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Telecoms 2007, naissance d’un sommet


Thierry P.
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(communiqué)

Telecoms 2007, naissance d’un sommet

Retour sur les moments forts de Telecoms 2007, où les décideurs du monde des télécoms sont intervenus les 6&7 décembre sur les sujets d’actualité du secteur : régulation, contenus et services, fibre optique, MVNO, TV sur Mobile…

Paris, le 12 décembre 2007 – Le sommet Telecoms 2007 a fermé ses portes vendredi 7 décembre au soir, au Park Hyatt Vendôme, sur une note très positive. Avec 435 participants, le sommet s’inscrit dans la digne lignée des évènements majeurs de la planète « convergence Télécoms ».

Régulation

Réagissant aux propos de Viviane Reding qui souligne les grandes orientations du paquet Télécoms et ses enjeux, Bruno Lasserre, Président du Conseil National de la Concurrence, tire un bilan plutôt positif de la situation en France. Il rappelle cependant la nécessité de plus d'Europe, à travers la mise en place d'une autorité de régulation compétente à l'échelle du continent. Dans le contexte français prometteur, dit-il, "la régulation sectorielle doit s'effacer progressivement, et il faut démanteler les barrières" pour permettre aux acteurs de se développer dans un esprit purement concurrentiel.

Contenus et services

Après l'annonce par Nokia, le jeudi 6, du lancement de son portail musical "révolutionnaire" d'après Jacques Sylvander, son directeur général en France, l'équipementier dévoile un peu plus sa stratégie services pour l'Hexagone dans les mois à venir : d'abord la navigation par rapport à la localisation en tant que piéton suite à l'acquisition de Navteq, puis le jeu sur mobile, et enfin la vidéo. Pour l'heure, plus d’1 million de titres musicaux pourraient être proposés en téléchargement illimité et sans DRM sur le catalogue monté avec Vivendi, auquel auront accès les clients de mobiles Nokia à partir de 2008. Canal Plus pour sa part annonçait le lancement de son service "Catch Up TV". Guy Lafarge, directeur général adjoint en charge de la distribution, commente les abonnés "auront la possibilité de regarder sur Internet les émissions déjà diffusées quand ils le souhaitent", pendant un mois après leur première diffusion. En revanche, pas d'offre d'accès ADSL prévue comme le font certains concurrents anglo-saxons, tels que B-Sky-B. Microsoft quant à lui poursuit sa stratégie résolument mobile. L’éditeur voit son business model évoluer dans les 5 ans à venir. "Sur 51 Md$ de revenus la publicité représente aujourd'hui une toute petite part" expose Eric Boustouller, DG France et VP EMEA. "Dans l'avenir notre CA sera davantage réparti entre les licences d'une part, puis les abonnements, et la publicité » ajoute-t-il.

Fibre optique pour tous

Le président d’Ericsson France, Guy Roussel déplore l'absence de vision gouvernementale et un objectif officiel insuffisant de 4 Millions d'abonnés au très haut débit d'ici 2012, qui pourrait en fait être dépassé dans les faits. Et de rappeler qu' "à l'horizon 2012-2015, 23% de la population occupant 70% du territoire n'auront pas accès à autre chose que 512 Kbps".

Olivier Baujard, CTO, confirme que "la fibre à plus de 100 Mbps se déploie à des vitesses différentes selon les régions et c'est ce qui est problématique. Sur la fracture numérique, pour dépasser le cadre des villes cela passera forcément par la radio, de type WiMax ."

Yves Parfait, quant à lui, directeur de projet "la fibre" d'Orange déclare "nous sommes en pré-déploiement en région parisienne sur 10 villes pour raccorder un potentiel de 150 000 clients C'est un investissement de 250 M€ sur 2 ans. L'objectif est une offre à partir de 45€ qui conviendra à une partie du grand public mais reste 2 fois moins chère qu'aux Etats-Unis. Pour cela nous reconstruisons un réseau de A à Z".

François Paulus, directeur de la division très haut débit chez Neuf Cegetel, ajoute : "nous avons annoncé 300 M€ d'investissement avec un objectif d'1 million de foyers particuliers raccordés sur 3 ans." Parmi les projets, "nous allons commencer des tests sur les offres de fourreaux France Télécom dans le 3ème arrondissement de Lyon. Nous faisons du point à point et pour nos splitters nous pouvons passer dans les chambres France Télécom mais n'avons pas le droit de les y installer", critique-t-il. Philippe Besnier, Président de Numericable, se réjouit : "Nous sommes l'acteur qui réalise le plus d'investissements dans des villes moyennes. La semaine dernière c'était Angoulême. Aujourd'hui c'est Reims. Prochainement ce sera Niort."

