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FILMOPSIE - La chronique dans laquelle on décortique le cinéma

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Projets-Ventilo
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Bonjour à tous!

Alors qu'il y a de cela quelques mois je réalisais uniquement des fictions et des parodies, j'ai décidé de me lancer dans la réalisation d'une chronique qui aurait pour objectif de décortiquer des films que l'on pourrait qualifier de "compliqués". Je mets "compliqué" entre guillemets, car chacun possède sa propre sensibilité à tel ou tel cinéma ou à tel et tel message. Certains trouveront qu"Inception" est le film le plus casse-tête de tous les temps pendant que d'autres rigoleront bien fort à cette remarque en se poilant devant "Inland Empire".

 

Bref, je vous propose donc ici mes quelques premiers épisodes, dont la vidéo de présentation du concept et j'attends vos retours avec impatience :-)

 

Pour cette présentation, le son n'était pas encore mixé.

 

Mulholland Drive, de David Lynch

 

Funny Games US, de Michael Haneke

 

Rubber, de Quentin Dupieux

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Bonjour Projets-Ventilo,

 

Superbe idée que de décortiquer de l'intérieur !

 

Petite réticence toutefois sur la pédagogie de ne proposer que ce qui brise les codes avant d'inciter à les apprendre et à les connaître.

 

C'est presque encourager à s'en passer avec l'excuse (perso, on me l'a déjà répondu ici même sur le forum) que David Lynch les remet en cause (mais donc aussi Mickaël Haneke et Quentin Dupieux) et que chacun serait ainsi entièrement libre (... de faire n'importe quoi sans rien savoir).

 

Ce n'est pas que faux mais à la différence que ces messieurs cités ci-dessus le font de manière très réfléchie et avec (et par rapport à) une culture du métier. J'ai revu récemment Elephant Man de David Lynch sur le câble et je n'ai pas souvenance qu'il se soit émancipé des codes mais qu'au contraire, il y a tout puisé.

 

Sur Youtube, je te souhaite aussi bon courage vus les commentaires sous tes vidéos. Un seul m'a interpellé (et rassuré). Celui qui a reconnu Orange mécanique de Stanley Kubrick dans Funny Games U.S. (Bravo à lui ! "Bon sang mais c'est bien sûr" ai-je réagi).

 

Bon, j'ai fini de râler et il ne me reste plus qu'à t'encourager pour la suite. On a certes chacun nos références et je me permets même de corriger Vincent Dupieux : Non, dans les autres films, rien n'arrive sans aucune raison. Sinon, il serait vain de les décrypter de l'intérieur ...

 

Et puis çà aussi : Non, Projets Ventilo, on ne mystifie pas un film (Muholland Drive te concernant) et non, le cinéma n'est pas que bien :bien: !

 

PS : Bravo et merci d'avoir cité CHROMA que GM1968 a eu la bonne idée de nous faire connaître sur le forum :) 

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Il y a 8 heures, Ciné7 a dit :

Bonjour Projets-Ventilo,

Superbe idée que de décortiquer de l'intérieur !

C'est ce que je pense toujours mais j'ai peut-être été dur sur le reste. Je me suis dit aussi qu'un avis divergent pourrait venir s'opposer.

 

Mais non, je ne désapprouve pas tout !

 

J'y ai réfléchi et j'en ai conclu qu'il faut surtout d'abord préciser à ce public friand d'angoisses (ah bon) que ces réalisateurs ne décident pas de défier les codes sur un caprice impulsif ou parce qu'ils les contestent mais que ce sont leurs sujets traités qui le leur exigent.

 

C'est vrai, comment voulez-vous tenir sur une seule et même structure s'il y a déjà à confronter le rêve à la réalité ?

 

Cà veut tout simplement dire que les codes, ils les connaissent parfaitement mais qu'ils les expérimentent selon d'autres combinaisons pour proposer un nouvel angle de vue (... Pourquoi forcément violent ou angoissant reste néanmoins la question).

