spectacle,la société étant trouble, l'art le doit aussi,

d- ou le spectateur hallucine.

 

Si le manifeste s'adresse aux vidéastes deux questions se poseraient:

 

1) - quelle catégorie de vidéastes ?

Il faut admettre que l'expérience peut être tentée, et qu'elle est originale. Ceci étant, force est de constater que la catégorie de vidéaste serait limitée à un groupe élitiste possédant un esprit " culturel et maitrisant l'art abstrait.

Ce groupe peut exister j'en suis convaincu, mais il restera fermé. Il fonctionnera par période de mode qui va changer au fil des espaces temps de pensées ce qui complique les bases d'un manifeste fixant les limites de fonctionnement (le paradoxe à relever à ce stade est que la rédaction d'un fonctionnement encadré du manifeste serait antagoniste à la genèse du projet qui se voudrait une ouverture abstraite sans limite pour un cinéma "hallucinant" donc abstrait)

 

2)- la finalité étant la réalisation d'un film, dixit de la diffusion du film.

Si on réalise un film on souhaite qu'il soit regardé par un maximum de personnes.

En général le spectateur devient l'otage et il n'a que comme seul mode d'expression de soit se déplacer pour voir le film soit couper son TV.

Dès lors est ce que le cadre que tu proposes va l'intéresser?

Je pense que le spectateur lambda, n'ayant pas l'esprit que je nomme les "cultueux" (moi le premier) ne souhaite pas après une journée de travail et de stress se prendre la tête avec ce genre de film. Certes on peut parler de passage comique dans le fou-fou hallucinant, mais le rire de la "folie" n'a pas de valeur standardisée, aussi on ne réagit pas tous de la même manière et on ne souhaite pas tous "halluciner".

 

Au contraire on aurait peut être besoin de plus de rationalité et de bon sens avec moins de folie par opposition à ton approche de "la société étant trouble, ...".

De plus, un spectateur pour adhérer à un film doit pouvoir s'identifier à un personnage du film ou de spectacle. Que ce personnage soit gentil, méchant, beau, moche, la question ne se pose pas. Par contre lui demander d'être fou, déconnecté de la réalité : la peur de l'irrationnel, de l'abstrait de l'immatérielle pourrait être un obstacle d'identification à un personnage loufoque.

Dans ce contexte, je pense que la catégorie de spectateur visé serait comme pour les vidéastes, limité à un groupe élitiste possédant un esprit " culturel et maitrisant l'art abstrait. "

Dès lors, ton manifeste devrait se tourner non pas dans une approche généraliste ratissant large, mais très technique et limité au groupe cible. ( si'l y avait un intérêt ou une attente plus large, je pense que depuis 4 pages de posts, nous devrions avoir plus d'intervenants)

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salut,

quand je parlais de "magie" c'est dans son expression "casser la magie", en tant qu'image. C'était pour séparer le "prestidigitateur" du spectateur.

Je ne vais pas pouvoir rebondir sur tout ce que vous voulez me faire dire ou ce que vous semblez penser de moi.

Ou sur chacune de mes approximations.

On ne va pas pouvoir résumer la méthode américaine, la mythologie, la tragédie, Aristote, Eisenstein ou autres théoriciens ici. Alors la philo, la psycho...

Je trouvais intéressants les sujets par lesquels on passait, mais je vais pas pouvoir continuer à perdre mon temps à tout corriger, de plus vous semblez n'entendre que ce que vous voulez.

Si vous savez aussi ce que je sais (une théorie !) vous vous passerez bien de moi.

Et comment pourrai-je venir à bout de vos discrédits ?

Adieu Louis XIV, Napoléon, alors, et l'xxxxxxxxxxx... bonjour la réforme ! Et bienvenue.

Quel avenir !

Merci d'avoir suivi. Vous pouvez me joindre si vous voulez.

