La France, 1re productrice européenne de films d'animation

[Thierry P.]

La Fête du cinéma d’animation...

Partout en France

La Fête rassemble tous les publics au cours de projections, expositions, rencontres, ateliers, démonstrations de techniques, portes ouvertes... dans les cinémas, les bibliothèques, les médiathèques, les musées et divers lieux culturels… mais aussi au sein d’entreprises, institutions, écoles, commerces et lieux insolites…

Un engouement remarquable

Le succès de l’animation en quelques chiffres :

La France est 1ère productrice de films d'animation en Europe, et 3e dans le monde.

Succès des longs métrages français :

1,8 M d’ entrées pour Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot, 850 000 pour Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet, Azur et Asmar a totalisé 1,7 M d'entrées Arthur et les Minimoys plus de 6 M.

Le triomphe critique (prix du jury à Cannes) et public (prés de 1 M d’entrées) de Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud confirme que l’animation conquiert aujourd’hui de nouveaux publics.

Le « phénomène Kirikou » a entraîné une déferlante de produits dérivés et une très importante édition de supports vidéo et d’albums et une comédie musicale. Le personnage a été nommé « ambassadeur de l’UNICEF ». …

Après un rythme d'environ 1 long métrage tous les 3 ans, il y a encore 10 ans, plus d'une vingtaine sont en préparation aujourd'hui en France.

En 2004 (derniers chiffres officiels), l'animation a représenté 36,5 % des exportations des programmes audiovisuels français (fiction : 17,2 % ; documentaire : 24,5 %).

En 1996, il n'y avait en France qu'une seule école spécialisée en animation. Aujourd’hui, il existe plus d’une trentaine d‘écoles et de départements spécialisés en animation et de très nombreuses formations aux logiciels 3D et au multimédia. Un millier de personnes sont formées chaque année.

Un art au service de l’imaginaire

Le film image par image :

Le cinéma d'animation naît de la rencontre des arts plastiques et du cinéma.

Chaque image (et il y en a 24 ou 25 par seconde) est fabriquée à part.

Les auteurs des films conçoivent à la fois l'histoire, le graphisme et le “jeu d'acteur” des personnages, les décors et la bande son (ambiance sonore, musique, voix).

Il en découle une infinie variété de modes d'expression, d'esthétiques, de propos et de techniques employées (dessin, marionnettes, papiers découpés, peinture, images de synthèse, pixilation, sable…).

Court et long métrage, série, clip, film publicitaire, effets spéciaux… l’animation devient omniprésente sur les écrans des salles, de la télévision et des nouveaux médias.

Le film d'animation est aussi multiforme que l'imagination des créateurs.

Un public captivé et transgénérationnel

Spectateurs de tout âge :

Le jeune public est encore le plus souvent ciblé par la production de la télévision et du long métrage. Dans notre société, le dessin animé fait partie du quotidien d’une grande majorité d’enfants.

L'animation est vecteur de transmission de valeurs et de dialogue entre les grands et les petits. C'est souvent aussi l'occasion de se retrouver lors de sorties familiales.

Les jeunes adultes s'intéressent à l'animation, leur enfance ayant été marquée par des séries télévisées. Les agences de communication l'ont bien compris : l'animation est de plus en plus présente dans la publicité. Elle génère un fort impact sur les adultes et en particulier sur les jeunes adultes.

Une réponse au besoin d’expression

L’animation à la portée de tous :

Enfants : depuis le lancement des classes à "PAC" (projet artistique et culturel) par le ministère de l'Éducation nationale, la demande d'ateliers d'initiation d'enfants à l'animation en milieu scolaire s'est démultipliée de façon considérable.

Adultes : avec la démocratisation des outils, l'animation devient de plus en plus à la portée des plus créatifs des amateurs d'animation. La multiplication des formations en la matière, et principalement en images de synthèse (3D), est révélatrice de la croissance de la demande des jeunes de maîtriser cette technique.

