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Métaphore ?


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Bonjour chers tous,

 

Oui, encore moi sur cette rubrique mais dont je décide de prendre son titre complet (mais large) à la lettre : "Du scénario ... à la réalisation vidéo".

 

Précision, je m'adresse ici aux réceptifs voire passionnés de la fiction et j'avoue n'avoir pas encore réfléchi sur comment le reprendre en docu (mais c'est forcément valable, y a pas d'raison ... Si, pour un tailleur de pierre et son nombre d'or par exemple !).

 

Je dois d'abord vous renvoyer à ces 2 posts que j'ai commis dans la même rubrique pour elroir34 et pour mike13 (et pour tous ceux qui veulent bien également les digérer) :

 

1) : https://forum.magazinevideo.com/topic/33044-avis-et-conseils/?do=findComment&comment=159747

 

2) : https://forum.magazinevideo.com/topic/33920-1er-court-métrage/?do=findComment&comment=166053

 

Je joue les profs mais j'apprends toujours en même temps (J'en profite donc autant que tous et vous en adresse le merci que je vous dois).

 

Pas d'extrait de film cette fois-ci mais expérience perso sur la métaphore pour vous évoquer le processus :

 

Je peux ainsi vous confirmer avoir terminé un scénario de court-métrage que je souhaite réserver en exclusivité à notre forum avant de peut-être tenter des festivals.

 

J'ai en fait repris un scénario de jeunesse abandonné mais sur lequel j'avais toutefois expérimenté une 1ère structure avec une inversion des pôles remarquée par des lecteurs pros (mais que du théâtre car en l'état, je n'ai jamais voulu le faire passer en comité de lecture cinéma).

 

J'ai donc pu récemment tout consolider mais à la phase actuelle du découpage, j'ai toujours mon cerveau gauche qui brandit son burin et demande avec une même insistance à mon cerveau droit : "Es tu certain d'avoir vraiment tout dit de tes 2 jeunes personnages ?".

 

(Oui, c'est une histoire qu'avec un enfant et un ado. J'appréhende d'ailleurs le casting car ayant notamment une référence à Michelange, c'est comme si ils seraient tombés d'une fresque italienne).

 

Pour que mon cerveau gauche me foute enfin la paix sur ce projet, j'ai profité hier d'un trajet tgv pour relire une bonne fois pour toutes les 2 chapitres de mon manuel de Syd Field dédiés à la création des personnages (oui, pour lui et donc depuis moi, c'est en effet le préalable pour trouver une idée car elle ne découle que de cette "mécanique" qu'il explique généreusement).

 

Mais c'est tout lui çà, il cache ses pistes clé au milieu de ses paragraphes les plus longs et on ne les repère pas toujours du 1er coup (ni des suivants) ...

 

Mais là, dès le 1er chapitre à relire et au milieu d'un paragraphe très développé, je tombe sur cette phrase que je dois vous partager quelque soit votre domaine de prédilection en vidéo (mais notamment la fiction) :

 

"On apprend beaucoup des personnages à leur façon d'agir et de se comporter. Les images ou les représentations révèlent leurs différentes facettes. Tandis que le personnage, lui, révèle la nature profonde de l'humanité, en termes de valeurs, d'actions et de croyances :

 

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Je me souviens avoir déjà prévenu une fois sur le forum que le scénariste est le 1er tout de l'équipe (le 1er producteur en se souciant du coût de ce qu'il écrit, le 1er réalisateur en évaluant les contraintes techniques de son sujet et donc aussi, le 1er acteur en approfondissant la dimension des personnages).

 

Hier soir, rentré direct à la masure après le tgv, repas au micro-onde devant l'ordi, quelques visites sur le forum et je revêts la casquette du comédien et non plus du scénariste pour une séance milking personnages jusqu'à comme par hasard des mythes concernant des jeunes garçons (oui, mythologie grecque oblige) puis étonnant, un temple de la victoire que j'avais pourtant déjà pas trop mal figuré dans le scénario (par instinct du cerveau gauche).

 

Je m'y attarde et je constate qu'il est en fait question de terrestre, de céleste, de ténèbres, de lumière, et encore d'éternité mais aussi de beauté et d'immortalité (de la beauté d'ailleurs).

 

A un moment, mon cerveau gauche a même fini par soudain s'adresser à mon cerveau droit : "Ok, je peux poser le burin, tu la tiens ton image finale car tu as saisi ta métaphore sur la victoire ... pour tes 2 jeunes personnages et donc pour ton scénario tout entier !".

 

A l'abri désormais de tout cliché même si la photo de couverture de mon profil n'est pas de moi (en réalité, elle n'annonce que le projet), j'en ai été jusqu'à découvrir la vraie originalité du sujet.

 

Laissez votre cerveau gauche dicter à votre cerveau droit le parcours jusqu'à votre métaphore. Si vous ne comprenez pas encore le concept de la métaphore, ne vous inquiétez plus, tout comme l'idée, c'est elle qui viendra à vous (d'une source universelle de votre mémoire humaine).

 

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Bonjour Ciné7,

 

Cerveau droit, cerveau gauche... Le mien est si petit face à l'immensité du domaine de l'image que tu nous présentes que je l'avoue, j'ai déjà du mal à en différencier les hémisphères. Ceux-ci sont tellement ramassés en une masse si uniforme que la communication droite-gauche en semble exclue...

J'ai du mal à suivre.:gif_perplexe3:

Amicalement.

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Bonjour manober,

 

Quand tu imagines ou tentes d'imaginer une idée parce que tu te sens l'envie subite de raconter une histoire (même en docu), c'est ton cerveau droit qui entre en action.

 

C'est ton imagination et ton instinct qui te parlent mais sans détenir la technique sur la forme.

