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Le voyage du héros


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Bonjour NOEL, oui, je reconnais mais on peut aussi se satisfaire du docu de Marc, en intro (et objet) du topic.

 

Pour ceux qui découvrent, il méritait des précisions étayées dont je me serais bien abstenu s'il n'y avait pas cette crise du contenu (sur internet et dans les festivals).

 

Ces notions sont vraiment utiles aux "certains d'entre nous" les plus réceptifs mais peuvent intéresser un jour chacun pour ses propres vidéos persos.

 

Je rappelle que cette rubrique répond à une demande et que je ne souhaite que de m'y rendre utile.

 

C'est vrai que le sujet exige de réserver du temps pour tout aborder et parcourir mais le but est bien d'éviter le paracétamol mais aussi de s'arracher les cheveux au moindre doute ou blocage (en développant ses réflexes instinctifs ... et son imagination).

 

Heureusement que j'en reste à l'initiation (et à l'incitation) ... et que je me retiens d'explications plus professionnelles, préférant, je le rappelle aussi, proposer sur demande par MP la bibliographie la plus solide sur la question pour les aspirants.

 

D'ailleurs, une autre occasion se présente puisque William (Scenarmag) vient justement d'éditer un article sur son site scenarmag.fr sur la structure en tant qu'aide à l'inspiration.

 

Je me permets d'ajouter le lien car sa lecture sera sans doute plus digeste :bien: :

http://www.scenarmag.fr/structure-aide-inspiration/#comment-374

 

Il peut même servir d'introduction à de nouveaux visiteurs de son site prolifique (car je soutiens que la recherche personnelle et à son rythme de principes à acquérir et qui nous correspondent le plus, vaut mieux qu'attendre (en vain) des règles à apprendre par coeur).

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Bonsoir à tous.

Je comprends ta démarche, Ciné7. Et je t'admire. 

 

Tu cherches à interpeller la fibre créatrice en la conservant dans les limites d'une structure. Scenar Mag dit la même chose. Mais tout comme à Scenar Mag, nous nous heurtons non pas à une incompréhension mais à une incapacité pratique.

Nous nous adressons aux auteurs d'abord.

 

Nous n'écrivons pas avec une caméra dans notre main. La vidéo de Marc s'ouvre sur le monomythe de Joseph Campbell. C'est déjà un risque que d'expliquer le voyage du héros. Marc en arrive très vite d'ailleurs à son sujet : la critique du dernier Star Wars.

 

Etudier Campbell ou tout ce qui a pu être dit sur l'apprentissage et autres parcours initiatiques est un travail personnel fait essentiellement de volonté. George Lucas dit s'en être inspiré pour écrire le premier Star Wars. 
 

On peut considérer qu'une architecture faite d'étapes structurelles est un moyen d'échapper à la médiocrité ambiante des productions vidéos que l'accès facilité à la technique permet de produire et de diffuser en toute liberté.

Et je pense que c'est possible.

Et qu'on peut l'appliquer autant aux cours qu'aux longs métrages.

 

Mais encore une fois, c'est un travail personnel et fastidieux que d'écrire sans filmer.
 

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Le 19/01/2017 at 20:48 , scenarmag a dit:

(...) c'est un travail personnel et fastidieux que d'écrire sans filmer.

 

Bonsoir William, l'admiration est réciproque. Regardes tout ton travail, ton engagement et ta générosité sur ton site :eusa_clap: !

 

C'est personnel et fastidieux que d'écrire sans filmer mais tant mieux, çà permet de s'habituer parce qu'il faudra continuer exactement le même processus en filmant et encore après en montant :bien: !

 

(C'est qu'ensuite, faut passer le bâton à son public) ...

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Bonjour, je dois revenir car l'autre soir, j'ai pu voir (perso, pour la 1ère fois) "Seul au monde" de Robert Zemeckis (avec Tom Hanks).


Y décèle-t'on la structure du voyage du héros ? La réponse est NON !


