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[Très court métrage] Je suis la dernière minute

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Camino Prod
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Merci Ciné7 pour ton long développement

Merci Camino prod de nous avoir dévoilé qqs "secrets" de tournage: le bon boulot suscite de l'intérêt.

"Si tu y as vu de la pitié, c'est que je me suis planté quelque part je crois..".

Non, de la culpabilité ... se sentir responsable de : Je me dit l'un sait (elle par exemple, et elle fait remonter la réalité de leur situation= impasse), l'autre reçoit l'info (à tout moment on est un miroir pour l'autre)....et si lui a le mot "raisonnable", celui qui montre qu'il va rebondir ...ouf c'est bon, il a compris... le plus dur est passé !?

Bon, il vrai que chacun fini par voir des choses un peu différente, l'auteur ne peut être tenu pour responsable.

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@Robinoudadou

Merci beaucoup pour tes encouragements, je suis heureux que ça t'ait plu. Même si je ne concours pas vraiment, c'est plutôt un test grandeur nature pour confronter mon travail à un public.

Quand je vois des très jeunes gens montrer leur première réalisation, je suis assez impressionné par leur courage. Alors n'hésite pas l'année prochaine, ne pars pas en te disant que tu veux gagner un prix, dis toi déjà que recevoir des critiques, parfois difficiles à entendre, dans les commentaires ou ailleurs c'est un bon baptême du feu.

@MANU09

Ok je vois ce que tu veux dire, oui il y a un peu de culpabilité là dedans, mais assumée on est d'accord.

@Ciné7

Merci pour la 2ème leçon!

Arrête moi donc si je me trompe...

Je vois que j'aurais pu intégrer des éléments pour expliquer ce que j'avais en tête.

Car j'avais effectivement réfléchi à ce qui s'est passé avant, à ce qu'ils se sont dit, à ce que n'a pas fait ou dit le personnage de Ghyslain, mais je ne l'ai pas montré, ni donné d'indices au spectateur.

Je m'en suis simplement servi de base pour les indications de jeu aux acteurs. Et ça aurait pu enrichir l'histoire c'est sûr.

Donc le paradoxe est une clé... Je vois bien que c'est par le décalage ou l'opposition qu'on peut révéler pas mal de choses, distiller des informations nécessaires au spectateur et jouer sur plusieurs niveaux de narration.

Du coup les "lacunes" sont beaucoup plus claires à présent! Je vais essayer de potasser tout ça et de voir si les autres films du concours ont suivi tes conseils!

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Eh bien bonne chance à toi pour le concours!

J'ai tourné avec un reflex Canon EOS 600D (et oui! la concurrence!...) avec l'objectif 18-55 de base ainsi qu'un 75-300 si ma mémoire est bonne pour tous les gros plans (quasiment tout le film finalement...)

Tous les dialogues ont été faits en post-prod avec un micro semi canon de Senhheiser, j'ai plus la référence de tête (K6 il me semble).

La lumière est naturelle, on a tourné dans une chambre avec une belle baie vitrée orientée au nord, du coup on a eu une lumière toujours diffuse, ce que je recherchais...

La post-prod a été réalisée avec Premiere Pro et After Efects CS6.

Tu sais tout! En gros pas grand chose au final...

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Un Canon 600D ?? Je ne m'attendais pas du tout a ce que ce soit cet appareil là, je pensais beaucoup plus haut, genre 7D mais la 600D. J'ai moi aussi un canon le 650D, mais lors de mon petit court métrage on voit beaucoup de bruit. Il manquais sans doute de la lumière. Mais je suis vraiment épaté par ces belles images, j'aimerai beaucoup pouvoir faire pareil avec le mien !

Merci en tout cas pour ta réponse.

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(Salut Camino Prod ! Je suis la dernière minute mérite une récompense ! Tu as le temps pour étudier tout çà et il y a beaucoup à en apprendre ! En introduction, je n'ai voulu te situer que le moteur du logiciel et pour le reste des fonctionnalités, je te fais confiance, tu as du carbu et tu es aidé ! Profites en au mieux ! Les éléments sont de la nourriture, la technique s'appelle en anglais le "milking", la traite du lait, puiser toute la substance ! Pour susciter le paradoxe, il faut partir du communément admis et y créer le désordre pour le reconstruire ! A ta dispo, en cas de besoin !)

Coucou MANU09 et à Robinoudadou que j'encourage aussi à tenter un concours !!!

