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Pour tout projet, tenter son propre logiciel intérieur


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La différence, c'est que Jonas a été avalé et que Pinocchio a réussi à réchapper.

Petite mise à jour complémentaire : Il est possible et même recommandé d'inverser les pôles ... Jonas peut devenir Pinocchio et vice et versa et finir au paradis.

A son gré et selon son éthique.

Les fictionistes aiment bien aussi l'arc transformationnel mais là, on pivote sur la durée du projet, comme pour partir et revenir au point de départ profondément changé ... sous le regard épaté d'un hibou par exemple :eusa_think: ...

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Posteurs principaux de ce sujet

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Bonjour et bravo pour cette décortication (la crevette mais avec le couteau et la fourchette ; pas avec les doigts) !

C'est toujours intéressant car le clip est court et la démonstration, parfaite.

Des exemples d'arcs transformationnels ? "Un jour sans fin" ?

Gabriel

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Bonjour GM1968 !

Merci pour le réceptif !

Pour "un jour sans fin", je ne sais plus (pas revu récemment) mais par exemple, tous les films où pour le final, le personnage rentre chez lui et retrouve les siens en embrassades éplorées.

Mais en fiction, c'est un principe obligatoire, le rôle principal doit évoluer et finir complètement transformé (d'où le nom de l'arc).

C'est plus ou moins flagrant selon les films et çà peut ne concerner qu'un trait de caractère.

On pourrait dire qu'un film raconte l'histoire de quelqu'un qui tente de surmonter une ou plusieurs de ses faiblesses. A la fin, il gagne ou il perd ...

Cà peut servir aussi le combat personnel du spectateur.

Par contre, une mise à jour utile à prévoir pour les vrais ambitieux : l'effet miroir, quand les 2 pôles se rejoignent ou se reflètent dans une même séquence, pour faire une synthèse comme une éclipse solaire (ex : histoires ou films sur une victoire contre une malédiction. Ladyhawke).

Autre exemple d'effet miroir : traverser le temps ou l'Histoire (Depardieu pris dans la tempête dans 1492).

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... le sujet même du spot interdit à Jonas d'avoir un avenir, un futur en vie.

J'ai oublié de vous préciser que la thèse du sujet ne consent pas davantage un passé à Jonas.

L'antithèse va lui donner une enfance (le faire devenir Pinocchio et être recraché par la baleine).

Pour se faire et jusqu'à l'accident, le gardien (le narrateur), est sommé de raconter le passé de Jonas, conjugué au temps présent.

Ciné7 et le spot aussi suisse que son couteau : :76:

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Je vous avais marqué une bêtise : le logo n'est pas le narrateur mais la jeune fille.

C'est elle qui en hurlant transporte dans les dimensions.

C'est elle le doigt de ET !

Oui, parce qu'avant que le bout du doigt de ET s'allume en rouge, vous aviez conscience de toute la distance qui le sépare de chez lui ?

Et pour les spectateurs qui vérifiaient leurs bouts de doigt dans la salle obscure, ET rajoutait même "téléphone maison" !

Un téléphone, c'est plus parlant ...

Je plaisante, c'était pour informer de son objectif personnel de rentrer au bercail (mais transformé comme son ami, le petit terrien !)

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(...) c'était pour informer de son objectif personnel de rentrer au bercail (mais transformé (...) !)

Vous allez dire que je suis tête en l'air aujourd'hui et vous aurez raison !

Donc, Steven Spielberg a insisté sur la distance qui sépare ET de sa maison parce que c'est celle que par un effet miroir, l'amitié entre lui et le petit terrien franchit pour réunir des êtres vivants si minuscules soient-ils dans l'univers mais qu'aucune distance et aucune différence ne devraient éloigner.

(Il est pourtant d'une nationalité qui n'a toujours pas compris son message, ou qui le fait exprès).

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Je termine avec la fonction graduation ! (Vous : "Cà fait combien de temps qu'il termine, lui ?").