 

Donc perso, Projets Ventilo, je suivrai volontiers la suite. Je te suggère seulement d'élargir le domaine de tes défis à autre chose que la violence suggérée ou pas. Tiens, par exemple, The Walk de Robert Zemeckis qui s'affirme comme un maître du spectacle (une minuscule goutte de sang sur une chaussette lui a amplement suffit sur ce coup).

 

Bon, c'est vrai, lui ne dénonce rien et n'est pas en mode révolution. Il parle de nous tous. Cà part d'une bonne raison.

 

Bon courage à toi et pardon pour ma ferveur. Le cinéma, c'est tellement bien :)

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Bien le fort bonjour!

Déjà un grand merci à toi d'être toujours présent, courtois et agréable à lire à chaque fois que je post sur ce doux forum.

 

Je vais te multi-citer, afin de te répondre au mieux :-)

 

Citation

Petite réticence toutefois sur la pédagogie de ne proposer que ce qui brise les codes avant d'inciter à les apprendre et à les connaître.

 

C'est presque encourager à s'en passer avec l'excuse (perso, on me l'a déjà répondu ici même sur le forum) que David Lynch les remet en cause (mais donc aussi Mickaël Haneke et Quentin Dupieux) et que chacun serait ainsi entièrement libre (... de faire n'importe quoi sans rien savoir).

En fait, c'est un véritable hasard de n'avoir proposé jusqu'à maintenant que des films de réalisateurs qui cherchent à briser les codes. Néanmoins, je ne suis pas tout à fait d'accord sur cette définition car, selon moi, David Lynch ne l'a pas véritablement fait dans "Mulholland Drive". Il s'agit, toujours selon moi, plutôt de plusieurs récits qui obéissent aux codes habituels et qui entrecroisent dans une même intrigue, le tout saupoudré d'une imagerie très "Lynchienne". Ce qui donne au final un film qui peut sembler se détourner des codes, mais qui pourtant les utilise.

 

Mais effectivement, les trois films proposés jusqu'à présent ne sont que des films qui invitent à élargir ou à s'exclure des codes du cinéma, mais c'est un hasard total. Et je ne peux que plussoyer tes dires: être entièrement libre, s'absoudre des codes en vigueur, n’exclut pas ce que l'on fait est forcément bon.

 

Citation

Ce n'est pas que faux mais à la différence que ces messieurs cités ci-dessus le font de manière très réfléchie et avec (et par rapport à) une culture du métier. J'ai revu récemment Elephant Man de David Lynch sur le câble et je n'ai pas souvenance qu'il se soit émancipé des codes mais qu'au contraire, il y a tout puisé.

Merci, ça me rappelle qu'il faut absolument qu'un jour je finisse las filmographie de Lynch, dont Blue Velvet et Elephant Man que je n'ai jamais vu.

 

Citation

Sur Youtube, je te souhaite aussi bon courage vus les commentaires sous tes vidéos. Un seul m'a interpellé (et rassuré). Celui qui a reconnu Orange mécanique de Stanley Kubrick dans Funny Games U.S. (Bravo à lui ! "Bon sang mais c'est bien sûr" ai-je réagi).

Pareil, j'ai eu exactement la même impression en lisant ce commentaire et ça m'a donné envie de me replonger dans Orange Mécanique, que je n'avais que peu apprécié lors de mon premier visionnage. Peut-être serait-ce l'occasion d'y consacrer un épisode si le message de Kubrick m'atteint plus que la dernière fois. 

 

Citation

Bon, j'ai fini de râler et il ne me reste plus qu'à t'encourager pour la suite. On a certes chacun nos références et je me permets même de corriger Vincent Dupieux : Non, dans les autres films, rien n'arrive sans aucune raison. Sinon, il serait vain de les décrypter de l'intérieur ...

Mais il n'y a pas de "râlage" inutile lorsque celui ci est justifié et que les avis ne sont pas forcement partagés :wiseman:

Et je suis tout à fait d'accord avec ta dernière phrase concernant les choses qui n'arrivent pas sans raison dans les films.

 

Il y a 23 heures, Ciné7 a dit :

Et puis çà aussi : Non, Projets Ventilo, on ne mystifie pas un film (Muholland Drive te concernant) et non, le cinéma n'est pas que bien :bien: !

