le dernier trait

titof44 · 2 mars 2017

Bonsoir

Voici une vidéo amateur(avec beaucoup de moyens) ayant eu le prix du public au dernier national (festival du film amateur national, avant chaque région a fait sa sélection) à Soulac(Gironde).

........!!!

Pour les techniques voir le site de la FFCV

http://www.ffcinevideo.org/FFCV Fédération française cinéma et vidéo.html

Modifié 2 mars 2017 par titof44

NOEL · 2 mars 2017

Bonsoir Titof,

Merci pour ce film ... mais pour moi, c'est loin de ressembler à un film d'amateur (malgré sa classification dans le festival d'amateur national).

Je le classe plutôt dans les courts-métrages faits par des pros.... c'est une histoire bien dramatique à la fin.

Tout m'a plu ... les prises de vues, le montage, les acteurs ... et les jolies séquences d'oiseaux qui suivent le bateau, le tout avec une belle colorimétrie. :bien: !!

En plus ça se passe à Sète ... pas loin de Montpellier .... ! !

3 mars 2017

Bonjour et merci titof44 d'avoir mis en ligne ici ce très bon et beau film indépendant.

Oui, bonjour NOEL, car j'ai vérifié auprès de l'ami google, "Les productions de la Source" est une association et non pas une société.

En tous cas, rien n'empêche la diffusion du film dans un circuit indépendant même professionnel et je dirais qu'une chaîne TNT locale ou nationale pourrait aussi se permettre de le programmer (sans oublier la V.O.D. y compris que sur vimeo).

En attendant de savoir, excellente idée de le présenter en festivals dits amateurs mais au sens littéral (... oui, aussi littoral) du terme.

Ceci dit, même le scénario use de "stratagèmes" professionnels (déjà très pointus d'ailleurs) et question qualité d'image, la post-prod me semble perso, limitée à un étalonnage basique tel que mes yeux le conçoivent même pour un film pro.

De plus, le style m'évoque carrément le néo-réalisme pas seulement à cause de la nationalité ou l'origine très probables de l'auteur et celles très certaines de l'acteur principal. Le noir et blanc de l'intro le rappelle déjà + les acteurs non professionnels dans la tradition d'un Lamberto Maggiorani (Le voleur de bicyclette) ...

Amateur donc mais surtout indépendant avec des moyens car aidé à l'échelon régional (Cinéma Languedoc Roussillon).

Preuve qu'en s'engageant et en s'entourant comme un pro avec l'intelligence du coeur, on parvient à du vrai cinéma (ou du vrai téléfilm) !

(En passant, une pensée pour nos pécheurs !).

NOEL · 3 mars 2017

Il y a 3 heures , Ciné7 a dit:

Ceci dit, même le scénario use de "stratagèmes" professionnels (déjà très pointus d'ailleurs) et question qualité d'image,

la post-prod me semble perso, limitée à un étalonnage basique tel que mes yeux le conçoivent même pour un film pro.

Bonsoir Ciné7,

Merci pour ta bonne appréciation comme habituellement tu le fais.

Concernant ton jugement sur l'étalonnage, je me demande comment tu fais pour juger "ici" sans avoir vu le film original présenté au festival à Soulac.

Le film a été ré-encodé pour aller sur Internet (Vimeo), puis ré-encodé encore par Vimeo, puis interprété sur ton petit écran d'ordinateur portable, qui n'est pas étalonné :eusa_wall:

Sans oublier que le film sur Vimeo fait 21 min alors que le film d'origine (2014) fait 28 minutes.

Par le lien ci-dessous tu peux constater que la colorimétrie des photos extraites du film n'a rien à voir avec celle que l'on voit sur Vimeo :

http://www.gonella-productions.com/lederniertrait

4 mars 2017

Bonjour NOEL,

Merci beaucoup pour le lien. Je pensais bien à une version "PAD" pour internet et je voulais surtout dire que la colorimétrie (dont les gris et les noirs) n'est pas trop malmenée comme c'est la nouvelle mode avec les raw ou autres logs. Disons que çà me semble un bon exemple de ce qui est regardable ... En effet, il faut le voir en salle pour mieux juger mais je ne crois pas à trop de mauvaises surprises.

