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Jacques Pugin : "Les Cavaliers du diable" et "Sacred Site"


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Exposition : 10.02 – 14.03.2015



vernissage : mardi 10 février 2015, de 18h à 21h, en présence de l’artiste



La Galerie Esther Woerdehoff est heureuse de présenter les séries Les cavaliers du diable et Sacred Site du photographe Jacques Pugin. L’exposition est composée de deux parties, deux points de vue sur un même thème, l’Afrique : tout d’abord un travail en noir et blanc sur les vestiges de la guerre, et ensuite des photographies lumineuses en couleurs des traces d’une culture ancestrale mais vivante.



Né en 1954, Jacques Pugin devient photographe en 1972, contre l’avis de son père, et part pour Zürich. En 1977, il présente sa première exposition à la Galerie 38, une galerie pionnière de la photographie en Suisse, dirigée par Suzanne Abelin. Il ouvre son atelier à Genève en 1978, voyage en Grèce et obtient une bourse fédérale des Arts appliqués. Avec la série Graffiti greffés, il dessine dans la photographie avec la lumière, utilisant la technique du Light painting, dont il est l’un des précurseurs. Cette série est exposée dans le monde entier. Il obtient trois années de suite la Bourse fédérale des Beaux Arts suisse. Photographe-plasticien, Jacques Pugin pratique une photographie expérimentale où les recherches plastiques se mêlent à une réflexion sur le temps, l’espace et la relation complexe qu’entretient l’homme avec la nature. Photographiant des traces de lumière, utilisant les collages, la vidéo, travaillant les couleurs, il redéfinit la photographie et ses sujets. Il utilise très tôt les possibilités offertes par l’outil informatique qui lui permet d’intervenir sur l’image. Depuis 2000, il voyage dans le monde entier pour la série Sacred Site, soutenu par une bourse de la Fondation Leenaards et revient en Suisse photographier les paysages de montagne pour en donner une vision saisissante dans sa série La Montagne s’ombre. Ses séries sont régulièrement publiées et son travail a été exposé à de nombreuses reprises, en particulier au Musée de l’Elysée en 1987 et 2009 et au Centre de la Photographie de Genève dont il est un des fondateurs. Sa dernière série, Les cavaliers du diable, commencée en 2008, témoigne d’un changement d’approche. Dénonçant les massacres de la guerre civile au Darfour, dans un lieu extrêmement difficile d’accès pour les journalistes, Jacques Pugin décide d’utiliser les photographies satellites de Google Earth comme point de départ de ses images. Les cendres des villages pillés et incendiés par les Janjawids (“les cavaliers du diable”) laissent leurs traces macabres sur le paysage, Jacques Pugin, retirant les couleurs et inversant les images, leur donne un aspect irréel et invente une nouvelle manière, politique et conceptuelle, de montrer la guerre.



Pour plus d'informations :



http://www.ewgalerie.com/artists/on-stage/jacques-pugin.html



http://www.ewgalerie.com/assets/files/pdf/DP/Jacques-Pugin_DPFR.pdf



Crédits image :


© Jacques Pugin, courtesy Galerie Esther Woerdehoff


Légende : # 060, les cavaliers du diable




Galerie Esther Woerdehoff


36 rue Falguière


75015 Paris


09 51 51 24 50


galerie@ewgalerie.com


www.ewgalerie.com


du mardi au samedi, de 14 à 18h


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    • BlackMagic Camera est manifestement conçu pour compléter l'environnement spécifique de cette marque. Davinci resolve et son cloud du même fournisseur avec Apple. L'important, dans une appli pour smartphone, ce n'est pas le nombre de réglages qu'elle propose, mais l'utilisation optimale des composants assemblés par le fabricant du smartphone.
    • Salut,   Moi j'ai un Pixel 8 de Google. Le but de mon message n'est pas de vanter ses mérites mais de répondre à cette remarque par un simple exemple de ce que l'IA peut apporter sur la prise de photos avec mon tel :     Imagine que tu doives faire une photo de groupe. Tu vas prendre plusieurs photos car il y a toujours un convive qui va oublier de regarder vers toi, de sourire, de ne pas fermer les yeux, etc etc. On a tous déjà connu ça. Une fois les photos prises mon tel va pouvoir se rendre compte que plusieurs photos "identiques" sont disponibles. L'IA va les analyser, détecter qu'il y a par exemple 4 personnes différentes dans la scène. Elle va me représenter sous forme de vignettes le visage de chaque personne dans chaque photo. Donc 4 vignettes pour la personne 1, 4 pour la personne 2, etc. Je vais pouvoir sélectionner pour chaque personne, la vignette correspondant à la prise où la personne sourit, a la tête tournée vers moi et les yeux bien ouvert. L'IA va combiner tous ses visages "parfaits" et me livrer une photo avec le meilleur de chaque personne. Comme si je n'avais pris qu'une seule photo où tout le monde regardait bien droit, souriait et avait les yeux ouverts dès le départ.   Le Pixel 10 fait le travail de sélection des meilleurs visages tout seul.   Ça m'a déjà littéralement sauvé des photos de famille !
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