 

PS : Bravo et merci d'avoir cité GOMA que GM1968 a eu la bonne idée de nous faire connaître sur le forum :) 

J'ai vu dans ton second message que tu revenais sur ma "Ô combien grandiose citation" (le sarcasme fut puissant ici). Donc je vais y répondre plus loin.

Par contre, concernant ton PS, désolé je ne vois pas de quoi/ qui tu parles en énonçant "GOMA" et "GM1968" . Pourrais-tu m'éclairer là-dessus? :3_grin2x2:

 

Citation

[...] Cà veut tout simplement dire que les codes, ils les connaissent parfaitement mais qu'ils les expérimentent selon d'autres combinaisons pour proposer un nouvel angle de vue (... Pourquoi forcément violent ou angoissant reste néanmoins la question).

 

Donc perso, Projets Ventilo, je suivrai volontiers la suite. Je te suggère seulement d'élargir le domaine de tes défis à autre chose que la violence suggérée ou pas. Tiens, par exemple, The Walk de Robert Zemeckis qui s'affirme comme un maître du spectacle (une minuscule goutte de sang sur une chaussette lui a amplement suffit sur ce coup).

Effectivement, je ne m'en suis rendu compte qu'avec ton message: je n'ai traité que de films plus ou moins violents. Et j'avoue que ça ne va pas s'arranger avec le prochain qui sera un film d'horreur (bien qu'avec une analyse un peu poussée on se rend compte qu'il s'agit plutôt d'un drame familiale... néanmoins l'hémoglobine sera tout de même présente). Par contre, le numéro suivant traiterai d'un petit pas bien connu prénommé: 2001 l'Odyssée de L'Espace. Pour la suite, j'ai quelques idées d'autres films à décortiquer et ta suggestion est tout à fait la bienvenue, surtout que ça me permettra de visionner un long-métrage que je n'ai pas encore vu.

 

En tout cas, je vais tenter de toucher au plus de "genres" de cinéma différents et ne pas rester dans un univers violent, car étant un pacifiste confirmé, loin de moi d'aimer l’apologie de la violence (qui a dit "Funny Games US"?).

Il y a 14 heures, Ciné7 a dit :

Bon courage à toi et pardon pour ma ferveur. Le cinéma, c'est tellement bien :)

Et voilà la suite de ton message que je recherchais :-)

Oui car selon moi, qu'un film soit raté ou réussi, le cinéma, ça reste bien. Grand Dieu que c'est simpliste à dire et pourtant: tous les films, bons ou mauvais, (avec de bonnes ou de mauvaises intentions, amènent quelque chose d'intéressant. D'ailleurs, c'est une notion que je vais essayer de développer dans un futur épisode... plus qu'à trouver le film qui correspondrait à cette notion.

 

 

En tout cas, merci énormément pour ton message, j'apprécie beaucoup parler de cinéma avec toi.

 

A très bientôt j'espère!

 

 

Sandro

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Bonsoir Projets Ventilo,

 

C'est moi qui te remercie pour ce retour particulièrement sympathique et digne d'un vrai cinéphile ! Les discussions sur le cinéma sont parfois houleuses mais toujours pacifiques (en tous cas perso, je n'en ai jamais vu finir aux mains :eusa_think:).

 

Nous sommes d'accord sur David Lynch et Muholland Drive (que j'ai vu aussi sur le câble il y a peu pour la 1ère fois scotché au film par la cinégénie de Naomi Watts). C'est d'ailleurs pour çà que je suis revenu sur mes propos et précisé que les codes sont respectés même quand ils n'en ont pas l'air. Ce sont d'autres combinaisons qui sont expérimentées.

 

"GOMA" est un lapsus très idiot, bête et même carrément c... de ma part (vite rectifié). C'est le nom d'une collègue qui m'en voudra à vie mais je parlais en effet de CHROMA qui effectivement avait bien expliqué la diégèse (et en effet mieux que toi ... dis-je pour te charrier car tu t'en es bien tiré).

 

Oui que je te souhaite des commentaires qui ouvrent de nouvelles pistes sur tes analyses. Le plus bel échange que tu mérites !