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Un grand salut et un grand bravo Telemac et un grand bonsoir Marx,

J'ai repris mon message laissé en plan à 2:19 mais avec moins de développement et d'interventionnisme que prévu.

Marx, je venais en effet de voir la nouvelle mouture de ton manifeste et de lire le commentaire de Telemac (un vrai manifeste du spectateur et du vidéaste. Encore bravo Telemac !).

Telemac, tu m'appelais à moins de réserve ? J'aimerais vraiment une réponse de Marx :

Marx, n'as-tu pas l'impression d'avoir seulement commis un reportage sportif sur des surfeurs qui veulent expérimenter des nouvelles règles pour renforcer leurs sensations et tenter d'atteindre l'hallucination ?

Ton manifeste se destinerait-il à la même ambition, cette fois-ci avec une caméra ?

La première nouvelle vague n'avait que le projet de substituer le film d'auteur au film de scénariste, de réalisateur et d'acteurs. Le film individuel (à la rigueur de bande) au film d'équipe (bon, si on veut, de clan). François Truffaut s'était même permis de considérer avoir détrôné Marcel Carné (Lui, je préviens, faut pas toucher, ni à Prévert, Jeanson, Kosma, Traüner ... !).

Marx, mais à quoi faut-il donc s'attendre avec la nouvelle nouvelle vague ? Au film d'égo ?

Je veux le débat car tu crois ne pas faire encore ce que tu sais mais vu "Rendez-vous" déjà ancien, je suis persuadé du contraire.

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  • 2 mois plus tard...

Bonjour Ciné7, bonjour tout le monde.

Je suis désolé d'avoir quitté la conversion mais j'étais un peu troublé. Dans un sens Télémac encourageait enfin la discussion, puis vous la refermiez sur des approximations d'un seul de mes posts ! On pourra pas discuter de chacun de ces points !? Et aussi je passais beaucoup de temps sur mes posts. Et aussi quand vous avez commencé à rééditer.. bref.

Quand je parlais magie, je parlais prestidigitation. La conscience et l'inconscient du public demandent à se retrouver dans le cinéma, et même dans l'art en général. C'est pourquoi la métaphore, c'est pour ça aussi qu'on parle parfois d'un rêve etc. L'hypnose, pas vraiment, mais l'émerveillement, la fascination je dirais. Fascination pour des statues animées, belles et presque parfaites. Il aime se voir lui, mais malgré tout interprété par un acteur charismatique ou plutôt sa copine. Ou pas. Bref c'est un savant mélange, la dramaturgie, tout ça. "Magie", c'est une image (éthymologie, d'ailleurs ? je sais pas, coïncidence, amalgame perso ?), un raccourci pour exprimer un point de vue dans un contexte, pas celui du spectacle ;).

Quand je parlais d'hallucination, et dans la phrase du manifeste, c'est une expression des 90', pas dans le sens strict.. le cinéma sf, fantastique, action, horreur, c'est un cinéma où l'on s'en prend plein les mirettes. Le spectacle, en général, est-il si éloigné ?

La comédie romantique, on peut même lui donner une"couleur", c'est rose bonbon avec parfois un peu de noir dedans. Quand on donne une couleur, à l'étalonnage, c'est pas psychédélique mais pas foncièrement réaliste.

Les émotions, elles non plus, ne se trouvent pas dans la partie consciente du cerveau.

Je pense qu'il y a de très bons réalisateurs, mais peut-être un petit problème de scénario qui empêche l'engouement.

C'est pas un problème de scénario, c'est un problème qu'on le paye pas. Ceux qui travaillent sont des gagne-petits qui n'ont rien pour mesurer le talent et se satisfont de faire croire qu'ils en ont. Les vrais scénaristes attendent un vrai engouement lucratif.

Je le pense pas comme ça, mais oui si le talent parle, alors c'est un rôle social alors c'est payé. Faut juste le prouver. Ca fait partie de la proposition. Enfoncer les portes à plusieurs. Un mouvement, c'est aussi un buzz, sauf qu'il y a un enjeu artistique, ou selon, culturel. Mais un cinéma différent c'est déjà culturel (ça déformate).