J'avoue d'ailleurs que je n'identifie pas les caméras. Même subventionné, çà doit rester dans de la Blackmagic ou de la RED Scarlet ou Raven (ou Sony fs7 ou Canon eos c100 ou 300). Honte à moi si c'est que du bon apn :eusa_think: ...

J'en profite pour un erratum sur la nationalité ou l'origine supposées de l'auteur-réalisateur. J'avais mémorisé (oui, je sais très bêtement) "CORPORONI" et non Gérard CORPORON. Pour l'acteur pareil qui selon le générique serait Henri COHEN mais là, c'est son excellent accent italien qui me laisse dans le doute. Dans tous les cas, je ne m'excuse pas car être confondu avec un italien reste un compliment pour moi.

Petite précision à laquelle je ne résiste pas sur le scénario. Gérard CORPORON (sans i) a bien intégré l'importance de l'enjeu et il en a choisi un excellent qui peut servir d'exemple. Il n'avait que 28 mn (donc) pour gérer l'externe et l'interne et s'est brillamment satisfait du montage parallèle entre le mari à la pêche et l'épouse à une autre pêche (à l'argent). Je reproche seulement que le fils a surjoué la fin. Les mécanismes du scénario permettaient plus de mesure dans l'extériorisation !

(Edit : ... et méritaient un jeu plus intérieur comme les 2 autres acteurs avec lui, l'ont très bien compris).

Modifié 4 mars 2017 par Invité

titof44 · 4 mars 2017

Bonjour ciné7 et NOEL

Au club (CVNA)nous avons projeté le film 2 fois à 15 jours d'intervalle.

Première réaction, à la deuxième séance les gens étaient moins emballés, normal plus de suspense!!

Deuxième réaction:

-bon jeu des acteurs
-film crédible
-montage bien fait.
-construction du film, très bon parallèle entre la banque et la pêche ;progression intéressante.
-dramaturgie avec du suspense, peut être un peu trop soutenue à la fin.
-petit bémol sur les thèmes musicaux qui ne sont pas en parallèles avec les actions du film.

Certains membres, qui reconnaissent la qualité du film, mettaient un accent négatif sur le jeu de certains acteur(sur joué), sur les éclairages.

Voici un interviewé réalisateur qui apporte des détails sur les difficultés du tournage!!

http://www.gonella-productions.com/lederniertrait

4 mars 2017

Bonjour titof et vraiment merci :bien: !!!

Un peu sévère les copains et copines du club sur le jeu des acteurs qui garde le charme noble et traditionnel du non professionnel.

C'est vrai que pour le fils sur la scène de la fin (qu'on ne dévoile pas, donc) était aussi pour créer du contraste entre les 3 comédiens. Il aurait seulement fallu un meilleur équilibre ou créer un 2 temps (externe/interne) mais c'est sans doute encore difficile pour des amateurs même du niveau professionnel.

Merci pour le lien et d'avoir permis de faire connaissance avec Gérard Corporon et son épouse Jeanne puisqu'on peut enchaîner sur son interview à elle (Je soupçonne que leur rougi sétois provient bien de leurs logiciels intérieurs).

Dis moi titof, je me souviens avoir vu "Sous le regard de Rimbaud" et donc Henri Cohen mais plus si c'était sur le forum et encore grâce à toi (?).

Je confirme la honte à moi (même si je m'en doutais quand-même un peu) que je dois aggraver en demandant si quelqu'un reconnaît l'apn en question qu'on ne voit que de dos :eusa_think: !

Sincèrement admiratif que l'associatif (dont ton club, titof) atteigne de telles capacité et qualité d'engagement :eusa_clap: !!!

(D'autant que le format 20/28mn me semble tout à coup particulièrement bien adapté pour internet ...)

titof44 · 4 mars 2017

Bonjour ciné7

Non je n'ai pas vu Sous le regarde Rimbaud,uniquement la bande annonce.

Dans ce club il y a un couple Mr et Mme Jarousseau qui font des films de voyage extraordinaire.

