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Krystal Bleu - Prologue

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lafamily
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Bonjour,

Je tourne mon prochain projet en Novembre prochain, si je trouve les sous pour le faire...

Ne tenant plus en place, et cherchant une bonne façon de présenter le projet, j'ai choisi de tourner un prologue à mon futur film, sous forme d'une bande annonce de 5 minutes.

Voici donc 5 minutes d'images qui donnent quelques clés....sur ce qui précède l'histoire du futur film..

https://vimeo.com/166948902

Tourné et monté tout seul, parfois aidé de mon fidèle ami Baptiste, avec mon Canon 5D Mark3 monté d'optique "crotte de chien" (Dog Schidt Optiks) anamorphiques x2 (38mm / 58mm / 88mm tous en f:3.5)

  • La musique est originale, composée par un musicien que je n'ai pas encore rencontré, tout s'est fait par Internet et téléphone...
  • Le méchant dealer est mon coiffeur...et la ruelle est derrière son local.
  • Les toilettes, le salon, la chambre... c'est chez moi
  • Les scènes de bar sont tournées une soirée de bars en bars (et de bières en bières) avec la comédienne et Baptiste à Nantes (son compagnon et mon fidèle ami et collaborateur).

Voilà...

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Bonjour lafamily

Très beau prologue

de tres très belles images

belle musiques,

supers cadrages

belle colorimetrie

bons acteurs

Mais pour moi c'est trop noir,violent

désolé je ne suis pas bon spectateur!!

ce n'est que mon avis

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Bonjour lafamily

Très beau prologue

de tres très belles images

belle musiques,

supers cadrages

belle colorimetrie

bons acteurs

Mais pour moi c'est trop noir,violent

désolé je ne suis pas bon spectateur!!

ce n'est que mon avis

J'arrive pas à raconter des histoires gaies....

Chaque fois, je commence en me disant :

_ " bon je vais raconter un truc plus gai, cette fois... je commence bien....et ça commence toujours mal !"

Pourtant dans la "vraie" vie, je suis quelqu'un de plutôt dynamique, jovial, terriblement passionné et enthousiaste...

Mais je ne fais que des trucs ultra tristes...

Je suis désolé.

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J'arrive pas à raconter des histoires gaies....

Chaque fois, je commence en me disant :

_ " bon je vais raconter un truc plus gai, cette fois... je commence bien....et ça commence toujours mal !"

Bonsoir lafamily et titof,

Oui, j'ai laissé l'info disponible plus longtemps.

Maintenant qu'çà cause, j'arrive !

Tous mes encouragements pour ce nouveau projet.

(Un truc pour la prochaine fois : évites l'introspection parlée d'un personnage. C'est réservé à la littérature et le langage cinématographique se sent tout à coup frustré et très triste ... et forcément, toi, tu le reproduis :crying2::wink: ...).

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(Un truc pour la prochaine fois : évites l'introspection parlée d'un personnage. C'est réservé à la littérature et le langage cinématographique se sent tout à coup frustré et très triste ... et forcément, toi, tu le reproduis :crying2::wink: ...).

Je ne comprends ce que tu veux dire dans cette phrase ?

L'introspection parlée est réservée à la littérature.

Pourtant les pages de ce forum ne suffiraient pas à lister ce genre de procédé au cinéma...

Le dernier exemple c'est le film de Terrence Malick : Knight of Cups (qui est le roi incontesté de la voix off introspective....avec aussi Les moissons du ciel et La Balade sauvage...

Mais aussi le récent Crosswind de Marti Helde sorti l'année dernière (magnifique !)...Le récit d'une femme qui raconte (100% voix off) sa déportation en Russie = 100% introspectif car la voix off correspond aux lettres qu'elle a écrites et jamais envoyée à son mari, déporté également...C'est donc "littéraire" et totalement introspectif.

