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le Super 8 à l'honneur à Beaubourg


Thierry P.
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(communiqué)

le Super 8 à l'honneur à Beaubourg

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S.8 DU 1ER AU 22 DÉCEMBRE 2006

Le Super 8, lancé par Kodak, en 1965 révolutionne le cinéma amateur et entraîne dans son sillage une pratique artistique intense et foisonnante. Du 1er au 22 décembre 2006, le Centre Pompidou, en partenariat avec le Festival des cinémas différents de Paris, les associations Collectif Jeune Cinéma et Light Cone, consacre une riche programmation aux œuvres Super 8 créées en France et à l’étranger depuis une quarantaine d’années. " Une occasion, selon Philippe-Alain Michaud, conservateur chargé de la collection des films, de montrer la vitalité de ce format. Le Super 8 a donné naissance à un corpus d’œuvres sans équivalent dans l’histoire du cinéma grâce à la stylistique singulière que sa souplesse et la légèreté de son équipement permet de développer. Il continuera d’exister, au-delà même de sa raréfaction, dans la manière dont il aura durablement influencé et renouvelé l’ensemble des pratiques filmiques. "

LE SUPER 8, UNE AVANCÉE TECHNOLOGIQUE QUI SUSCITA UNE GRANDE CRÉATIVITÉ

En son temps, l’apparition du Super 8 représenta un progrès incontestable sur le plan pratique : la pellicule enfermée dans une cassette pouvait être chargée en plein jour et n’avait plus besoin d’être retournée, contrairement au 8 mm. À la même époque, les caméras se perfectionnent : l’objectif zoom et le réglage automatique de l’objectif se généralisent, un mécanisme de fondu au noir est incorporé, il est possible de filmer à vitesse accélérée pour permettre des ralentis de qualité. Les cinéastes amateurs et les professionnels s’emparent très vite de ce nouveau format d’abord conçu pour un usage familial. Aujourd’hui encore, alors que la pellicule tirage disparaît du marché, que Kodak cesse la production de la mythique pellicule Kodachrome 40, que la culture numérique s’universalise, le Super 8 est toujours utilisé par les artistes et les cinéastes expérimentaux pour son piqué et sa qualité d’image - supérieurs à ceux de la vidéo légère - et ses propriétés plastiques.

PRÈS DE 200 FILMS ET PLUS DE 120 CINÉASTES ET ARTISTES POUR UN ÉCLAIRAGE RÉTROSPECTIF DE LA SCÈNE SUPER 8

La programmation, délibérément ouverte, combine projections d’originaux, gonflages et transferts vidéo. Au programme :

Des coups de projecteur sur l’avant-garde allemande des années 80, sur celle de Vienne toujours bien vivante et sur la No Wawe (qui doit son nom au mouvement musical underground), apparue à la fin des années 1970 à New-York ;

Des séances consacrées au travail de l’inclassable Derek Jarman et de son émule Andrew Kötting, guidés par un même esprit de découverte et d’expérimentation ; à Stan Brakhage, l’initiateur du " home movies " ; au cinéma fusionnel du collectif 4 à 4 Métro BarbesRochechou Art composé de Teo Hernandez, Michel Nedjar, Jakobois et Gaël Badaud ; au duo Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, et à leur premier film, Double labyrinthe ; ainsi qu’à Nicolas Rey, ingénieur passé au cinéma expérimental ;

Des projections en présence des cinéastes : Joseph Morder qui filme comme d’autres écrivent mêlant quotidien, voyages et rêves, Jean-Claude Rousseau dont la démarche artistique est inspirée par Bresson et Vermeer et André Almuró, cinéaste, compositeur et performeur ;

Des programmes autour des thématiques de l’esquisse, du voyage, de l’exploration des formes de l’image, du récit, du journal filmé, des films de plasticiens comme Jean Dupuy, Vito Acconci, Joseph Beuys, Chuck Close, etc. ;

Des cartes blanches au collectif Braquage avec le programme Crépitements Super-8 et à Stéphane Marti avec la présentation de son film Éros mutilé et un florilège d’œuvres créées lors des ateliers Cinéma Expérimental/Super 8 qu’il conduit à Paris I.

Sans oublier Krash 40, programme composé de 12 opus choisis parmi 40 films réalisés à l’occasion de la disparition du Kodachrome 40.

Le tout ponctué de nombreux Cinématons (portraits filmés en Super 8 en un seul plan fixe et silencieux où le " cinématonné " est libre de faire ce qu’il veut) de Gérard Courant, qui présentera également un long métrage, À propos de la Grèce.

TROIS SÉANCES SPÉCIALES

S.8 s’ouvre et se termine par des performances. En inauguration le vendredi 1er décembre, et avec le soutien du Forum culturel autrichien, Gustav Deutsch présente Taschenkino (Cinéma de poche) qui épie les répétitions dans la vie et au cinéma afin de mettre en valeur le mouvement et le temps, éléments essentiels du film. Performance composée de 100 boucles de film Super 8 d’une minute chacune que chaque spectateur regarde dans une visionneuse individuelle, puis qu’il échange avec son voisin. En clôture le vendredi 22 décembre, trois performances d’artistes/cinéastes qui remettent en question notre perception du quotidien : Catalogue de gestes de Natacha Nisic, Face à ce qui se présente de Catherine Bareau et Tabula Rasa de Carole Arcega et Sébastien Cros. Et le dimanche 17 décembre, une projection performance de Helga Fanderl, spécialiste du tourné-monté (les films ont la durée d’une bobine et le montage s’effectue directement dans la caméra), avec une sélection de ses films réalisés entre 1991 et 2006.

