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Brunartiste
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Bonjour à vous,

Je suis novice en création de site web, cela mettra du temps avant de le terminer.

En attendant j'ai déjà écrit des articles que je publierai dessus. Le but de ce blog est de parler de vidéo et de ce que je fais dans ce cadre. D'attirer des gens pour mes prestations.

Beaucoup de sites parlent des méthodes techniques sur le sujet de la vidéo. Pour ma part je m'attache à parler de choses complémentaires qui ne sont pas abordées ailleurs.

Pour rentrer dans le vif du sujet, voici le premier article sur le documentaire des Lourdines, visible ici :

Construction documentaire Les Lourdines 2014

L'idée m'est venue de faire ce documentaire sur les Lourdines quand j'ai vu les images tournées par un adolescent sur la maquette des carrières de Calcaire. Ces images avaient très peu d'intéret en soi ; il était donc facile de faire mieux.

Les carrières de calcaire des Lourdines méritaient un vrai film pour en parler. Et à ce moment je n'avais pas de projets en cours.

Surtout quand on peut bénéficier d'une maquette représentant des bâtiments d'époque qui n'existent plus aujourd'hui. Les documentaires parlant d'histoire d'un siècle ou plus, sont rarement illustrés par

une maquette.

Une maquette donne aussi un avantage énorme comparé aux images ou films qui ont été tournés à cette époque et qui se rapportent aux sujet... Avec une maquette on peut choisir soi-même les angles les plus intéressants pour représenter les bâtiments ; et filmer sans avoir les défauts des premiers films en noir et blanc. De plus, avec une maquette le spectateur à une meilleure représentation de l'espace.

L'inconvénient d'une maquette en revanche, c'est que c'est fragile. Et qui faut trouver les meilleurs angles pour filmer sans casser quoi que ce soit.

La première des choses à faire c'est de prendre son temps. La précipitation ne donne rien de bon lorsqu'il faut éviter la casse. Ce qui est relativement facile lorsque la caméra ne bouge pas.

Pour un travelling il faut s'assurer avant et pendant, que rien de vient empêcher la manœuvre. Les travellings sont vitaux pour augmenter la perception de la profondeur. Toutefois, en mettre tout le temps n'a pas d’intérêt parce qu'alors on ne les remarque plus.

En ce mois de Janvier 2014 où j'étais en vacance chez mon parrain et sa femme, il ne me restait que quelques jours avant de repartir chez moi en train. J'habite à plusieurs centaines de bornes de chez eux.

Et si je ne filmais pas la maquette et l'intervention du président de l'association Migné Auxances Mémoires durant les quelques jours qui restaient ; je n'aurais pas la possibilité de revenir avant des mois.

Il a donc fallu que Jean Luc Carré (le président de l'association) prépare un texte de présentation des carrières en urgence. Une journée fut nécessaire pour faire le résumé. Et deux prises de la même présentation le jour suivant ; pour que thon employé et la diction soient au point.

Jean Luc écouta les enregistrements au casque pour juger lui même de son efficacité.

Une fois arrivé chez moi j'ai travaillé tout seul.

En combinant les images d'archives récupérées sur ma clé usb, avec les vues de la maquette, la musique de générique et bien sûr l'intervention de Jean Luc.

A ce moment là, l'association et moi étions au moins d'accord sur une chose : « La durée du documentaire devait être très courte. » C'est à dire moins de 10 minutes.

La première version du documentaire « montrable » durait moins de 7 minutes.

J'ai eu la mauvaise nouvelle d'apprendre que mon père est mort quelques jours seulement après avoir terminé la première version.

Mort dans son sommeil à l'âge de 87 ans. Le jour même où l'on m'a appris sa mort, je lui avais envoyé un petit cadeau par la poste ; qu'il ne recevra jamais.

Je n'ai pas eu le moral de bien me concentrer sur ce qu'il restait à faire pour terminer le travail. J'ai toutefois parlé au téléphone avec Colette la femme de mon parrain pour la version mise en ligne. Pour savoir si cela convenait.