Mais là, c'est pour les candidats à la fiction mais aussi pour ceux qui chercheraient quoi faire d'un hibou dans leurs rushes ...

Le logiciel intérieur s'appuie donc sur une structure aux 3 dimensions temporelles (passé, présent, futur) pour transmettre des informations au public selon le principe de la thèse, de l'antithèse et de la synthèse pour provoquer une réaction émotionnelle permettant de bien les enregistrer dans la mémoire.

C'est le même principe émotionnel que le langage écrit ou parlé utilise pour relater une information ou par les techniques de journalisme ou de la littérature voire du théâtre, la valoriser, la romancer ou la dramatiser.

Cela vaut donc pour le langage de l'image, en privé ou en public pour le reportage, le documentaire et la fiction.

Chaque récit requiert sa charge émotionnelle propre.

Dans tous les cas, il faut distiller les informations selon la chronologie de l'événement relaté ou selon l'éventail de leurs dimensions en vue d'obtenir à un instant T, l'effet escompté auprès de son public.

Pour consolider son récit écrit, parlé ou imagé, on doit graduer sa structure de plusieurs étapes afin d'atteindre progressivement (gentiment mais sûrement) le point culminant (l'instant T) de la charge émotionnelle nécessaire à son récit.

Nous disposons à cet effet de la structure du voyage du héros (bibliographie par MP) ou des 15 temps forts (15 étapes) découverts par Blake Snyder.

 

Je vous en propose le test à partir de la citation suivante :

Sur 13/07/2015 at 19:54 , Ciné7 a dit:

(...) la distance (...) que l'amitié entre (ET) et le petit terrien franchit pour réunir des êtres vivants qu'aucune (...) différence ne devraient (séparer).

 

Que vous compreniez ou pas l'anglais, préférez le visionner qu'en ne tenant compte que des jingles marquant chaque étape :

Si au même endroit que ET, vous sentez que çà s'allume quelque part en vous, c'est VOTRE clé de contact, la même qu'un autre spectateur, qu'une autre spectatrice, qu'un autre auteur confirmé, qu'un autre auteur qui s'ignore ou qui se cherche, la même que Spielberg, Fellini, Visconti, Carné ou votre cinéaste préféré ...

 

Je répète et j'insiste, c'est le grand large, chacun est libre de son logiciel intérieur personnel mais néanmoins universel :bien: !

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J'ajoute à l'attention de Gabriel mais aussi de chacun, chacune que vues les distances que vous aurez peut-être à franchir, vos arcs transformationnels mériteront bien les couleurs de l'arc en ciel :wink: ...

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Bonjour et merci (encore) !

Oui pour l'arc en ciel mais également la fermeture du diaphragme / porte du vaisseau.

Du coup je creuse un peu en surfant sur Blake Snyder que je découvre. J'ai trouvé une citation traduite fort intéressante !

Blake Snyder à écrit :
« Ecoutez Spielberg ou Scorsese parler de films. Ils en connaissent des centaines, et peuvent y faire référence. Et par référence, je n'entends pas « réciter une ligne de dialogue », je veux dire « expliquer comment chacun de ces films fonctionne ». Les films sont des machines intimement construites sur des émotions. Ce sont des montres suisses aux engrenages et rouets complexes qui les font fonctionner avec précision. Vous devez être capable d’isoler chacun de ces rouages et de les remettre en place avec exactitude. Même dans le noir. Même au cours de votre sommeil. Et votre connaissance de quelques films est loin de suffire, de même qu'il n’est pas suffisant de connaitre tous les films sortis depuis cinq ans. Vous devez retourner en arrière, vous pencher sur la lignée de nombreux types de films, savoir quel film a engendré tel autre dans cette ligne de succession et en quoi chaque film a fait progresser l'art cinématographique. Il ne peut y avoir de vraie originalité tant qu'on ignore de quelles règles ou traditions on s'affranchit. »

Une vision un peu élitiste du logiciel mais, tout le monde n'est pas Spielberg ou Scorsese.

