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Pour tout projet, tenter son propre logiciel intérieur


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(Version revue et corrigée. Pardon à tous)

Coucou tous ! Chose promise, chose due ! Tenez vous prêts, c'est parti ...

 

On a beau dire qu'on est ici pour le loisir et pas pour le métier, on ne se prive pas pour progresser de se rapprocher le plus possible d'un pro.

 

Le site propose déjà des articles et des dvd issus de la pratique de terrain de sa solide mais joyeuse équipe de pros.

 

Moi-même, en tant que membre ayant pu approcher les coulisses du cinéma, je me réjouis à chaque fois de vous faire profiter au hasard de nos discussions, de quelques bribes extorquées ici ou là.

 

Chacun partage volontiers ses expériences.

 

Quelques épisodes de mon évolution perso ! Vous-mêmes avez votre propre histoire qui vous a conduit comme moi jusqu'à un oeilleton et à notre forum.

 

Très petit, lors d'une projection dominicale de Bambi :

« Il faut donc que l'émotion atteigne tous les autres dans la salle ? » ...

 

Dès l'enfance, grâce aux films du dimanche après-midi à la télé ou du cinéma de quartier :

« Il faut donc se faire rencontrer et parler des gens, les faire s'aimer ou se haïr et les faire rire ou pleurer seuls ou entre eux ? » ...

 

A 13 ans, puisque l'interdiction fût enfin levée d'aller voir "Il était une fois dans l'ouest" …

« Il faut donc chorégraphier sa mise en scène avec juste ce qu'il faut de meilleur en musique ? » …

 

(Bon jusque là, rien d'exceptionnel, on a même probablement des similitudes).

 

M'intéressant donc au cinéma italien, j'ai découvert de grands cinéastes plus ou moins accessibles à mon intellect.

 

Vers la vingtaine, je suis invité à voir « Mort à Venise » de Luchino Visconti dont je n'avais vu qu'un film ou deux :

« Mais comment peut-on raconter une histoire aussi profonde avec un tel talent ? » ...

 

Ce fût une conflagration ! Il fallait absolument que je me reconnecte les neurones et résoudre le mystère de tant de merveilles ingurgitées depuis tout petit !

 

Fini d'admirer, de mystifier, on n'est pas plus bête qu'un autre, on se lance !

(Je ferais remarquer que là, je ne dois rien aux rencontres aussi chanceuses soient elles mais au hasard d'un seul et unique film. Vous devriez avoir le vôtre, on ne sait jamais …).

 

En bouquins, bof, pas grand-chose de français …

 

Je tombe sur un manuel américain et j'inaugure un 1er exercice : Ecrire une scène sans personnage, sans voix off, sans mention écrite mais avec des objets et des éléments du décor qui relatent une histoire venant de se dérouler (exemple : çà commence par un sac bourré d'argent abandonné au milieu d'une place déserte … Oui, et après ? ...).

 

Pas mal pour débuter ! … Profitez-en, ceux qui veulent. Je l'ai fait, c'est donc aussi à votre portée !

 

De mon 1er stage d'un formateur depuis devenu auteur d'un ouvrage réputé et qui rentrait juste de l'université de Columbia qui nous a formé Spielberg et Lucas, j'ai retenu le conflit s'appuyant sur le principe de l'ironie dramatique.

 

Comme selon Hitchcock, 2 clients déjeunent au resto et la caméra descend jusqu'à une bombe fixée sous la table avec son voyant qui clignote. Vous ne vivez plus la suite du repas comme avant.

 

D'où un œil sur le manuel américain et le suspense. Ailleurs, une tierce personne est informée de la présence de la bombe sous la table mais le sort s'acharne contre lui qui devrait pourtant accourir faire évacuer le secteur.

 

Question dramatique : va-t'il quand-même arriver à temps ? … Surtout sans l'aide de Dieu, sans « Deus ex machina ». Le public n'a pas à s'esclaffer : « Tiens donc, comme par hasard ! ».

 

Le chapitre d'un bouquin spécialisé m'initie aux dialogues avec textes et sous-textes.

 

(Oui, pour l'instant, on a ses 1ers acquis mais encore rien à mettre sur papier. Chacun strictement au même point) …

 

Pardon donc de changer de braqué, attention, je dois revenir à « Mort à Venise » (le film comme le vôtre) :

 

Quand sur une plage, vous admirez le crépuscule, vous pourriez considérer que les couleurs sont magnifiques mais spontanées, logiques, naturelles …

 

Mais si soudain, quelqu'un venait à s'arrêter devant vous et tendre le doigt vers cet horizon ?