La principale critique venait du fait que l'on voyait trop Jean Luc et pas assez les carrières des Lourdines. D'autres part, Jean Luc n'avait pas abordé tous les sujets pour que le documentaire soit complet. La maquette de référence, ne représentait pas ces différents sujets.

Il fallut donc écrire un commentaire en voix off pour parler de ce qui manquait.

Environ 6 ou 7 thèmes différents manquaient pour compléter l'introduction de Jean Luc. Ce n'est pas par fainéantise que je ne m'en suis pas occupé moi-même. Mais les membres de l'association avaient bien plus travaillé sur le sujet pour pouvoir faire un résumé et savoir ce qui leur conviendrait. C'est surtout André mon parrain qui s'en est occupé.

Je n'avais pas les moyens de faire ça aussi bien. Parfois il faut savoir déléguer le travail.

Images choisies

L’association m'a fournit plus tard des images pour illustrer les nouveaux sujets en rapport avec les carrières. Comme il n'y en avait pas beaucoup, j'en ai cherché d'autres sur internet. Internet m'a très bien aidé. Même si parfois les archives d'image sont pauvres.

Si je me contentais des images fournies par Migné Auxances Mémoires, cela ne suffisait pas pour illustrer aussi bien la narration.

Quoi qu'il en soit, il n'y avait que des images fixes pour illustrer les commentaires. Les commentaires étaient bien faits mais pauvres en informations. Faire défiler des images fixes à la manière d'un documentaire classique était trop rébarbatif pour aussi peu d'informations. Même en rajoutant des bruitages.

Quand aux plans des carrières fournis par l'association, ils manquaient de définition et ou de détails.

Ces plans m'ont surtout aidés au début. Après je me suis débrouillé autrement. J'ai utilisé Google Earth et la fonction de capture vidéo d'écran.

Google Earth

Pour ce qui est de la capture vidéo de plans en 3d, je ne connais que Google Earth comme logiciel pour faire ça. A ma connaissance il n'y en a pas d'autres. Ou bien alors ils ne sont pas accessibles au commun des mortels. (NASA, PENTAGONE, etc...)

Une fois qu'on est sur l'interface de Google Earth, il faut se familiariser avec les outils de navigation et bien paramétrer les légendes affichées. Pour enlever les infos inutiles.

C'est surtout la navigation qui pose problèmes, pour faire des travellings fluides et précis. Il a fallu choisir entre la navigation 3d avec la souris ou avec les flèches. A force de tester j'ai compris que pour des travellings en ligne droite rien ne vaut les flèches. Et que le plus dure pour des travellings maîtrisés et fluides, c'est de combiner deux mouvements en même temps.

Les plans en 3d sont utilisés pour le côté immersif. Pour juger de leur qualité je pense qu'il ne faut pas se fier au cadrage et à la fluidité seuls. Mais penser à leur intelligibilité.

J'ai tourné beaucoup autours des carrières ; de long en large comme en travers avec les outils de défilement. Et malgré des très beaux travellings latéraux et circulaires, la majorités des mouvements obtenus n'auraient servis à rien.

Montrer des points de vus originaux ne suffit pas en soi pour mieux illustrer les commentaires en voix off. Surtout que le paysage n'est pas toujours conforme à l'époque commentée.

Lorsque le paysage est conforme, et que l'on utilise Google Earth pour des plans en 3d...

Il faut parfois aller précisément d'un point à un autre. En d'autres termes, que le cadrage soit bon au début et à la fin ; ni trop large ni trop étroit. Et même en s'exerçant beaucoup tous les problèmes ne se résolvent pas. Il faut faire des compromis sur le cadrage.

Une chose très handicapante pour la capture d'écran est la zone qu'il faut rogner pour enlever les infos inutiles. Car il n'est pas possible à ma connaissance de cadrer plus large la zone de capture sans avoir ces infos.