 

C'est alors le pragmatisme de ton cerveau gauche qui intervient pour te recadrer.

 

Perso, je lui attribue un burin car en fait, il va t'aider à creuser l'idée pour en saisir le vrai fond qui est forcément universel pour mieux te faire comprendre par ton public.

 

J'ai fait exprès en intro, j'ai mis le lien 2) qui reconstitue l'échange entre les deux hémisphères (l'extrait concerné se trouve sur un post au dessus).

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bonjour manober et Cine7,

pour commencer Marcel je vais te faire une ordonnance et une sévère façon "Tontons Flingueurs " :

tu fais comme moi ,1 gramme de Paracétamol codéiné , indispensable, pour appréhender toute cette belle philosophie...(petite taquinerie)

 

CG  :ensuite tu imagines , la créativité poétique, la petite abeille qui nous bourdonne des histoires (dans le rôle l'ami Patrice ) :302:

CD  :et le pragmatisme exacerbé (dans le rôle l'ami NOEL)...celui qui tient le burin  :76:    en toute gentillesse ...

 

bon j'espère, ne pas trop avoir dit de bêtises ,ou je n'ai rien compris ????  :sm59-2:

avec toute mon amitié a toi et aux acteurs..

Robert

Modifié par loupiod
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Salut Loupiod,

 

Une seule bêtise mais c'est mon approche perso, ce n'est pas de la philosophie même si on doit fouiller dans la mythologie et qu'on risque de croiser de temps à autres Platon et Socrate.

 

Non, il ne s'agit que de l'Olympe et pas de préceptes philosophiques. Mais on peut aussi se satisfaire de n'importe quel mythe du moment qu'il s'avère universel (par exemple, le mythe de l'Ouest pour Il était une fois dans l'Ouest ou le mythe de Paris pour French cancan).

 

Sinon, tu as raison sur tout le reste et notamment sur la gentillesse des coups de burin. Leur secours est trop précieux pour en avoir peur.

 

Pour te retirer (enfin, j'espère) une bonne dose de paracétamol, ton :76:ne cherche que l'énergie motrice du sujet.

 

Un cerveau gauche entraîné n'ouvre plus le capot, il dévisse direct le bouchon du réservoir :bien:

 

EDIT : Par contre, loupiod, ton cerveau droit a très bien reçu le coup de burin de ton cerveau gauche qui lui suggérait gentiment que c'est une petite abeille qui pourrait bourdonner des histoires à l'oreille de l'imagination (euh, ... de la mémoire). 

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il y a 36 minutes, Ciné7 a dit :

même si on doit fouiller dans la mythologie et qu'on risque de croiser de temps à autres Platon et Socrate.

Par exemple, pour une structure, si on recourt au mythe de la caverne de Platon, ce n'est pas pour étudier tout Platon mais que le mythe de la caverne.

 

Il fournit des éléments importants à reprendre dans ses images pour en universaliser le sens. 

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Encore à titre d'exemple et cette fois-ci avec un nouvel extrait, sur le lien 2), le post suivant propose la finalité de l'échange entre le cerveau gauche et le cerveau droit (communiquer des émotions) avec un extrait de The impossible avec Ewan McGregor et Naomi Watts (et de très talentueux jeunes comédiens).

 

L'histoire part du tsunami de 2006 (C'était l'idée du cerveau droit).

 

A force de coups de burins sur le cerveau droit, le cerveau gauche a ainsi permis d'identifier un mythe universel (ici biblique : le déluge) et d'agrémenter la structure du mythe universel (mythologique) de la caverne de Platon afin d'inverser les pôles de la structure externe vers la structure interne (pour le voyage du retour de l'intérieur vers l'extérieur).

 

(EDIT : Oui car la séquence se situe vers le début et Syd Field la qualifierait d'incident clé en renfort à l'incident déclencheur (le tsunami) que mon cerveau gauche avec ceux de James Cameron et Michaël Mann qui possèdent le même manuel, parviennent parfaitement à distinguer, par exemples sur Titanic ou Collateral). 

 

Les éléments importants du mythe de la caverne sont donc venus en renfort des matériaux du cerveau gauche qu'il faut apprendre (et intégrer pour pouvoir les réutiliser en réflexes et les asséner à coups de burin à son cerveau droit).

 

Dont l'énergie motrice la plus universelle : la matrice d'essence interne et maternelle en opposition (miroir) au monde externe se manifestant d'abord par l'ombre du père encore inconnu ou inquiétant (ou absent) :

 

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On peut en effet choisir le mythe de la caverne que pour rappeler (toujours une question de mémoire humaine), le ventre de la mère puis le "Je t'aime" maternel à l'oreille de l'enfant avant qu'il n'affronte (à la naissance ou par renaissance d'adulte) le monde externe révélé et introduit par la présence ou peut-être l'absence d'une dimension paternelle :

 

Mini foetus : "Mais qui vient me déranger ou me menacer en posant sa main ou son oreille sur le ventre de ma mère ?" ou "Bizarre, je ne sens personne d'autre que ma mère. Va falloir régler ce mystère. C'est pas possible. Ce serait trop bête".

 

Grâce au mythe de la caverne et à la matrice, le cerveau gauche dispose ainsi de quoi stimuler l'imagination du cerveau droit afin d'illustrer l'accouchement même et les hurlements de l'enfant (ici aux 2 poteaux du pylône resté debout pour figurer la sortie de la caverne), le cordon (ici, le long palmier qui flotte) et les angoisses de l'enfant à la menace de le couper pour devoir affronter le monde externe et la rencontre probable du père (avec le soutien d'un "je t'aime" maternel que sa mère lui murmure à l'oreille).