=> Un film a voir absolument pour le procédé des images jamais vu au cinéma (je te laisse découvrir)

Et quelques centaines de films encore... voici quelques exemples que j'ai en tête :

  • Amadeus de Milos Forman, la voix off (celle de Saleri) confie ses regrets...et partage avec le spectateur ses erreurs, ses peines, ses tourments...
  • Virgin Suicide de Sofia Coppola : la voix off se raconte et confie ses impressions, sa nostalgie, ses introspections...car il était amoureux d'une des filles....
  • Mauvais sang de Leos Carax (je suis un fan absolu)): voix off à la première personne qui dialogue avec lui-même qui ne raconte en rien l'histoire, totalement introspective...et littéraire !
  • Apocalypse Now de Ford Coppola : voix off (Martin sheen) qui partage ses réflexions (introspectives...) et ne raconte pas uniquement l'action.
  • Godard (Pierrot le fou), Minnelli ("la femme modèle" ou le personnage que joue Lauren Bacall se raconte), Marguerite Duras (Indian song, voix off introspective et très littéraire), Won kar way.....

etc etc...

Mais je pense que ce n'est pas ça que tu as voulu dire....

Peux-tu éclaircir ?

Fran6

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J'arrive pas à raconter des histoires gaies....

Chaque fois, je commence en me disant :

_ " bon je vais raconter un truc plus gai, cette fois... je commence bien....et ça commence toujours mal !"

Bonjour Lafamily,

Mais euh, c'était gentil, je proposais une solution pour te sortir de cette fatalité et en plus, je t'ai fait un compliment caché.

Mine de rien, je t'ai justement mis dans le même bain que Terrence Malick ou d'autres qui pratiquent ce même choix narratif (de droit et tout à fait librement).

Mais tu remarqueras toi-même qu'aucun de tes exemples respire la joie de vivre et la gaieté.

Je ne suis donc pas étonné qu'en tant que cinéaste (il est là, le compliment caché), tu te sentes frustré, triste et malheureux de te confronter à des procédés littéraires au lieu de recourir exclusivement au langage des images et des sons.

Le projet s'en ressentira !

Tu as raison, j'avais une arrière-pensée mais qui ne concerne pas que toi mais la question en général.

Dans ton prologue, compares toi-même les scènes de monologue et la scène de nuit dans la rue.

Les scènes de monologue, c'est de la littérature et la scène de nuit dans la rue, c'est du cinéma.

Vois tu à quoi je voulais aussi en venir ?

D'un côté des mots dits, de l'autre, une action jouée.

C'est le public qui vit cette différence :wink: !

Quand le téléphone sonne et qu'on lui apprend où se trouve son mari, elle ne dit rien.

Voilà une scène de cinéma ...

(Perso, je ne classerais pas Amadeus dans tes exemples. Justement, examines le davantage. Essaies d'y percevoir la nuance avec l'instrospection ... Par contre, pour ma part, je suis prêt à découvrir Crosswind).

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Bonjour Lafamily,

1) Mais euh, c'était gentil, je proposais une solution pour te sortir de cette fatalité et en plus, je t'ai fait un compliment caché.

2) Mais tu remarqueras toi-même qu'aucun de tes exemples respire la joie de vivre et la gaieté.

3) Je ne suis donc pas étonné qu'en tant que cinéaste (il est là, le compliment caché), tu te sentes frustré, triste et malheureux de te confronter à des procédés littéraires au lieu de recourir exclusivement au langage des images et des sons.

Le projet s'en ressentira !

4) Tu as raison, j'avais une arrière-pensée mais qui ne concerne pas que toi mais la question en général.

Dans ton prologue, compares toi-même les scènes de monologue et la scène de nuit dans la rue.

Les scènes de monologue, c'est de la littérature et la scène de nuit dans la rue, c'est du cinéma.

Vois tu à quoi je voulais aussi en venir ?

D'un côté des mots dits, de l'autre, une action jouée.

C'est le public qui vit cette différence :wink: !

Quand le téléphone sonne et qu'on lui apprend où se trouve son mari, elle ne dit rien.

Voilà une scène de cinéma ...

(Perso, je ne classerais pas Amadeus dans tes exemples. Justement, examines le davantage. Essaies d'y percevoir la nuance avec l'instrospection ... Par contre, pour ma part, je suis prêt à découvrir Crosswind).

1) Mais pourquoi une fatalité ?

C'est un choix délibéré, c'est un choix narratif, non une fatalité qui me serait tombée dessus ! C'est un choix d'écriture (cinématographique).

Je n'écris pas mes films avec des dés ! Mais ce n'est pas une si mauvaise idée....

2) En effet, mais j'aime ce cinéma !! C'est même le seul que j'ai envie de faire !

Pourtant j'aime voir des comédies, j'aime différents genres ! Mais le seul qui s'impose à moi et qui me fait vibrer, c'est le drame.

