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Bonjour Cine7 !

 

Effectivement, moi et les documents ça fait 10, mais je vais m'y habituer ;). 

 

Sinon, merci pour ton commentaire je suis heureux de voir que c'est quand même mieux que la dernière fois !

Il y a 15 heures , Ciné7 a dit:

Vite remplacer par un vrai final, tout le Albi qui suit ... Oui, je sais, même s'il faut sacrifier Fabien ou Etienne.

 

D'ailleurs, que ce soit sous son vrai prénom ou pas, un auteur n'a pas à jouer en personne dans le film pour mieux l'expliquer au public.

Je t'avoue que je tiens vraiment à ce personnage et ce passage. En ce qui concerne 'acteur qui jouera le personnage, je ne m'imagine pas le jouer pour l'instant, même si cela m'aiderait à dépasser quelques barrières aussi ! En tout cas lorsque je visualise l'histoire je ne m'imagine pas dans ce rôle.

 

Il y a 15 heures , Ciné7 a dit:

Je te taquines un peu et même très beaucoup mais c'est parce que sans faire exprès, tu a écris une superbe histoire pour le cinéma. 

Plutôt sympa comme taquinerie :)

Donc si je comprends bien c'est encore trop long selon toi?

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Il y a 4 heures , elroir34 a dit:

Je t'avoue que je tiens vraiment à ce personnage et ce passage. En ce qui concerne 'acteur qui jouera le personnage, je ne m'imagine pas le jouer pour l'instant, même si cela m'aiderait à dépasser quelques barrières aussi !

 

Bonjour elroir34, oui, trop long mais surtout tu t'éloignes de la dimension métaphorique du début.

 

Mais je pense avoir compris pourquoi !

 

Ta citation est un aveu qui confirme ce que je pensais déjà sur ta 1ère version. Thomas, c'est Etienne !

 

Thomas et Etienne, c'est toi qui t'es divisé en 2 pour mieux identifier et affronter tes propres barrières mentales à toi.

 

Tu te crées tout seul l'occasion de te dire franchement que tu les juges ridicules car surmontables.

 

La voix off féminine reste Emma mais c'est toujours la voix cette fois-ci intérieure d'Etienne, donc la tienne (çà rime). Elle énumère ce que tu penses de toi ou ce que tu aurais envie de te dire sans jamais l'oser.

 

Mais dis moi ! C'est pile dans le mille, l'essence du conflit dramatique :w00t: !  L'auteur confronte ses propres contradictions et développe son propre conflit intérieur (pour le projeter !).

 

(Comme quoi, seulement parcourir mes affabulations sur le logiciel intérieur, alimente son sien même "plus tard, un jour, on ne sait jamais :)).

 

Si tu veux vraiment garder Fabien ou Etienne, je te prescris encore le "Et si ?" magique (boîte de 10 ou 20) :

 

Et si tu mélangeais les rôles ?

 

1ère idée sur 10 ou 20 du synopsis :

 

"Emma souffre de voir Fabien, son petit ami qui parce que dans un fauteuil roulant, renonce à son rêve le plus cher.

 

Quand elle en parle, elle préfère le décrire sans son fauteuil roulant et libéré de toutes ses barrières. Elle finit par ne se souvenir que de Fabien debout, baignant dans son rêve.

 

Elle ne ment pas, ne se ment pas, c'est son espoir le plus cher et elle y croit. Elle prétend même qu'il s'appelle Thomas comme le Saint qui ne croit que ce qu'il voit.

 

Au fond d'elle, elle sait qu'elle va lui communiquer cette foi et la partager avec lui.

 

Non ! Pas que pour l'aider à vaincre l'orgueil de sa propre opinion de lui mais pour briser les dernières barrières qui les séparent encore tous les deux de l'amour et du bonheur ...".

 

Voilà ce qu'est un synopsis s'il devait être écrit de l'intérieur mais il reste à le rédiger en images sur la voix off d'Emma :blabla3:

 

Oui, Robert Mc Kee dit plus exactement qu'une histoire est une métaphore de la vie. Oui, j'omets souvent ce dernier détail. Sans doute par convenance personnelle.

 

 

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Salut Ciné7 !