Par contre, pour ceux qui l'ont vu ou l'auraient dans leur vidéothèque, j'ai parfaitement reconnu la STRUCTURE DE BASE que j'ai proposée pour tous et chacun dans le topic sur le logiciel intérieur :


- Thèse : L'externe avec le quotidien ordinaire du personnage de Tom Hanks.
- Antithèse : Basculement des pôles dans l'interne avec le crash d'avion dans (les profondeurs de) l'océan et le naufrage sur l'île déserte pour se reconstruire sur les ruines (qui le blessent jusqu'au sang) puis sur celles d'un radeau.
- Synthèse : Retour à l'externe parmi les siens mais transformé.
Preuve qu'on doit d'abord "plonger" dans l'interne pour n'écrire que de l'intérieur vers l'extérieur, le "voyage" de retour vers l'externe.

 

Pour en ressortir des informations chargées d'émotions, non pas pour satisfaire son nombril mais les communiquer depuis la SOURCE DE LA MEMOIRE HUMAINE à son public, Robert Zemeckis qui connaît forcément la structure du voyage du héros, a préféré plutôt se concentrer le plus simplement et efficacement du monde (et donc sans paracétamol codéïné) sur ce même matériel qu'il détient en lui :

 

Le LOGO pour dégager une dimension universelle : Tout simplement un vrai logo sur un colis et redessiné sur l'île par Tom Hanks sur son paravent qui va lui servir de voile pour son radeau (des ailes d'ange dorées comme le soleil, annulant la force d'attraction et entourées de 3 tracés bleus évoquant la force centrifuge et la course éliptique des planètes ou des comètes autour d'un astre ... (exemple : le soleil).


Certes, ce logo paraît bien subtil et compliqué mais la finalité reste bien de puiser dans la mémoire humaine et donc de celle du public, des forces universelles présentes sur terre et dans tout l'univers.


Robert Zemeckis n'a usé d'autant de créativité (et de coups de burin) que pour mieux approfondir son point de vue sur l'histoire parce que c'est son métier d'artisan et sa force artistique. Chacun fait ce qu'il veut tant que ce n'est pas que son nombril qui en tire seul le bénéfice.

 

Le MILKING limité au seul mythe de la caverne de Platon (on en parle après, mais en le complétant toutefois de celui d'Icare avec les ailes du logo dorées comme le soleil). Tout simplement, une vraie grotte sur l'île, où une nuit, Tom Hanks s'endort sans éteindre sa lampe de poche alors qu'il n'a pas de pile de rechange ! ...


Tout finit dans l'obscurité la plus totale et le matin, c'est le soleil (oui après promis mais voilà encore Icare et le logo) provenant de l'entrée de la grotte qui le réveille et lui rappelle la sortie pour ne pas que son naufrage l'engage plus loin dans une voie de ténèbres.

 

La CONJUGAISON (passé, présent, futur) de toute la dimension de la vie de l'humanité : Pas difficile, Tom Hanks ré-apprend à faire du feu ! Comme chacun dans son apprentissage, avec courage et persévérance en y consacrant à son propre rythme, le temps nécessaire ...


Ainsi, à la fin, le personnage de Tom Hanks peut faire au présent, le bilan de sa vie passée et en tirer les leçons pour son avenir.


L'émotion du public sera à son comble parce qu'elle lui aura été bien préparée et communiquée depuis le début !

 

La MATRICE, tout simplement déjà avec la mère nature sur l'île mais c'est là que chacun est libre comme Robert Zemeckis, de décider de son effort de créativité pour encore plus approfondir son sujet (fiction ou autre).


C'est là que Robert Zemeckis s'est soudain senti libre de puiser de la matrice le mythe d'Icare en renfort de la caverne de Platon et pour régner seul et tel un roi, sur le voyage de son héros !


(Petite rectification en direct car j'apprends toujours en même temps : Il n'y a pas à penser qu'au mythe de la caverne mais aussi au mythe d'Icare ! Déjà pas mal mais apparemment, c'est tout ! On laisse le paracétamol dans la pharmacie).