Par conséquent, le cadrage dans Google Earth est souvent de meilleure qualité que ce qui est enregistré. Et ça c'est frustrant ; car ça complique encore le travail.

Le mieux ce serait que Google Earth intègre lui-même des outils d'enregistrement vidéo en 3d qui supprime toutes les infos de navigation ou autres inutiles. Que l'on puisse choisir le frame rate, 25 ou 29,97 images secondes. Choisir la vitesse de défilement, et des images clés pour aller précisément d'un point à un autre.

A la fin de de la vidéo, juste avant le générique de fin j'ai choisi de quitter les carrières à partir d'un gros plan et de terminer par une vue de l'espace de la Terre. De cette façon je donne une homogénéité dans le montage. Et en s'éloignant des carrières cela concorde avec la fin du documentaire. Le travelling de fin est cohérent.

Les images clés

Une autre fonction qui m'a été essentielle dans la création du documentaire, ce sont les images clés.

Tous les logiciels de montage dignes de ce nom intègre cette fonction. Qui permet de décider d'un point de départ et de destination d'une image, de façon à ce que toutes les positions intermédiaires soient automatiquement calculées. Pour que l'effet soit réussit il faut maîtriser la notion d'espace et la notion de temps. (la vitesse)

Les deux effets que j'ai le plus utilisés pour animer les images fixes sont le défilement de diapositives et le déclenchement d'appareil photo. Pourquoi ?

Parce que un documentaire a souvent associé une notion d'archives. Dans le temps, les professeurs et experts faisaient leur exposés et cours avec des projecteurs de diapositives. Cette notion de mécanique, de remplacer une image par une autre avec un mouvement latéral accroît la sensation d’avancement. De la même façon qu'une page est tournée, le documentaire avance.

Le plus important n'est pas de reproduire le mouvent du projecteur de diapos à l'identique, mais que la perception de ce mouvement par le spectateur soit bonne. Et que le mouvement soit synchronisé avec le bruitage.

Et l'effet déclenchement d'appareil photo.

C'est un effet qui ne se démode pas non plus. Le spectateur l'intègre très bien.

Il permet d'instaurer une notion instantanéité de rapidité. Il s'intègre bien avec une transition rapide entre deux images. Avec un bruit caractéristique la transition est mieux perçue.

La transition qui passe bien c'est de rapetisser une image qui se désintègre, pendant que la suivante s'agrandit en apparaissant.

Sans le bruitage, le spectateur a l'impression que les images apparaissent et disparaissent de façon gratuite. Mettre un bruitage à chaque transition n'est pas non plus une chose à faire. Sinon le documentaire devient une cacophonie de bruits.

Lorsque l'on anime des images avec les images clés du logiciel, il y a une notion à comprendre...

La voici : « Raisonner en termes de perception de l'animation et pas seulement en termes d'esthétique de composition. »

L'animation fait partie du film, donc il ne faut pas la prendre à la légère.

Ce qui se passe pendant l'animation, le spectateur en tient compte. Pas seulement les images qui sont montrées avant et après. Quand trop de choses se passent en même temps, le spectateur est submergé d'informations et l'animation est mal perçue.

Ce n'est pas très grave si on le fait une fois. Mais si on le fait à chaque fois, alors le spectateur décroche. Il est plus intelligent par exemple, lorsque toutes les images d'une composition doivent disparaître, de les faire disparaître à des moments différents. Comme ça, la transition est mieux perçue par le spectateur et chaque image prend de l'importance.

Globalement on peut dire qu'une animation d'image réussie est une animation dont le mouvement est perceptible. Et au rythme bien réglé.

On tient compte de la composition de départ, de la composition d'arrivée, et de la perception de l'animation. Et le rythme, la vitesse, c'est souvent ce qu'il y a de plus délicat à réussir.

Je conseillerais aux débutants qui veulent faire de l'animation par image clés, de préférer l'animation par mouvements plutôt que par déformations.

La déformation donne un côté amateur et grotesque. A la limite si vous ne voulez pas faire bouger l'image, transformez-là. Mais ne la déformez pas.