Je précise encore que ce que je sais n'est pas ce que je fais. D'où l'écart entre la théorie et la pratique, le discours de l'objet.

Convaincant ou non, je n'ai que la théorie dont j'abuse dans mes films, et je transforme la finesse en lourdeur.

Une seule théorie, la construction dramatique. On peut mettre en pratique plus vite.

Je vous avoue que j'ai dû aussi faire la part de l'égo, malgré votre observation complètement différente de la même phrase, sur la fin du post. Une seule théorie, je ne sais pas, mais si la construction dramatique comprend tout le scénario, ok, vis-à-vis d'un public visuellement exigeant, je me propose seulement scénariste. La psychologie c'est dedans, vu que l'histoire est l'épreuve du personnage par rapport à sa psychologie. L'iconographie, le symbolisme, aussi. Restent les sujets, mais suffit d'ouvrir les yeux. Donc j'ai pas bien compris. Ma spécialité, c'est le fond, pas la forme, ok.

Quant à la mise en pratique... oui ?

La discussion s'engageait entre réalisateurs et scénaristes, quel autre choix aurions-nous que d'user nos deux hémisphères à essayer de se comprendre ? S'il s'agit bien de ces hémisphères-là ?

Un scénariste est auteur, producteur, réalisateur, acteur etc ... Lorsqu'il écrit, il n'a personne sous la main. Il se débrouille tout seul avec le film qu'il a décidé d'écrire.

Je parlais de la discussion ici, en rebondissant sur la remarque de Télémac. C'était pour signifier les divergences des spécialités. Essayer de se comprendre alors qu'on a des formations très spécialisées (la technique formelle c'est un truc de fou aussi !). La comparaison avec le scénariste est intéressante, parce qu'il essaie de parler au plus grand nombre, mais d'une il y a tôt ou tard relecture(s) et réécriture(s), et de plus un scénariste n'expose pas une théorie, voire plusieurs, dans un scénario, mais une histoire. Un autre exercice.

Ciné7, il me semblait bien que nous ne parlions que sur une dimension, c'est la métaphore qui en a deux.

Matière/discipline, esprit/mentalité...

Oui, sauf que la métaphore n'est que la seule dimension du conflit et qu'il n'y a pas de dualité entre la matière et la discipline, et l'esprit et la mentalité.

J'ai encore une fois mal dû me faire comprendre. Les exemples que j'ai cité sont ceux de notre discussion, et encore j'en avais pris que quelques uns.

La métaphore n'est pas que la dimension du conflit ? C'est un parallèle soit, mais euh, parler de la lumière pour parler de la vérité ou de la connaissance par exemple ? Bon, ça c'est une image, mais la rallonger ce serait une métaphore, filée pourquoi pas, après c'est l'allégorie mais bon. Tous les degrés du symbole se rapportent à un parallèle, pas un conflit ? Opposer la lumière aux ténèbres, après le conflit se greffe facilement.

Et pour parler plus directement du symbole psychologique et de la méthode hollywoodienne, il y a peu d'archétypes qui se rapportent au conflit : la Némésis, l'Ombre ? Rebref.

Politique, extrêmités des cerveaux, c'est bien d'en être conscient mais on a bien déviés. Enfin c'est rare une discussion comme ça...

Télémac, je vais pas citer tout le post :), c'est très vrai,, mais d'une "on voit pas le manifeste derrière"

En fait j'ai enlevé les incrustations pour cela, remettre en arrière-plan la métaphore, et en premier plan le "spectacle", les surfeurs sur des vagues qui grandissent. C'est pas terrible, c'est vrai.

Pour le côté pub bin oui il y a Red** quand même, je l'avais rajouté et j'ai fait le choix de le laisser.