 

Sans détailler tous les matériaux un à un (c'est déjà fait dans les topics sur le logiciel intérieur et sur le voyage du héros, posts sur Seul au monde et Gladiator), je vous invite à les repérer (et peut-être les reconnaître si vous aviez lu ou parcouru tous ces posts) sur cette autre séquence de The impossible :

 

 

Quand je dis que nous avons tous le même matériel mais nous ne l'utilisons que selon notre sensibilité, selon notre vécu.

 

Mais nous nous retrouvons dans notre métaphore plus vite que prévu ... Elle est venue d'elle-même !

 

... Qu'on s'appelle Spielberg, Scorsese, Zemeckis ou tartenpion !

 

C'est même ainsi qu'on possède tous de quoi écrire en images et en sons ...

 

 

 

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Petit rappel ici du déjà dit ailleurs dans la rubrique mais il le faut :

 

Oui, pour un cerveau gauche, c'est très difficile d'envisager d'aller chercher dans la mémoire individuelle de chaque spectateur potentiel, des milliers ou des millions de possibilités de stimuler le cerveau droit.

 

Puisqu'il ne le peut pas pour chaque humain, autant le laisser puiser dans la mémoire collective de toute l'humanité pour au moins augmenter les chances d'un auditoire le plus large soit-il.

 

Les émotions résident en fait dans les informations logées dans la mémoire humaine individuelle et collective. Il "suffit" pour le cerveau droit, de s'assurer que les informations imaginées par le cerveau gauche n'émanent pas que d'un souvenir personnel marquant mais de son équivalent dans la mémoire humaine collective pour mieux le communiquer au plus grand nombre et non pas qu'à soi-même et son petit nombril.

 

D'où le recours qu'aux mythes universels et à leurs métaphores !

 

L'avantage dont il faut se réjouir, c'est que les émotions contenues dans les informations imaginées mais ainsi burinées sont mieux communiquées au public et reviennent ensuite se loger dans sa mémoire humaine à la fois individuelle et collective.

 

C'est cette double satisfaction individuelle autant que collective qui renforce les émotions reçues et ce sentiment de reconnaissance de les avoir ravivées de sa petite mémoire personnelle dont on mesure tout à coup et finalement toute la dimension universelle.

 

La métaphore est donc un mode de communication d'âme à âmes (car c'est un fait, l'universel ne concerne que l'âme) ...

 

Il est important d'y ouvrir son esprit avec ses deux hémisphères réunies comme il s'agirait de le libérer d'une caverne ténébreuse ...

 

N'est-ce pas mio caro Maestro ? :

 

 

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J'ai complété des posts du topic par des EDIT.

 

Je vous ajoute ici le lien vers le post sur Seul au monde pour commencer à lister la trousse à outils de votre cerveau gauche : https://forum.magazinevideo.com/topic/32765-le-voyage-du-héros/?do=findComment&comment=157864

 

Pour prévenir aussi, ne pas croire que je suis une encyclopédie vivante (et sur le retour).

 

C'est l'ami google et non pas davantage une bibliothèque garnie du domicile, qui guide mes recherches de mythes universels, mon milking (maintenant en scénariste ET en comédien).

 

Un simple mot clé choisi parmi les éléments déjà imaginés par son cerveau droit sur une histoire, fait l'affaire en tapant : mythe du truc machin.

 

Différentes sources sont ainsi proposées et il n'y a plus qu'à faire son shopping (sa sélection avec son cerveau droit en guettant un stimulus de son cerveau gauche) ...

 

Par exemple, assis devant son ordi en "dégustant" sur le pouce un plat au micro-onde quand on vient de rentrer en tgv.

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En guise de conclusion (si personne dont moi ne relance), je tiens à m'adresser sous forme de confidence perso aux jeunes aspirants isolés ou non, passant par là et qui seraient intrigués voire pantois par la présence inopinée de la séquence de Mort à Venise postée plus haut.

 

Je soupçonne, y compris chez tous les néophytes plus vieux que vous, une difficile compréhension de ma démarche :eusa_think:

 

J'ai vu le film à peu près à votre âge (à 20 ans) et comme vous, je n'ai rien décelé sur cette séquence sinon l'esthétisme et l'élégance de Luchino Visconti dans les représentations de Dirk Bogarde (inspirées de Gustav Mahler) et de Bjorn Andresen, jeune acteur suédois interprétant l'ado ...

 

Le comédien de théâtre qui m'avait invité, persuadé que le film allait me correspondre et donc me faire réagir (au vu de ce que j'écrivais déjà comme vous qu'avec mon cerveau droit), m'avait d'abord prévenu que le rapport entre le personnage adulte et le personnage ado n'avait rien à voir avec l'homosexualité (malgré celle de l'immense metteur-en-scène) et que le thème n'évoquait que la quête ultime de la beauté par un artiste mourant et personnifiée ici par le jeune prénommé Tadzio.

 

Comme vous, cette séquence m'était apparue, oui assez jolie mais si lente et totalement mystérieuse ...

 

Il a fallu attendre la scène finale pour créer le déclic attendu car si bien pressenti par le comédien de théâtre qui ne m'avait payé la place qu'à cet effet (encore merci à lui :eusa_clap: !) :

 

(Je la replace ici pour vous car on ne la voit plus où je l'avais postée avant)

 

(Entre nous, autre confidence, ma petite référence à Michelange évoquée dans le post d'intro, rend un hommage perso à la posture du David de Verrocchio, de Tadzio avant de lever son logo vers l'horizon) :

y_david21.thumb.jpg.e34454b40e3433c9d4d717aed6b7e460.jpg

(Attention néanmoins : Perso, pas de David de Michelange mais autre chose qui s'inscrit dans ma métaphore à moué !).

 

Je ne veux pas et même refuse de vous imposer cette seule référence (sauf si vous avez le même déclic que moi à 20 ans).