Illustrations sonores

Au même titre que les bruitages d'actions spécifiques, les ambiances sont importantes pour immerger le spectateur dans la scène.

Il est parfois difficile de trouver un son tout fait pour le lieu de l'action. On peut alors être obligé d'en combiner plusieurs pour avoir l'ambiance recherchée.

Toujours garder en mémoire la perception par le spectateur. On ne se contente pas de faire du remplissage.

Si l'ambiance est trop forte par rapport à la narration, la narration est moins intelligible. Si le son d'ambiance est trop faible il paraîtra greffé dans la scène sans vraiment en faire partie.

Il est utile parfois de spécialiser le son sur l'enceinte de droite ou de gauche, pour mieux l'isoler de la narration.

Pour que le son d'ambiance s'intègre mieux à l'image il faut aussi penser que le spectateur ne perçoit pas tout en même temps. Il y a des choses qu'il perçoit avant d'autres.

En tenant compte de cet ordre on fera apparaître les sons de la scène à des moments différents. Et une fois associés, ils devront restés tous suffisamment perceptibles individuellement.

Lors de la scène de l'enterrement des ouvrières en Décembre 1917, j'ai choisi de baisser certains sons pour ne pas qu'ils parasitent la narration. Ou bien les couper momentanément.

Sachant que pour garder la cohérence d'ensemble il faut tout de même conserver les sons d'ambiance ; même quand c'est délicat. Pour se faciliter le travail on n'est pas obligé de tous les conserver.

Au final c'est la perception qui dicte quels sons sont vraiment importants. Le chant religieux a été conservé le long de la scène des obsèques. Et pour illustrer l'ambiance jusqu'à la fin, aucun autre son n'était utile. Excepté la narration bien entendu.

Parfois aussi, accorder un moment de silence permet d'aérer le film.

Un moment de silence à la fin de la scène des obsèques a permis de clôturer le sujet. Comme un instant de compassion à l’égard des victimes disparues.

Limiter la durée du documentaire

Bien que le documentaire soit court, il devait durer dix minutes maximum.

C'était ce que l'association voulait, d'après ce dont je me souviens. Cet objectif n'a pas été atteint.

Le film au final dure 16 minutes et 35 secondes.

Mais les dix minutes maximum ne tenaient pas compte des sujets supplémentaires à aborder.

Il est clair que pour pouvoir estimer une durée il faut d'abord lister précisément les thèmes qui figurerons dans le film.

Pour ma part, je trouve que 16 minutes et 35secondes c'est très bien ainsi. La durée d'un documentaire ne suffit pas à faire sa qualité.

La durée du documentaire a été limitée par le texte de la narration en voix off.

Si on évalue le temps de parole sur chaque sujet, il y en a pour moins de 30 secondes ; en enlevant les pauses. Sauf dans le cas de l'incident des ouvrières en 1917.

Il faut bien comprendre une chose...

Le texte de la narration est limité pour chaque sujet. Si le texte est dit d'un coup, et que l'on passe directement au sujet suivant sans pauses, alors le spectateur a très peu de temps pour se plonger dans l'ambiance.

Il ne s'agit pas d'un dossier scolaire. On ne cherche pas à dire un maximum de choses en un minimum de temps. S'il n'y a pas de pauses dans la narration entre chaque sujet, alors le spectateur intègre mal les informations qu'il vient d'entendre.

J'ai beaucoup insisté dans le documentaire sur le côté évocateur, pour que les textes courts soit mieux accepté. Se contenter d'afficher des images fixes les unes à la suite des autres aurait été trop ennuyeux. Il y a beaucoup de documentaires qui le font, mais alors la narration est beaucoup plus riche ; et les archives à montrer plus nombreuses.

J'ai principalement travaillé avec des images fixes dont je faisais l'animation moi-même. L'avantage

c'est qu'en incrustation ça donne davantage de liberté qu'une animation toute faite. Même si les mouvements sont moins perfectionnés.