 

Je me refuse d'être méchant mais ceux du genre "c'est mon film préféré mais merci de me l'avoir fait enfin comprendre" ont le don de m'agacer singulièrement ...

 

Au fait, en tant qu'auteur et réalisateur toi-même, n'oublies pas qu'un film, une séquence, un plan ne te marque que parce qu'il ou elle correspond à ta propre créativité. Si tu mystifies, tu passes à côté et tu continues à te chercher.

 

Perso, la 1ère scène qui m'a ému au cinéma tout petit, je ne l'ai jamais mystifiée. Je me souviens m'être retourné sur mon siège pour surveiller les réactions du public en comprenant tout de suite que ce sera ma passion (Avec mes 3 pommes de haut, j'avais découvert ma loi d'attraction). C'est après que j'ai commis la grave erreur de mystifier mais je me suis calmé depuis. Il m'a donc fallu retomber en enfance ... même si çà se voit à peine :blabla3:

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J'y ai pensé ce matin mais Quentin Dupieux aussi connaît les codes ... et quand je dis les codes, je dis les principes à intégrer pour de meilleurs réflexes ... (notamment pour bien traiter sa métaphore).

 

Il a choisi un tricycle pour conclure Rubber !

 

Qu'il ne dise pas que c'est un hasard ou en tous cas, une volonté subite de se soustraire aux codes (aux bases) ! ...

 

Je m'explique, je l'ai évoqué (entre autres) ici : http://forum.magazinevideo.com/topic/32765-le-voyage-du-héros/?do=findComment&comment=162169

 

Un film restitue les émotions (les rires, les larmes ou les angoisses) infantiles et comme je l'ai déjà dit, c'est uniquement en cela qu'il faut prendre le public pour plus enfant qu'il n'est (et non pas plus idiot).

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Bien le fort bonjour Ciné7.

Citation

 

Nous sommes d'accord sur David Lynch et Muholland Drive (que j'ai vu aussi sur le câble il y a peu pour la 1ère fois scotché au film par la cinégénie de Naomi Watts).

Je relève juste ce petit passage pour te confirmer que Naomi Watts est véritablement une comédienne talentueuse. Son double/triple jeux dans Mulholland Drive est hallucinant et me scotch à chaque fois, notamment la scène du casting.

 

Citation

GOMA est un lapsus très idiot, bête et même carrément c... de ma part (vite rectifié). C'est le nom d'une collègue qui m'en voudra à vie mais je parlais en effet de CHROMA qui effectivement avait bien expliqué la diégèse (et en effet mieux que toi ... dis-je pour te charrier car tu t'en es bien tiré).

Ah oui effectivement, je m'étais demandé s'il s'agissait Chroma, car je n'avais pas cité grand chose d'autre :3_grin2x2:. C'est une très bonne émission que j'apprécie beaucoup suivre et qui explique (comme tu le dis si bien) bien mieux que moi des notions assez complexes mais nécessaires, notamment la fameuse diégèse. Le tout saupoudré d'un humour qui fait mouche.

 

 

Le 19/09/2017 à 19:40, Ciné7 a dit :

Je me refuse d'être méchant mais ceux du genre "c'est mon film préféré mais merci de me l'avoir fait enfin comprendre" ont le don de m'agacer singulièrement ...

 

Au fait, en tant qu'auteur et réalisateur toi-même, n'oublies pas qu'un film, une séquence, un plan ne te marque que parce qu'il ou elle correspond à ta propre créativité. Si tu mystifies, tu passes à côté et tu continues à te chercher.

 

Perso, la 1ère scène qui m'a ému au cinéma tout petit, je ne l'ai jamais mystifiée. Je me souviens m'être retourné sur mon siège pour surveiller les réactions du public en comprenant tout de suite que ce sera ma passion (Avec mes 3 pommes de haut, j'avais découvert ma loi d'attraction). C'est après que j'ai commis la grave erreur de mystifier mais je me suis calmé depuis. Il m'a donc fallu retomber en enfance ... même si çà se voit à peine :blabla3:

Je n'ai aucun problème avec cet avis que je comprend totalement. Et tu sais... je considère que rester un enfant toute sa vie est une des plus grandes qualités que peut avoir un adulte.