Le surréalisme, la folie trouble (en tant qu'éxutoire) c'est perso, il s'agit de ce que je fais, pas du manifeste que je ne voulais pas écrire tout seul, s'il doit y en avoir un.

Au passage je pratique le surréalisme n'importe comment, je retiens surtout les associations d'idées que je monte dans un contexte absurde, pas si auteurisant mais hermétique oui. Mais c'est pas la NNV.

C'est la discussion qui a pris ce tournant de voltigeurs. Au départ il n'y a que le deuxième film, avec les phrases, et des propositions.

La discussion est intéressante, mais ce n'est plus la NNV.. mon premier interlocuteur a été Ciné7, on s'est entraînés.. il y avait des prémisses dans le manifeste POUR, pas DE...

Je sais que c'est très flou, mais il y a la NNV, qui a déjà commencé à émerger (des films différents) mais qui ne porte pas ce nom, et moi, deux entités différentes.

J'arrive pas à trouver les bons mots en fait.

Totalement d'accord avec l'ensemble de ton post.

on aurait peut être besoin de plus de rationalité et de bon sens avec moins de folie par opposition à ton approche de "la société étant trouble, ..."

Mon approche, à un un moment donné, peut être l'ordre par le désordre, et c'était contenu je pense dans le surréalisme de Breton (ses manifestes, pas Nadia). Dans un film, nous voyons derrière l'écran (c'est une image :) ) : des personnes différentes peuvent comprendre une histoire de façons différentes, ou même une même personne à deux moments différents (cf l'Armée des 12 singes). Pour différentes raisons. Mais c'est aussi le principe du reflet. Ecrire précisément quelque chose peut être moins parlant que donner à penser (..?)

C'est d'ailleurs une utilité de l'image. Et c'est bien le propre du cinéma, ne pas expliciter mais donner à penser.

C'est ma démarche, un exercice que j'essaie, parfois par le désordre. En tout cas en terme d'éxutoire (dans la dramaturgie et l'identification) ça existe déjà, seulement c'est savamment ordonné et plus discret. Dans un film, il y a la chronologie, mais il y a aussi les checks points, les flashs backs...

C'est pour évoquer des possibilités du support scénario, pas pour obliger.

Je viens juste de retomber sur mon post d'avant. J'ai mal interprété vos propos Télémac, l'Aigle. J'avais énormément de mal à exposer le truc, et vous m'embarquiez tous les deux un peu plus.

Je m'en excuse sincèrement. Malgré l'interventionnisme c'était mon interprétation sur l'égo, et les questions soulevées trop nombreuses.

Marx, n'as-tu pas l'impression d'avoir seulement commis un reportage sportif sur des surfeurs qui veulent expérimenter des nouvelles règles pour renforcer leurs sensations et tenter d'atteindre l'hallucination ?

C'est presque l'idée et la métaphore souhaitée. Les surfeurs/réals se dépassent, ils prennent leur pied normalement, mais c'est le spectateur qui est censé être scotché. Dans la métaphore, ce serait pas en regardant les surfers mais la vague, l'expression de la nature. Il y a d'autres choses en arrière-plan, mais qui appartiennent à l'inconscient collectif, comme l'identification, et aussi des choses qui sont problématiques.

La première nouvelle vague n'avait que le projet de substituer le film d'auteur au film de scénariste, de réalisateur et d'acteurs. Le film individuel (à la rigueur de bande) au film d'équipe (bon, si on veut, de clan). François Truffaut s'était même permis de considérer avoir détrôné Marcel Carné (Lui, je préviens, faut pas toucher, ni à Prévert, Jeanson, Kosma, Traüner ... !).

