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Un bel exemple du numérique !


Invité
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Bonjour !

Je me permets une petite promo perso en recommandant un film diffusé sur le câble (Ciné +) et acheté aussitôt en blu-ray par enthousiasme (magasin en ligne puisque pas trouvé en magasin tout court :angry2: ...).

 

"JOE" d'un jeune réalisateur américain David Gordon Green interprété par Nicolas Cage.

Quel intérêt pour le forum ?

 

C'est un exemple de nouveau travail possible en numérique (Bon d'accord, vu le making of, tout de même tourné avec l'Arri Alexa mais en grande partie à l'épaule).

 

- Excellent scénario de Gary Hawkins et tiré d'une nouvelle de Larry Brown ! (Perso, connaissais pas).

- Logo Mostra de Venise en ouverture (Festival donc mais nous en avons d'autres plus à notre portée).

- Travail du Directeur photo (Tim Orr) passant outre les modes et revenant à une vraie technique.

- Aux côtés de Nicolas Cage, 2 acteurs non professionnels (Tye Sheridan, le gamin et Gary Poulter, son père violent et alcoolique, un vrai salaud de cinéma).

 

(Triste d'ailleurs et en colère d'apprendre dans le making of, son décès juste après le tournage. Nicolas Cage raconte que c'est un vrai SDF que David Gordon Green avait remarqué dans la rue et qu'il avait engagé car il ne trouvait pas d'acteur professionnel convaincant pour le rôle. Nicolas Cage regrette (et nous avec) que Gary Poulter n'ait donc pas eu le temps de profiter d'une nouvelle vie que sa prestation dans le film lui aurait forcément offerte).

 

Bref, un vrai contenu numérique vécu en full HD faisant oublier l'impératif du 4k (chez soi et certainement en salle).

 

 

Et si nous tous aussi, on en prenait de la graine ? Même toute proportion gardée ...

(EDIT : Autre plaisir perso dans le making of, pour bien insister et vous taquiner avec mes histoires, David Gordon Green précise avoir tenu à une dimension mythique du personnage de Nicolas Cage :sm42::rolleyes: ... + EDIT 2 : Bande annonce changée pour une version VOST ... plus évidente).

Modifié par Invité
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C'est un exemple de nouveau travail possible en numérique (Bon d'accord, vu le making of, tout de même tourné avec l'Arri Alexa mais en grande partie à l'épaule).

Come le terme numérique peut désigner le tournage, le montage, les trucages ou la diffusion, ça mérite une petite précision (je connais l'arri Alexa mais penses aux débuitants), d'autant que tu construis initialement la justification de la présentation de ce film (bande-annonce très réussie au passage) sur cet argument.

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Bonsoir Thierry P. !

Tu as parfaitement raison d'autant que je me soucie des débutants.

Avec l'Alexa, c'est vrai qu'on est dans le digital pro mais du point de vue rendu et esthétique, à part une petite Blackmagic, on pourrait reconnaître n'importe quel apn dont les jeunes s'équipent pour (tenter de) reproduire l'aspect cinéma.

Même avec un bon caméscope (avec l'arrivée des capteurs 1").

J'ai choisi cette rubrique "Du scénario à la réalisation vidéo" plutôt que la rubrique "bla bla bla" parce que ce film confirme qu'on peut se démarquer non pas en répétant les mêmes modèles (en faisant comme tout le monde) mais en se concentrant en priorité sur le contenu (fiction ou non) à partir d'une bonne idée et de principes non pas ringards mais éprouvés qu'il faut donc admettre et apprendre.

Le numérique permet ainsi d'envisager des projets ambitieux, disons créatifs et originaux, quelque soient les moyens dont chacun dispose.

Des projets nouveaux ! (Puisque selon l'adage, tout a déjà été dit mais par aucun d'entre nous).

JOE est certainement produit en 4k mais en le visionnant même en full HD, on se focalise uniquement sur l'histoire et les personnages (ledit contenu).

(D'ailleurs pour certains, pourquoi pas décider d'aussi bien exploiter le full HD sans tout attendre de l'uhd ?) ...

Filmé à l'épaule, on ne s'éloigne pas tant que çà de nos propres prises de vues avec nos proches.

Le réalisateur a fait confiance à un ado et à un sdf. Nous, on ne va pas se mettre à lésiner avec l'entourage et les rencontres.

L'action se situe dans l'amérique profonde facilement comparable avec nos villages, nos campagnes et nos forêts. Avec nos propres décors !

Ce film démontre qu'il suffit de peu de chose pour échapper à l'uniformisation des styles qui a été constatée.

Seulement un peu plus de travail en profondeur et de meilleures références ...

Le numérique permet de filmer différent et simple.

Si nécessaire, en revenant aux sources pour tout régénérer.

(Oui, j'englobais le tournage à la diffusion même en pensant plus effets que trucages).

Du coup, je me permets de remettre la bande annonce en VO que perso, je préfère techniquement :

https://www.youtube.com/watch?v=3WPLVEUx5AU

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Bonjour,

Pour les jeunes aspirants à la fiction, je me souviens des propos de Jacques Perrin (dans un docu sur sa carrière) disant que maintenant, on peut former un petit groupe (petite équipe et quelques comédiens) et partir tourner une histoire à la campagne sans trop s'éloigner.

Pour les jeunes débutants en général (donc nous tous), dans le n° spécial des cahiers du cinéma, j'ai aussi relevé une remarque de Jean-Pierre Beauviala (Aaton) estimant que :

"Mettre une caméra sur l'épaule, ce n'est plus une bonne idée. (...) Et surtout, puisque l'opérateur est devenu une sorte de trépied, il a tendance à se comporter comme tel, c'est à dire de pivoter sur lui-même dès qu'il s'agit d'embrasser l'espace ou d'aller d'une personne à une autre. Or ce panoramique est le pire mouvement pour décrire l'espace car il engendre ce qu'on appelle des "occlusions". (...) Nous sommes dans un café près de Bastille, et je vais faire un panoramique (...) je filme la dame, son chapeau me cache la place (...), je vais pivoter vers la gauche ; je vois d'abord une table puis vous, mais pas le bar derrière qui reste occlus. (...) Maintenant, je vais faire un travelling latéral manuel avec mon iPhone que je tiens à bout de bras : si je glisse de côté comme sur des rails, la place de la Bastille se révèle à mon regard dès que je quitte la dame au chapeau (...)".

Donc, j'ajoute perso : iPhone ou caméscope de poing !

(Je propose des réflexions pour qui veut bien les entendre mais elles sont aussi adressées à moi-même).

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