Je laisse voir le film et saisir selon sa propre sensibilité, en quoi Robert Zemeckis traduit la lueur du "Je t'aime" maternel que Tom Hanks dessine comme un enfant sur un ballon avec le sang d'une blessure profonde à la main et sous la forme d'un visage d'un nouvel ami imaginaire qui en fait, n'est autre que le reflet du sien où subsisterait encore la flamme de sa lueur originelle.


Le feu purificateur issu de cette flamme provient donc aussi de la matrice, tout comme le logo !


Chacun doit l'intégrer perso mais ne manquera pas de remarquer pour guider son apprentissage, que Tom Hanks perd le ballon en plein océan et qu'il tente de le récupérer en s'accrochant à une corde de son radeau qui va s'avérer trop courte et difficile à tenir ...


La scène de l'échec ne rappelle-t'elle pas le cri et les larmes de douleur d'une maman à l'accouchement et auxquels se mêlent les nôtre quand on sectionne le cordon ?


D'ailleurs au tout début, quand il se réveille sur l'île après le crash, n'appelle-t'il pas déjà en vain une présence sur l'île qu'il le secourrait et se voudrait sécurisante et quasi paternelle ?

 

Donc la TRANSFORMATION qui va changer de l'intérieur le regard du personnage de Tom Hanks sur son quotidien ordinaire, son monde extérieur que sur l'île, il scrute au loin à horizon, du haut d'une falaise où il fixe la corde pour se pendre mais finalement un nouveau cordon pour mieux renaître.


A son retour parmi les siens, ce quotidien, ne ressemble-t'il pas en externe au même naufrage qu'en interne ?

 

Enfin, le CARREFOUR à la croisée de toutes les voies vers le paradis ou l'enfer, vers la lumière et les ténèbres. Tout aussi simplement, un vrai carrefour dont une seule voie mène à l'immense porte d'un ranch montré en ouverture et où Tom Hanks restitue le LOGO en laissant une trace écrite de sa main guérie, disant qu'il lui a sauvé la vie.

 

Le GARDIEN que Tom Hanks ne rencontrera qu'en revenant sur le carrefour. Tout simplement, la propriétaire du ranch qui a dessiné le logo sur le colis que Tom Hanks est venu rapporter d'abord en son absence.


Pour plus de subtilité et de finesse, Robert Zemeckis choisit en toute liberté, d'en effet la faire réapparaître de la matrice (et du début où il lui fait déjà porter comme un homme, un masque de soudure sur son visage et une voix de femme), ni trop fémine, ni trop masculine pour qu'elle vienne indiquer à Tom Hanks et à visage découvert, les voies qui s'offrent à lui pour l'avenir et selon tout simplement, les 4 points cardinaux.


Tom Hanks vient se placer au centre du carrefour pour réfléchir sur la meilleure voie à prendre pour son avenir. Mais par chance ou par miracle, il a juste le temps d'apercevoir et de reconnaître sur le véhicule du GARDIEN ainsi assexué comme un ange, le même logo qu'il décide de suivre en toute confiance avec la foi de l'expérience.


Sans mot dit ou écrit, Robert Zemeckis montre que le personnage de Tom Hanks n'a pas seulement eu la vie sauve mais qu'il est surtout sauvé lui-même !


(Autre petite rectif en direct car j'apprends encore : Il ne s'agit donc pas pour le héros, de croire ou non LE GARDIEN sur la voie qu'il indique mais de savoir s'il est un gardien du paradis ou de l'enfer pour pouvoir ou non se fier à lui pour emprunter ou non la bonne voie vers le paradis et se vêtir ou s'inspirer de la parure d'un ange).

 

Le degré de créativité se concentrant sur la meilleure communication possible des informations et la charge émotionnelle qu'elle contiennent déjà dans la mémoire humaine, permet donc de mieux les restituer et les inscrire plus claires et lumineuses dans la même mémoire humaine du public.

 

Sans paracétamol, ni codéïne, c'est tout ce qu'il faut savoir et retenir de Jung et Campbell pour s'initier à cette structure de base (thèse/antithèse/synthèse) et ses propriétés qu'au même titre que Robert Zemeckis, on détient tous et chacun(e) en soi tout le matériel suffisant et rappelé ci-dessus !

