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Les mots ont un sens. Complément optique, c’est une vérité. Le terme objectif employé à sa place est une tromperie. Concernant les mots d’origine étrangère, quelques remarques : - lors de l’arrivée de ce qu’on appelait la micro informatique, de bonnes équivalences en français ont été proposées ou confirmées. Elles avaient le mérite de nommer les choses dans un langage compréhensible par tous. J’ai, à l'époque, formé des centaines de personnes sans avoir besoin d’utiliser un seul mot d’anglais. Heureusement, car en elle-même, l’arrivée d’une nouvelle technologie provoquait déjà assez de réticences. L’utilisation généralisée et abusive de termes anglais est récente. Avant l’arrivée des smarphones, elle était l’appanage de professions qui « se la jouaient » et n’avait pas envahie notre espace linguistique. J’ai entendu des consultants se vanter « d’aller en school » pour dire qu’ils partaient en stage. C’était pas le pire, mais c’est une autre histoire. - ce n’est évidemment pas une raison de rejeter un mot d’origine étrangère lorqu’il désigne une nouveauté. S’il fait sens à tous, pourquoi le refuser ? Il est amusant de constater qu’il y a des mots qui résistent tout seuls : computer (trois syllabes) ne s’est jamais imposé à ordinateur (4 syllabes). Par contre PC s’est facilement imposé à OI (ordinateur individuel). Mais que penser de downloader alors qu’il existe téléchargement. - de nos jours, malheureusement, beaucoup de monde « se la joue ». Plus du côté des commentaires des lecteurs que des rédacteurs d’ailleurs. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur les sites de nos amis de mac4ever ou d’iGeneration pour être effrayé. Comme si employer un langage abscons rendait intelligent. La conséquence surtout, c’est que ces pratiques font repoussoir pour nombre d’utilisateurs. Au-dessus de tout ça plane l’ombre de Boileau (*) Sans compter les perturbations observées dans le développement cognitif du cerveau chez l’enfant confronté depuis quelques années à un usage incantatoire, voire magique, de l’anglais, en particulier dans les publicités. Vous avez vu ? Depuis quelques mois, nous avons même droit à des publicités sous-titrées en français. Attention : rien à voir avec le bilinguisme de naissance ou précoce qui, lui, est favorable au développement cognitif. J’ai été un peu long. Bonne journée. (*) Ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent naturellement,