Le 04/05/2017 at 22:04 , Ciné7 a dit:

 

Le 04/05/2017 at 17:31 , elroir34 a dit:

Je t'avoue que je tiens vraiment à ce personnage et ce passage. En ce qui concerne 'acteur qui jouera le personnage, je ne m'imagine pas le jouer pour l'instant, même si cela m'aiderait à dépasser quelques barrières aussi !

 

Bonjour elroir34, oui, trop long mais surtout tu t'éloignes de la dimension métaphorique du début.

 

Mais je pense avoir compris pourquoi !

 

Ta citation est un aveu qui confirme ce que je pensais déjà sur ta 1ère version. Thomas, c'est Etienne !

 

Thomas et Etienne, c'est toi qui t'es divisé en 2 pour mieux identifier et affronter tes propres barrières mentales à toi.

 

Tu te crées tout seul l'occasion de te dire franchement que tu les juges ridicules car surmontables.

 

La voix off féminine reste Emma mais c'est toujours la voix cette fois-ci intérieure d'Etienne, donc la tienne (çà rime). Elle énumère ce que tu penses de toi ou ce que tu aurais envie de te dire sans jamais l'oser.

 

Tu as raison, Thomas est en quelque sorte l'ancien moi qui ne se serait jamais lancé dans un court-métrage et Fabien est le nouveau moi ! ;). Emma est en quelque sorte ma conscience !

Ce week-end je prends un peu de recul sur le scénario, pour mieux y revenir dans quelques jours :)

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:bien::eusa_clap: !!!

 

Grâce à toi puisque tu m'as fait replonger dans Robert Mc Kee, j'ajoute que dans son formidable chapitre 11 (de Story), il rappelle que dans la réalité, on ne perçoit les choses qu'en surface.

 

On est assis à une terrasse de café et si on regarde un couple, on risque de se tromper sur sa véritable histoire.

 

Tandis qu'un conteur (scénariste ou autre) va d'abord puiser en profondeur pour en tirer une vérité.

 

On peut donc partir frustré de sa terrasse de café mais pas sortir d'un cinéma ou d'un roman, sans le souvenir d'avoir vécu l'histoire puisqu'elle nous est racontée sous sa surface.

 

Selon Robert McKee (et difficile de le contester :eusa_think:), c'est ce qui ferait que le métier de conteur (scénariste ou autre) reste toujours un métier actuel et d'avenir.  Il satisfait le besoin naturel d'appréhender la réalité ailleurs qu'en surface.

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour elroir34 !

 

Mais je ne m'inquiète pas !

 

Primo, tu avais prévenu que tu avais besoin d'un peu de recul et c'était une très bonne nouvelle ! ; et secondo, le projet ne pouvait pas de quitter puisque tu le possèdes bien en toi et qu'il te possède (Il ne pouvait que vite se remanifester avec encore plus d'insistance et de virulence :bien: !).

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Bonsoir elroir34,

 

Bon, je n'aurais pas mon synopsis mais pas grave, je prolonge la soirée pour lire cette dernière mouture et je ne le regrette pas. Les progrès sont visibles sauf pour la fin, encore bien trop bavarde alors qu'on a pourtant la métaphore des dominos pour condenser tout çà.

 

Le dialogue (ici le monologue) ne sert pas expliquer à la place de l'action. On est ravi pour Thomas mais on se fiche un peu de ses états d'âmes sur les barrières mentales. Ce ne sont pas ses commentaires sur la question qu'on attend.

 

Aussi, les dominos sont mal amenés. II faut les voir dès le début. Ils pourraient appartenir à Emma qui avant la dispute se saisirait par hasard de la boîte posée par exemple sur le buffet et qu'elle reposerait brusquement pour se décider de parler à Thomas de son ras-le-bol de ses barrières mentales à la noix.

 

Il faut revoir la boîte plus tard. Peut-être que Thomas peut l'apercevoir puis l'ouvrir pour découvrir les dominos bien rangés à l'intérieur. On pourrait alors le voir réfléchir sur la décision à prendre sur le scénario de Fabien juste avant le retour d'Emma et de le lire ensemble.