C'est sans doute un moyen de me libérer de quelque chose... j'ai fait une psychothérapie durant 2 ans...ça m'a aidé à poser sur la table certains de mes "travers".

ça n'a rien changé en moi, juste permis d'éclaircir deux ou trois points... hé hé !

3) Frustré ? Mais qu'est-ce qui te fait croire que je suis frustré...?

Effectivement je commence toujours mes histoires par un thème non dramatique, mais le drame s'impose, car c'est là que s'expriment les grands sentiments, c'est le cœur du cinéma.

Même les comédies se déroulent autour du drame...

4) Mais c'est toi qui dit le monologue c'est "de la littérature" et les scènes jouées "c'est du cinéma"...d'où tiens-tu cette conviction étrange ?

Muhhh c'est un peu basique comme approche pour un cinéphile...Malick n'est dons pas un cinéaste alors...et tous ceux qui sont des adeptes de la voix off non plus....(toute la nouvelle vague part en fumée alors...Pialat adorerait ça)....merde alors, moi qui croyait !

Le cinéma recèle de milliers de pépites (y compris des comédies) avec des monologues en voix off... La voix off, fait assurément partie de la grammaire cinématographique, au même titre que les dialogues, que les silences et que les panoramiques...

Le film "Adieu au langage" de Godard, n'est pas du cinéma alors ? C'est con il a eu une palme à Cannes (avec Dolan)...et en plus il y a des scènes avec des dialogues dans le même film..et même une femme et un homme nus... Toute la presse cinéma décrit ce film comme une référence pourtant... mais c'est de la littérature en fait !

Pour moi c'est du cinéma.

Oui le public fait une différence, car ce sont 2 grammaires qui cohabitent, sans s'opposer pourtant CINE7, et dans tous les films que j'ai cité plus haut, il y a, à la fois du monologue en voix off et du jeu = les 2 cohabitent parfaitement...

Un film est fait d'images, de sons, de dialogues, de silences, de voix off... Il n'y a pas plus de cinéma dans un procédé que dans un autre... Il y a juste le cinéma.

Après, que moi je ne me débrouille pas bien avec cette grammaire, c'est autre chose sur lequel je ne peux rien argumenter. Et je ne me défendrai pas.

Je l'ai déjà dit ici, je déteste ce que je fait. Chaque fois je trouve le résultat déplorable et je me demande comment j'ai pu m'y prendre pour en arriver là...

Pourtant, je dois assumer, montrer.

Je n'ai pas besoin qu'on m'aide à descendre mes films. je le fais seul, je les démonte, je les découpe... C'est même ça qui me pousse à toujours vouloir en faire un autre...qui sera bien mieux !

C'est comme mon visage, je m'y suis habitué depuis le temps...

Fran6

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Fran6,

Saches que je ne suis pas mécontent d'avoir permis ce sacré discours (de cinéaste).

Ce n'était pas mon intention mais je m'en réjouis.

Ok, ce n'est donc pas une fatalité puisque c'est un choix.

Pour l'aspect question en général (donc qui ne te concerne pas toi mais notre jeune assistance la plus attirée par la chose), je précise seulement que le monologue de Salieri n'est pas introspectif mais sert au récit de son conflit intérieur qui l'oppose à Mozart, vécu au travers de la thématique opposant, elle, la médiocrité au génie.

Mes sources sont diverses, directes et indirectes mais un scénario est aussi fait pour être vendu et donc pour se dégager d'une pile souvent immense.

Pour cela, il faut que ce scénario soit la vraie promesse d'un film.

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Fran6,

Saches que je ne suis pas mécontent d'avoir permis ce sacré discours (de cinéaste).

Ce n'était pas mon intention mais je m'en réjouis.

Ok, ce n'est donc pas une fatalité puisque c'est un choix.

Pour l'aspect question en général (donc qui ne te concerne pas toi mais notre jeune assistance la plus attirée par la chose), je précise seulement que le monologue de Salieri n'est pas introspectif mais sert au récit de son conflit intérieur qui l'oppose à Mozart, vécu au travers de la thématique opposant, elle, la médiocrité au génie.

Mes sources sont diverses, directes et indirectes mais un scénario est aussi fait pour être vendu et donc pour se dégager d'une pile souvent immense.

Pour cela, il faut que ce scénario soit la vraie promesse d'un film.