 

Dans l'attente de vos 41 ans, je ne vous souhaite que votre déclic perso à vous sur n'importe quelle référence se présentant sur votre route ...

 

Pourquoi ? Vous me demandez pourquoi ? :eusa_pray:

 

Mais parce que ce déclic (Que dis-je ? Cette conflagration !) et votre ressenti pendant les jolis mais mystérieux moments qui vous l'ont préparé avant, ne proviennent ni de votre cerveau droit, ni de votre cerveau gauche mais uniquement de votre âme et que comme moi, vous les garderez précieusement et chaleureusement dans votre mémoire humaine (dans votre coeur) pour votre propre formation et votre propre évolution avec une si profonde reconnaissance et une vraie et sincère admiration pour votre Maître qui vous les aura offerts ... rien que pour vous connecter vos deux hémisphères et vous libérer votre esprit et sa créativité !

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Le 03/02/2018 à 18:06, Ciné7 a dit :

Grâce au mythe de la caverne et à la matrice, le cerveau gauche dispose ainsi de quoi stimuler l'imagination du cerveau droit afin d'illustrer l'accouchement même et les hurlements de l'enfant (ici aux 2 poteaux du pylône resté debout pour figurer la sortie de la caverne), le cordon (ici, le long palmier qui flotte) et les angoisses de l'enfant à la menace de le couper pour devoir affronter le monde externe et la rencontre probable du père (avec le soutien d'un "je t'aime" maternel que sa mère lui murmure à l'oreille).

 

Sans détailler tous les matériaux un à un (c'est déjà fait dans les topics sur le logiciel intérieur et sur le voyage du héros, posts sur Seul au monde et Gladiator), je vous invite à les repérer (et peut-être les reconnaître si vous aviez lu ou parcouru tous ces posts) sur cette autre séquence de The impossible :

 

 

Bonsoir les jeunes à qui j'ai dédié mon précédent post (Oui, je sais, en guise de conclusion) et bonsoir à tous et toutes (dont les plus disposés).

 

Sans attendre vos 41 ans et même votre déclic ou votre conflagration, je vous propose de déjà tester cette réponse à la devinette (repérer dans la séquence de The impossible quelques matériaux de votre cerveau gauche et à quoi çà sert).

 

Sans trop m'avancer, le scénario (... oui, de The impossible) indique sur cette séquence que la mère et son fils sont emportés par le tsunami mais réussissent à s'en sortir (et qu'il leur faut ensuite s'enquérir du reste de la famille dont la violence de l'événement les a si brutalement séparés).

 

Quasi certain aussi que çà n'a pas été écrit qu'avec le cerveau droit car le cerveau gauche a dû déjà recadrer le récit au burin en exigeant une structure externe (paradigme) et une structure interne (arc transformationnel) puisqu'il a bien fallu élaborer sur des 1ères bases solides, l'intrigue elle-même, les actions et les personnages (d'accord, pas forcément dans le même ordre).

 

C'est le réalisateur qui selon moi (si j'en crois ma phase actuelle), a dû s'adonner au grand plaisir de son propre cerveau gauche, au milking de l'histoire et donc, dernière découverte perso grâce à Syd Field et telle qu'évoquée en intro, à celui de chaque personnage.

 

Comme indiqué, il en est résulté un mythe universel biblique en la personne du déluge et puisqu'il y a une maman et son jeune freluquet, autant donc recourir à la matrice, ce matériel si cher à nos cerveaux gauches car toujours bien rangé dans leur même boîte à outils.

 

Le réa s'est en fait servi du mythe universel (ici du déluge) pour actionner la mécanique de la structuration du scénariste avec une 1ère inversion des pôles via un plongeon du haut de la structure externe dans les profondeurs de la structure interne (voir images dès 0'14").

 

(C'est d'ailleurs la propriété spécifique dudit incident clé de Syd Field dont Michaël Mann garde le manuel sur son bureau et déjà pour le même plongeon du cadavre sur le toit du taxi dans Collateral ... On n'improvise pas et on ne philosophe pas, merci, on huile sa mécanique pour entraîner le public dedans).

 

D'accord, on a notre mythe universel et la matrice mais pas d'autosatisfaction pour autant à l'inversion des pôles !

 

En réa (et plus du tout en scénariste), on s'attend aussi à diriger ses acteurs et en même temps, à devoir les remonter de la structure interne vers la structure externe pour leur éviter la noyade (le naufrage).

 

Le cerveau gauche n'a pas tardé à brandir le mythe de la caverne de Platon en lieu et place du burin. Il a sorti un autre mythe universel qu'il tient toujours prêt dans sa boîte à outils pour permettre le relais dans la mécanique de la structuration du scénariste : temps-modernes.jpg.9660bb1a1840432a9f66287a992aade1.jpg

 

Il suffit souvent de ne retenir du mythe universel de la caverne de Platon qu'une fois qu'on se retrouve dedans par inadvertance, on est plongé (Oui, on est dans le mouvement de la mécanique) dans une obscurité ténébreuse et qu'il va nous falloir urgemment détecter une trace de lumière extérieure (sans se tromper sur le 1er reflet venu) pour espérer rejoindre la sortie et ainsi recouvrer la liberté (et celle du public avec).

 

Au passage, je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis qu'on cause (oui, que j'cause), on n'est pas dans un docu sur la réalité de la tragédie du tsunami de 2006 mais dans sa métaphore concoctée de concert par 2 hémisphères ...

 

Restons-y !

 

Le cerveau gauche recommande ici de garder la matrice qui huile déjà si bien la mécanique.

 

Le réa peut maintenant se préoccuper des images et des sons, de l'action et de ses acteurs.

 

Le risque pour lui, c'est de penser que c'est enfin au tour de son cerveau droit de prendre seul les rennes.