 

Dès qu'on le retrouve les placer et pousser le premier, on n'aura plus besoin de (son) long discours.

 

On pourra plus rapidement passer à la scène finale qui revient sur eux au cinéma et prendra son statut d'image finale :99_muscle2x: !

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Je reviens ce matin car le scénario pose un autre souci qui n'aurait pas d'importance dans le cadre du seul loisir.

 

C'est même la  raison de mes 1ères réticences sur ce projet.

 

Tu parles bien des barrières mentales mais le "rêve" de Thomas n'est pas partagé par tout le monde. Il est en effet un bon exemple et peut suffire pour un "petit" projet réalisé entre amis mais il ne concerne pas la majorité.

 

Devenir comédien ou réalisateur n'est plus la panacée. Cà eut été mais çà ne l'est plus.

 

D'ailleurs, on ne quitte pas sa caisse de supermarché pour un type de carrière qui n'existe plus ou qui a perdu toute sa dimension. Sinon, c'est très personnel, parce qu'on a un ami dans le "milieu" et que c'est l'occasion de tenter l'expérience avec lui (comme c'est le cas dans "Barrières").

 

Mais est-ce que cela va créer un déclic chez chacun ?

 

Un grand nombre va se reconnaître derrière cette caisse, ce bureau quotidien. Mais pas forcément dans la solution de Thomas pour s'en échapper.

 

Encore une fois, tu as déjà d'excellentes pistes dans ces moutures car tu détiens toi-même la clé de ton évasion.

 

Oui qu'en effet le cinéma fait toujours rêver et notamment tous ceux qui feront la démarche de voir "Barrières" (comme toi quand tu as décidé de l'écrire toi-même pour pouvoir aussi aller le voir).

 

Regardes ce que tu as déjà mis en guise d'hommage au cinéma par encore de trop petites touches de ton rêve.

 

Thomas et Emma sont amoureux et pourquoi s'embrassent-ils à la fin dans la pénombre avec les seules lumières qui leur restent.

 

Pourquoi Thomas est capable de se grimer en Charlot pour Emma ? Pas seulement pour devenir comédien à la petite semaine ...

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Salut Ciné7 !

 

Effectivement avec le recul je trouve aussi que l'histoire des dominos est mal amenée donc à revoir ;). 
Je comprends ton point de vue sur le reste, mais le problème est que le rêve reste très subjectif et qu'il sera compliqué d'en trouver un où tout le monde pourrait se reconnaître...

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Salut cher elroir34,

 

En fiction, le rêve n'est pas subjectif et tout le monde doit se reconnaître dans celui de Thomas (et de Fabien et même d'Emma puisque tu as compris que les 3 étaient 3 dimensions de toi).

 

A condition que ce rêve soit plus mis en valeur que le "simple" souhait d'accéder au métier de comédien. D'ailleurs, il serait plus cohérent que Thomas rêve de monter sur les planches. Un comédien qui se respecte rêve plus de théâtre que de cinéma.

 

Fabien, c'est différent, son rêve est de devenir cinéaste. Il est vraiment et sincèrement porté par le cinéma. Les techniciens qui montent le matériel pour son tournage, montent en fait l'échafaudage soutenant les fondations de son rêve (métaphore encore et toujours !) ...

 

Tu as des éléments mais tu les places au gré de tes continuités dialoguées sans assez te préoccuper de leurs significations. Tu les cases dans ton ensemble et tu es content quand ils font joli là où tu les as mis.

 

C'est l'inconvénient d'écrire directement une continuité dialoguée. On se disperse et on disperse son sujet. On ne prend pas du recul pour vite s'empresser de replonger dedans au risque de tout éclabousser alentour.

 

Trop tard, celle-ci est écrite (comme l'était la précédente) et pour ne pas perdre encore plus de temps (et d'illusions), revois la à tête reposée en te concentrant sur ce que tu es sûr d'y avoir mis de vraiment important pour toi et tout ce qui peut te mettre à l'abri du doute et du manque de confiance en toi.

 

Perso, j'y ai vu du progrès (mais pas la bonne méthode). On ne le répétera jamais assez : scénariste n'est pas un métier littéraire mais d'architecte !