MVNO :

Geoffroy Roux de Bézieux estime à 2 millions le nombre de clients d'offres mobiles qui sont passés par un MVNO. Pour lui, "le fait qu'il y ait une quinzaine de MVNO aujourd'hui plus les licences de marques donne l'impression de la concurrence mais c'est un leurre". La solution selon le DG France de Virgin Mobile pourrait venir de la 4ème licence d'opérateur, "une opportunité [qui] devrait créer la pression concurrentielle et la tension sur l'achat de minutes".

TV sur mobile :

Pour Olivier Coste, Chairman d'Alcatel-Lucent Mobile Broadcast, ce sont les grandes chaines TV qui ont fait leurs preuves au Japon, mais l'avenir n'est pas forcément du côté de la TV Live. En ce qui concerne le terminal, en Corée du Sud ce sont les grandes tailles avec GPS pour du véhiculaire qui font une percée. Les Etats-Unis semblent également suivre ce chemin.

Chez Thomson, des contrats récents ont été "signés avec la Russie et la Côte d'Ivoire la semaine dernière, ce qui montre bien que tous les pays peuvent lancer une offre de TV Mobile. Ce qui importe c'est la facilité d'accès, la qualité d'image, le choix et le nombre des chaines. En Angleterre et aux Etats-Unis ceux comme BT Movio et Modeo dont les offres n'étaient pas suffisantes sur ces aspects ont fermé. La France peut tirer profit de ces leçons."'

Nicola Prioux, Mobile TV Manager chez Nokia, enchaine "Aujourd'hui nous sommes impliqués dans une 40aine de déploiements dans le monde, dont un en France avec SFR, Canal+ et Narrowcast. Notre idée à travers ces déploiements est de valider les moyens et les attentes des consommateurs pour créer un marché industriel mondial." Le Finlandais envisage aussi la possibilité d'une division par 10 du prix des chipsets DVBH à l'horizon de 3 ans, qui ferait baisser les coûts et favoriserait la démocratisation du standard.

Stéphane Merires chez TPS/TF1 souligne l'échec de la rentabilité des offres basées sur les recettes publicitaires. Ces offres "doivent être payantes et cryptées, et dans ces conditions TF1 doit être présent. Pour nous la réussite passe par le cryptage car il est évident que nous ne pourrons pas compter sur les revenus publicitaires pendant de nombreuses années".

Concernant l'offre en préparation, "tout est confidentiel". Selon la position du CSA, "les chaines disponibles peuvent être dans la continuité de la TNT avec la possibilité d'adapter jusqu'à 30% de programmes différenciés par rapport aux autres modes de distribution". Dans l'ensemble, "nous restons sur de la production télévisuelle telle que nous la connaissons pour l'instant.'

SFR et Orange alignent quant à eux leurs chiffres : Jean-François Rodriguez, Directeur de la TV Mobile chez Orange, déclare "Aujourd'hui nous avons lancé les offres illimitées et nous avons 1 million de clients actifs. En France nous enregistrons 7 millions de connexions par mois à la TV mobile et à la Vidéo à la Demande. Sur nos offres 3G+ les clients consomment 2h de TV mobile par mois en moyenne. Nous proposons 62 chaines TV avec une couverture sur tout le territoire."

Thierry Zemmour, SFR, rétorque : "nous avons plus de 200 000 clients qui ont un abonnement à la TV mobile. Nous commercialisons une offre complète avec 80 chaines en 3G - 16 en DVBH. Nous constatons un taux de croissance de 100% sur les 10 derniers mois du nombre d'abonnés à la TV mobile. Au début nous facturions à la durée, depuis fin août en illimité, et depuis le 14 novembre nous proposons le multiple play mobile avec tout illimité".

Les débats se poursuivront tout au long de l’année à travers les petits déjeuners et le site Web Premier Cercle Télécoms, annonçant ainsi peu à peu le grand rendez-vous de la convergence : Telecoms 2008.

A propos de Premier Cercle™

Fondé en 2003 par les anciens responsables de conférences aux Echos et au Benchmark Group, Premier Cercle™ est un fournisseur d’information de contenus à forte valeur ajoutée.