Mais du coup, je suis curieux... qu'elle était cette fameuse scène qui a tant émoustillé le mini Ciné7?

 

Le 20/09/2017 à 17:32, Ciné7 a dit :

J'y ai pensé ce matin mais Quentin Dupieux aussi connaît les codes ... et quand je dis les codes, je dis les principes à intégrer pour de meilleurs réflexes ... (notamment pour bien traiter sa métaphore).

 

Il a choisi un tricycle pour conclure Rubber !

 

Qu'il ne dise pas que c'est un hasard ou en tous cas, une volonté subite de se soustraire aux codes (aux bases) ! ...

 

Je m'explique, je l'ai évoqué (entre autres) ici : http://forum.magazinevideo.com/topic/32765-le-voyage-du-héros/?do=findComment&comment=162169

 

Un film restitue les émotions (les rires, les larmes ou les angoisses) infantiles et comme je l'ai déjà dit, c'est uniquement en cela qu'il faut prendre le public pour plus enfant qu'il n'est (et non pas plus idiot).

Je vais m'en aller lire ce texte dans la journée et je te ferais mon petit retour après cela!

 

A très bientôt!

 

 

 

Sandro

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Bien le encore plus fort bonjour, Projets Ventilo !

 

Je dois démentir en même temps Claude Lelouch qui ne croît pas aux vocations nées des films de Walt Disney mais perso, c'est la scène de Bambi où la mère (tiens, encore ?) est tuée par les chasseurs.

 

Mais il est vrai que j'étais déjà fasciné par cette grande salle dorée aux velours rouges et quelque soit le film, c'est à chaque fois que la lumière s'éteignait et que le grand rideau s'ouvrait que je rentrais en religion !

 

Difficile de ne pas mystifier après et çà s'est empiré quand j'ai pu ensuite accéder aux studios de cinéma. Je pénétrais dans mon temple et rencontrais mes dieux ...

 

Quel travail sur soi qu'il m'a fallu depuis mais tant mieux que ce n'était pas si éloigné que çà de l'enfance ...

 

 

PS : J'adore (comme toi) l'humour de Karim et son équipe ... sans doute pour çà (et donc les mêmes raisons que toi :bien:) !

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Bonsoir Projets-ventilo,

 

Très bon épisode sur un film australien (1er bon point) et réalisé par une femme (2ème bon point).

 

3ème bon point, avoir identifié la métaphore car c'est très dommage quand il n'y a pas. C'est la base de tout.

 

D'ailleurs, la rage de dent est réputée la plus douloureuse et la plus difficile à soulager comme certains moments du deuil.

 

(C'est aussi une bonne réponse sur la matrice et l'idée des tours de magie en est une excellente illustration puisqu'elle y directement liée. La porte et l'ombre également).

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Le 25/09/2017 à 00:13, Ciné7 a dit :

Bonsoir Projets-ventilo,

 

Très bon épisode sur un film australien (1er bon point) et réalisé par une femme (2ème bon point).

 

3ème bon point, avoir identifié la métaphore car c'est très dommage quand il n'y a pas. C'est la base de tout.

 

D'ailleurs, la rage de dent est réputée la plus douloureuse et la plus difficile à soulager comme certains moments du deuil.

 

(C'est aussi une bonne réponse sur la matrice et l'idée des tours de magie en est une excellente illustration puisqu'elle y directement liée. La porte et l'ombre également).

Merci pour ta réponse. Je suis très content si cet épisode, malheureusement toujours sur un film quelque peu violent, t'a plu.

 

Concernant cette dent sur laquelle le cadre insiste beaucoup, j'ai effectivement pensé qu'il pourrait s'agir de "l'incarnation" de tous les maux du quotidien, la maison à entretenir, les factures à payer, le salaire à sortir, le travail, .... bref toutes ces petites choses qui font parti de la frustration continuelle que chacun peut vivre.

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  • 1 mois plus tard...

Bonsoir Projets-Ventilo,

 

Filmopsie prend de la consistance. Bravo, continues et persistes !

 

Quant à l'analyse même, elle a le mérite de la documentation car tu as cherché des sources. Encore bravo !