J'ai pas compris le sens de la phrase. Je ne sais pas quand s'arrête la Nouvelle Vague donc je la situe pas très bien. Ce qu'a dit Truffaut ça fait parti du jeu médiatique j'imagine. Vous savez ce qu'a dit Houellbecq de Prévert ? :) Houellebecq est un c. :) D'ailleurs plein le font aujourd'hui : Untel clashe Bidule, c'est prendre une partie de sa notoriété. Ascenseur pour l'échafaud, très chouettes cadres sur Jeanne Moreau, très chouette musique, noir & blanc, mais bon c'était un provocateur non ? Je connais pas plus que ça. Tout ce que je sais de la Nouvelle Vague, ce sont les conditions propices dans lesquelles elle a émergé, le manifeste d'Astruc, et quelques films, mais assez peu si on compte tout le monde dont les précurseurs. J'ai beaucoup aimé Alphaville, c'était encore Nouvelle Vague ?

Marx, mais à quoi faut-il donc s'attendre avec la nouvelle nouvelle vague ? Au film d'égo ?

Je veux le débat car tu crois ne pas faire encore ce que tu sais mais vu "Rendez-vous" déjà ancien, je suis persuadé du contraire

Non, l'égo étant inhérent à la fonction scénaristique (les archétypes autour du soi) et se voir dans quelqu'un d'autre, non c'est pas nécessaire. Le mettre sur le devant reviendrait à casser la magie justement. Mais c'est une possibilité à l'occasion.

Mais pourquoi égo ? C'est la vague qu'il faut regarder, c'est ça l'objet du film !

Les surfeurs sont "mis sous le feu des projecteurs" c'est dans l'image, c'est de reconnaissance qu'il s'agit.

Et auss ce film n'est pas vraiment surréaliste on est d'accord ? Je jongle souvent avec les associations d'idées (qui sont déjà dans le brainstorming d'un scénario) exposées selon, mon film le plus expérimental dans ce sens je l'ai pas posté. Mais c'est le seul. Mais oui, la digestion du surréalisme doit pouvoir donner des choses intéressantes.

Par contre j'ai plus la sensation que mon problème d'hermétisme, dans "mes" films (mais je parle pas de Rendez-Vous sur lequel j'ai essayé de transformer l'absurde en bizarre lynchien en réécriture), provient d'une démarche parfois complètement contraire au spectacle, c'est à dire que je fais de la gravité avec un traitement léger, au lieu de faire un traitement grave autour d'un sujeta priori léger. C'est un peu rhétorique mais il y a quelque chose de ce genre. Debord, un grand théoricien, m'a trop marqué dans la pratique même. Jean Epstein, et je suis marqué par les classiques, les films ovni ou cultes, et bien sûr tous les trucs modernes, Tarantino, Kubrick, Spielberg, je regarde même des films d'action et des bonnes comédies, et j'aime ça.

En fait je citerais ce qui me paraît adapté et assez incoutournable : la méthode américaine, une fois acquise, me paraît plus complète que la "française" (parce qu'elle a ses références cachées), l'expressionisme, parce que le mouvement qui a donné ce qu'on sait de l'ambiance et des éclairages, et la Nouvelle Vague puisque nous sommes les descendants directs (et coïncidence du matériel). L'originalité peut se trouver dans la manière d'utiliser ces premiers outils, et dans d'autres : surréalisme, néorélisme, mouvements autres que cinéma, mais en fait c'est de la théorie. Quelqu'un qui a acquis la technique et s'en libère c'est bon.

L'"académisme", le cinéma actuel, repose sur tout un tas de moyens techniques qui ferme et les portes du métier et l'oeil du spectateur.

Sans parler d'expérimental dur, il me semble qu'il y ait un vaste champs entre les deux. C'est tout. C'est que ça.

Je suis désolé du désordre de ce post, j'ai pas fait de plan et je vais pas pouvoir prendre le temps d'organiser.

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J'espère que vous n'avez pas perdu patience sur les textes précédents, je théorisais la NNV à la manière des artistes d'avant.