J'essayerai dans mettre un sur le site, l'un de leurs films a été sélectionné pour l'UNICA 2017: Des zébus et des hommes.

4 mars 2017

Titof, à court de like pour aujourd'hui, je te félicite et te remercie encore ! En effet, il ne s'agissait que de la bande annonce mais tellement bien faite que mon souvenir m'a laissé l'impression d'avoir vu le film entier.

Merci et bravo d'avance pour tes prochaines mises en lignes de M. et Mme Jarousseau !

(D'ailleurs, les tiennes propres sur Venise et les tramways trahissent aussi ta jolie sensibilité à toi et n'étonnent plus de ce que tu tiens à partager sur le forum des oeuvres d'autrui ).

NOEL · 4 mars 2017

Il y a 5 heures , Ciné7 a dit:

Bonjour NOEL,

J'avoue d'ailleurs que je n'identifie pas les caméras. Même subventionné, çà doit rester dans de la Blackmagic ou de la RED Scarlet ou Raven (ou Sony fs7 ou Canon eos c100 ou 300). Honte à moi si c'est que du bon apn ...

Bonjour Ciné7,

Au sujet de l'APN ... je t'avais préparé cette photo pour te dire --> "non ce n'est pas avec de la Blackmagic ou RED etc...", avant de voir ton dernier message ...

4 mars 2017

Bonsoir et de toutes façons merci NOEL ! Oui, c'est en effet dans l'interview. Dur de reconnaître l'appareil vu ainsi et encore moins l'optique qui s'en sort très bien. Pas de bokeh, de rack-focus, de gros plans sur les bourgeons, de ralentis, de timelapses, perso, ce film m'a réconcilié avec l'apn puisqu'utilisé comme il se doit (et posé sur un trépied, tout simplement).

4 mars 2017

Pardon mais je reviens du site Scenarmag de William où je suis tombé en plein sur les explications de Robert Mc Kee sur les forces d'un enjeu. C'est tout à fait approprié au travail de Gérard Corporon sur "Le dernier trait". Robert Mc Kee, c'est pourtant pour le niveau pro donc aussi amateur passionné.

C'est la vidéo qui illustre l'article à lire aussi :

http://www.scenarmag.fr/emotion-esthetique/

Oui, je parle du trépied car dans le n° spécial des Cahiers du cinéma sur les caméras (promu sur le forum), un Directeur de la photo estime pertinemment que le numérique porté à l'épaule (notamment en dji) retire du point de vue

NOEL · 4 mars 2017

Il y a 2 heures , Ciné7 a dit:

Bonsoir et de toutes façons merci NOEL ! Oui, c'est en effet dans l'interview. Dur de reconnaître l'appareil vu ainsi et encore moins l'optique qui s'en sort très bien. Pas de bokeh, de rack-focus, de gros plans sur les bourgeons, de ralentis, de timelapses, perso, ce film m'a réconcilié avec l'apn puisqu'utilisé comme il se doit (et posé sur un trépied, tout simplement).

C'est un CANON 5D :

Ci-dessous photo extraite de l'Interview de Luc Sidobre (le rôle du fils du patron pêcheur)

APN_filmant-LeDernierTrait_MR.jpg.f52966201c2592a9c0d2076ff2a12383.jpg

Voir --> Test sur magazinevideo en 2010 par Antoine

(sur une photo dans le test on voit bien le même arrière que ci-dessus)

C'est dans la rubrique 2 : Performance photo du Canon 5D Mark II

En lisant ce test on s'aperçoit quand même que son utilisation n'est pas facile en vidéo.

Espérons que Gérard Corporon en 2014 avait un Canon 5D avec quelques améliorations par rapport à 2010.

Nota: merci pour le rappel du lien du site très intéressant de ScenarMag

4 mars 2017

Merci encore NOEL ! En effet, j'ai vu et reconnu sur le test de ton lien. C'est donc du plein format (Nikon ou Canon, c'était quand-même intéressant de savoir si dans les cales du chalutier, c'était de l'aps-c comme le 7D). Le rendu des peaux est vraiment pas mal notamment sur une tronche comme celle de Henri Cohen.