 

Perso, je n'ai plus le souvenir de l'intégralité du film mais dans tes extraits, j'ai reconnu des éléments de mes propres études du langage de l'image en général et cinématographique en particulier : l'effet miroir du monolithe noir et du voyant en forme d'oeil rouge (et donc invitant chaque spectateur) ainsi que de manière flagrante (puisque reprise pour A.I. intelligence artificielle) : La matrice d'essence maternelle, le monde intérieur obscur d'où la lumière va guider vers le monde extérieur (mythe de la caverne, cher aux cinéastes).

 

Difficile aussi de ne pas retrouver la pro-création elle-même. Il faut être prude pour ne pas voir les allusions dans les formes qui évoluent dans l'espace.

 

Pas étonnant finalement que Stanley Kubrick refuse toute explication verbale. Il défend son métier. Nous sommes dans un langage autre que le mot et plus proche de la musique.

 

Il n'y a donc pas de message à traduire mais à recevoir dans son inconscient comme une oeuvre musicale. On en garde la trace en soi et un jour peut-être, comme toi, on ne sait jamais, on en saisira quelques bribes.

 

L'image du foetus face à la terre me ferait d'ailleurs davantage penser à une fable : La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, du moins telle que Jean de la Fontaine l'a écrite en mots.

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C'est un oeuvre qu'il est très intéressante de voir à plusieurs années d'intervalle car malgré l'extrême lenteur du film (il y a peu de scènes pour un film d'une telle durée), on redécouvre des choses à chaque visionnage, selon la façon dont on a évolué soi-même.

 

J'ai dû voir "2001" 3 fois en entier. La 1re fois, trop jeune, comme baucoup, je n'avais absolument rien compris, hormis les longues scènes avec HAL. Mais j'avais été jusqu'au bout, intrigué, et le grand frère à l'époque m'avait expliqué deux ou trois choses sur la façon dont le réalisateur avait conçu certaines scènes. 

 

La 2e fois, j'avais oublié toute la séquence de l'aube de l'humanité et j'étais très heureux de revoir tout ce préambule et la suite.

 

La 3e fois, récemment, et j'ai savouré "l'anticipation" du film sur notre monde, le rapport à l'intelligence artificielle qui nous gouverne en partie aujourd'hui.

 

Bravo à Projets-ventilo pour le boulot de décortiquage...

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  • 3 mois plus tard...

bonjour,

si un jour tu te sens le courage de décortiquer " Usual Suspects" je suis preneur ....

merci pour Blade Runner, tes rubriques sont passionnantes ...:bien:

Modifié par loupiod
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Bonsoir Projets-Ventilo et loupiod (dont je m'associe à la proposition de Usual suspects que perso, je ne suis jamais parvenu à voir en entier. Donc, j'en saurais plus pour mieux me scotcher dessus la prochaine fois, si nécessaire avec un scotch par modération).

 

Projets-Ventilo, (immense) bravo pour la consistance qui se confirme (mais pourquoi et par qui Ridley Scott serait-il détesté :huh: ?).

 

Tu analyses peut-être le director's cut mais il se trouve qu'à mon avis, c'est la version cinéma soit disant amputée qui apporte la réponse sur la survie de l'âme de l'humanité. Je crois me souvenir que c'est une voix off qui le tranche explicitement et sans détours (même si c'est sur le plan final de Harrison Ford s'enfuyant avec Rachel en voiture sur une route sinueuse et désertique, pas forcément départementale).

 

Par contre, pour Kingdom of heaven, je préfère le director's cut (et de loin, bien au delà où on parle italien).

 

Je t'épargne une nouvelle dissertation sur l'effet miroir mais non, Harrison Ford ne joue pas un répliquant et non, Ridley Scott n'a pas laissé le reflet rouge sur ses yeux par mégarde parce qu'il n'avait pas encore pris son café avant de tourner.