Mais on fait du cinéma fichtre, et pas n'importe lequel, de la vidéo ! (oui c'était ça l'art filmique dont je parlais : équivalent du septième art / cinéma)

Tout ce que j'essayais jusqu'à maintenant, c'était prouver par A + B que tout est possible à condition de considérer le public.

J'ai essayé une nouvelle version de sa définition, je suis curieux de savoir ce que vous en pensez, et surtout si vous y verrez votre intérêt. Et après, j'aimerais ouvrir un nouveau sujet, si c'est possible, parce qu'il pourrait y avoir deux conversations différentes du coup. Enfin si vous trouvez toujours la précédente intéressante et que vous voulez la continuer (Télémac ? Ciné7 ?).

 

NOUVELLE PROPOSITION

La Nouvelle Nouvelle Vague est un titre de projet.

La NNV s'adapte.

Toucher le public passe aussi par internet, la Nouvelle Nouvelle Vague sera le nouveau buzz, justifié.

Parce que la NNV parle au public.

La pub a intégré l'art, la NNV intègre la pub et le détournement.

La Nouvelle Nouvelle Vague est moderne. Elle mange et régurgite si elle veut.

La NNV défonce les portes.

La NNV est la miction du cinéma et de la vidéo, la synthèse (parfaite !) de l'académisme et de la recherche.

Vous êtes la Nouvelle Nouvelle Vague, parce qu'elle est la nouvelle génération.

Elle est donc collective.

Parce qu'elle est collective, elle comporte différentes idées propres à chacun.

Semi-expérimental, néonéoréalisme, post-surréalisme, historique, uchronique, contemplatif... elle accouchera des styles que vous travaillez déjà et que vous choisirez de nommer ou non.

Malgré les divergences, elle garde en tête les points communs. La Nouvelle Génération qui est là, qui fait de la vidéo et qui s'applique.

Par académisme je veux parler du cinéma classique, qu'on peut voir dans les salles de ciné.

Voilà..

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Salut Marx,

On ne peut pas te reprocher de ne pas réfléchir, toi !

Si c'est pour arriver à la conclusion que ta nouvelle nouvelle vague ne serait en fait qu'une nouvelle nouvelle vague de liberté de création sur un nouvel espace de diffusion à dimension mondiale mais qui doit rester à l'échelle humaine, personne ne te contredira !

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...ta nouvelle nouvelle vague ne serait en fait qu'une nouvelle nouvelle vague de liberté de création sur un nouvel espace de diffusion à dimension mondiale mais qui doit rester à l'échelle humaine

Que ? C'est déjà beaucoup non ?