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Pourtant, pour cette version j'ai commencé sans la continuité dialoguée mais bon j'ai encore beaucoup à apprendre :)

J'aime beaucoup cette métaphore des dominos  et j'aimerais insister sur l'évolution de Thomas !

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Bonsoir, par contre, je te précise que c'est pour t'inciter à approfondir ton travail (vu ce que tu m'as dit en MP sur le niveau que tu voudrais atteindre. Je t'ai conseillé les lectures utiles mais qui ne te dispensent pas et même t'encouragent à bien analyser tes films de référence pour mieux retrouver et enfin comprendre le fonctionnement du type de récit qui t'attire (En fait, avouons le, c'est le même pour chacun et ce ne sont que nos genres et nos thématiques qui diffèrent).

 

Tu conserves le droit de réaliser ton projet dans la version qui te satisfait.

 

Je ne cherche qu'à t'éviter un écueil : la réaction du public. Elle peut être cruelle.

 

Les consultants d'Hollywood ont au moins le mérite d'expliquer les recettes techniques qui fonctionnent auprès dudit public.

 

Pourquoi tel film fonctionne si bien pour toi, à tel point qu'il te donne envie d'en faire autant ?

 

Pas parce qu'il relève forcément d'un génie plus fort mais parce qu'il a appliqué des recettes qui te parlent plus que d'autres.

 

Ce sont elles qu'il faut apprendre à identifier (en plus du genre et de la thématique).

 

C'est pour çà que j'incite toujours à tout démystifier. Certes, déjà pour plus sereinement recourir aux mythes mais surtout pour se convaincre qu'il s'agit de technique et seulement de technique qu'on décide ou pas de connaître et maîtriser.

 

Quoiqu'on dise, le cinéma, c'est commercial et le client, c'est le public et il est roi. Se prendre pour un génie incontournable est la 1ère mystification à éviter. Vaut mieux accepter de prendre la place modeste du spectateur pour savoir ce qu'il a besoin en émotions et comment on serait capable de les lui procurer.

 

Michel-Ange a d'abord appris la technique du burin (tiens, lui aussi ?) pour enfin libérer sa propre force créatrice si originale qu'on l'a assimilée à du génie (par notre manie de tout mystifier).

 

(Bach place 2 notes sur sa partition. Effort pas si facile car réfléchi techniquement. L'effet musical provient de l'espace entre ces 2 notes dans lequel il a pu loger toute sa créativité ... Tiens, Ennio Morricone ou un autre, c'est pareil !).

 

Au fait, au lieu de te fatiguer à filmer les techniciens de Fabien au ralenti, concentres toi sur la chute des dominos en très gros plan et au ralenti comme si c'étaient des édifices monumentaux qui s'effondraient, chacun entraînant les autres.

 

La mystification est d'ailleurs une barrière mentale édifiante. Peut-être le 1er domino de toute la chaîne !

 

ps : l'évolution de Thomas, c'est encore de la technique comme les 3 étapes introduisant tes dominos. 3ème ouvrage de la liste que je t'ai conseillée par MP (Cà veut dire qu'il faut d'abord avoir lu les 2 premiers. Oui, je sais, un sacré boulot pour connaître l'essentiel. Mais pareil, c'est de l'incitation et tu restes libre de commencer par celui là ... mais comme c'est de la structure interne, autant déjà aborder la structure externe).

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Le 19/05/2017 at 01:27 , Ciné7 a dit:

(Bach place 2 notes sur sa partition. Effort pas si facile car réfléchi techniquement. L'effet musical provient de l'espace entre ces 2 notes dans lequel il a pu (projeter) toute sa créativité ...).

 

(...)

 

Au fait, au lieu de te fatiguer à filmer les techniciens de Fabien au ralenti, concentres toi sur la chute des dominos en très gros plan et au ralenti comme si c'étaient des édifices monumentaux qui s'effondraient, chacun entraînant les autres.

 

(A moins de te servir des 2 par un effet de miroir ).

 

(Bonjour elroir34 !)

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Bonsoir,

 

Échange très intéressant !