Toutes les références que j'ai citées (de mémoire), dans cette liste, tu t'accroches à UN film dont la voix-off ne serait pas introspective... Mais tu écris pourtant toi-même qu'il s'agit d'un conflit intérieur !!

=> La réflexion d'un conflit intérieur n'est pas une réflexion introspective ?

C'est quoi alors selon toi une voix qui témoigne d'un conflit intérieur, qui expose des regrets, des pensées personnelles sur une situation passée...

Je site la définition :

L'introspection désigne l'action de « regarder à l'intérieur de soi». En général, elle désigne le fait de s'observer soi-même, de saisir et d'apporter ses propres processus cognitifs.

J'ai la chance de ne pas devoir vendre mes scénarios.

Mon prochain film Krystal Bleu, sera une co-production, et je n'ai pas eu à proposer mon scénario (je n'en écris pas) mais uniquement ce qu'on appelle un "scénario dialogué".

J'écris les dialogues avec précision, mais pas de scénario. Il y a un cheminement dont la logique peut être modifiée. Je travaille avec précision les lieux de tournage, les dialogues, mais la structure est mouvante.

Mouvante comme la vie.

Je compte sur le tournage pour donner vie au film, c'est pour ça que j'aime le cinéma, car il se passe sur le tournage des choses indescriptibles dans un texte.

Car les mots et les images sont 2 univers qui ne se parlent pas, ils sont totalement parallèles.

Comme disaient Lars von Trier :

_ "si je pouvais vous présenter mon film dans un scénario, je serais romancier...mais je ne raconte pas des histoires avec un stylo, ni une machine à écrire, mais avec une caméra"

et Wim Wenders :

_ Même si vous me racontez avec des mots, un film que vous avez vu , je ne pourrais jamais imaginer le film que vous avez vu... alors vous imaginez que je puisse vous racontez avec des mots un film que je n'ai pas encore fait ?"

En tant que Chef Op, j'ai l'occasion de lire beaucoup de scénarios, et je peux te dire que ce n'est pas un outil de travail qui sert à imaginer le film. Cela permet de comprendre l'histoire.

C'est en écoutant le réalisateur que je commence à entrevoir le film...et encore... Je le découvre au tournage, puis le découvre vraiment une fois monté et finalisé !

Un film avec une bonne histoire, ne fait pas nécessairement un bon film. Il faut une bon réalisateur pour faire un bon film.

Combien de films qui ont marqué l’histoire du cinéma ont un scénario qui tient en 3 phrases...

Fran6

Modifié par lafamily
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Bonjour Fran6,

Pardon mais je ne vais pas insister.

Perso, quand je vois quelqu'un qui dit ne pas réussir ses projets tels qu'il les souhaite et pire, qu'il n'aime pas ce qu'il fait, je propose ma modeste contribution quand je crois en avoir compris les causes.

Mais si c'est interprété comme étant une aide à descendre ces projets, désolé, j'actionne les freins et je me tais. Je perds en conviction et en efficacité.

C'est ton topic et pas la rubrique "Du scénario à la réalisation vidéo" et c'est plus encore un forum grand public et pas de professionnels du cinéma, mais je dois une précision (un peu) technique sur "la vraie promesse d'un film".

Je vais être bref.

J'ai pris Amadeus non pas parce que je m'y accroche mais parce que c'est l'exemple que je maîtrise le mieux parmi ceux que tu as cités.

Le 1er critère à prendre en compte pour savoir si on tient la promesse d'un film, c'est la structuration du récit.

La structure n'est pas mouvante. Chacun peut y apporter toutes les subtilités qu'il veut mais uniquement pour la consolider. Pas l'inverse !

Elle est d'abord interne et s'appuie sur un "paradigme" externe.

Sans en dire plus mais en restant à dispo, Salieri est la fondation qui relie l'interne à l'externe et à cette fin, il ne traduit pas une psychologie intérieure sans intérêt pour personne mais porte à lui seul et à bout de bras toute la thématique du film.

(EDIT : Une thématique universelle si possible !).

Conflit intérieur est ici un terme technique, pas médico-psychologique (sous entendu "conflit dramatique intérieur d'un personnage de fiction").

Vu sous cet angle, on obtient le oui de l'acteur pour le rôle ... et à terme, le oui du public.

Et de là, découlent forcément d'autres préalables, d'autres critères ...

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Petits bonus utiles pour pas que Fran6 croit que je boude et que je ne veux plus discuter.