Très intéressant !

Gabriel

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Bonjour GM1968 et toujours bravo pour ta réceptivité !

Mon but pour ce topic n'a d'autre ambition que d'encourager à plus de créativité dans ses projets personnels destinés à son entourage privé mais aussi pour postuler à divers festivals même locaux et axés sur un thème particulier.

Sans reprendre les poncifs et les clichés qui feraient chic et sérieux mais franchement ridicule.

J'admets aussi que j'aime encourager les jeunes se sentant inspirés par ce métier mais isolés. J'en fus un moi-même et j'espère que le topic saura en aider au moins un.

L'élitisme fait justement partie de la mystification que j'ai fini par réprouver.

C'est le facteur chance qui importe et en effet un jeune passionné doit mettre un maximum d'atouts de son côté pour parfaire sa culture personnelle et cinématographique. J'espère aussi que ce topic les aidera à mieux observer et disséquer leurs films de références.

A un jeune, je ne dirais pas "n'est pas Scorsese ou Spielberg qui veut" mais que "Scorsese et Spielberg prouvent que si on veut, on peut".

Jean-Jacques Annaud l'a lui-même expliqué qu'il ne doit sa carrière que parce que son premier film a été remarqué en festival, pas à ses origines sociales, ni à un réseau relationnel privilégié (hormis celui qu'il s'est lui-même constitué).

C'est d'ailleurs pourquoi, je réfute l'argument "Je suis un incompris" car c'est parce que rien n'a été fait pour communiquer et se faire comprendre.

(Mon mot d'auteur du jour : On écrit avec le coeur, pas avec son nombril).

Mais mon objectif n'est pas de transformer tout le monde en Spielberg ou en Scorsese mais au moins d'inciter à réfléchir pour soi, sur comment évoluer dans ses contenus (et dans son savoir).

Tu me permets d'ailleurs de préciser que Blake Snyder propose en effet 15 temps forts éprouvés pour la fiction mais que c'est bien à chacun de se concocter les siens selon la logique de la structure de son projet et de son contenu dimensionnel.

Il faut seulement veiller même qu'en 1 à 3 étapes qu'il y ait progression jusqu'à la synthèse qui sert d'instant T.

(EDIT : Visconti n'aimait pas voir les films des autres (sauf Pasolini) pour laisser son regard vierge).

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(OK : j'ai modifié).

(Mon mot d'auteur du jour : On écrit avec le coeur, pas avec son nombril).


Le nombril serait une sorte itération du logiciel qui boucle sur soi même.

Et le hasard alors ?

J'en parle en référence à Jodorwski (surtout scénariste de BD mais pas que) qui sait créer des histoires avec les cartes de tarot. Il s'agit sans doute une méthode d'organisation des événements hasardeux pour en faire une histoire cohérente.

Gabriel

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Bonjour et merci (encore) ! (Moi de même !)

(la fermeture du diaphragme / porte du vaisseau : la clé fonctionne :eusa_clap:...)

Blake Snyder à écrit :

« (...) Les films sont des machines intimement construites sur des émotions. Ce sont des montres suisses aux engrenages et rouets complexes qui les font fonctionner avec précision. Vous devez être capable d’isoler chacun de ces rouages et de les remettre en place avec exactitude. Même dans le noir. Même au cours de votre sommeil (...) Il ne peut y avoir de vraie originalité tant qu'on ignore de quelles règles ou traditions on s'affranchit. »

Merci beaucoup !

Oui, le nombril est une déconnexion au réseau et fonctionnant que sur son disque dur privé (plus ou moins alimenté).

Le hasard est la phase initiale, le démarrage du logiciel qui puise quand même dans le système mémoire privé et public.