 

On peut sentir tournicoter en soi comme une clé dans une serrure !

 

Pour le dire crûment, c'est le moteur du logiciel … le même quand on est devant un écran de cinéma, de télé ou d'ordi voire en regardant dans le viseur.

 

Tous les composants de ce spectacle grandiose se joignent pour se projeter en nous et nous en lui.

 

Pareil que Spielberg avec E.T., le doigt tendu sert d'antenne, de parabole … de guide pour libérer notre regard !

 

Tout se recoupe, Spielberg, Carné, Leone, Visconti, votre cinéaste préféré !

 

On va rester face au crépuscule et on va se ranger à l'évidence, une série d'éléments et d'événements se conjuguent du passé au présent avec des effets sur le futur.

 

Cà se traduit devant nous par un panel de lumières et de couleurs.

 

Par une conjugaison intersidérale, lui, E.T., attend des signaux sonores, des voix familières … Il n'obtient que du silence mais pour lui et grâce à son ami terrien, çà se traduit par de l'espoir.

 

Robert Mc Kee démontre qu'une histoire est une « métaphore » … C'est la marque qu'on va donc choisir pour le logiciel intérieur.

 

Prenons alors le réveil matin de Féry puis une scène de Billy Elliot ...

 

Oui, je vous ai préparé aux notions d'espace et de dimension.

 

Respirez, vous êtes libres, c'est le grand large !

 

Le réveil matin a été programmé à 6h30 (passé). En une seconde, il affiche «6h30 » et bipe (présent).

 

Le passé et le présent, l'image et le son, tout se conjugue pour nous impliquer dans le futur !

 

Que va-t'il se passer ? (futur).

 

A ce moment (présent), on sait déjà qu'un hibou guette (présent) depuis la nuit (passé) puis on apprend qu'il s'agit d'un pilote qui se réveille (mêmes passé et présent) et se prépare (présent) pour la course (futur).

 

Pendant tout le clip, le passé et le présent se conjuguent portés par le futur puis on ferme la boucle en revenant au point de départ sous le regard du hibou, logo du logiciel, faute de doigt !

 

Mais çà, on pourrait le faire par instinct, sans s'en rendre compte, sans analyser.

 

On laisse çà dans un coin, çà peut servir un de ces jours, on ne sait jamais …

 

Or, il se trouve justement que Billy demande à sa prof de danse de lui lire la lettre que sa maman lui a confiée avant de mourir et à la condition expresse de ne pas ouvrir l'enveloppe avant ses 18 ans.

 

Il n'a encore que 11 ans mais vit une épreuve charnière. Il est confronté à un choix crucial pour son avenir. Partir ou pas, très loin, à la grande académie de danse et tout quitter, son papa, son grand frère, sa mamy, sa copine d'école (fille de la prof de danse) et son meilleur copain …

 

Avec la prof de danse, ils restent tous unis autour de Billy … comme les 5 doigts de la main !

 

Dernier recours, son reste de force pour décacheter et lire la lettre puisqu'il n'y a pas d'âge légal pour grandir …

 

Il la fait même relire par sa prof de danse pour écouter une voix protectrice, entendre une voix maternelle et recouvrer l'espoir et tout son courage.

 

Oui, c'est exprès, je vous ai abandonné à votre conjugaison et libres dans l'immensité …

 

Tout un univers d'actions et d'enjeux de toute la dimension de la vie ... passée, présente et future !

 

Mais il faut tout creuser au burin afin d'en tirer toute la force d'émotion, tout le lait nourricier (milking), toute la symbolique, tous les mythes jusqu'à peut-être faire surgir une structure, celle du voyage du héros ou d'autres en 3,4,7 ou 9 actes ou à défaut en15 temps forts !

 

Garder l'acte 0 de la structure de David Siegel (internet). L'acte antérieur au générique ou à l'image de début et qui se termine par exemple par une maman qui avant de mourir écrit une lettre à son petit Billy, pour lui dire tout son amour pour qu'il lui soit peut-être un jour et à un moment du film, providentiel …

 

Pour que le passé retentisse au présent à un instant T pour éclairer le futur !

 

Si çà peut aider, se munir aussi des 36 axes dramatiques (internet aussi) !

 

Un proverbe ancien dit que quand on tend le doigt pour lui montrer la Lune, l'idiot regarde le doigt.

Mais vous, vous êtes mieux que des idiots …

Prenez le temps de lire et de relire, à votre rythme, on ne sait jamais ...

(Je tiens une bibliographie à dispo par MP pour ceux qui souhaiteraient approfondir).