 

J'ai lu la dernière version du scénario. J'ai quelques remarques :

- Je suis assez d'accord avec Ciné (OK, de manière générale, je suis toujours d'accord avec Ciné), je trouve qu'il y a beaucoup de chose qui pourraient être montrées plutôt que narrées.

- Pour bien s’identifier au personnage, il faut qu'il ait un défaut (Dara Marks) et qu'il soit nécessaire de dépasser le défaut pour atteindre l'objectif...

- Lors de la première version du scénario, il y avait un effet miroir super intéressant qui a laissé place à une histoire à trois.

 

Personnellement, j'aurais maintenu le duo de héros au premier plan (un homme en fauteuil et un homme/femme qui n'ose pas se mettre en avant). Et, pour dépasser leurs barrières, les deux personnages se soutiennent et s'unissent. Comme on dit : 1+1 font parfois plus que 2... Deux personnages en miroir avec chacun ses forces et ses faiblesses...

 

Dans le cas présent, si l'un veut être réalisateur (Fabien) et l'autre acteur (Thomas) : pourquoi il ne le font pas ensemble... ils sont complémentaire... chacun soutenant l'autre.

 

Idée : par exemple si Thomas se sent responsable de Fabien et Fabien culpabiliser que Thomas s'occupe de lui (une histoire d'accident de voiture avec Thomas qui conduisait, un truc dans le style)... Mais de là (sans refaire "Intouchable") ils pourrait s'épauler et arriver à leurs projets respectifs (réalisateur pour Fabien et acteur pour Thomas)...

 

Hier, il y avait Grand Hôtel Budapest à la télé... Je n'avais pas remarqué les premières paroles du film :

 

"C'est une méprise extrêmement courante. On pense que l'imagination d'un écrivain est toujours en éveil qu'il invente constamment des flots d'incidents et d'épisodes, que tout simplement, ses histoires lui tombent du ciel.

En réalité, le contraire est vrai. Dès lors qu'on vous sait écrivain, on vous livre les personnages et les événements. Et tant que vous serez capable d'observer et d'écouter attentivement, ces histoires continueront de […] vous poursuivre toute votre vie.

Qui a longtemps conté les histoires d'autrui se fera conter maintes histoires."

 

J'ai trouvé cette introduction très intéressante d'un point de vue de l'inspiration... Finalement, il faut s'inspirer de la réalité. La clef est en nous et autour de nous.

 

J'aime beaucoup idée des dominos...  mais il fait voir s'il on n'est pas à coté de l'image que l'on se fait des dominos : "des éventements qui s'enchainent de façon prévisibles".

 

Bonne continuation !

 

 

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Bonsoir GM1968, je te présente à elroir34, tu es le réceptif que j'évoque et tellement réceptif que tu n'a pas besoin de lire le pavé de Robert McKee (tu t'es déjà farci tout le topic sur le logiciel intérieur et tu lui a même apporté une sacrée contribution).

 

Il faut dire que 3 zéro m'avait déjà enthousiasmé sur ton cas (sur le potentiel de tes prédispositions). Et ce n'était pourtant qu'un essai au hasard d'un après-midi sur une plage ...

 

Je ne m'inquiète pas non plus pour elroir34 qui a su passer le stade escompté. Plus de nouvelles pour le moment mais j'espère qu'il s'est remis au travail.

 

Il ne lui manque que la technique mais il a en effet un vrai contenu. Il doit seulement en déchiffrer le sous-texte et peut-être se farcir à son tour le même topic (et les autres) pour activer toutes les fonctionnalités de son logiciel perso.

 

Ce serait dommage qu'il renonce à son projet ("Barrières" puis les suites).

 

Jonathan Demme nous a aussi quitté récemment et quand je l'ai appris, je me suis tout de suite souvenu de son final de Philadelphia. Que des images et des sons puisés dans son logiciel intérieur. (Et puisque tu parles de Dara Marks "Inside story", sans oublier la "Sainte triade").

 

 

elroir34 n'en est plus si loin malgré sa (dernière) barrière mentale sur tout l'effort technique demandé.

 

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Bonsoir à tous les deux et merci pour vos contributions !