 

Que nenni, rétorque le cerveau gauche ! Et le réa réalise aussitôt que pour maintenir la mécanique de la structuration, il ne doit pas en effet désactionner trop brusquement le mythe du déluge. Vaudrait mieux laisser l'enfant se perdre même un court moment dans le déluge quand il réussit à remonter à la surface de l'eau en s'étant trompé de sortie en ne se laissant guider que par le reflet du ciel ... (tiens don, pile comme Icare dans Seul monde,voulant atteindre direct le soleil en ne brûlant pas d'ailleurs que des étapes. Merci à nos cerveaux gauches de nous avoir tapoter le cerveau droit avec cet autre outil !).

 

L'enfant parvient enfin à localiser la sortie de la caverne en changeant de reflet et en en choisissant un beaucoup plus à la hauteur de son regard.

 

"Cerveau gauche, qu'as tu encore à dire à mon cerveau droit ? C'est bon ?" s'inquiète le réa juste avant de recevoir dans les pognes un autre outil toujours prêt à être dégainé ...

 

"Tu es dans la métaphore, prends donc l'effet miroir avant de laisser le cerveau droit te dicter la suite !" lui répond le cerveau gauche.

 

Le cerveau droit du réa et non plus du scénariste, peut enfin prendre son tour dans le calme. "On a qu'à reproduire un accouchement. Comme çà, l'enfant remonte du ventre de la mère jusqu'à la sortie de la caverne ... Euh, jusqu'à l'orifice naturel de la maman et comme çà, l'acteur enfant joue sa naissance en criant comme un nouveau né !"

 

Le réa se dit que c'est très limpide comme mise en scène et comme direction d'acteurs ... Enfin, pour ce qui concerne déjà l'enfant ...

 

Il en laisse tomber l'effet miroir qu'il tenait dans la main et le bruit le sort soudain de ses songes du cerveau droit.

 

Il réagit : "Et la mère ? Mais qu'est-ce que j'en ai fait ?".

 

Le cerveau droit confus de son oubli, se rattrape en lançant l'idée qu'elle n'a qu'à prendre l'enfant contre elle comme un nouveau né, tout simplement !

 

Le cerveau gauche bien que satisfait que son apport d'outils ait assez bien fonctionné jusque là, peine à garder le silence et ne se retient plus de menacer le cerveau droit du réa avec son burin.

 

Le cerveau droit comprend très vite qu'il faut aussi évoquer le cordon et qu'on peut utiliser à cet effet un arbre suffisamment longiligne qui se serait déraciné par la force du tsunami ... ("ou du déluge" se reprend-il in extremis pour pas se reprendre un coup de burin). Ainsi, l'enfant et la mère pourraient venir s'accrocher à lui comme à une bouée puisque je suis très fort, il flotterait ainsi à proximité.

 

On l'a notre cordon ! Y a plus qu'à mettre en scène la séparation ! Par exemple, l'enfant n'a plus qu'à tenter de rejoindre un espace immergé pour quitter l'arbre et sa mère puis partir à la recherche de son père et de ses 2 p'tits frangibus. Pas mal pour couper le cordon et garder la mécanique en branle, n'est ce pas cerveau gauche ?

 

Le cerveau gauche lâche un "mouais" qui précède généralement un coup de burin bien senti ...

 

"Oui pardon, l'effet miroir !", se sauve le cerveau droit ... Il réfléchit et admet que la mère a une dimension interne en tant que personnage et que ce n'est pas l'enfant mais elle qui peut le plus craindre et même refuser la séparation ! Elle peut retenir l'enfant à l'arbre à sa 1ère tentative de s'en échapper ! ...

 

"Oui mais encore ?" attend le cerveau gauche du réa ... "Un petit peu avant et même encore avant l'arrivée au cordon, avant qu'ils ne rejoignent l'arbre !" insiste-t'il ... "Tu crois vraiment que je t'ai si gentiment passé mon effet miroir pour si peu ?"

 

Le cerveau droit reste bouche bée, cherche, se creuse son reste de méninges ... et reçoit alors un de ces coups de burin en plein dans la face qu'il en hurle en ces mots : "C'est la mère qui devient le nouveau né et qui inquiète l'enfant en restant silencieuse et sans vie".

 

"Voilà ! Bravo !" le félicite et se félicite le cerveau gauche mais s'empresse d'ajouter : "Ainsi, pour activer l'arc transformationnel de l'enfant, il peut se précipiter pour sauver sa mère comme l'aurait fait son rival de père par une même force d'amour s'il avait été présent ... et avec une même force, la porter contre lui jusqu'au cordon qu'il lui tire pour le couper !"

 

"Et pour activer l'arc transformationnel de la mère ?" poursuit le cerveau droit comme pour poser un défi avant de recevoir un nouveau coup de burin.

 

"Tu as encore oublié les éléments de la matrice même dans l'effet miroir et dont un en particulier qui huile assez bien la mécanique !" s'énerve le cerveau gauche ...

 

Et le cerveau droit s'écrie avec conviction : "Ouiiiiiiiii ! Le Je t'aime maternel que par effet miroir, elle s'adresse à elle-même en le murmurant à l'oreille de l'enfant comme un secret qu'elle ne réserve qu'à son mari et tous ses enfants" ...

 

Et craignant un nouveau coup de burin, le cerveau droit enquille sur un : "Ainsi, l'enfant de la séquence mesure toute la dimension paternelle qui réside déjà aussi en lui et n'a plus qu'à décider de partir affronter le monde extérieur sans abandonner sa mère mais pour revenir en bon père de famille avec son mari et ses 2 autres "babies" pour partager sans rivalité et sans exclusivité toute la force d'amour qu'elle lui a transmise par des mots indescriptibles glissés comme des petits bisous à l'oreille :bien: !";

 

Reportez vous à l'autre extrait sur le lien 2) : https://forum.magazinevideo.com/topic/33920-1er-court-métrage/?do=findComment&comment=166092

 

... et ne vous dîtes plus que pour obtenir une telle force d'émotions doublement satisfaisante, on n'est passé que par son cerveau droit et qu'on a laissé en veille le gauche.