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Mes hommages Ciné7

Bravo pour cette excellente intervention!!

Pour moi ce qui m'a fait aimer le cinoche c'est La ruée vers l'or avec Charles Chaplin......

Kenavo

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Bonjour et merci titof !

Cà se trouve y a pleins de secrets sur toi dans La ruée vers l'or (pas forcément monétaires mais pour se lâcher avec les couverts :huh: ).

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Je présente mes excuses à tous ceux qui ont lu voire dû relire la version initiale !

J'ai revu et corrigé pour être plus limpide.

Vraiment pardon à tous !

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Bonjour Ciné7,

C'est long et pourtant ça se lit bien... j'arrive à percevoir ce qui t'a éveillé, et m'ouvre à certaines subtilités....bon, c'est que je suis encore vivant, youpi ! :smile:

Bien sûr, j'ai une préférence pour une approche plus didactique car elle ramène à un colossale travail d'organisation de la pensée, chemin vers la maîtrise, mais c'est long, très long ....tu es plus enclin à la pédagogie l'art de faire aimer les choses ou de s'y intéresser de prés ou de loin...

Mission accompli.et bonne journée plus fraîche...

Nb: un bon papier, c'est un papier relu et réorganisé, pourquoi ? ...Car l'inspiration (l'ouverture), s'ajoute à l'intelligence (structure fermée) et vient faire divergence...Alors pour améliorer la force de notre message, il faut réunir des phrases, en éliminer, changer la chronologie ...Il y aurait aussi un scénario pour chaque démonstration ? :rolleyes:

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Bonjour à tous,

Voilà des chemins de réflexion qui arrivent au bon moment (dans le cadre de ma première fiction familiale)! Donc un grand merci Ciné !

Je vais surement minspirer de l'idée de la scène sans personnage... Comme nous sommes partis sur une histoire SF / Fantastique (évidement les effets spéciaux risquent d'être "très spéciaux" - il faudra au maximum suggérer, tricher).

Bref, le logiciel intérieur va devoir faire des mises à jour. J'ai l'impression de passer du stade de "cueilleur" au stade "cultivateur".

Gabriel

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Bonjour MANU09 et une fois de plus, bravo et merci !

C'était en effet un 1er jet (comme souvent, nos commentaires) et avant de le poster, je ne m'étais soucié que de grammaire. J'étais assez content de moi mais c'est vrai, même quand on est frappadingue, on doit miser sur ses 2 hémisphères cervicales chacune leur tour ! On ne sait jamais, çà peut déclencher un peu d'intelligence, pour reprendre ton expression.

J'ai aussi hésité de vous parler des personnages pour pas qu'on me reproche que çà ne regarde que la fiction et pas le reportage ou le docu ...

Néanmoins ! On ne peut ignorer que le pilote de Féry revient victorieux sous l'oeil médusé du hibou et de l'assistance !

Je vais donc devoir revenir ...

Bonjour Gabriel !

Un p'tit truc. Je me rappelle avoir bravé les interdits pour y revenir.

Un exemple sans perturber votre propre inspiration, j'ai été jusqu'aux traces de sang (même sur un digicode) et j'ai décidé que la scène se passait de nuit pour l'unique raison que j'avais besoin d'une pharmacie et qu'au lieu de filmer l'enseigne, le travelling devait passait suffisamment bas pour ne refléter sur le sol obligatoirement mouillé, que la lumière verte clignotante.

Oui, c'est déjà du milking :blush2: !

Je vous redemande pardon mais surtout, je vous remercie et vous félicite tous !

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Petits compléments :

Oui, c'était déjà du milking car j'ai pris un élément du décor, une pharmacie dont je me suis souvenu de quelques caractéristiques et notamment de la croix verte qui clignote. Je pouvais faire un plan en contre-plongée dessus mais moi, je devais rester en bas avec mon travelling … Un vrai scénariste aurait d'abord été la vérifier sur place, sa pharmacie ...

Pour le pilote de Féry, je fais l'inverse, je commence avec Billy en revenant aussi sur « Mort à Venise ».

Si, si, j'vais le dire, pour le pilote et vos petits documentaires ... oui, vos petits clips ...

Ceux qui n'ont pas vu le film de Luchino Visconti mais qui pourraient le voir, faîtes comme moi à l'époque, ne concluez pas trop vite que çà raconte l'histoire d'un vieux pervers qui découvre à la toute fin de sa vie qu'il est homosexuel voire peut-être, soyons fous, pédophile.