 

Venir en parler à tous et chacun(e) sur le forum avec ici la vidéo de Marc sur la structure du voyage du héros, devrait dans l'idéal servir instinctivement ou consciemment au moindre de nos projets quelle qu'en soit l'ambition, pro ou non mais dans tous les cas, qu'à la réécriture de ce qui serait déjà griffonné ou sur la timeline, sur ce qu'il serait déjà filmé et plus ou moins bien anticipé.

 

Perso, je reste néanmoins sur ma préférence des 15 temps forts de Blake Snyder que j'ai également proposés sur le topic du logiciel intérieur, sans les compter sur "Seul au monde" mais où je les ai parfaitement reconnus pour l'essentiel ...

 

Connaisant la structure du voyage du héros que j'étais aussi forcé à apprendre, je ne nie pas que le personnage de Tom Hanks figure bien un héros rapportant l'élixir.


Mais FORCE est de constater que le roi et la princesse sont traités plus subtilement et tout en finesse parce que Robert Zemeckis en a décidé autrement pour plus de liberté dans l'usage de notre même matériel et que par sa propre expérience et sa détermination, il a su percevoir en lui et appris à intégrer et accepter.


Sinon, il nous aurait foncièrement ennuyé en risquant le discrédit de se contenter de reproduire le déjà vu et entendu, sans chercher à savoir qu'il en possède en lui sa propre vraie originalité ... et donc sans jamais se démarquer et se faire remarquer ...

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Bonsoir,

 

Je vous annonce que Marc vient de mettre en ligne sur son blog, sa 2ème vidéo de qualité et de 12 mn sur la structure du voyage du héros cette fois appliquée au personnage de Luke Skywalker : http://cineaste-independant.fr/blog/ + ocazou, son lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=a3Ctea0rANY

 

Pas que pour les fans de Star Wars mais pour chacun attiré par l'appel de l'aventure, pour s'initier au décorticage d'un film (comme Marc le fait si bien) même sur ses propres références persos.

 

On peut aussi vérifier avec la structure de base et le matériel en soi, défendus sur mon précédent post ...

 

Dans tous les cas, on n'oublie pas que c'est valable pour des projets plus modestes et plus intimes, sans autant miser sur le spectaculaire !

 

Il est établi que le succès public n'est pas réservé aux superproductions mais aux vrais films émotionnels (rires, larmes ou angoisses), le seul critère étant de laisser un souvenir marquant !

 

(Il y a une 3ème vidéo d'annoncée). 

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Encore réjoui par l'excellente surprise des bonus du cercle des poètes disparus (évoqués ici sur le forum), j'en ai soudain poussé un cri d'effroi (intérieur) hier soir, en me rappelant que honte à moi, je n'avais pas encore regardé ceux de Gladiator !

 

Or, déplorable oubli car un long bonus (:) !) raconte en détail la gestation et l'écriture du projet :eusa_clap: !

 

On apprend de David Franzoni lui-même qu'il avait proposé son 1er jet à Steven Spielberg (de son réseau professionnel direct et pas par caprice ou crise de surestimation de soi) et qu'il s'est vite retrouvé dès l'accord obtenu, sous les coups de burin impitoyables d'une équipe d'autres scénaristes recrutés pour encore davantage transcender le sujet (on n'est pas des boeufs mais quand faut y aller, faut y aller :sweatingbullets: !).

 

Oui, ledit sujet s'attardait sur le THEME DU HEROS car David Franzoni avait ainsi confié à Steven Spielberg (en lui écrasant le nez sur le script) sa passion de jeunesse pour le péplum et son regret de sa perte de succès depuis 40 ans qu'il s'expliquait par un déficit de la représentation du héros selon lui (mais perso, il a raison) dans la même limite persistante de nos jours, de contenter et se contenter du public (dixit) "des garçons de 16 ans" (toutefois respectable et bienvenu).

 

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Mais la raison souvent éprise de galanterie, force à ne pas oublier ces dames et damoiselles jamais réticentes à être séduites par un beau et fort héros.