Quoi qu'il en soit, j'ai eu parfois un peu de mal à régler le rythme à la bonne vitesse. Comme je lis lentement, je ne me réfère pas à ma vitesse de lecture pour afficher le texte. Ce serait trop long. Je règle au feeling pour ne pas laisser la lassitude s'installer. Et aussi parce que la durée d'affichage doit être cohérente avec l'ensemble.

Logiciel qui bug

J'ai eu la désagréable surprise du bug de mon logiciel Magix en plein travail.

C'est rare que ça arrive ; mais quand ça arrive les conséquences sont dévastatrices. A deux reprises j'ai perdu des heures et des heures de travail.

La seule façon d'éviter ça au moins en partie, c'est de faire une sauvegarde du fichier projet dans un dossier à part régulièrement.

J'ai choisi d'acheter une clé USB dédiée à la sauvegarde des fichiers projets. Reconnaissable par un adhésif collé autours. Je ne l'utilise que pour ça.

En faisant une sauvegarde très régulièrement, j'ai la certitude que même si le logiciel plante la perte de travail est limitée.

L'un des avantages à perdre du temps de travail, même s'il y en a peu d'avantages...

C'est de pouvoir le refaire après sans trop d'hésitations pour l'avoir fait déjà une fois. Et parfois de se demander si ce que l'on a fait avant, était suffisamment bien maîtrisé pour mériter de le reproduire.

Paradoxalement je dois dire que d'une certaine façon, avoir perdu du travail de montage m'a aidé à construire le documentaire. Je n'ai pas refait tout ce que j'avais perdu, et ce n'est pas une mauvaise chose.

Seulement le prochaine fois que je ferai un documentaire comme celui là, je préfère rectifier mes erreurs par une meilleure réflexion sans avoir à perdre quoi que ce soit.

Le mot de la fin

Je suis heureux d'avoir réalisé ce documentaire.

Ça m'a permis de m’amuser, et de faire des choses que je ne vois quasiment jamais dans les documentaires de la télévision.

Bruno Ceci

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J'ai oublié de vous dire que je compte mettre une version audio des mêmes articles sur chaque page où ils figureront.

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J'ai oublié de vous dire que je compte mettre une version audio des mêmes articles sur chaque page où ils figureront.

et y'a pas une version audio du Post ? parce que c'est intéressant mais c'est un petit long , non ? :smiley16:

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et y'a pas une version audio du Post ? parce que c'est intéressant mais c'est un petit long , non ? :smiley16:

Après avoir commencer à scroller...j'ai pas eu la force de continuer quand j'ai vu ce qui m'attendais

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L'article parait trop long parce qu'il n'y a pas d'images.

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Voici une partie du début en audio, sur le fichier joint.

Je suis tout de même meilleur à l'écrit. Bien entendu, pour le blog je répéterai l’article en entier.

2015-05-10.MP3

Bruno

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Voici une partie du début en audio, sur le fichier joint.

Je suis tout de même meilleur à l'écrit. Bien entendu, pour le blog je répéterai l’article en entier.

attachicon.gif2015-05-10.MP3

Bruno

Merci ! Vous ne me connaissez pas suffisamment, je faisais un peu d'humour en voyant la longueur (en fait avec ou sans images, votre présentation tient en 12 feuillets, c'est l'équivalent en presse écrite d'un article entier)

Mais c'est intéressant... et encore merci.

Si vous avez eu des soucis avec Magix, vous pouvez peut-être laisser un message dans le Forum Magix (si ce n'est déjà fait) pour comprendre ce qui se passe.

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Bonjour,

Bonjour;

Gros boulot (certes un peu long quand on n'est pas dedans).

Google Earth

Pour ce qui est de la capture vidéo de plans en 3d, je ne connais que Google Earth comme logiciel pour faire ça. A ma connaissance il n'y en a pas d'autres. Ou bien alors ils ne sont pas accessibles au commun des mortels. (NASA, PENTAGONE, etc...)