 

C'est une somptueuse mécanique à apprendre à vie et à amoureusement huiler :)

 

(Mais vos deux hémisphères y sont déjà prêtes et demandeuses).

 

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Salut à vous !

 

Vous savez pas ? Mon cerveau gauche est venu me malmener au burin le cerveau droit en ces termes : "Tu n'as vu The impossible qu'une seule fois sur le câble et tu crois raisonnable de pondre 2 posts à son sujet sur le forum sans vérifier et t'assurer de la structure générale (externe et interne) ???

 

C'est donc le dos courbé et tout penaud que j'ai commandé le blu-ray reçu ce jour et visionné ce soir ...

 

Un festival métaphorique hors normes dont je ne peux m'empêcher de vous présenter en urgence les 4 excellentes hémisphères espagnoles :

 

Sergio G. Sanchez, le scénariste :

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Juan Antonio Bayona, le réa :

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Pour pas que vous croyiez (encore) que j'exagère, je vous cite la note inscrite sur la jaquette sous forme de pub non mensongère :

 

"Un film inoubliable portant nos émotions à leur paroxysme" ! (Vous êtes témoins, ce n'est pas que moi qui le prétend).

 

Le scénario est parfaitement construit et la métaphore superbement amenée et menée (à son paroxysme, donc).

 

Et pourtant, c'est une histoire vraie (réelle) d'une famille prise dans le tsunami de 2004 (et non de 2006, pardon) mais traitée entre hémisphères aguerries en déluge d'émotions.

 

A comparer avec le même matériel de Robert Zemeckis pour Seul au monde mais en coups de burins de toreros de 2 cerveaux gauches hispaniques (... à bord).

 

Je me fais le devoir de le recommander à tous et notamment aux jeunes en attente fébrile de conflagration double hémisphérique ! (The impossible is not french !).

 

Attention au gardien au carrefour qui prend d'abord l'apparence d'un ange trouvé (ou attendant) dans la mère nature dévastée et qui montre et revient montrer lumineusement et sans mentir la bonne voie puis réapparaissant aussi sous les traits de Géraldine Chaplin (EDIT : ... à moins qu'elle ne figure l'archange Muriel) pour la fonction conjugaison non plus seulement de la vie de l'humanité mais de tout l'univers tout entier (par un récit véridique sur la lumière des étoiles).

 

Je vous laisse volontiers à votre liste en vous avertissant toutefois (il vaut mieux :eusa_think:) qu'au moment d'emprunter la voie vers le paradis, les comédiens attachent leurs ceintures mais vous non, vous n'en aurez pas, vous ne serez assis que dans votre fauteuil !

 

Oui, les 2 cerveaux gauches espagnols ont surtout buriné les 2 cerveaux droits jusqu'au lieu d'où naissent nos larmes diluviennes (même moi qui me refuse la place de spectateur et m'interdis de pleurer devant un film, mon cerveau droit avait bien prévu en guise de burin, la tonne de mouchoirs en papier que le cerveau gauche m'a passé paquet par paquet pour me rappeler ma double satisfaction que je ne suis pas qu'unique mais aussi universel :bye:)

 

 

Chers jeunes, c'est cette si belle conflagration que je vous souhaite (d'autant que manifestement, elle sera donc suivie par d'autres encore après vos 41 ans :bien:).

 

(PS : C'est pas un mélo comme on l'entend car j'en ai aussitôt commandé la bande originale de Fernando Vélazquez, également double hémisphériquement espagnol) :

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le 14/02/2018 à 00:55, Ciné7 a dit :

Sergio G. Sanchez, le scénariste :

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Juan Antonio Bayona, le réa :

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"Un film inoubliable portant nos émotions à leur paroxysme" !

Bonsoir,

 

Encore 2 secondes et je ne vous embête plus avec çà mais juste pour vous dire que le cerveau gauche de Ciné7 a percé le secret de ces 4 hémisphères espagnoles ci-dessus, et l'a révélé à son cerveau droit sur le rouage métaphorique qui a permis un tel paroxysme d'émotions.

 

Indice mystère, la mère (Naomi Watts) s'était d'abord accrochée à l'arbre cordon avant qu'il ne soit déraciné :think:... (réponse à : "Et la mère ? Mais qu'est-ce que j'en ai fait ?").

 

Je le révélerai par MP sur simple demande de tout jeune qui a vécu le déclic et de celui ou celle lumineusement emporté(e) sans ceinture par la séquence finale au point d'en partager les larmes de la même Naomi Watts et avec Lucas, le souvenir de l'image d'un petit ange Daniel qui tendit son doigt d'angelot pour nous montrer à nous aussi et sans mentir la voie du paradis que nous empruntons ici avec la famille :

 

(Si vous projetiez de découvrir le film, ne regardez pas avant)

 

 

C'est la mère de la famille réelle qui a raconté l'histoire aux 4 hémisphères espagnoles. Elle se prénomme Maria ...

 

EDIT : C'est l'ami google qui vous renseignera sur l'ange Daniel et l'archange Muriel ... marqué par erreur (ou par miracle) par les infirmières du camp hôpital sur le bras de Maria (Naomi Watts) dite aussi la matrice en personne sortant et se libérant ainsi (avec le public) de la caverne ténébreuse (en ne s'étant laissée guider que par les bons reflets de lumière) ...