Pour dire la vérité, j'ai laissé le film se dérouler en espérant que Visconti dont on connaît le sérieux et au moins le prestige, ne nous entraîne pas dans du si scabreux.

Ouf, heureusement à la fin, sur la plage, Tadzio (le Billy viscontien) montre du doigt l'horizon, l'ultime image restée platonique que verra le vieux musicien juste avant de mourir dans son transat …

(Je plaisante un peu sur ce vrai chef-d'oeuvre mais il nous faut démystifier).

Qu'y aurait-il de si commun entre Tadzio et Billy ?

Ce sont des adolescents qu'on voit quitter (présent) l'enfance (passé) pour devenir adultes (futur).

Toute une dimension de la vie (d'ailleurs passionnante pour se mijoter un instant T bien milké).

Oui, très vite :

« Mort à Venise » traite du thème de la beauté. Tadzio en tant que personnage, ne se contente pas de symboliser la beauté. Il l'incarne. Il EST la beauté !

Cà a été la quête du vieux musicien pendant toute sa vie et c'est donc tout à fait naturellement et innocemment qu'il se fascine pour Tadzio, qu'il l'épie, qu'il le poursuit jusque dans les dédales de Venise …

(C'est là qu'on peut mystifier mais sciemment, sans subir, avec notre logiciel de marque déposée).

Avant de passer à Billy, je dois préciser que d'après une étude universitaire (Si, si !), le roman de Thomas Mann (La mort à Venise) a été écrit en 1913 et que donc pour Visconti, le choléra qui tue le vieux musicien ne peut que préfigurer la 1ère guerre mondiale et devait donc être « milkée » dans le film comme une menace déjà perceptible mais sourde, muette …

(Conclusion du logiciel perso, voilà pourquoi le personnage qui est écrivain dans le roman, devient musicien dans le film : « déjà perceptible mais sourde, muette ») …

Bonus cadeau : Le monde peut s'inviter dans la dimension de la vie traitée.

D'ailleurs, il se trouve que Billy se voit également confronté à un contexte de conflit social.

Son père et son grand frère sont des mineurs en grève résignés à reprendre le travail, le papa pour financer la grande académie de Billy et le grand-frère pour gagner la sienne dès avoir lancé un grand au revoir ému à son idéal secret de liberté.

Parce que Billy ne symbolise pas seulement la liberté, il l'incarne, il EST déjà la liberté. (Voir le plan final pour s'en convaincre).

Tandis que le pilote de Féry n'est pas seulement victorieux que pour symboliser la victoire, il l'incarne, il EST la victoire !

… Oui, tout à fait !

… Au final, c'est au spectateur que revient le plaisir du spectacle, de découvrir et de projeter (s'il le faut, jusqu'aux larmes ou jusqu'à l'éclat de rire), sa propre vision intime mais si intense, de la beauté, de la liberté, de la victoire ou de tout ce que vous voudrez ...

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Oui, je sais, me revoilà déjà !

Oui, on a enfin parlé du pilote de Féry mais pas du hibou !

Pour rester dans le domaine de l'automobile, pourquoi serait-ce le hibou la clé de contact du logiciel intérieur, le logo, le doigt désignant l'horizon ?

Parce qu'il est comme vous et moi, il est d'une race de rapaces et qu'à ses moments perdus, il rêve d'être un aigle !

Comme lui, nous ne dédaignons pas l'image de la victoire, surtout remportée avec toute la puissance nécessaire ...

Pour le papa à la maternité, c'est plus joli et moins compliqué ...

Par exemple, avec le mobile qui tournicote au dessus du berceau de bébé, on peut suggérer notre naturel à rêver ...

Bébé EST la naissance, l'éveil à la vie !

C'est son petit doigt, notre petit doigt, qui nous le disent ...

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Derniers points et je vous fous la paix ...

La titre du topic indique que c'est pour tout projet.

Je vous ai fait tournoyer dans l'espace pour en mesurer l'immensité mais pour pas vous perdre et vous ramener sur terre, je précise qu'il ne faut pas lancer tout le logiciel sur chaque projet et qu'il suffit d'actionner les fonctionnalités les plus utiles.

Comme pour votre logiciel vidéo, vous savez que vous avez pleins d'effets et transitions mais vous prenez que ce que vous avez besoin.

Pareil pour les sujets : Les thèmes que vous pouvez traiter ou incarner peuvent être philosophiques, psychologiques, politiques ou sociaux mais aussi touristiques et familiaux.

Pas la peine de traiter de la beauté quand vous filmez un potier. Pour vous, il n'incarne que la poterie et dans l'absolu, l'artisanat ; comme d'ailleurs son voisin le sabotier ...