Autre mot du jour : Le hasard ne vient pas par hasard, ni de nulle part :blush2: ... (même si on veut, de cartes de tarots qu'on a décidé de sortir du carton et de tirer au sort).

C'est l'ensemble des interdits qu'il faut d'abord braver, c'est l'inspiration et la confiance qu'on a en elle et en son intégrité.

Pas mentir et pas se mentir. Chercher sa vérité sur le sujet.

Comme je l'ai dit, personne n'est obligé de recourir à toutes les fonctionnalités du logiciel et c'est même très intéressant d'affiner sa faculté de choisir celles qui nous sont vraiment utiles, personnellement voire intimement.

Par exemple en montage vidéo, on peut exclure d'office des transitions qu'on trouve trop gadget ou pouvant nuire à son propos.

Il n'en demeure pas moins que tout est dans la réécriture mais encore merci de me le faire préciser : sa réécriture !

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Blake Snyder à écrit :

« (...) Les films sont des machines intimement construites sur des émotions (...)

Forcément puisque les informations qu'on puise dans sa mémoire, avaient été enregistrées sur l'émotion qu'elle nous ont suscité.

Normal que les informations ressortent toujours avec cette émotion.

Donc, petite nuance, une vidéo ou un film ne se construit pas sur une émotion mais sur des informations toujours chargées de leur émotion :eusa_think:

Preuve en est que Blake Snyder n'est pas un gourou, comme certains l'accusent, et qu'il ne faut pas le suivre à la lettre.

Tous ses propos ne sont que des pistes de réflexion. Exemple dans ET sur son bouquet de fleurs fanées qui suffirait pour évoquer la mort d'un personnage ...

Ses 15 temps forts ne sont pas applicables sur n'importe quelle structure et ne permettent que de consolider. Vous ne pourrez rien écrire que sur leur seule base.

Si j'ai aussi cité l'exemple de Visconti qui n'aimait pas voir les films des autres pour garder un regard vierge, c'est pour dire que l'opposé est possible et que c'est à chacun de se situer.

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Blake Snyder à écrit :

« Ce sont des montres suisses aux engrenages et rouets complexes qui les font fonctionner avec précision. Vous devez être capable d’isoler chacun de ces rouages et de les remettre en place avec exactitude. Même dans le noir. Même au cours de votre sommeil

:sm69: mais pour la bonne cause.

Dans la démo des 15 temps forts de ET, j'étais intrigué par le lien (effet miroir) entre le cosmonaute de la nasa qui surgit et effraie toute la famille et la mère ouvrant le placard sans apercevoir ET immobilisé parmi les peluches.

Je déduisais une sorte de préparation émotionnelle du spectateur (Non, pas psychologique !).

Je me suis aperçu que la partie "fun and games" "(edit) jouait à tout le film" et j'ai donc fait le parallèle (effet miroir) entre ET et les fleurs à qui il redonne leur vigueur et le moment où elles se fanent puis lorsqu'il fait voler des balles pour reconstituer le système solaire et les enfants qui s'envolent en vélo et passent devant le soleil ...

On pourrait dire que c'est pour amener à un changement de dimension pour donner un caractère magique à la fin ...

Non, je me suis réveillé ce matin en mode eureka (comme quoi, j'ai dû dormir là-dessus) en réalisant qu'après nous avoir fait prendre conscience avec son doigt de la distance qui le sépare de sa maison, ben il nous la faisait franchir en direct jusqu'à la fin du film en commençant par la lune (mère via nasa), le système solaire (les balles) et l'obscurité de la forêt et de l'univers jusqu'au vaisseau spatial, sa maison (notre maison à tous, puisque comme l'a très justement remarqué Gabriel avec l'iris, elle est en nous-même EDIT : et nous en avons la clé).

Pour la bonne cause, pour inciter le jeune isolé à bien observer ses films de chevets et dormir dessus ; et pour nous tous et nos projets, pour mesurer les dimensions et les distances qu'on peut couvrir avec nos images !