Indice bonus : Delon (Rocco) n'est pas transformé parce que Annie Girardot le quitte en l'aimant éperdument mais parce qu'il vient de la sacrifier et se sacrifier lui-même ! En dramaturgie, on ne fait pas de l'entre deux !!! On blesse son personnage et on le piétine pour qu'il décide de lui-même de se relever, détruit ou renforcé, mais vainqueur et libéré de sa faille (du départ) !

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@Robinoudadou

Ce boîtier est très bon je trouve... Après j'ai pas essayé les autres modèles donc je peux pas dire. Cela dit, effectivement il réagit plutôt bien dans les hautes lumières et avec un demi voire un diaph de surex.

Lors de la scène du lit par exemple, on sent beaucoup plus le bruit...

Mais prend le temps de bien vérifier tes réglages, peut-être que tu as oublié quelque chose?

@Ciné7

Merci pour tes encouragements, ça me fait chaud au coeur!

Je commence à réfléchir à ce que je vais pouvoir intégrer au prochain projet qui est justement une longue scène de dialogue (avec Ghyslain et Ludivine encore...).

Et oui je me considère comme un vampire intellectuel qui suce les idés des gens pour vivre, c'est moins sympa que de traire du lait mais c'est plus cinématographique!

"il faut partir du communément admis et y créer le désordre pour le reconstruire"

Ben ça, ça va demander du boulot!

Et enfin, oui il faut pas hésiter à piétiner son personnage. J'avais déjà entendu que plus il souffre, plus on s'identifie à lui et on s'attache à son histoire. Pas de demi-medsure, je suis d'accord!

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"il faut partir du communément admis et y créer le désordre pour le reconstruire"

Ben ça, ça va demander du boulot !

Une simple faille peut créer un grand désordre et la vaincre c'est déjà reconstruire !

Pour le reste, à savoir ce que vont se dire ou pas vouloir se dire Ghyslain et Ludivine, où et pourquoi ?

Je répète sans m'imposer que je suis à dispo pour une ou des lecture(s) ! Pas pour une réécriture à votre place mais pour des annotations que vous retiendrez ou non ! On ne tourne jamais un premier jet ! Seule la réécriture est féconde (laitièrement parlant) !

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  • 2 semaines plus tard...

(Un grand salut Fredouille, pas pédagogue pour un sou le Ciné7, surtout que y a pas de recette, que les ingrédients et les condiments ! Que veux-tu piger d'une liste de course ? Par contre, si çà peut servir à imaginer toutes les saveurs que çà va permettre de créer !)

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(rien à voir avec la pédagogie, c'est juste que je suis hermétique à ce genre de choses ! :sm59: La preuve : Camino Prod a très bien compris, lui !)

Cela dit il en va de toutes les évolutions dans la vie, certains sont dans l’hyper description d'un processus et effectivement cela ira en retour nourrir/enrichir la pensée pédagogique (qui elle-même repose sur une théorie, donc une analyse organisée en concepts), d'autres vont aller plus directement au but par une pulsion créative grâce à une grosse dose d’intuition/courage/Volontarisme/bonne humeur communicative qui fera aussi aboutir un projet avec autant de succès: créer c'est communiquer

Alors, abreuver de théorie ceux qui n'en ont pas besoins, car ils utilisent un autre chemin c'est comme nourrir un tigre avec de la laitue...hum cela ne lui apporte pas grand-chose voir affaiblit son mode d'expression.

Il n’est pas rare qu’un lecteur voie et décrit dans un livre un processus émotionnel (affectif) ou cognitif (connaissance/ raisonnement/ mémoire) alors que l’auteur lui-même n’y a pas pensé lors de l’écriture…. !?

Que s’est-il donc passé ? L’œuvre de l’artiste lui appartient-il vraiment !?

…Vous avez 4H ! :sm69:

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Que s’est-il donc passé ? L’œuvre de l’artiste lui appartient-il vraiment !?

…Vous avez 4H ! :sm69:

Salutavou !

Sans attendre les 3h59 de MANU09 ou la 1h29 de Fredouille, je propose de répondre par la négative !

Parce que son but est de la transmettre (l'oeuvre !) ... "Créer, c'est communiquer" a-t'il été brillamment dit pour expliquer ce qui s'est passé !

Pour Fredouille qui lui reste 1h28 et pour les autres qui veulent miser sur l'illimité, la 1ère déclaration théorique de l'histoire du cinéma : "Le cinéma filme le vent dans les arbres" !

A retenir le plus longtemps possible, comme icône pour ouvrir le logiciel !