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Conférences

En se spécialisant dans la conception de Séminaires de Directions Générales, d’Executive Briefings, de Forums et de Sommets, Premier Cercle™ s’est rapidement concentré sur des secteurs précis : Technologies de l’information, Financements et Propriété industrielle.

Pour plus d’informations : www.telecoms2007.com

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    • Je n'y avais pas pensé. Utiliser la 5G pour regarder la télé dans sa résidence secondaire, pourquoi pas ?. Ou envoyer ses images à un cloud pour que Google les traites. je n'en avait pas éprouvé le besoin. Il faut reconnaitre que je suis de la vieille école et que je suis un peu dépassé. Mon vieux smartphone enregistre sur une carte SD que je copie avec un câble USB sur mon ordi au moment de la post-production. C'est pas mal non plus, comme solution. 
    • Je partage complètement le point de vue de @Comemich. Sauf que mon smartphone ne me sert pas de caméra…   Mon précédent smartphone n'avait pas accès à la 5G. Mon nouveau, acquis en début de cette année, y a évidemment accès. Mais je ne vois pas vraiment la différence, tout dépendant de la distance des antennes où l'on se trouve, que celles-ci soient ou non en 5G (j'écoute beaucoup de musique en extérieur).   J'émets quand même un bémol : dans une maison secondaire, l'accès à l'internet se faisait avec un routeur 4G doté d'une carte SIM. Le débit descendant en sortie de routeur ne dépassait pas quelque 80 Mbps. Ce qui était suffisant moyennant des répéteurs wifi pour assurer un certain confort, même si parfois un peu limité surtout pour les chaînes TV. Même en connectant chaque passerelle multimedia (il y a 2 tv) à un répéteur, il y avait de temps à autre quelques 'freezes'. Le passage à un routeur 5G, avec la même carte SIM a tout changé, avec un débit de sortie routeur supérieur à 600 Mbps et jamais moins de 200 Mbps dans toutes les pièces. Les passerelles sont désormais en wifi. Les freezes de TV relèvent désormais du passé. Quant au prix, lui,  il n'a pas changé : 15,99 €/mois…    
    • Mon Smartphone me sert également de caméra et lorsque je suis en extérieur, lors de la synchronisation vers le Cloud ou du traitement des images par les serveurs Google si Video Boost activé, la rapidité de le 5G est bien appréciable.
    • Dans la mesure ou j'accède aux datas par ma connexion internet avec fibre optique, je ne vois pas l'utilité d'utiliser la téléphonie mobile pour faire ça. Les accros du mobile sont prisonniers de leur addiction et demandent toujours davantage. Mais l'utilité réelle de la 5G ne me semble pas évidente. Mon smartphone sert de caméra. Je téléphone peu. J'envoie et reçoit des SMS, des photos, sans difficulté. Je communique principalement par mail sur mon ordinateur en wifi. Je ne suis sans doute pas représentatif de la majorité des utilisateurs. Aussi, j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi on peut avoir besoin de la 5G.
    • Selon le titre qu'a choisi le site presse-citron.net (voir article), et contre toute attente (enfin presque !), la 5G subirait un flop important (en France).     Même si le titre du média technologique est volontairement accrocheur, la situation est peu glorieuse du point de vue des opérateurs et de l'Etat. En effet, depuis 2020, l'Etat a demandé aux opérateurs d'investir massivement dans ce réseau. Mais la facture est déjà lourde (11 milliards d'euros), le réseau loin d'être couvert complètement (la dead line est 2030), avec un "retour sur investissements" insuffisant. En effet, les opérateurs n'ont pas pu (ou pas osé) augmenter les forfaits mobile de manière importante (sauf Orange il me semble).     Principale cause : l'absence d'apport concret et spectaculaire de passer à la 5G, dans un contexte (économique, écologique...) où les français font attention à leur porte-monnaie et (parfois) à leur environnement.   Et vous, vous en pensez quoi (sur l'apport de la 5G) ?   ps : pour la genèse de l'histoire, on pourra aussi se référer à notre news de 2020 que nous avions titrée "la 5G à marche forcée ?".
    • Okok Charlie, merci pour ces précisions. J'ai continué aussi mes recherches en parallèle et je suis tombé sur moustachemagazine.com. Quelques astuces intéressantes et de conseils pratiques.  
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