 

D'ailleurs, fais gaffe à comment tu lui causes, ses techniciens le surnomment le général :sweatingbullets:

 

Perso, c'est depuis ce film que je sacralise les directeurs photo et (mais ne le dis surtout pas à Harrison Ford), que Rugter Hauer m'est apparu un acteur culte (ici, il joue bien et naturel le gars qui se mouille sous une averse torrentielle comme un véritable humain le ferait pour purifier son âme dans l'espérance de pouvoir encore la sauver).

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Le 22/09/2017 à 11:19, Ciné7 a dit :

Je dois démentir en même temps Claude Lelouch qui ne croît pas aux vocations nées des films de Walt Disney mais perso, c'est la scène de Bambi où la mère (tiens, encore ?) est tuée par les chasseurs.

PS : J'en profite pour présenter mes plus humbles excuses à Monsieur Claude Lelouch. C'est lui qui a raison ! Même si Bambi m'a fait découvrir à 4,5 ou 6 ans le beau métier qui permet de communiquer de belles et fortes émotions à un public (scotché) et ainsi que je l'ai avoué sous la torture et sur le forum, mon déclic, ma conflagration n'est venue qu'à 18, 19 ou 20 ans via Luchino, maestro de son état et connecteur à son insu des 2 hémisphères de Ciné7).

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Le 06/11/2017 à 19:48, Ciné7 a dit :

Bonsoir Projets-Ventilo,

 

Filmopsie prend de la consistance. Bravo, continues et persistes !

 

Quant à l'analyse même, elle a le mérite de la documentation car tu as cherché des sources. Encore bravo !

 

Perso, je n'ai plus le souvenir de l'intégralité du film mais dans tes extraits, j'ai reconnu des éléments de mes propres études du langage de l'image en général et cinématographique en particulier : l'effet miroir du monolithe noir et du voyant en forme d'oeil rouge (et donc invitant chaque spectateur) ainsi que de manière flagrante (puisque reprise pour A.I. intelligence artificielle) : La matrice d'essence maternelle, le monde intérieur obscur d'où la lumière va guider vers le monde extérieur (mythe de la caverne, cher aux cinéastes).

 

Difficile aussi de ne pas retrouver la pro-création elle-même. Il faut être prude pour ne pas voir les allusions dans les formes qui évoluent dans l'espace.

 

Pas étonnant finalement que Stanley Kubrick refuse toute explication verbale. Il défend son métier. Nous sommes dans un langage autre que le mot et plus proche de la musique.

 

Il n'y a donc pas de message à traduire mais à recevoir dans son inconscient comme une oeuvre musicale. On en garde la trace en soi et un jour peut-être, comme toi, on ne sait jamais, on en saisira quelques bribes.

 

L'image du foetus face à la terre me ferait d'ailleurs davantage penser à une fable : La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf, du moins telle que Jean de la Fontaine l'a écrite en mots.

 

Je ne peux qu'approuver ton passage:

"Pas étonnant finalement que Stanley Kubrick refuse toute explication verbale. Il défend son métier. Nous sommes dans un langage autre que le mot et plus proche de la musique. Il n'y a donc pas de message à traduire mais à recevoir dans son inconscient comme une oeuvre musicale. On en garde la trace en soi et un jour peut-être, comme toi, on ne sait jamais, on en saisira quelques bribes."

 

Dans "2001: ..." tout n'est que sensations, impressions. Quand on termine le visionnage du film, on reste ébahis devant ce soudain si silence qui nous gagne, alors que les notes/images de l'expérience que nous venons de voir s'agrippent à notre imaginaire pour y laisser une trace indélébile. 

 

Le 08/11/2017 à 17:09, Thierry P. a dit :

C'est un oeuvre qu'il est très intéressante de voir à plusieurs années d'intervalle car malgré l'extrême lenteur du film (il y a peu de scènes pour un film d'une telle durée), on redécouvre des choses à chaque visionnage, selon la façon dont on a évolué soi-même.

 

J'ai dû voir "2001" 3 fois en entier. La 1re fois, trop jeune, comme baucoup, je n'avais absolument rien compris, hormis les longues scènes avec HAL. Mais j'avais été jusqu'au bout, intrigué, et le grand frère à l'époque m'avait expliqué deux ou trois choses sur la façon dont le réalisateur avait conçu certaines scènes. 