D'ailleurs, pour revenir sur l'accent négatif des copains copines du club de titof sur les éclairages, même si on peut reconnaître des défauts ou des approximations, perso, j'aime bien sur la scène de la cabine à partir de 3'42" (oui, même dès la main sur le gouvernail puis après sur le dialogue entre le père et le fils. Très bon Luc Sidobre, çà n'empêche pas !).

titof44 · 5 mars 2017

Bonjour ciné7,

Je reviens sur ton dernier post pour argumenter!!

En effet pour chaque soirée de projection au club nous choisissons un scribe diffèrent à chaque fois!! et cette soirée la c'était moi et en général j'enregistre toute les critiques des films (avec mon tel)pour que mon compte rendu soit le plus précis possible.

Je viens de réécouter la critique du film et voici des précisions:

Au générique fin on découvre qu'il y a un montage image et un montage son : 2 équipes différente.

Le titre est malheureux: il laisse supposé quelque chose...

Les plans sur les câbles sont répétitifs, en scénario ne pas trop utiliser de symboles, malgré de fausses pistes sur le problème moteur et banquier.

Il y a une progression interessante dans le film mais trop d'insistance sur le fils à la fin.

La construction du film:

Bon suspense

jeux des personnages crédibles

dialogues crédibles

Le thème de la musique accompagne trop les plans du bateau et est moins en parallèle avec la vie à terre.

Lumière:

un éclairage plat dans la maison pas assez d'ombres(trop de lumière), mais le film est très bien éclairé surtout à bord du chalutier.

C'est un club de la fédération cinéma qui travaille avec une troupe d'acteur.

Nous n'étions pas dans de bonnes conditions de projection d'abord parce que c'était une copie et d'autre part la salle de réunion n'est pas au top tant au niveau matos que son.

5 mars 2017

Il y a 1 heure , titof44 a dit:

Les plans sur les câbles sont répétitifs, en scénario ne pas trop utiliser de symboles, malgré de fausses pistes sur le problème moteur et banquier.

(...)

un éclairage plat dans la maison pas assez d'ombres(trop de lumière), mais le film est très bien éclairé surtout à bord du chalutier.

Bonjour titof et merci pour toutes tes précisions !

Je ne contestais surtout pas les avis de ton club et encore moins après tous tes détails :eusa_clap: !

Je ne cherchais que les points positifs qui relativisaient (ou compensaient) les défauts très justement remarqués.

Oui, il ne faut pas trop utiliser les symboles quand on ne les a pas préparés en tant que tels ou plus précisément quand on ne leur a pas attribué de dimension archétypale (par un "milking" ... oups, pardon !).

En plus clair, ne pas trop insister et trop de fois sur un même symbole en préférant l'exploiter sous différents aspects (image ou son) qui en rappellent chaque fois le sens. C'est d'ailleurs plus ou moins justifié selon le métrage car c'est un rappel épisodique au public puisqu'on travaille, je ne cesse de le radoter, avec sa mémoire.

L'avantage (et perso, je l'ai appris jeune à la lecture de Robert Mc Kee), c'est qu'on est libre de les choisir selon sa vraie sensibilité sans aller fouiller dans le dictionnaire des symboles (pour faire sérieux). Il suffit de choisir un élément déjà présent comme c'est le cas du moteur et des câbles sur le chalutier.

D'ailleurs, je m'excuse de devoir insister sur l'enjeu mais pour compléter Bob Mc Kee, la consultante américaine dont je chéris les écrits précise qu'en fait, l'enjeu renferme tout le conflit de l'histoire et donc tout son potentiel émotionnel si et seulement si, il ne se concentre que sur l'objectif de SURVIVRE ! ... Le dernier trait me semble respecter plus que jamais ce très beau principe de base).

Tout à fait d'accord avec le diagnostic éclairage dans le domicile et sur le chalutier ! Un bravo d'ailleurs pour la réussite en condition difficile dans les cales (très confinées et histoire de chipoter, je crois qu'un comédien s'est fait avoir une fois dans un couloir, en oubliant quelques courtes secondes le petit projo dirigé sur lui depuis une cabine ou un local).