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Bonjour et petite mise au point,

 

La démo sur The impossible était pour confirmer (et me confirmer) que ces principes issus de mes recherches persos peuvent fonctionner à merveille.

 

Je peux même dire le secret des 4 hémisphères espagnoles qui demeure "simple" : Mythe de la caverne pour structurer (et universaliser) l'intrigue d'abord axée sur la mère (et donc puisée de la matrice) et milking des personnages sur la dimension angélique (universelle) et non pas mythologique.

 

(Muriel Barnes est la blessée du lit voisin de Maria (Naomi Watts) dans le camp hôpital qui semble inconsciente mais finit par avouer en murmurant à Maria qu'elle ne garde le silence et ne bouge plus que pour préserver sa dernière énergie avant de peut-être mourir, qu'à son unique espoir de retrouver son mari et ses enfants vivants ... Reste encore à mieux identifier l'archange figuré par Géraldine Chaplin rappelant au petit frère blondinet de Lucas et à nous-mêmes, ce "mystère magnifique"  de la lumière des étoiles qui scintillent la nuit dans le ciel). 

 

Tout ceci n'est pas dit dans les manuels qui ne rappellent que le support : les bases du récit et de sa structuration externe et interne. On ne les consulte qu'en cas de doute sur un point jugé encore trop fragile de ses fondations.

 

Pour autant, la métaphore ne recourt pas forcément pour chaque projet, à tous les matériaux du cerveau gauche pour aussi bien stimuler son cerveau droit. Tout dépend de son vécu (d'ici ses 41 ans et après).

 

Resaisissons-nous et nos hémisphères avec, la fiction est certes un art de la métaphore (car des émotions quelles qu'elles soient, rires, angoisses ou larmes mais chacune infantile) mais un art du spectacle (du divertissement) avant tout :) !

 

EDIT : Perso, tout ceci ne m'a aidé qu'à achever le découpage de mon petit court-métrage sans prétention mais selon l'adage (revu à ma sauce) : qui en sait le plus, peut le moins ... La présente rubrique dans ce forum a son importance pour chacun. D'ailleurs, je laisse volontiers le tour au docu !

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Le 18/02/2018 à 12:36, Ciné7 a dit :

... Reste encore à mieux identifier l'archange figuré par Géraldine Chaplin

 

Le 05/02/2018 à 00:03, Ciné7 a dit :

Pourquoi ? Vous me demandez pourquoi ? :eusa_pray:

 

Mais parce que ce déclic (Que dis-je ? Cette conflagration !) et votre ressenti pendant les jolis mais mystérieux moments qui vous l'ont préparé avant, ne proviennent ni de votre cerveau droit, ni de votre cerveau gauche mais uniquement de votre âme et que comme moi, vous les garderez précieusement et chaleureusement dans votre mémoire humaine (dans votre coeur) pour votre propre formation et votre propre évolution avec une si profonde reconnaissance et une vraie et sincère admiration pour votre Maître qui vous les aura offerts ... rien que pour vous connecter vos deux hémisphères et vous libérer votre esprit et sa créativité !

Il se pourrait donc qu'avec le nom de son père, Géraldine Chaplin soit finalement votre ange ou votre archange personnel qui vous guide déjà dans votre très prochain déclic ...

 

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  • 2 semaines plus tard...
Le 18/02/2018 à 12:36, Ciné7 a dit :

Je peux même dire le secret des 4 hémisphères espagnoles qui demeure "simple" : Mythe de la caverne pour structurer (et universaliser) l'intrigue d'abord axée sur la mère (et donc puisée de la matrice) et milking des personnages sur la dimension angélique (universelle) et non pas mythologique.

Pardon mais le court-métrage de FCP (Julien) "Destins effacés" dans "Ma vidéo en ligne" et ses quelques lacunes sur sa structure interne m'a rappelé l'essence même du secret des 4 hémisphères espagnoles sur The impossible :

 

L'inversion des pôles vue dans l'extrait du début où Naomi Watts, la mère et Tom Holland, son fils Lucas, tentent d'échapper ensemble à la violence du tsunami, nous plonge bien de la structure externe dans l'interne mais à la fin, l'inversion des pôles qui nous ramène à la surface a eu lieu avant et n'est révélée qu'à la résolution par un flash back figurant le souvenir de la mère (en tant que matrice) à l'anesthésie de l'opération chirurgicale sensée lui sauver la vie (et traduite à son tour en métaphore).

 

Il n'est donc plus étonnant que dans cette séquence du début, ce soit elle qui joue le nouveau né inerte et sans vie et suscite quelque inquiétude imprégnant à son aîné Lucas sa dimension paternelle utile pour la suite.

 

En effet, ladite mécanique s'appuie sur 2 inversions des pôles : celle plongeant d'abord dans les profondeurs :

 

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... puis celle ramenant finalement à la surface (même lorsqu'il s'agit - oui au fond pourquoi lésiner ? - de la matrice en personne juste avant le final de la voie qui mène au paradis ... et donc à la sortie définitive de la caverne ) :

 

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  • 1 mois plus tard...

Ce petit énergumène m'exaspère ! :

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Dans la présentation de Marco1974 (lui-même qui désespéré, ne revient plus), je vous avais partagé une démo de structure "Thèse/Antithèse/Synthèse" par Richard Michaels Stefanik, Robert McKee et Blake Snyder (dits gourous du scénario) sur l'exemple du Magicien d'Oz : https://forum.magazinevideo.com/topic/34163-presentation/?do=findComment&comment=167914, en vous évoquant les valeurs préférées du public (en réalité de la communauté donc de l'humanité).