Je me permets une remarque générale : Je ne comprends toujours pas pourquoi ce serait plus cher de monter un projet avec l'aide du logiciel.

Pourquoi Gabriel que je félicite du terme "cultivateur", se ruinerait plus en ensemençant autre chose que du navet ? ...

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Pourquoi Gabriel que je félicite du terme "cultivateur", se ruinerait plus en ensemençant autre chose que du navet ? ...

J'adore !

Ben, oui, dans mes petits films familiaux ou autres, je prends ce que l'on me donne à filmer. C'est loin de la préparation, l'écriture (bon il y a bien le montage qui est une forme d'écriture), la direction des acteurs que nécessite une fiction.

Enfin, faire pousser des navets peut-être une étape. D'ailleurs, n'oublions pas que les navets d'hier sont pour certains les films cultes d'aujourd'hui (et inversement peut-être).

PS: Jespère profondément que tu ne vas pas vraiment nous "foutre le paix"...

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Bonsoir à tous

Merci Gabriel, Ciné7, Manu09

De toutes façons navets carottes ou autres chacun voit son cinema comme il le veut,après un peu d'expérience on peaufine (prise de vues , scenaris éclairages post prod etc...)

le principal est de partager entre personnes qui ont la meme passion ou que la passion fasse passer au professionnalisme.

Bonne vacances à tous ramenez nous de belles images et on en reparle!!!!!!!!

Kenavo

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Pardon, obligé !

Je ne parlais pas de nous mais en général. De ce qu'on voit à la télé ou au ciné (à de rares exceptions près).

J'ai appris que Hollywood imputait sa ruine aux 15 temps forts de Blake Snyder, le scénariste américain qui les a découverts et promus.

(D'ailleurs, ceux qui veulent tenter, son livre est traduit et vendu par les éditions dixit : Les règles élémentaires de l'écriture du scénario).

Il est reproché aux scénaristes de reprendre les 15 temps forts trop à la lettre et que çà crée de graves incohérences (quand on dit que là, un personnage doit mourir, on voit une scène où quelqu'un est tué sans comprendre pourquoi :blink:).

Mais je l'ai étudiée et Blake Snyder s'est seulement basé sur la structure en 3 actes (de Syd Field) puis a reconnu 15 temps forts qui se retrouvent délibérément ou non mais toujours dans les films qui fonctionnent le mieux.

Si on les suit à la ligne près et bêtement, c'est sûr que la mayonnaise va pas prendre.

Par contre, si on active son logiciel, c'est tout à fait différent ! On peut tuer quelqu'un symboliquement et même Blake Snyder dit avec son humour malin qu'il ne faut pas prendre non plus au pied de la lettre mais bien réfléchir dessus, que si on ne veut pas de violence et d'assassinat dans son film, on n'a qu'à montrer un bouquet de fleur fanées au moment propice, çà marchera aussi.

EDIT : j'ai encore supprimé le superflu (mes humeurs) et de toutes façons, je laisse Hollywood à ses petits tracas, je ne m'intéresse qu'à la production française !

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n'oublions pas que les navets d'hier sont pour certains les films cultes d'aujourd'hui (et inversement peut-être).

D'abord, je dis un grand bonsoir à titof et je rappelle que si un auteur a activé son logiciel, on peut passer à côté mais d'où ma petite formule : Tant pis, çà existe, c'est là et peut-être que plus tard, un jour, ... on ne sait jamais ...

L'inversement est possible, le public est différent selon les générations et c'est difficile de juger.

Puis y a des films qui restent (mais parce qu'ils sont sûrement milkés sévère, question mythes universels).

Une propriété du logiciel que je dois vous prévenir, c'est que le logiciel peut se déclencher tout seul, et donc s'être déjà déclenché tout seul ...

Quand vous avez mis tout votre coeur dans un petit projet, dès que vous vous sentez prêt, amusez-vous à vérifier ...

Vous avez déjà dû ressentir une sacrée émotion sur un petit chef-d'oeuvre de votre cru, dû vous sentir fier de ce que vous avez capté de l'événement et su enrichir au montage (EDIT : à la réécriture, Gabriel).

Faudrait demander aussi à Féry, sans le dire au hibou ...

En tous cas, vous avez de quoi tenter de revivre ce plaisir.

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Je reviens car je ne vous ai pas encore programmé le logiciel intérieur !

Je tente mais si vous n'êtes pas réceptif, vous saurez que c'est là, on ne sait jamais.

Pardon mais je dois redémarrer très vite, assez perdu de temps !