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Bonsoir tout le monde !

Oui, moi aussi, je croyais que c'était fini ...

Mais en attendant la sortie du boulot, j'ai profité du recul pour me relire et voir si je vous ai dit des énormités ...

Bonne nouvelle, y en a pas !

Sauf une, à la rigueur :

Non, je sais, Charlie Chaplin n'a pas conçu la scène sur ce schéma et le public la vivra sans même la déchiffrer …

Forcément que si qu'il l'a conçue comme çà sa séquence mais avec son logiciel intérieur et forcément que le public l'a déchiffré mais avec son logiciel intérieur ...

:excl: Par contre, là, j'ai été très incomplet :

Or, le système de mémoire privé et public signale qu'un des gardiens de l'enfer peut aussi bien dire la vérité que mentir et que c'est à l'interlocuteur de discerner le vrai du faux.

Parfait pour le principe de l'ironie dramatique !

Pour me faire pardonner, je vous dois une mise à jour bonus (enfin, réservée aux fans de l'écriture de fiction et pour ceux capables de le devenir en lisant attentivement ceci) :

Ce gardien très spécial de l'enfer dit ou non la vérité que sur l'essentiel : sur la bonne voie qui mène au paradis !

C'est à l'interlocuteur de savoir s'il ment sur le chemin qu'il montre ... s'il va en enfer ou au paradis ! ...

Percevez vous toute la nuance ?

C'est lui qui indique le chemin à Jonas pour devenir ou non Pinocchio ! Se faire avaler ou non par la baleine ! Y réchapper ou non !

La mise à jour cadeau concerne donc la fonction "Enjeu dramatique" (Enjeu sur le futur, enjeu afin que le présent retentisse à son tour dans le futur).

Les plus fervents apprécieront en quoi étudier cette fonction lorsqu'ils savent quelle dimension elle peut elle-même atteindre quand on a conçu un débit élevé.

Avec quoi on peut réveiller toute son inspiration ...

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Bonsoir et merci encore...

Cela me rappelle l'énigme des deux frères jumeaux, dont l'un ment tout le temps et l'autre dit toujours la vérité. A la croisé des chemins, il faut poser une question à un des frères (sans savoir lequel) pour savoir quel est le chemin à prendre...

La question qu'il faut poser est : quel est le chemin que l’indiquerait ton frère ?

Donc rien avoir avec l'enjeu dramatique... c'est surtout le contre-pied, car le frère indique forcement le mauvais chemin, que ce soit celui qui dit la vérité ou celui qui mente. Mais c'est si délicat à mettre en œuvre. Il faut que les fils qui agitent la marionnette (Pinocchio) soit fins et invisibles sinon, personne n'y croit. Forcément si l'enjeu futur est grossier, la trame trop visible, trop facile à déchiffrer, le public va s'ennuyer.

Et quand on ajoute ces paramètres à la réalisation, lumière, décors, cadrages, acteurs, sons, musiques,... on comprend pourquoi le générique de fin est si long. Un peu comme un monument... C'est fascinant !

Gabriel

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Un peu comme un monument... C'est fascinant !

Gabriel

Bonsoir et merci encore à toi Gabriel :blush2::rolleyes: !

Si ! C'est même une forme très subtile de l'enjeu dramatique ! Les rapports fraternels ont leur dimension mythique ...

(Sinon, çà s'est déjà vu, on peut aussi se contenter d'un trésor caché sur une île ou de l'amour de la princesse enfermée dans un donjon ou encore la vie quand le personnage est tenu en joue par son adversaire, etc, etc ...).

Pour pinocchio, tu me rappelles brusquement un court-métrage de Pier Paolo Pasolini ! Si je me souviens bien, un spectacle de marionnettes qui finit par les fils qui deviennent visibles parce que tenus par Dieu ...

Bravo à toi, même si j'ai une préférence perso pour une symphonie plutôt qu'un monument ... même si tout peut se terminer comme tel :wink: !