 

Une anecdote rigolote sur ce point comme quoi un auteur et une équipe de "burinistes" ne pensent pas toujours à tout dans leur galant postulat, c'est une productrice déléguée (donc de la gente féminine) qui en passant pendant une réunion des experts, s'est la seule aperçue que le personnage de la soeur de Commod se suicidait à la fin et a donc sainement réagi en ces termes : "c'est votre seul personnage féminin de l'histoire et vous la tuez !" ... On devine le silence circonspect puis le bruit des taille-crayons pour s'y remettre !

 

Il faut préciser que le tournage a débuté pour des raisons budgétaires (décors construits et distribution sur place) alors que le scénario n'avait pas encore été défait de toutes ses défaillances. La scène de bataille du début avait néanmoins déjà été storyboardée, autant en profiter le temps de poursuivre les réunions pour parfaire au Maximus le héros voulu séducteur !

 

L'observation féminine (celle en fait d'une maman qui revenait juste de chez elle pour s'enquérir de ses enfants) a fini par provoquer chez un des "burinistes", le déclic salvateur qui a rassuré à l'unanimité sur la survie même du projet !

 

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Un héros tout vaillant doit-il être, doit surtout être suffisamment complexe et animé pour ce faire et dans son tréfonds, d'une force interne d'une dimension universelle (bon sang de bon soir !).

 

Et ce n'est pas la structure du voyage du héros qui va seule la lui procurer même en respectant le plus scrupuleusement les 12 étapes à la ligne, ... comme les 12 travaux d'Hercule, héros beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît depuis nos 16 ans.

 

Non, c'est encore, toujours et d'abord ce mystérieux matériel en soi qu'ici la matrice est venue tout à coup réveiller par la remarque d'une maman de passage !

 

On en a modifié d'urgence le tournage en cours de la bataille en ajoutant seulement 2 répliques à Russel Crowe (EDIT : ...puisqu'ainsi il est précisé, cette force doit être "distillée" depuis le début du film) :

 

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... puis surtout (et de mémoire) à son armée : "si vous vous retrouvez seul à chevaucher vers le soleil, c'est que vous êtes morts et que vous chevauchez sur les champs Elysées !".

 

Le "buriniste" s'est en effet rappelé que pour obtenir l'adhésion de toute l'équipe puis de tout le public, le héros doit aussi se doter d'une quête inscrite dans la mémoire universelle du niveau le plus supérieur qu'il est possible, comme entre autres exemples : Vivre un amour jusqu'au delà de la mort !

 

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(après être encore parvenu au même portail :eusa_think: ...).

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La 3ème vidéo (très pointue) de Marc :eusa_clap: ! (Je comprends qu'il y en aura d'autres, abonnez-vous ceux qui veulent suivre).

 

 

Perso, je constate (sans être étonné) que plus on avance dans l'étude d'une structure quelle qu'elle soit, plus les termes se rejoignent (inversion des pôles ou "des polarités" selon Marc, caverne, ...).

 

Blake Snyder propose une approche toute bête et plus "technique" sur l'hésitation du héros à l'appel de l'aventure. Il vaux mieux faire hésiter son personnage au début car après il ne le pourra plus :bye: ...

 

Entre nous, j'espère que la diffusion d'Australia (de Baz Luhrmann) lundi dernier sur France 3 ne vous aura pas échappée et que vous y avez retrouvé ce que je vous tanne depuis des lustres (en plus des survols en hélicam qui devraient inspirer les droneurs) ...

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... sacré frangin (astral) Baz ! 589cfdf25f5d8_bazluhrmann.jpg.07002278edad9bffeb18d65bf7214e10.jpg

 

Marc lie à raison le père à la part d'ombre sauf qu'il faut préciser en restant dans le jargon logiciel que la matrice étant maternelle et donc encore le monde intérieur (réservoir d'eau sous la rotation du ventilo dans Australia), le père est en effet l'ombre qui va attirer le 1er regard vers ce monde extérieur qu'il va falloir décider d'affronter (après certes quelques moult hésitations tant tout çà peut paraître mystérieux mais non moins effrayant)

 

+ Petit aparté, histoire de causer, la vérité qui obtient le 18ème point du compteur de Marc est vraiment d'actualité ...