 

La 2e fois, j'avais oublié toute la séquence de l'aube de l'humanité et j'étais très heureux de revoir tout ce préambule et la suite.

 

La 3e fois, récemment, et j'ai savouré "l'anticipation" du film sur notre monde, le rapport à l'intelligence artificielle qui nous gouverne en partie aujourd'hui.

 

Bravo à Projets-ventilo pour le boulot de décortiquage...

Merci pour ton message et content que ma petite analyse t'ai plu. 

 

Dans mon cas, j'ai une expérience un peu différente avec "2001:...". 

La première fois que je l'ai vu, c'était dans une qualité atroce sans vraiment savoir dans quoi je me lançais. De ce fait, je n'avais que peu apprécié le film. pour tout te dire: je m'étais ennuyé. 

Mais j'ai retenté l'expérience après suivi des conseils de vidéastes: il faut regarder ce film dans de BONNES conditions. Alors je me suis enfermé, j'ai coupé toutes les communications, plongé dans le noir et j'ai lancé le film sur ma télévision. Et ça a tout changé. J'ai vraiment RE-VU le film et j'ai compris que l'intérêt de celui-ci résidait plus dans les sensations que dans le scénario. 

 

Le 13/02/2018 à 11:46, loupiod a dit :

bonjour,

si un jour tu te sens le courage de décortiquer " Usual Suspects" je suis preneur ....

merci pour Blade Runner, tes rubriques sont passionnantes ...:bien:

Merci beaucoup!

"Usual suspect" et sur ma liste des films à voir (oui oui je sais: honte à moi). 

 

En tout cas, les prochaines analyses qui devraient débarquer seront vraisemblablement sur "American Beauty" et "Blade Runner 2049"

 

Le 13/02/2018 à 20:06, Ciné7 a dit :

Bonsoir Projets-Ventilo et loupiod (dont je m'associe à la proposition de Usual suspects que perso, je ne suis jamais parvenu à voir en entier. Donc, j'en saurais plus pour mieux me scotcher dessus la prochaine fois, si nécessaire avec un scotch par modération).

 

Projets-Ventilo, (immense) bravo pour la consistance qui se confirme (mais pourquoi et par qui Ridley Scott serait-il détesté :huh: ?).

 

Tu analyses peut-être le director's cut mais il se trouve qu'à mon avis, c'est la version cinéma soit disant amputée qui apporte la réponse sur la survie de l'âme de l'humanité. Je crois me souvenir que c'est une voix off qui le tranche explicitement et sans détours (même si c'est sur le plan final de Harrison Ford s'enfuyant avec Rachel en voiture sur une route sinueuse et désertique, pas forcément départementale).

 

Par contre, pour Kingdom of heaven, je préfère le director's cut (et de loin, bien au delà où on parle italien).

 

Je t'épargne une nouvelle dissertation sur l'effet miroir mais non, Harrison Ford ne joue pas un répliquant et non, Ridley Scott n'a pas laissé le reflet rouge sur ses yeux par mégarde parce qu'il n'avait pas encore pris son café avant de tourner.

 

D'ailleurs, fais gaffe à comment tu lui causes, ses techniciens le surnomment le général :sweatingbullets:

 

Perso, c'est depuis ce film que je sacralise les directeurs photo et (mais ne le dis surtout pas à Harrison Ford), que Rugter Hauer m'est apparu un acteur culte (ici, il joue bien et naturel le gars qui se mouille sous une averse torrentielle comme un véritable humain le ferait pour purifier son âme dans l'espérance de pouvoir encore la sauver).

Merci pour cet avis très intéressant (comme toujours). 

Quant au fait que Ridley Scott soit détesté, c'est depuis  "Prometheus" et "Alien:covenant" que les "fans de la première heures" (ça en fait des guillemets) mettent Ridley Scott à l'échafaud. Personnellement, je n'ai absolument rien contre le personnage. Si ce n'est que, comme je le dis dans ma chronique, je ne vois pas l'intérêt de revenir sur une réponse d'une question laissée en suspend pendant si longtemps. Mais bon, en soi-même, ce film il appartient au bonhomme, donc il en fait bien ce qu'il veut. 

 

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