Retour dans l'espace juste pour bien cibler le contact et redescendre tourner la clé.

On prend comme vaisseau la référence de titof et on va suivre ensemble notre petit processus.

Titof, surtout, ne dis rien, quoi qu'il arrive et quoi qui est dit.

Calez vous bien, bon voyage, c'est parti !

La scène a marqué titof car il s'est rappelé au plus profond de lui que le pain à partager, c'est de l'or … (Non, chut titof !).

Charlot le sait en le voyant assis dans la salle.

Il l'invite pour le féliciter et lui offrir de l'or.

Comme on ne se lève pas de table, il ne trouve (EDIT : milking !) que deux couverts et les pique dans deux petits pains pour faire des jambes et nous faire partager un joli numéro de lumière et de danse.

Pas de copines autour de Charlot, pas de public autour de titof !

Que Charlot et titof ! Que Charlot et chacun d'entre nous !

Pas un et pas une d'entre nous n'a échappé à Charlot car pour nous aussi, du pain à partager, c'est de l'or !

Charlot le sait aussi en nous apercevant assis dans l'obscurité de la salle !

Soudain, Charlot se dépense de pas de danse en pas de danse avec les petits pains que nous attendons de se partager.

Le logiciel « Métaphore » s'enclenche en chacun de nous.

Charlot grimace, nous caricature, fait mine de perdre équilibre, s'amuse de nous mais nous refusons de nous reconnaître, nous prenons peur de voir notre propre visage, notre propre regard.

Nous préférons rire du numéro.

Notre rire nous entraîne dans la danse et nous nous approprions enfin les couverts et les petits pains.

Nous sommes heureux de les partager avec Charlot. Nous applaudissons tous ensemble !

Nous sommes reconnaissants à Charlot de faire briller tout l'or que nous avons tous en nous.

Après cette ruée vers l'or, la descente est terminée et le vaisseau peut se poser.

Charlot se rendort dans nos univers et les étoiles qu'il avait conviées pour le spectacle s'évanouissent dans nos immensités.

Le logiciel « Métaphore » est téléchargé avec succès !

Je sens comme un flottement de circonspection ...

Non, je sais, Charlie Chaplin n'a pas conçu la scène sur ce schéma et le public la vivra sans même la déchiffrer …

Ce sont toutes les dimensions de la vie qui se sont conjuguées pour venir tourner notre clé.

Le logiciel « Métaphore » a tout enregistré et tout stocké en nous.

Nous n'avons plus qu'à tourner la clé pour accéder à notre mémoire gravée sur notre disque dur et à notre mémoire flash dans notre serveur privé ; dans le nuage de notre serveur public et dans toute la toile du réseau.

Dès que nous avons une commande ou notre propre idée, nous créons un fichier liste de tous les éléments de son contenu.

Nous interrogeons toutes nos données privées et publiques pour ne sélectionner que les plus appropriées et le cas échéant, nous téléchargeons les données publiques qui feraient défaut à notre serveur privé.

Nous lançons le programme de communication des informations.

Nous nous connectons à notre public pour lui transmettre notre contenu selon un débit obtenu par l'interaction la plus structurée de tous ses éléments et des données que chacun échange avec les systèmes de mémoire privé et public de nos spectateurs.

Le programme de communication des informations reste activé jusqu'à ce que le débit se stabilise et que toutes les données soient enregistrées dans tous les systèmes de mémoire concernés.

Les mises à jour sont automatiques ou à votre disposition.

Je sens comme un nouveau flottement de circonspection ...

Oui, vous avez raison, le moteur, c'est notre confiance en nous et notre intégrité.

La clé de notre trésor, c'est la liberté de notre inspiration …

Nos propres métaphores vivent depuis toujours à l'intérieur de nous …

Cà se traduit par des doutes, de l'espoir, de la vérité mais sait-on jamais, dans l'espérance et la quête de savoir ...

Modifié par Invité
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Bonjour tous !

Je dois aussi vous activer la fonction conjugaison.

Vous devez d'abord avoir programmé le logiciel depuis mon message précédent.

Pour que le passé retentisse au présent à un instant T pour éclairer le futur !

(éclairer pour Billy, mais aussi : tirer vers, porter vers, projeter vers, téléporter vers, détruire, etc, etc ...).

Elle s'applique au contenu.

Elle s'applique à un seul élément du fichier liste ou entre plusieurs éléments indifféremment de leur spécificité respective et du titre de logo : être vivant (tout règne), objet, décor, thème, sujet, action, événement, son.

