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Mon premier court métrage

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JeDorsBeaucoupTrop
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Bonjour,

Je vous présente mon premier court métrage (ma tout premiere prod tout court d'ailleurs).

Si vous avez des commentaires, ce serait cool pour que je puisse progresser.

Cliquer sur 720p l'image sera moins floue.

Si vous avez des questions n'hésitez, j'y repondrais avec plaisir.

MErci.

Lien Youtube :

affichemaquette.jpg

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Le montage est très efficace et la prise de vue soigné : beau boulot !

Le son en revanche manque de subtilité, surtout face à une image qui semble très soigné et très poétique.

Je pense qu'il faut persévérer et approfondir le montage son...

Bravo !

Max

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Bonsoir JeDorsBeaucoupTrop,

En effet, prises de vues carrées MAIS je vais être franc avec toi (pour te rendre service), pas du tout d'accord avec ton traitement de l'intrigue. Si tu dors autant, tu dois savoir que le rêve ne reconstruit pas une scène telle qu'elle aurait dû être vécue et réveillé, l'auteur d'un crime passionnel ne laisse pas de storyboard. Le flash-back, c'est rigoureux. Dans un cours américain de scénario, le premier exercice consiste à décrire un décor sans personnage où seuls les objets racontent l'action qui s'y serait déroulée. Toute photo (ou dessin) ou toute mention écrite sont interdites. Sommeilles là-dessus.

Je trouve aussi ton comédien décalé sans que ce soit judicieux et délibéré. Il sort de sa loge et n'a ni bu, ni fumé. Il n'a tué personne comme tu voudrais nous le faire croire à la fin. La solution aurait peut-être été de partir du rapport entre le père et l'enfant qui devait naître. Là, tu pouvais utiliser le rêve et les dessins EN CONTREPOINT avec la rupture puis l'assassinat pour servir ton RECIT.

Et t'énerves pas, j't'explique !

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Intrigué par les commentaires de maxime et de Cine7, j'ai été voir ton film. Bien des remarques à faire, je n'aurais pas le temps de les faire toutes.

Déjà - à l'insu de ton plein gré ! - je trouve ton court passionnant à décortiquer. Car il rassemble (selon moi) de grandes qualités et de petits ou grands défauts je ne sais pas bien. Donc je vais synthétiser avec des J'aime / J'aime pas (désolé pour le côté brutal, c'est pour être explicite…)

J'aime pas :

-qu'on m'annonce le coeur de l'intrigue dès le titre. Effet de surprise raté, en partie réussi (sauf les zones d'ombre).

-qu'on m'embrouille avec des éléments scénaristiques qui ne sont pas limpides ni sur le moment ni à la fin. Attention, je ne fais pas d'effort pour comprendre, ce doit être limpide, sinon je décroche.

-qu'on utilise des poncifs peu inventifs pour me faire comprendre la tristesse du personnage (la bouteille de vin, le paquet de cigarettes vide, c'est un peu gros). Le scénario, le regard du comédien, ça me suffit. Ou alors je préférerais d'autres éléments scénaristiques.

-qu'on me montre ô combien le comédien souffre en restant de longues secondes sur lui. Que de temps morts un peu inutiles…

-la chute (pas comprise)

Je ne rebondis pas sur les propos de Cine7 car je n'ai pas bien compris justement ce passage.

J'aime bien, voire beaucoup :

-l'absence de dialogue, exercice difficile pour faire passer une histoire.

-les cadrages / décadrages, le "grain" (c'est tourné avec un un reflex ?), la lumière

-l'opposition musicale (même si le 1er thème me paraît mal choisi)

-le jeu du comédien et de la comédienne à certains moments (au moment de la rupture notamment)

-la manière dont tu joues avec le spectateur (en posant des jalons intrigants).

-la durée (pas trop longue)

Voili voilà…

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Vouaaa ! C'est sur ce forum et de loin que j'ai le plus de remarques et critiques pertinentes.

En les lisant j'ai plus appris qu'en 6 mois de réflexion solitaire sur la manière de faire un film, j'exagère, à peine...

@Cine7 : J'ai toujours eu du mal avec la symbolique et les métaphores, présenter les choses aussi directement c'est ce qui me rapproche du vulgaire, à corriger donc -dans la mesure de mes moyens-.