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  • 1 mois plus tard...
Sur 21/07/2015 at 19:38 , Ciné7 a dit:

Bonsoir tout le monde !

Ce gardien très spécial de l'enfer dit ou non la vérité que sur l'essentiel : sur la bonne voie qui mène au paradis !

C'est à l'interlocuteur de savoir s'il ment sur le chemin qu'il montre ... s'il va en enfer ou au paradis ! ...

C'est lui qui indique le chemin à Jonas pour devenir ou non Pinocchio ! Se faire avaler ou non par la baleine ! Y réchapper ou non !

La mise à jour cadeau concerne donc la fonction "Enjeu dramatique" (Enjeu sur le futur, enjeu afin que le présent retentisse à son tour dans le futur).

Avec quoi on peut réveiller toute son inspiration ...

Pardon mais même si je ne vous ai pas souvent habitué à çà de ma part, je n'aime pas rester évasif et incomplet (surtout dans ce domaine précis) :

Donc, toujours réservé à la fiction et (donc ?) aux plus réceptifs dont je l'ai bien compris, Gabriel (GM1968) dont le prénom est par ailleurs concerné (Saint patron des professionnels de la communication et de l'information).

La fonction "Enjeu dramatique" permet en fait de relier le programme de communication des informations depuis son système de mémoire vers celui de chaque spectateur(trice) afin de susciter son implication (autrement appelée en fiction : empathie), en impulsant aux éléments du contenu la charge émotionnelle contenue dans les informations.

Elle permet en même temps de savoir si son logiciel intérieur est pleinement opérationnel si on est capable comme pour le spot suisse de la sécurité routière, d'instaurer un enjeu dramatique qui ne relève pas que d'un combat entre le bien et le mal mais du choix de la voie qui mène au paradis ou en enfer.

Parmi mes "vidal", j'ai un ouvrage de Syd Field qui m'a récemment rappelé l'importance de ce qui distingue l'incident déclencheur de l'intrigue (introduisant l'action) et l'incident clé (introduisant l'enjeu qui implique émotionnellement le public).

EDIT : C'est d'ailleurs ainsi qu'au temps fort de Blake Snyder intitulé "The dark night of the soul", soit l'obscurité égare comme un naufrage en pleine tempête au risque d'emprunter le chemin qui mène en enfer (comme Mastroianni dans la Dolce Vita) ; soit il n'y a que la voie vers le paradis qui s'illumine comme par les phares du vaisseau qui attend le retour de ET dans la forêt en lui indiquant dans la nuit la direction à prendre avec son ami et ses complices petits terriens ...

Dans le sous-fichier liste des dimensions, le mythe de la caverne de Platon est forcément à retenir car quoique puisse conclure le gardien sur le thème traité, il n'y a que la lumière qui guide vers la sortie et la libération (tout en se méfiant toutefois de ses reflets trompeurs).

Les grands maîtres et les cinéastes qui suivent leurs traces ont bien compris que le fichier liste des éléments et le sous-fichier liste de leurs dimensions ne conduisent qu'à l'enjeu d'emprunter la mauvaise ou la bonne voie quelque soit la conclusion énoncée par le gardien ...

Ainsi, au fil du topic, Billy n'a donc pu grandir que sur cette seule et unique charge émotionnelle (EDIT : secouru par les paroles d'amour et de vérité de sa maman que par bonheur, sa gardienne de prof de danse lui a relues sans les trahir ... Son papa et son grand frère suivront bien un jour mais bien après son meilleur copain, cette voie qu'il a éclairée et qu'ils ont chacun toujours espérée) :

EDIT : Je me joins à Billy la liberté pour vous souhaiter la bienvenue dans l'espace dimensionnel. Respirez, vous-mêmes et votre inspiration, vous êtes dorénavant et enfin libres :wiseman::eusa_dance:! ...

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