Programmateurs : CENTRE POMPIDOU Philippe-Alain Michaud Isabelle Ribadeau Dum

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    • Bonjour,   Je suis ici car j'ai une question concernant l'étalonnage de plusieurs plans sur un projet Davinci Resolve. J'ai un problème de couleur qui fait que je vois des pixels roses sur un sol qui devrait être gris comme vous pouvez le voir sur la photo en lien. J'ai volontairement augmenté les couleurs sur le logiciel pour mettre en évidence le problème.   Je suis toujours sur la version 17.4.5 avec une timeline 4k (3840x2160) et mes réglages de couleurs sont en Davinci YRGB et DavinciWg/Intermediate. Quant à mes prises de vues, elles ont été filmées avec un fujifilm XT3 avec un objectif 56mm en 4K 25fps et une vitesse d'écriture de 400Mbs sur carte SD. Le tout en Flog en LONG GOP, en H265, 4.2.0, 10bit. Je pense avoir laissé la température de couleur sur la caméra et donc la balance des blancs en automatique. Sur le logiciel, j'avais commencé le montage via des proxies. Mais j'ai depuis attaché les rushes aux fichiers de base.   Pour passer de LOG à REC709, j'utilise un CST sandwich. Je crée donc un premier nœud où l'espace colorimétrique est en REC 2020 (espace colorimétrique de Fujifilm) / gamma source en Flog / espace colorimétrique de destination en davinci wide gamut et gamma destination en Davinci intermediate (le même que sur mon projet général sur davinci). J'ai donc un deuxième noeud pour finir de basculer mes plans en REC709 via CST : espace colorimétrique source en davinci wide gamut / gamma source en Davinci intermediate / espace colorimétrique destination en REC 709 et gamma destination en gamma 2.4.   Cela semble fonctionner assez bien sur mon étalonnage une fois que le CST a été créé. Mais j'ai des aberrations de couleurs qui apparaissent parfois sur certains plans, filmés dans les mêmes rues, mais à des endroits différents. En particulier, je vois des problèmes sur le sol, qui est gris, ou des couleurs rose/violet, qui apparaissent comme de gros pixels. J'ai l'impression que cela se produit beaucoup dans les ombres. Je le vois souvent lorsqu'une femme marche et que dans son ombre, cette couleur semble la suivre.   Ma question est la suivante : pourquoi ? Est-ce dû à des problèmes d'exposition et de réglages lors de la prise de vue avec mon appareil photo ? Est-ce dû à un problème de logiciel ? Est-ce que ma façon de passer de Flog à Rec709 via CST est mauvaise, (sachant que j'apprends la colorimétrie sur davinci via ce projet, donc je ne suis pas un pro) ? Ou est-ce que je vais peut-être trop loin dans ma colorimétrie et que ma caméra n'est pas assez bonne pour gérer autant de couleurs ? Est-il possible qu'il y ait eu un bug entre les proxies et les fichiers de base, même si j'ai lié mon montage final avec les vrais rushes pour l'étalonnage ?   Si vous avez des conseils ou des suggestions pour résoudre ce problème, j'aimerais beaucoup les connaître. Comme je suis en train de me former à ces questions, ce problème est un bon moyen pour moi d'élargir mes connaissances sur le sujet.   Merci d'avance et à bientôt !    
    • Moi aussi après avoir lu les tests de Magazine Vidéo, mais je possédais déjà la Pocket 1…
    • Bonjour. Je possède également un osmo pocket 3, que j'ai acheté l'année dernière (peu après sa sortie et surtout après  avoir lu l'article et les éssais parus  dans le magazine) Ce n'est pas non plus ma seule caméra . Mai je l'ai utilisée à 90% lors d'un voyage aux marquises. Et aprés un long montage réalisé avec pinnacle studio 25 j'en ai tiré un film de vacances (de 1heure) qui tient la route...
    • Peut-être quelque chose m'échappe-t'il, mais pourquoi envisager tes montages avec un logiciel dédié caméra ? Je ne savais même pas que ça existait.   Personnellement cela ne me viendrait pas à l'idée d'utiliser une appli dédiée, j'importe mes vidéos sur mon ordinateur et j'effectue mes montages avec un logiciel, en l'occurence professionnel (je suis sur Mac). Mais mon Osmo Pocket 3 n'est pas ma source de capture vidéo principale.   Il existe des applications, même gratuites, multi-plateformes, probablement plus élaborées que par exemple le logiciel de la GoPro ?
    • Merci JLB pour ton retour.  Je l'utiliserais avant tt pour le sport pour faire des mini films sur mes sorties.... Aussi pour les voyages jai un faible pour la insta 360 mais il parait que c'est vraiment particulier et que le logiciel de montage est inbuvable. Niveau informatique je suis windows. Il parait que la go pro le logiciel de montage est top...
    • Bonjour,   Difficile de t'aider dans un tel choix sans plus de détails de tes exigences ou besoins.   Je possède pour ma part une Osmo Pocket 3 que je trouve assez remarquable. Mais en quoi l'est-elle, remarquable, comparée aux autres caméras citées ? Chacune a ses avantages et inconvénients qui lui sont propre et il n'y a qu'en lisant les essais publiés notamment par Magazine Vidéo que chacun peut se faire une idée de ce qui lui conviendrait le mieux.   Quant au choix de logiciel de montage, même chose, il faudrait déjà avoir un minimum d'informations sur ce dont tu disposes, à commencer ton OS (Windows ou Mac).
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