C'est la première fois que je dirige des acteurs, je suis pas sûr, mais je crois que c'est le truc le plus dur à faire -correctement-.

La jeune fille, c'est la femme qui le regardait avec des yeux d'enfant et à présent elle le regarde avec des yeux d'adulte, maintenant elle voit des choses qui la pousse à le quitter. Pas évident à deviner je sais.

@pixel : Je crois que je devrais laisser l'écriture de scénario à quelqu'un qui est doué pour ça.

La direction d'acteur par contre, je suis sûr qu'avec du temps, je saurais voir sur le moment si l'émotion juste à été capturée par l'acteur(trice). Et je ne critique pas les acteurs, ils ne sont pas sensés deviner ma vision du film si je ne leur explique pas correctement.

Bref, beaucoup de boulot en perspective.

En tout cas, merci pour vos commentaires constructifs.

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Bonjour JeDorsBeaucoupTrop,

(En effet, même après deux visionnages, j'avais toujours rien compris).

La mise en scène, la direction d'acteurs et le scénario devraient rester au contraire tes centres d'intérêt, même si tu ne te destines qu'à la prise de vues. Un chef op participe à la dramaturgie. Il doit saisir l'expression d'un acteur, le sens d'une scène ou d'une action (Sinon à quoi çà sert un acteur, un décor, une lumière, un cadre, un mouvement, un angle et une focale ?).

L'élément de base c'est le conflit par le contraste et le paradoxe. Fais dire à un personnage "Je t'aime" lorsqu'il pense "Je te hais" et vice et versa. Une rupture peut être certes très dramatique dans la vie mais en fiction elle ne le sera que si la force de l'union a d'abord été établie. Dans ton scénario, tu pouvais confronter le regard d'enfant de la fille sur celui qu'elle aime avec la réaction de haine dramatiquement infantile de celui-ci quand elle le quitte.

Exemple : le gars se verse un verre et ne parvient pas à le boire tellement çà pique et que le regard d'enfant de la fille le hante en se moquant de lui (Le souvenir devient un champ contre champ). Il sort une cigarette mais ne l'allume pas parce que le visage d'enfant qui le hante cesse tout à coup de rire pour le regarder avec les yeux de l'amour. Etc, etc ... jusqu'à monter la sauce pour les retrouver adultes ayant commis l'irréparable.

Une histoire est une métaphore qui répond à quatre questions : Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? mais qui ne se concentre que sur les deux dernières. Ton cas n'est pas désespéré car tu as manifestement de la rigueur et de la bonne volonté. N'abandonnes rien en si bon chemin et donc surtout pas la métaphore.

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.....

Une histoire est une métaphore qui répond à quatre questions : Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? ...

Juste une demande de clarification dans ce que tu utilises comme métaphore:

J'ai toujours cru que les règles de base d'un reportage, d'un article de presse sont les 5 W (who, what, when, where, why) ,

qui, quoi, quand, où, pourquoi

alors que pour raconter une histoire de base le scénario aurait une autre approche CAD :

-Présentation du genre (5 premier % du film)

-Présentation, du Protagoniste et de l'antagoniste (pour raconter une histoire il faut un conflit entre ces deux la)

-Introduction élément perturbateur 1

- développement élément perturbateur 1

- introduction au milieu de l'élément perturbateur 2 (pour réveiller le spectateur)

- développement élément perturbateur 2

- conclusion élément 2

- conclusion élément 1

- générique de fin

Aussi ton approche de dire qu’une histoire est une métaphore répondant aux 4 W (il en manque 1), je souhaite en comprendre le développement qui te permet de dire ceci?

Merci

( ceci étant le travail de prise de Vue "De la Rupture" est à remarquer, même si on "décroche" et on avance en vision "rapide").

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Bonsoir Telemac,

En effet merci, il manque le Who.

C'est une base de départ certes tiré d'un enseignement américain mais je ne voulais pas en arriver si vite à ton développement qui est exact mais qui vient après la démarche préparatoire du scénariste.