"Mouvante" n'est donc pas un bon terme pour une structure sinon dans le but de l'équilibrer pour la figer.

Comme dit Syd Field (consultant et enseignant en scénario), "C'est l'histoire qui fait la structure et non pas la structure qui fait l'histoire".

(Destiné en passant à ceux qui n'ont toujours rien compris aux 15 temps forts de Blake Snyder).

Autrement dit, si la structure est mouvante, c'est que l'histoire est bancale.

Il faut d'urgence consolider l'histoire pour consolider sa structure.

Pour conclure avec Salieri, ce n'est pas un monologue introspectif et littéraire mais un dialogue de cinéma avec le curé qui le visite.

Certes, ce dernier l'écoute en silence mais quand nécessaire, il se surprend à une réplique (remarque ou question, au nom du public).

Salieri ne lui fait part d'aucune réflexion intérieure intime, d'aucun regret, il (nous) fait le récit de son vécu (en d'autres termes, de son conflit dramatique intérieur) que le don de Mozart lui a suscité en l'amenant jusqu'au constat (thématique) de sa médiocrité (non pas parce qu'il n'a pas le même niveau de talent mais parce que le génie est inné et en aucun cas un dû).

Son récit interne permet de comprendre et donc de vivre le film (dans sa dimension interne et externe).

Mais tout ceci, Fran6, ne remet pas en cause ton travail dont on a pu voir au moins sur le forum un antécédent et ce prologue.

Tu as déjà prouvé que tu es très visuel.

Elle est là ta seule et vraie force et donc ta seule et vraie liberté !

Alors franchement, puisqu'une image vaut 1000 mots, pourquoi s'obstiner aussi farouchement à en rajouter un tel nombre :wink::smile: ?

Entre nous, y a un moment donné où faut se dire, "Terrence Malick et les autres, ils sont bien gentils mais ils font ce qu'ils veulent ! ... Moi, j'suis moi !" ...

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Petits bonus utiles pour pas que Fran6 croit que je boude et que je ne veux plus discuter.

"Mouvante" n'est donc pas un bon terme pour une structure sinon dans le but de l'équilibrer pour la figer.

Comme dit Syd Field (consultant et enseignant en scénario), "C'est l'histoire qui fait la structure et non pas la structure qui fait l'histoire".

(Destiné en passant à ceux qui n'ont toujours rien compris aux 15 temps forts de Blake Snyder).

Autrement dit, si la structure est mouvante, c'est que l'histoire est bancale.

Il faut d'urgence consolider l'histoire pour consolider sa structure.

Pour conclure avec Salieri, ce n'est pas un monologue introspectif et littéraire mais un dialogue de cinéma avec le curé qui le visite.

Certes, ce dernier l'écoute en silence mais quand nécessaire, il se surprend à une réplique (remarque ou question, au nom du public).

Salieri ne lui fait part d'aucune réflexion intérieure intime, d'aucun regret, il (nous) fait le récit de son vécu (en d'autres termes, de son conflit dramatique intérieur) que le don de Mozart lui a suscité en l'amenant jusqu'au constat (thématique) de sa médiocrité (non pas parce qu'il n'a pas le même niveau de talent mais parce que le génie est inné et en aucun cas un dû).

Son récit interne permet de comprendre et donc de vivre le film (dans sa dimension interne et externe).

Mais tout ceci, Fran6, ne remet pas en cause ton travail dont on a pu voir au moins sur le forum un antécédent et ce prologue.

Tu as déjà prouvé que tu es très visuel.

Elle est là ta seule et vraie force et donc ta seule et vraie liberté !

Alors franchement, puisqu'une image vaut 1000 mots, pourquoi s'obstiner aussi farouchement à en rajouter un tel nombre :wink::smile: ?

Entre nous, y a un moment donné où faut se dire, "Terrence Malick et les autres, ils sont bien gentils mais ils font ce qu'ils veulent ! ... Moi, j'suis moi !" ...

Alors, les petites phrases du genre "C'est l'histoire qui fait la structure et non pas la structure qui fait l'histoire" de profs qui dictent la règle sont d'un ridicule absolu (et surtout d'une grande vacuité de concept).

> si les choses étaient si simples et absolues que tu sembles avoir envie de croire, je pense qu'on le saurait... ha ! ha ! ha !