Elle peut s'appliquer sans l'instant T mais le passé, le présent et le futur doivent être chacun manifestes ou perceptibles.

Elle s'applique avec l'instant T sur l'élément logo (d'une des spécificités précitées, intégrale ou partielle).

Cà peut être un être vivant du règne animal comme un hibou ou un objet comme le rabot du sabotier ...

C'est vous qui choisissez et décidez !

Exemple de logo puissant en conjugaison pour Ciné7 comme bébé pour son mobile : doigt ! (partie d'un être vivant du règne humain) :rolleyes: :

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Coucou chacun, chacune !

Je vous ai programmé le logiciel intérieur au post #16 puis sa fonction conjugaison au post #17.

Il se peut qu'un bug soit survenu à ce stade :

Nous nous connectons à notre public pour lui transmettre notre contenu selon un débit obtenu par l'interaction la plus structurée de tous ses éléments et des données que chacun échange avec les systèmes de mémoire privé et public de nos spectateurs.

Le programme de communication des informations reste activé jusqu'à ce que le débit se stabilise et que toutes les données soient enregistrées dans tous les systèmes de mémoire concernés.

Il ne me reste donc qu'à vous programmer la fonction structure.

Elle s'ajoute à la fonction conjugaison pour mieux contrôler le débit du programme de communication des informations.

Elle dispose à cet effet que de 3 propriétés par défaut : la thèse, l'antithèse et la synthèse.

Si vous avez à l'activer, vous devez valider chacun des éléments du fichier liste de votre contenu et créer pour chacun un sous-fichier liste de ses dimensions.

Chaque dimension doit être identifiable ou évocatrice, qu'elle soit familiale, touristique, sportive, technique, sociale, politique, géopolitique, technique, scientifique, historique, symbolique, poétique, onirique, fantastique, magique, légendaire, mythique ...

Vous devez valider chaque dimension appropriée à votre contenu.

C'est l'arborescence du fichier liste et du sous-fichier liste qui constitue le schéma dimensionnel de votre contenu et que la fonction structure transmet à la fonction conjugaison pour mieux contrôler avec elle la charge émotionnelle que vous aurez souhaité communiquer à votre public.

Voilà, le logiciel intérieur « Métaphore » est à présent programmé :bien: !

Vous pouvez l'utiliser quand vous le décidez ou à votre insu.

Des mises à jour sont disponibles au gré de vos projets (reportage, documentaire, clip musical, pub, fiction).

Il s'agit de programmes externes valables pour tout projet sans exception (Acte 0, 36 axes dramatiques, action, conflit, principe de l'ironie dramatique, 15 temps forts, …) que vous choisissez ou non de télécharger depuis vos serveurs privés ou publics et sur la toile de votre réseau.

A force, elles peuvent devenir automatiques ...

Il ne faut que du temps, de la patience, de la persévérance, du discernement, de la ténacité et de la foi.

(Oui aussi, être déterminé et passionné, si vous préférez).

:eusa_clap: déjà !

Oh d'ailleurs, regardez Charlot qui vous attend dans les immensités pour que vos doutes, vos espoirs et vos vérités viennent lui procurer un peu de chaleur de votre univers et une petite lueur de la flamme de votre inspiration et de votre imaginaire ...

Si vous le décidez ou à votre insu ! ... Au moins pour le féliciter d'avoir fait briller tout l'or que vous avez en vous ...

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Pardon, mise à jour utile de la fonction conjugaison et de la fonction structure.

Oui, oui, la fonction conjugaison propose déjà une structure temporelle à laquelle la fonction structure ajoute 3 propriétés :blush2: !

(...) j'ai retenu le conflit s'appuyant sur le principe de l'ironie dramatique.

FONCTION CONJUGAISON :

(...) 2 clients déjeunent au resto (présent) et la caméra descend jusqu'à une bombe fixée (passé) sous la table avec son voyant qui clignote (instant T). Vous ne vivez plus la suite du repas comme avant (parce que l'intant T vous a informé mais pas les 2 clients).

+ FONCTION STRUCTURE :

D'où un œil sur le manuel américain et le suspense (et ses propriétés).

THESE : Ailleurs, une tierce personne est informée (présent) de la présence de la bombe sous la table (passé)

ANTITHESE : mais le sort s'acharne contre lui (présent) qui devrait pourtant

SYNTHESE : accourir faire évacuer le secteur (futur et sa promesse d'instant T) ... avec la tierce personne et les 2 clients ensemble pour former une synthèse !