Exemple du postulat d'une série célèbre : Le crime parfait n'existe pas (c'est pas une métaphore). Donc on complète : parce qu'il y a toujours un policier plus malin que soi pour découvrir le coupable (Tiens, on a déjà répondu au qui et au pourquoi ?). On continue : ce "qui" serait donc plus intelligent que soi, c'est trop agaçant. Tiens, on va mettre quelqu'un de pas avenant du tout, un petit gradé mal sapé, qui se trimballe avec une vieille gimbarde pourrie et française parmi les belles limousines (Je suis dans mon bureau de los angeles, ... où ?). Attention, il va lui falloir beaucoup d'efforts à ce nigaud pour être plus intelligent que soi. Comment ? dans son enquête (donc dans ses actions). Quand ? Je suis en train d'écrire çà dans les années 70 et j'ai déjà tout un décor à ma fenêtre.

Mais dîtes, je ne relate pas un fait réel. J'illustre un propos. Je traite ici de l'égo, bref d'un conflit intérieur. Je suis dans la métaphore.

Bien, ben je vais faire des fiches puis seulement après, j'vais pouvoir goupiller tout çà avec le plan de Telemac. Le gars, j'vais l'appeler Colombo, si en plus çà pouvait être un sale rital new-yorkais.

JeDorsBeaucoupTrop débute et ne peut échapper à ce préalable.

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Bonjour et merci Telemac.

Pour pousser dans la clarification :think: , j'ajoute que la démarche est la même pour l'opposant sensé représenter le "soi" dans l'exemple (donc cela va de soi, la faculté intellectuelle et la réussite sociale). Un autre paradoxe devient nécessaire pour combler le spectateur, c'est le petit mal sapé qui gagne contre le gros (con ?) pour garder une morale sociale (hypocrisie américaine et maintenant européenne bien connue).

Vous savez, le côté obscur de la force, l'étoile noire, enfouie en chacun de nous et combattue par le fils héros jeune et beau que nous sommes tous pour nous sauver nous-même. (Alors si avec çà, on n'est pas dans la métaphore !)

Bref, chaque épisode conserve sa métaphore (et son plan telemacien) mais la traite différemment en fonction de l'opposant pour garantir la longévité de la série (et de ses revenus).

Quant à nos propres idées, elles se limitent plus modestement à un seul épisode le plus court possible.

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Bonjour et merci Telemac.

Pour pousser dans la clarification :blush: , j'ajoute que la démarche est la même pour l'opposant sensé représenter le "soi" dans l'exemple (donc cela va de soi, la faculté intellectuelle et la réussite sociale). Un autre paradoxe devient nécessaire pour combler le spectateur, c'est le petit mal sapé qui gagne contre le gros (con ?) pour garder une morale sociale (hypocrisie américaine et maintenant européenne bien connue).

Vous savez, le côté obscur de la force, l'étoile noire, enfouie en chacun de nous et combattue par le fils héros jeune et beau que nous sommes tous pour nous sauver nous-même. (Alors, si avec çà, on n'est pas dans la métaphore !)

Bref, chaque épisode conserve sa métaphore (et son plan telemacien) mais la traite différemment en fonction de l'opposant pour garantir la longévité de la série (et de ses revenus).

Quant à nos propres idées, elles se limitent plus modestement à un seul épisode le plus court possible.

Qu'est-ce que ça devient clair ........................... 23887410.gif !

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Mais non je voulais vraiment pousser dans la clarification, je vous assure :blush: .

En fait, je me suis vraiment intéressé aux techniques scénaristiques et c'est vrai qu'on finit très vite avec les neurones en bouillie.

Je défend par contre la connaissance et le respect de certaines bases dans le court-métrage pour prévenir les clichés et les maladresses. De prime abord compliquées, elles stimulent au contraire l'imagination et peuvent susciter l'adhésion d'un public et d'un jury de festival.

Dans la mort aux trousses, une scène devait se passer dans une ruelle la nuit. Pour éviter le cliché de la peur due à l'isolement et à l'obscurité puis surtout pour débloquer l'absence d'idée sur le danger qui devait donc survenir, Hitchkock a choisi l'opposé : un vaste décor de campagne en plein jour. C'est ainsi que l'idée de l'avion qui attaque Cary Grant lui est venue. Il a ainsi été ORIGINAL (dumoins pour l'époque). L'imagination dépend de sa faculté de tout contredire ... jusqu'au postulat de départ. D'où ma petite taquinerie sur la clarification, même si c'est le gros bide.

Mais que cela n'empêche pas JeDorsBeaucoupTrop de se réveiller et moi de vous saluer vous deux, Etxegoxo et Telemac.

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