 

Bûchant actuellement et ardemment sur la question pour valoriser la narration de mes prochains contenus, je me consens une pause venant d'apprendre que depuis The impossible, Monsieur Juan Antonio Bayona (le petit énergumène de la photo), fort de son succès public, s'est offert en 2016 une super-production hollywoodienne avec la collaboration de Patrick Ness, professeur de scénario qui a donc su réunir en un film l'essentiel du catalogue narratif que je m'escrime à vous promouvoir sur le forum (à qui je dois surtout d'avoir pu le développer grâce à quelque échange).

 

Le blu-ray aussitôt commandé (en toute confiance, vu le petit énergumène) et au lieu d'une pause, j'assiste au déballage de tous les outils du logiciel "métaphore" que perso, je préfère : la matrice (maternelle et en mère nature créatrice), la caverne de Platon, la voie vers le paradis et autres fonctions ... avec une subtilité inouïe pour renforcer tout un flux d'émotions.

 

Ce n'est pas tout, il reprend à merveille les 2 valeurs citées pour Marco1974 et tout le monde : la vérité et la sécurité.

 

J'ajoute d'ailleurs que pour agrémenter le récit du Magicien d'Oz, Dorothy a 3 amis dont la quête ("leurs objectifs primordiaux") est d'avoir une cervelle, du coeur ou du courage, très utile en effet au bien de ladite communauté ...

 

En guise de pause, j'ai été replongé direct dans mes recherches en assistant à leur pleine application !

 

Je ne peux que le recommander aux aspirants du forum (en confirmant aux autres que çà ne fonctionne pas que sur les super-productions et qu'avec des effets spéciaux mais quelque soient ses moyens et l'humilité de ses ambitions).

 

Bien entendu, Monsieur Juan Antonio Bayona ne m'exaspère que parce qu'il me devance sérieusement dans ma recherche mais j'ai évidemment le plus grand respect pour lui et sa maîtrise technique et narrative qui devrait donc nous servir de guide ...

 

Je n'exagère toujours pas, la citation presse de la jaquette qualifie aussi le film de "Un chef d'oeuvre absolu:eusa_think:

 

Fernando Velazquez s'est également surpassé pour la b.o. ...

18 - The truth (la vérité) :

 

EDIT : Bande annonce changée pour une meilleure et attention, évitez de prendre le blu-ray ou le dvd pour vos enfants. C'est un conte à d'abord réserver aux adultes !

 

 

 

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  • 1 mois plus tard...

Bonjour tous,

 

D'abord, j'apprends que (Monsieur) Juan Antonio Bayona, réalisateur espagnol doté d'un très fort sens de la métaphore tel que découvert ici au fil de ce topic, continue de "monter en grade" car voici sa dernière actualité (sortie 6 juin 2018) :

 

 

Perso, je le laisse volontiers me devancer sur ce point (trop paresseux pour rêver de prendre la tête d'une telle superproduction) mais cette bande annonce semble révéler une métaphore encore une fois très ingénieuse et originale qui pourrait servir la série et confirmer ce nouveau Steven Spielberg (version européenne) ... ainsi que je l'avais r'niflé comme disait Arletty ...

 

Pour en revenir justement à la métaphore selon Juan Antonio Bayona sur son précédent film "Quelques minutes après minuit" (A monster calls), voici aussi un exemple de scène démontrant que la force sauvage issue de la matrice en tant que mère nature créatrice (la métaphore en question) réside bien au plus profond du personnage (l'enfant), donc en interne, et qu'il lui suffit de l'action de serrer le poing pour la restituer en externe :

 

 

 

(L'heure affichée à plusieurs moments du film, a son importance s'il faut encore vous convaincre de découvrir ce "chef d'oeuvre absolu" à voir absolument !)

 

En indice, précisons que l'intérêt de cette force sauvage est de procurer le courage nécessaire dans les épreuves de la vie ...

 

(Rappel :  D'où la prudence avant de le faire voir à vos enfants).

 

EDIT : En ajoutant aussi selon la science que sur l'échelle de l'univers, l'humanité n'en est encore qu'à ses premières minutes (00h07).

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Pour prévenir d'un doute venant de survenir.

 

Un autre source (scénariste) prétend que c'est le cerveau droit qui permet la créativité et le gauche, la rationalité.

 

J'ai dit l'inverse (en me référant à un article médical mais dont j'ignore la fiabilité).

 

Bref, comprendre en me lisant que c'est l'hémisphère de la rationalité qui tient le burin :mellow:

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il y a 1 minute, Ciné7 a dit :

Un autre source (scénariste) prétend que c'est le cerveau droit qui permet la créativité et le gauche, la rationalité.

oui la médecine aussi s'est aventurée sur ces terres. Mais tu trouveras des études plus nuancées. En fait à l'école (classique, hors matières artistiques), on nous fait travailler baucoup plus le cerveau gauche.

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    • impressionnant. Bravo.   à 2,24'' et suivantes, comment faites-vous pour faire passer votre drone à travers les arbres compte tenu que la détection d'obstacle devrait l'en empêcher  ?
    • Désolé mais je n'ai pas accroché.... Diction vraiment trop scolaire et comme dit Michel pas de chute...
    • merci  Comemich pour ce commentaire  l idée première était de synchronisée le perso avec ses sosies ce qui est une vraie gymnastique pour le montage  l histoire devenant secondaire un six minute ne permet pas trop de s étaler dans les dialogue      bonne journée
    • Le sujet est intéressant. La présentation caricaturale des personnages est réussie. Mais le dénouement du récit manque d'imagination. Il faudrait une chute surprenante qui rendrait la comédie plus drôle. Dans "Un diner de cons" de Francis Veber, qui traite du même sujet, chacun est le con de quelqu'un d'autre. Et à la fin, le plus con n'est pas celui qu'on croit. Je pense que les questions du docteur auraient du être plus cons. La consultation aurait pu se terminer par une prescription farfelue et un dépassement d'honoraires.
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