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    • (extrait communiqué)     Sony publie des mises à jour de firmware sur l’Alpha 1, l’Alpha 7S III, l’Alpha 7 IV et l’Alpha 9 III, intégrant notamment l'authentification C2PA afin de certifier l’authenticité des images   Ces mises à jour des Alpha 1, Alpha 7S III, Alpha 7 IV et Alpha 9 III, améliorent également les fonctions de prise de vue et le flux de travail.   Sony publie des mises à jour de firmware pour les Alpha 1 (Ver. 2.00), Alpha 7S III (Ver. 3.00) et Alpha 7 IV (Ver. 3.00), toutes disponibles dès aujourd’hui. La mise à jour de l’Alpha 9 III (Ver.2.00) suivra en avril 2024.   Ces mises à jour intègrent certaines des technologies les plus importantes de Sony, notamment la solution d’authentification des images Camera Authenticity Solution, la signature numérique propriétaire dans l’appareil et le support du format C2PA (Coalition for Content Provenance and Authenticity)[1]. Ensemble, ces outils permettront aux agences de presse de s’assurer de l’authenticité des images, contribuant aux efforts de ce secteur d’activité pour protéger les créateurs et la société des images manipulées. Les mises à jour de firmware des Alpha 1 et Alpha 7 S III apportent également plus de trente éléments supplémentaires pour enrichir l’expérience de prise de vue des utilisateurs d’Alpha.   (...)   Solution d’authentification des images dans l’appareil   Sony annonçait l’année dernière son engagement à développer la technologie de ses appareils afin d’aider la lutte contre les images manipulées et les faux générés par IA. L’importance de ce sujet ne fait que croître, et sa complexité nécessite l’attention et la coopération de l’ensemble de notre industrie.   Un élément essentiel de la solution est d’étendre la compatibilité C2PA des appareils Sony. La C2PA est un projet de la Joint Development Foundation, dont Sony est membre du comité directeur. La C2PA vise à développer un standard technique ouvert de bout en bout pour offrir aux éditeurs, aux créateurs et aux consommateurs des moyens libres et flexibles de connaître l’authenticité et la provenance de différents types de médias. La C2PA est une agence de standardisation qui développe des spécifications techniques sur la provenance et l’authenticité des contenus en certifiant la source et l’historique d’un média. Avec cette mise à jour firmware, les informations d’authenticité intégrées aux images des Alpha 1, Alpha 9 III, Alpha 7S III et Alpha 7 IV peuvent être préservée de la prise de vue à la publication. Les photographes professionnels peuvent ainsi préserver leur signature numérique à partir de l’appareil, tout en retraçant l’historique d’édition au fil des révisions.   Un autre élément essentiel de la solution est la technologie de signature numérique dans les appareils Sony[2], qui certifie les images en temps réel. Cette nouvelle fonction certifie l’authenticité d’une image lors de la capture et crée un « certificat de naissance numérique », préservé au fil des révisions. La signature contient des métadonnées, y compris les informations de profondeur en 3D saisies par notre technologie propriétaire au niveau du capteur d’image. Cette information de profondeur peut montrer si l’image capturée était réellement celle d’un objet en 3D et non une photo d’une photo ou d’une vidéo, apportant un niveau supplémentaire de protection et une assurance accrue de l’authenticité du contenu. La solution de Sony est ainsi unique pour les photojournalistes et les agences de presse.   La solution de Sony soutient également l’authentification du contenu en intégrant un Site de Validation d’Image, qui vérifie l’image même après son édition par un logiciel compatible C2PA. Ce service confirme l’authenticité de l’image et que la prise de vue a été réalisée par un appareil spécifique et que l’objet photographié est en 3D. Ce service sera initialement proposé à une sélection d’agences de presse, et sera étendu aux autres agences ultérieurement.
    • impressionnant. Bravo.   à 2,24'' et suivantes, comment faites-vous pour faire passer votre drone à travers les arbres compte tenu que la détection d'obstacle devrait l'en empêcher  ?
    • Désolé mais je n'ai pas accroché.... Diction vraiment trop scolaire et comme dit Michel pas de chute...
    • merci  Comemich pour ce commentaire  l idée première était de synchronisée le perso avec ses sosies ce qui est une vraie gymnastique pour le montage  l histoire devenant secondaire un six minute ne permet pas trop de s étaler dans les dialogue      bonne journée
    • Le sujet est intéressant. La présentation caricaturale des personnages est réussie. Mais le dénouement du récit manque d'imagination. Il faudrait une chute surprenante qui rendrait la comédie plus drôle. Dans "Un diner de cons" de Francis Veber, qui traite du même sujet, chacun est le con de quelqu'un d'autre. Et à la fin, le plus con n'est pas celui qu'on croit. Je pense que les questions du docteur auraient du être plus cons. La consultation aurait pu se terminer par une prescription farfelue et un dépassement d'honoraires.
    • Le pilote (portuaire ) du bateau  n'ayant plus le contrôle a lancé un SOS pour avertir de la collision probable du bateau sur le pilier du pont. Ce qui a permis au personnel de limiter le trafic sur le pont, et peut aussi expliquer une prise de vue spectaculaire de l'accident. On est dans le siècle du tout image et tout partage grâce aux réseaux sociaux  
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