:icon_arrow: Question dramatique : va-t'il (futur) quand-même arriver à temps ? (instant T)

Vous aurez remarqué que pour contrôler votre débit émotionnel, les fonctions conjugaison et structure permettent une communication d'informations interactive des éléments du contenu, pour eux-mêmes, entre eux ou avec le public (antérieurement, simultanément ou postérieurement).

C'est primordial pour s'initier comme Spielberg et Lucas à la fiction mais valable pour le tenter à moindre mesure dans tout projet.

Je ne vous parle bien que d'informations !

L'émotion n'est qu'un effet recherché ou pas car parfois accidentel, du débit ...

Dans tous les cas de figure, tout est dans la réécriture, laisser libre son inspiration en bravant les interdits et y revenir :bien:

EDIT : @ Gabriel et aux volontaires, le spot de la prévention routière est un cas d'école et avec décodeur : (texte :) "toute sa force et tout son coeur" propose (sous-texte :) qu'on s'y attarde avec nos logiciels ...

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Bonsoir à tous !

Salut et merci Gabriel, je « m'amuse » à décortiquer le spot suisse de prévention routière.

D'ailleurs, ils ont dû s'y mettre à plusieurs parce que le programme de communication des informations tourne à plein régime et le débit est au maxi.

Le message devait être percutant auprès de la jeunesse.

Je vais résumer l'essentiel mais je confirme que c'est un vrai cas d'école et que si vous voulez tenter, c'est très formateur. Perso, j'en ai appris sur les structures de spot publicitaire.

D'ailleurs, précision : le débit émotionnel ne prétend que dynamiser un sujet pour capter l'attention du public en ajoutant une juste dose de rêve et de spectacle sans affecter les sensibilités personnelles.

Dans le spot, le choc est sain et sert d'alerte.

Pub ou fiction, reportage ou docu, on doit raconter une histoire avec des informations qu'on va charger en émotions pour la loger direct dans la mémoire individuelle et collective !

Le spot vise donc à alerter les jeunes du risque accidentogène de leur addiction aux tablettes et oreillettes (perte de vigilance et fautes d'inattention).

Le logiciel a déclenché toutes ses fonctions simultanément, même l'intelligence !

Les 2 hémisphères ont bien été sollicitées pour s'adresser à la jeunesse.

Vous pourrez vous reporter au gré du topic car je vous confirme avoir mis de bonnes pistes.

Par exemple, la structure ne fonctionne que sur la thèse jusqu'à l'instant T (le cri strident après l'accident) parce que le sujet même du spot interdit à Jonas d'avoir un avenir, un futur en vie.

Nous, on a un naturel gentil et on lui accorderait facilement le paradis mais à l'instant T, c'est ballot, on a besoin de passer de la thèse à l'antithèse. Obligé !

D'où le hurlement de la jeune fille à l'instant T pour marquer le point culminant du débit mais surtout le grincement des portes de l'enfer (elle peut même s'évanouir comme une étoile du spectacle).

L'arborescence fichier liste/sous-fichier liste prévoit des dimensions symboliques et mythiques aux éléments.

Or, le système de mémoire privé et public signale qu'un des gardiens de l'enfer peut aussi bien dire la vérité que mentir et que c'est à l'interlocuteur de discerner le vrai du faux.

Parfait pour le principe de l'ironie dramatique ! Sauf qu'à l'instant T, trop tard, c'est nous les clients du resto, les derniers informés que c'était pas un tour de magie.

Oui, l'étude préalable des éléments a conclu que les tablettes maintenait dans le virtuel et l'illusion.

C'est la magie qui a été piochée dans le sous-fichier des dimensions.

Le personnage se prénomme Jonas qui partage un point commun avec Pinocchio : la baleine, l'antre du dragon et de l'enfer, la boutique des pompes funèbres, etc, etc ...

La différence, c'est que Jonas a été avalé et que Pinocchio a réussi à réchapper.

Cà tombe bien, comme çà, on prend l'enfance de Jonas en acte 0 (on a enfin notre passé), et la baleine peut recracher Pinocchio, qui n'est autre que Jonas dans le spot puis nous devant l'poste (disons, la jeunesse concernée).

Le gardien peut continuer à mentir ou dire la vérité, on fera dorénavant attention et on retirera même les oreillettes pour çà.

Vous pouvez vous amuser à décortiquer et pensez de développer chaque élément selon la thèse, l'antithèse et la synthèse. Cà aidera pour la structure du récit.

Là, on déconstruit pour s'entraîner mais n'oublions pas le processus inverse, créer, c'est le même logiciel.

Le public ne vous déchiffrera pas mais vous aurez passé l'information et son émotion.

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