 

Edit : comme j'apprends encore (avec vous, j'espère), Australia m'a rappelé de se pencher aussi sur la pluie et le beau temps ... C'est vrai qu'au point central, ils s'embrassent  sous une pluie d'orage juste avant le retour en drone sur le ranch de Faraway Downs 

 

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

 

Marc vient de mettre en ligne sur Youtube une nouvelle vidéo sur le voyage du héros dans Star Wars !

 

https://www.youtube.com/watch?v=TC-7dJgUySM

 

J'encourage vraiment les férus du langage et/ou de la saga de s'inscrire sur la chaîne youtube et sur le blog de Marc qui prévient par MP des dernières nouveautés.

 

Perso, j'ai commenté sur Youtube en reprenant le déjà dit ici sur le forum.

 

J'ajoute toutefois ici qu'il propose une très belle façon sinon la meilleure (puisque universelle) de doter un héros ou tout personnage principal de la détermination nécessaire pour impliquer un public et provoquer son empathie :

 

miroir.jpg.6639f407ab4b32ff0c0b99fb1a123b81.jpg

 

En confrontant la foi à l'ego ! Parfait pour les effets miroirs et les inversions des pôles !!!

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

 

J'avais laissé à chacun le soin de suivre selon son bon vouloir la série de vidéo de Marc sur l'analyse "scénaristique" de la saga de Starwars mais je dois signaler la dernière en date qui atteint des sommets !

 

https://www.youtube.com/watch?v=n5ExTygRRcA&feature=youtu.be

 

A réserver et à dédier aux plus férus ! Bravo et merci Marc :eusa_clap: :bien: !

 

Et comme je le commente sur Youtube, c'est ce qui devrait animer tous les projets !

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  • 4 mois plus tard...

Bonjour à nouveau,

 

Je viens d'apprendre que les médicaments contenant de la codéine ne seront bientôt plus délivrés que sur ordonnance.

 

Loupiod, ce serait dommage d'en arriver à aller voir ton médecin pour pourvoir ingurgiter tout çà :sweatingbullets:

 

Avec ou sans ordonnance, je dois toutefois signaler le dernier article publié de William (membre Scenarmag) sur l'usage et l'apport d'une structure (et des mythes) :

 

http://www.scenarmag.fr/fiction-ensemble-principes/#more-16173

 

Soutien à lui :eusa_clap: !

 

 

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  • 1 mois plus tard...
Le 28/01/2017 à 19:02, Ciné7 a dit :

STRUCTURE DE BASE
- Thèse : L'externe avec le quotidien ordinaire du personnage (...)
- Antithèse : Basculement des pôles dans l'interne (...)
- Synthèse : Retour à l'externe parmi les siens mais transformé.
Preuve qu'on doit d'abord "plonger" dans l'interne pour n'écrire que de l'intérieur vers l'extérieur, le "voyage" de retour vers l'externe.

 

Pour en ressortir des informations chargées d'émotions, non pas pour satisfaire son nombril mais les communiquer depuis la SOURCE DE LA MEMOIRE HUMAINE à son public (...) :

 

Le LOGO pour dégager une dimension universelle (...)
 

Le MILKING (...) au seul mythe de la caverne de Platon (dont on peut enrichir d'un autre mythe).

 

La CONJUGAISON (passé, présent, futur) de toute la dimension de la vie de l'humanité (...).

 

La MATRICE, tout simplement déjà avec la mère nature (pour) décider de son effort de créativité pour encore plus approfondir son sujet (fiction ou autre).


(...) lueur du "Je t'aime" maternel" (...)

(...) la TRANSFORMATION qui va changer de l'intérieur le regard du personnage (...) sur son quotidien ordinaire, son monde extérieur (...) pour mieux renaître.

 

Enfin, le CARREFOUR à la croisée de toutes les voies vers le paradis ou l'enfer, vers la lumière et les ténèbres.

 

Le GARDIEN (...)