Voilà où je veux en venir ! J'en ai déjà parlé sur le forum en prenant l'exemple de la série Columbo pour développer ... Oui, çà concerne donc un domaine très large !

Pour vous convaincre que c'est vraiment la clé et pourquoi :

Quand M. Antonioni nous montre une rue où il ne passe rien mais qu'il a pris soin de nous persuader avant qu'un couple va se rejoindre pour sauver son histoire d'amour, le spectateur s'imagine l'arrivée effective et la présence des 2 personnages ! Il s'imagine une scène dans une autre, il voit du vent dans l'arbre !

(Pour çà, il fallait puiser ("milker") pour susciter le paradoxe : S'il doit se passer un événement humain, on prend un lieu presque désert qui transpire la banalité ! Un couple doit se retrouver là où les seuls passants ne font que se croiser. L'arrêt de bus est l'étape entre le passé et l'avenir du couple mais le présent et l'immédiat pour les rares usagers qu'on voit attendre et prendre le bus (ou en descendre). En plein jour, on montre un lampadaire pour se rappeler que la nuit va finir par tomber, qu'on attend le réveil d'un bonheur dans une rue déjà endormie, que la lumière va peut-être s'allumer sur une histoire d'amour déjà en train de s'éteindre, etc ...)

Quand du haut du Dôme, M. Visconti montre un couple meurtri qui veut se dire la vérité, il lui fait dire des mots qui sont le paradoxe de ce qu'il pense ! Quand il fait hurler "Je te hais !" comme un véritable cri d'amour, le spectateur croit entendre un souffle violent dans l'arbre ! (A étudier vous-même, l'altitude, le vide, l'animal blessé, la femme sacrifiée ...)

Le paradoxe marque donc aussi la structure, l'arc transformationnel (Les 2 couples décident de se retrouver, un pour sauver son histoire d'amour, l'autre pour la sacrifier. C'est le premier qui la sacrifie et l'autre qui sombre dans la passion).

Pour reprendre MANU09, que s'est-il donc passé quand on a cru voir un couple pourtant absent ou un autre sceller son union en pleine déchirure ? Que s'est il donc bien passé quand soudain tout nous est devenu symbole et que même un banal arrêt de bus, un lampadaire, un parapet, la pente légère d'un toit, un pansement sur une arcade sourcillière prend tout à coup une dimension mythique ?

Nous avons été transportés dans une métaphore ! L'histoire qu'on raconte est d'abord, surtout et exclusivement une métaphore !!!! On montre un arbre solidement enraciné pour voir et sentir le vent dans son feuillage !

Pourquoi ? Dans quel but ? La métaphore n'appartient à personne, seulement au domaine universel du rêve !

Donner du rêve et l'impression de s'évader un moment de la réalité !

(Pour la voir autrement et tenter de la saisir)

Vous avez maintenant tout votre temps !

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

Voilà ce que j'en pense : Tu attaques avec la voix off tout de suite du coup j'ai du mal à bien comprendre. Est ce que les deux personnages sont ensembles ou est ce qu'il y a un troisième personnage auquel il serait arrivé qqc. Dans mon esprit le doute ne se dissipe que quand les personnages s'embrassent donc a moins d'être russes ils sont bien ensembles. Le doute vient aussi de la différence d'âge, peut-être s'agit -il du père et de sa fille.

Evidemment on comprend qu'il s'agit d'une séparation assez rapidement mais au début c'est pas très clair et vu la durée du film....

Je n'ai pas lu les autres critiques pour ne pas être influencé donc je ne sais pas si je que je ressens est partagé ou non.

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Salut videobato!

Alors il y a effectivement une volonté de créer un doute chez le spectateur et je vois que ça a bien pris chez toi! Surement un peu trop d'ailleurs! ;)

Tu peux voir le film comme si la voix off était une troisième personne qui se révèle être l'homme à la fin. Comme s'il parlait à son souvenir. Ce qu'il dit peut être ce qu'il aurait aimé lui dire au moment de la rupture.

Des retours que j'ai, il y a quelques personnes qui passent à côté de ce qu'on a dit, je comprends tout à fait, je sais pas trop quoi te dire de plus à part de le regarder à nouveau!

Bon par contre je dirai pas à Ghyslain qu'on l'a pris pour le père de Ludivine, vu qu'ils ont à peine 5 ans de différence d'âge, il risquerait de mal le prendre...

Merci pour l'avoir visionné et encore plus pour ton retour!

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