Une fête de l’imaginaire et de la créativité

La Fête du cinéma d ’animation c’est :

un “coup de projecteur” sur l’effervescence de l’animation durant 15 jours (17-30 octobre) partout en France,

de multiples formes (projections, expositions, rencontres, ateliers…) s'adressant à tous les publics,

un événement culturel national relayé avec dynamisme et synergie par les acteurs de la vie culturelle des régions,

un rendez-vous annuel de découvertes, de rencontres avec le monde de l'animation, suscitant des vocations,

Quelques temps forts en 2007

Jean-François Laguionie invité d’honneur. Durant quinze jours, le cinéaste présentera son travail, en Bretagne, en Aquitaine, à Poitiers, Lyon et en Ile-de-France

Autres invités : Serge Elissalde en Franche-comté, le Belge Raoul Servais à Lille et Beauvais, l’Estonien Priit Pärn à Paris et en Bretagne, Florence Miailhe à Strasbourg, Michel Ocelot à Montauban et Hérouville St-Clair

Une rétrospective sur l’animation néerlandaise au Centre Georges Pompidou.

"Anim'Express 2007", exposition de crayonnés d'animation 2D de dessins animés japonais et français au Glazart à Paris.

Tables rondes avec le Forum des images, au Méliès à Montreuil :

« Après l’école : retours d’expériences », + projection de films de fin d’études 2007.

et « Le premier long métrage d’animation : quels enjeux artistiques ? », avec Serge Elissalde, Florence Miailhe, Sébastien Laudenbach, etc. + une avant-première.

Pour faire découvrir les merveilles de l’animation française, l’AFCA propose cette année, en collaboration avec le site de vod Toondra.com (spécialisé en films d’animation), un programme gratuit de courts métrages français à toutes les bibliothèques et médiathèques de France ayant des postes internet à disposition du public.

Ateliers pédagogiques

Depuis décembre 2006, sous la coordination de l’AFCA, trois associations travaillent avec des enfants de Paris (20e) et de Créteil, pour réaliser des films sur le thème « La Mémoire de l’immigration ». À partir de leurs propres parcours familiaux.

Ces films seront montrés, accompagnés d’une exposition, à la Maison du geste et de l’image, à Paris.

Les soirées officielles en 2007

Une soirée d’ouverture le mercredi 17 octobre « Drive in animation » au parking de la Harpe à Rennes, avec Jean-François Laguionie et de nombreux autres invités.

Le dimanche 28 octobre, Journée mondiale du cinéma d’animation, au Centre Georges Pompidou, autour de Jean-François Laguionie. Après la projection de plusieurs de ses courts métrages, cinq réalisateurs français surprises, seront invités à offrir un film au célèbre cinéaste.

Rôle de l’AFCA

Coordination nationale :

L'association française du cinéma d’animation (AFCA) met en réseau les lieux de diffusion (réseaux de salles, médiathèques, musées, centres culturels, structures régionales ou départementales...) et les professionnels de l'animation qui proposent un "contenu" (films, ateliers, expositions, interventions...).

Elle offre aux participants ses compétences

en matière de conseil, l'association ayant

une large connaissance du film d'animation, du milieu professionnel et des moyens de diffusion.

Dimension internationale

La Fête du cinéma d'animation se déroule autour de la Journée mondiale du cinéma d'animation qui a lieu tous les 28 octobre pour commémorer la première projection publique du théâtre optique d'Émile Reynaud à Paris, au Musée Grévin, en 1892.

Depuis 2004, l'AFCA a en charge la coordination internationale de la « Journée mondiale » au nom de l'Association internationale du film d'animation (ASIFA)

En 2006, 51 pays sur les 5 continents ont célébré cette journée ; ce fut aussi l'occasion pour l'AFCA de montrer un programme de films d'étudiants français dans 22 pays.

Contacts

Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA)

53 bis rue Rodier, 75009 Paris

tél. : 01 40 23 08 13, fax : 01 40 23 09 17

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