 

Le degré de créativité se concentrant sur la meilleure communication possible des informations et la charge émotionnelle qu'elle contiennent déjà dans la mémoire humaine, permet donc de mieux les restituer et les inscrire plus claires et lumineuses dans la même mémoire humaine du public.

 

Bonjour, "petit" rappel pour un "petit" retour sur la matrice.

 

J'en étais perso à attribuer sa découverte à David Lynch puis à Stanley Kubrick avec Steven Spielberg qui l'ont mis en place dans Elephant Man et dans A.I. Intelligence artificielle (à ma pauvre petite connaissance à ce jour).

 

Décidément, je viens d'apprendre qu'il y a encore un prédécesseur en la personne de Leonard De Vinci dans son tableau (étrangement) devenu le plus célèbre du monde :

 

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Thierry Gallier, auteur de "La Joconde révélée" explique sur internet (https://www.youtube.com/watch?v=tBmLnI2SQ6M) qu'il a aperçu ce détail du doigt humecté de la Joconde, en référence au mythe d'Isis et ici à la mère qui a passé le doigt dans la bouche de son bébé avant de l'allaiter (on distingue en effet la salive qui coule encore).

 

Attention, l'émission web mise en lien dure 2h15 et ce n'est pas la seule découverte. Il y en a d'autres qui surpassent un logiciel photo (notamment sur les calques). Pour les vrais passionnés donc mais très prenant à regarder si on se réserve du temps.

 

Mais Thierry Gallier me semble oublier son propre résumé biographique du début sur Leonard De Vinci où il dit lui-même qu'il a été retiré de sa mère juste après le sevrage (la période d'allaitement) pour n'être élevé que par son père (raisons précisées).

 

Selon moi, la Joconde ne signifie pas forcément, ainsi que l'émission le suppose, que Leonard De Vinci se prenait pour Horus, le fils d'Isis mais qu'il avait gardé en lui ce souvenir maternel et qu'il en a saisi et compris la force matricielle universelle.

 

La placer dans toute oeuvre semble lui conférer une dimension (universelle) qui reste dans la mémoire de tous sans doute avec un accent d'éternité (la mère nature en tant que source de création dans laquelle on puise notre propre créativité).

 

Le public n'a pourtant jamais remarqué ce détail mais il a fait son office sur l'Histoire et le reste de l'émission démontre qu'elle marque l'humanité dans la conjugaison de toutes les dimensions de la vie (au travers des auto-portraits savamment cachés de Leonard de Vinci à différents âges).

 

Tenter de puiser dans la matrice et que montrer. Le mystère est qu'il en restera toujours quelque chose ... La solution ? : une vérité originelle :

 

 

 

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  • 4 semaines plus tard...
Le 28/01/2017 à 19:02, Ciné7 a dit :

Robert Zemeckis n'a usé d'autant de créativité (et de coups de burin) que pour mieux approfondir son point de vue sur l'histoire parce que c'est son métier d'artisan et sa force artistique.

Bonsoir.

 

Pour signaler ... oui d'accord, histoire aussi de papoter ... que Robert Zemeckis, très au fait des structures, s'est puissamment illustré en nous invitant à un magnifique et très beau voyage du héros via son film The Walk (Rêver plus haut) sur l'histoire vraie de Philippe Petit, funambule français qui a défié les tours jumelles du Wall street center à New-York, le 7 août 1974 :

 

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Perso, j'ai pu le voir sur la chaîne cryptée et je l'ai acheté illico en blu-ray (2D) car le degré atteint dans la métaphore remplit tellement de dimensions que la version 3d ne paraît plus indispensable (surtout si on n'a pas comme moi l'équipement mais vu aussi un commentaire de client déçu )

 

Je le recommande vivement pour sa formation personnelle de féru ... ou rien que pour l'immense plaisir du spectacle !

 

D'autant qu'on savoure la surprise d'une forte communion de tous les acteurs (dont français) autour et au service de la métaphore qu'elle en devient à elle seule vertigineuse :

 

 

Non franchement, çà vole très haut et même très très haut !

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