 

Ne t'inquiète pas Ciné7 je suis loin d'abandonner le projet, au contraire ;). Je commence aussi à chercher à m'entourer de plusieurs personnes pour le projet et je vais reprendre le scénario aujourd'hui ! Désolé de ne pas avoir donné de nouvelle dernièrement j'étais pas mal occupé ;).

 

En tout cas je réfléchis à vos remarques !

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Bonjour,

 

Robert McKee commandé... ça ne me fera pas de mal de hiérarchiser tout ça... Mais aujourd'hui c'est Dara Marks qui m'a le plus marqué.

 

Le logiciel intérieur est maintenant une routine qui s'active en quasi permanence (même en dehors de toute activité artistique)...

 

Bonne nouvelle si le projet n'est pas abandonné : il y a une belle matière qu'il faut mettre en forme.

Encore une fois, il faut se poser les questions de bases pour tout projet (pas seulement de cinéma:

- qui est la cible ? Le grand public ? Un test ? Un ami ? Une fille avec qui on aimerait bien se aller plus loin ? La famille ?

- quel est le sujet ? Le handicape ? L'amitié ? Le dépassement de soi ? Une histoire d'amour ?

- et la forme ? Unicité / Homogénéité / Accessibilité / Lisibilité... Bref une cohérence... 

 

Bon courage !

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Bonjour GM1968 et elroir34,

 

Je vais devoir révéler la bibliographie que je conseille. Je voulais éviter faire pub car tout est édité par DIXIT. Perso, j'ai réclamé (et je n'ai pas dû être le seul) la traduction et la sortie de "Scénario" de Syd Field.

 

Robert McKee (Story) est un déclencheur et elroir34, il est bon de le lire en 1er (et en effet, GM1968 pour mieux saisir toute cette genèse du déclic salvateur). Il précise la démarche d'écrire un film (donc, le scénario d'où découle tout le reste) en partant de l'intérieur vers l'extérieur.

 

Syd Field (Scénario) est purement technique. Il aborde la construction, la structuration (comme elroir34, j'en avais besoin à l'époque).

 

Effectivement, Dara Marks (Inside Story) est forcément la plus marquante. En complétant le travail de Syd Field, elle perce le secret de la structure interne (l'arc transformationnel) et on découvre que c'est d'abord d'elle que part toute sa créativité (qui manquerait encore). On comprend aussi et enfin que Robert McKee a raison sur l'écriture de l'intérieur. Pas étonnant que elroir34 s'intéresse à l'évolution de Thomas (qu'il considère donc son personnage principal) et donc que GM1968 confirme toute sa réceptivité :bien:

 

Reste Blake Snyder (Les règles élémentaires de l'écriture du scénario, traduction de Save the cat) qu'il ne faut surtout pas dévorer avant d'avoir lu les précédents. L'intérêt est de tout reprendre avec pragmatisme (démystification). C'est presque une lecture de détente après tant d'efforts de lectures mais ses 15 temps forts sont aussi d'un apport considérable pour la créativité.

 

On ne peut les ignorer (ni s'en servir de base pour se dispenser de lire les préalables car quel plaisir de lire en sachant, en reconnaissant de quoi on parle plus exactement).

 

Le but de tout çà est sa créativité même déjà en spectateur, en revoyant un film qui nous a marqué (comme la lecture du Dara Marks, sorti opportunément pendant le topic sur le logiciel intérieur) pour identifier les techniques (en plus du genre et de la thématique) et peut-être en déduire d'autres plus spécifiques grâce à son regard ainsi plus aiguisé.

 

Perso, c'est la mise en scène de Visconti qui m'a révélé qu'on projette la dimension interne des personnages dans les décors, en externe. Puis l'effet miroir. J'étais jeune et pas si fou que çà. Mais je ne sais même plus où j'ai puisé l'introduction des éléments en 3 temps, le milking. Par contre, c'est Blake Snyder qui m'a rappelé l'image d'ouverture et l'image finale (2 des 15 temps forts comme 2 notes sur la partition de Bach).

 

Lire et voir comme écrire et montrer. Comme le dit Jean-Claude Carrière, on écrit d'abord en mots, des images et des sons. Un film qu'on voit est le même que celui écrit en scénario. On écrit en cinéaste, pas en romancier (ni encore moins, un devoir de dissertation).

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