Une fois qu'on est sur l'interface de Google Earth, il faut se familiariser avec les outils de navigation et bien paramétrer les légendes affichées. Pour enlever les infos inutiles.

C'est surtout la navigation qui pose problèmes, pour faire des travellings fluides et précis. Il a fallu choisir entre la navigation 3d avec la souris ou avec les flèches. A force de tester j'ai compris que pour des travellings en ligne droite rien ne vaut les flèches. Et que le plus dure pour des travellings maîtrisés et fluides, c'est de combiner deux mouvements en même temps.

Les plans en 3d sont utilisés pour le côté immersif. Pour juger de leur qualité je pense qu'il ne faut pas se fier au cadrage et à la fluidité seuls. Mais penser à leur intelligibilité.

J'ai tourné beaucoup autours des carrières ; de long en large comme en travers avec les outils de défilement. Et malgré des très beaux travellings latéraux et circulaires, la majorités des mouvements obtenus n'auraient servis à rien.

Montrer des points de vus originaux ne suffit pas en soi pour mieux illustrer les commentaires en voix off. Surtout que le paysage n'est pas toujours conforme à l'époque commentée.

Lorsque le paysage est conforme, et que l'on utilise Google Earth pour des plans en 3d...

Il faut parfois aller précisément d'un point à un autre. En d'autres termes, que le cadrage soit bon au début et à la fin ; ni trop large ni trop étroit. Et même en s'exerçant beaucoup tous les problèmes ne se résolvent pas. Il faut faire des compromis sur le cadrage.

Une chose très handicapante pour la capture d'écran est la zone qu'il faut rogner pour enlever les infos inutiles. Car il n'est pas possible à ma connaissance de cadrer plus large la zone de capture sans avoir ces infos.

Par conséquent, le cadrage dans Google Earth est souvent de meilleure qualité que ce qui est enregistré. Et ça c'est frustrant ; car ça complique encore le travail.

Le mieux ce serait que Google Earth intègre lui-même des outils d'enregistrement vidéo en 3d qui supprime toutes les infos de navigation ou autres inutiles. Que l'on puisse choisir le frame rate, 25 ou 29,97 images secondes. Choisir la vitesse de défilement, et des images clés pour aller précisément d'un point à un autre.

A la fin de de la vidéo, juste avant le générique de fin j'ai choisi de quitter les carrières à partir d'un gros plan et de terminer par une vue de l'espace de la Terre. De cette façon je donne une homogénéité dans le montage. Et en s'éloignant des carrières cela concorde avec la fin du documentaire. Le travelling de fin est cohérent.

La version pro de Google Earth permet de faire des captures directement dans le logiciel. La bonne nouvelle c'est qu'elle est gratuite désormais.

Il faut savoir aussi que le logiciel Sketchup (gratuit enfin la version pro est payante) peut récupérer le modèle 3D numérique de Google Earth ce qui permet de faire des animations (enfin, c'est pas évident non plus)...

Il ne faut pas oublier Geoportail qui permet aussi d'afficher des cartes en 3D (avec la carte au 1/25000 au lieu de la photo aérienne, ou le cadrastre, parfois même les cartes de cassini). Mais pas de capture interne (enfin je ne crois pas).

Gabriel

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La version pro de Google Earth permet de faire des captures directement dans le logiciel. La bonne nouvelle c'est qu'elle est gratuite désormais.

Il faut savoir aussi que le logiciel Sketchup (gratuit enfin la version pro est payante) peut récupérer le modèle 3D numérique de Google Earth ce qui permet de faire des animations (enfin, c'est pas évident non plus)...

Il ne faut pas oublier Geoportail qui permet aussi d'afficher des cartes en 3D (avec la carte au 1/25000 au lieu de la photo aérienne, ou le cadrastre, parfois même les cartes de cassini). Mais pas de capture interne (enfin je ne crois pas).

Merci pour le tuyau Gabriel.

Bruno

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