Encore une fois, la liste de réalisateurs qui travaillent sans scénario, et qui terminent leurs film au tournage est tellement longue !

Je te conseille de lire le livre des frères Dardennes (2 tomes) et tu apprendras qu'il existe le contraire de ce que tu penses être LA vérité...

Je te conseille de lire des livres sur Lynch, Wenders, Von Trier, Pialat... pour apprendre qu'ils travaillaient souvent sans scénarios, et que certains de leurs plus grand films ont été "construits" au tournage...

Il n'y a pas de vérité absolue comme tu penses le croire dans le scénario, dans la réalisation au cinéma.

Pour revenir sur la voix off "introspective et littéraire" je te fais une liste de + de 10 films et tu t'accroches toujours et encore sur un seul pour défendre ta petite idée...

Je n'ai fait que reprendre tes mots et la définition du dictionnaire concernant "introspectif"...

Entre nous, y a un moment donné où faut se dire, "Terrence Malick et les autres, ils sont bien gentils mais ils font ce qu'ils veulent ! ... Moi, j'suis moi !" ...

Je ne vois pas le rapport avec mon travail... je ne fais vraiment pas du "Malick"...je cite simplement un auteur qui exploite (parmi des dizaines et dizaines d'autres) la voix off....

Je suis un Fan absolu de Leos Carax, de Pialat, de Godard... Malick me plait pour l'image et son inventivité narrative...mais ce n'est pas un "maitre" qui m'inspire.

Carax Oui, définitivement.

Mon dernier film, moyen métrage de 28 minutes (Ne reviens pas du Paradis) est pour le moment sélectionné dans 7 Festivals (Japon, USA, Allemagne, Brésil, France, Angleterre, Suède). Il est visible en VOD.

Fran6

(modification)

Je rajoute CINE7 que ça ne sert à rien de tenter d'avoir raison à n'importe quel prix.

Ce qui est plus important, à mon humble avis, c'est de bien se faire comprendre, même lorsqu'on est pas d'accord.

Au contraire de toi, je pense qu'il n'y a aucune règle...sinon des voies, des cheminements, des traces à suivre....

Je pense aussi que les donneurs de leçons sont souvent ceux qui ne se sont jamais réellement frottés à la réalité de cet "art", des théoriciens, des frustrés, des déçus, des insatisfaits, des lâches.

Car ce qui parle le mieux du cinéma, ce ne sont pas les profs de scénarios, ni les critiques, parfois même pas les réalisateurs ; ce sont les films eux-mêmes.

La grammaire du cinoche dont j'ai débattu ici possède ses principes, ses conventions, mais même ces conventions là bougent, se meuvent et évoluent avec le temps, cette grammaire est réinventée sans cesse.

Personnellement, je trouve que ce qui est passionnant dans la réalisation au cinéma, c'est qu'il n'y a pas de règle.

Car la réalisation est l'aboutissement d'un travail d'alchimie que personne ne peut expliquer.

Modifié par lafamily
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Bonsoir la family,

Non, je vois bien que c'est impossible.

Prendre des propositions ou des pistes pour des leçons, c'est un signe. Prendre des principes (éprouvés pas que depuis la création du cinéma mais depuis des millénaires) pour des règles, le confirme.

Le reste n'est qu'un souci de références et surtout celui qu'on porte envers le public en faisant fi de son ego sans surtout pas aller chercher chez d'autres, la justification de ses choix.

Je n'ai donc aucune leçon de lâcheté à recevoir.

Je m'y suis déjà frotté et m'y frotterai encore.

Avec la force et le courage contre lesquels l'ignorance ne pourra jamais rien.

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  • 2 semaines plus tard...

Waoouuh ! Quel débat ! Y'a du level dans la discussion...mais faut vous suivre les gars !

Je reprends mon rôle de simple spectateur. J'ai bien aimé ce prequel....une véritable ambiance....une intrigue ....on sent en effet que ça ne va pas être tout rose mais il faut avouer que ça donne envie. J'ai juste un peu de mal avec la chroma un peu trop verdâtre par moment mais ça contribue à l'atmosphère.

Pour la voix off ça ne m'a pas posé de problème dès lors que c'est un prequel mais il ne faut pas à mon sens que toute la suite soit traitée de cette façon, ce qui pourrait susciter l'ennui.

Alors pour ma part j'attend la suite. :bien:

Modifié par ZB PROD.
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