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Vocabulaire de l'image et du son


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Bonjour à tous,

J'ai été ravi d'apprendre l'initiative de Centrimages qui siège à Châteaurenault, près de Tours, de proposer un cours d'initiation à l'analyse filmique, destiné d'abord aux enseignants mais que je conseille à vous tous, pour aborder ou réviser le langage de l'image et du son.

C'est tout simplement excellent et c'est ici http://www.centreima...aire/index.html et maintenant !!!

(Disons que cela me servira d'hommage personnel et sincère à Monsieur Claude Pinoteau à qui je dois une expérience inoubliable).

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Excellent en effet !

Un questionnement en revanche : je vois que des extraits de Citizen Kane, la Bête Humaine de Renoir ou le Voyage dans la Lune de Méliès y figurent afin de servir le propos. J'ai souvent songé à en faire de même. Problème, dans une "autre vie", justement à propos de Méliès, nous avons eu affaire à un(e) ayant droit de Méliès et je me souviens que l'affaire a été corsée. Alors je n'ose imaginer pour Citizen Kane ou la Bête humaine !

Alors comment ce centre a t-il fait pour reproduire autant d'extraits célèbres ? Invocation du droit de citation ?

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.....nous avons eu affaire à un(e) ayant droit de Méliès et je me souviens que l'affaire a été corsée.....

Justement, que dit la législation à propos des ayants-droits ? Georges Méliès, mort en 1938, c'est-à-dire il y a maintenant 74 ans, ne peut normalement plus transmettre de droits à ses descendants, si les conditions sont identiques à celles de la musique ..... :blush:

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Je ne me souviens plus du détail précis de l'affaire car je n'étais pas en contact direct avec les ayants-droits et surtout je ne voudrais pas dire de bêtise au cas où Méliès tomberait sur ce Post ! (on ne sait jamais avec les magiciens). Je crois me souvenir que l'ayant-droit de Méliès (petite-fille ou arrière petite-fille du cinéaste) était aussi l'éditrice d'un DVD fraîchement sorti sur Méliès, d'où l'imbroglio... En plus, le Voyage dans la lune es un film très particulier puisqu'il a été le premier film à être classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Il y a en effet la fameuse limite des 70 ans et le domaine public. Mais les héritiers conservent leur droit moral et ce, ad vitam aeternam. :blush: Si je souhaite appeler mon prochain film gore "Le Voyage dans la Luna" (l'un des mes chats s'appelle Luna), reprendre des images de Méliès et le diffuser dans 300 salles françaises, les héritiers de Méliès pourront me l'interdire, 70 ans ou pas ! En conséquence de quoi on ne peut pas faire ce qu'on veut avec une oeuvre ancienne.

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Bonsoir Thierry P. et Etxegoxo,

Je poserai la question mais il faut savoir que Centrimages est une agence locale du CNC co-financée par les collectivités territoriales de la région.

Placé sous l'égide de l'Etat (Ministère de la Culture) et sur les deniers publics (les impôts locaux ne cessent d'augmenter), je ne crois pas qu'il ait été difficile d'honorer tous les droits moraux et pécuniers concernés.

Par ailleurs, cette initiative est principalement destinée à la formation des enseignants des collèges et des lycées. Il y a certainement eu un appui de l'Education Nationale.

Comme du haut d'un perchoir parmi les larcels, j'ose espérer un minimum de civisme de la part des héritiers privés de ces trésors du patrimoine culturel universel. Pour une des rares fois que l'argent public est bien utilisé, tanpis pour leur propre sens moral, s'ils ont vraiment tenu à ramasser un petit billet !

(PS : Je précise que ce lien ne concurrence pas les 2 volumes DVD parfaitement réussis de magazinevidéo qui intéressent la pratique de la vidéo. La démarche s'inscrit dans un cadre plus général et complémentaire pour tous ceux d'entre nous qui cherchons à approfondir nos connaissances et notre approche d'un langage qu'un beau jour, nous avions cru pouvoir envisager en tant que moyen d'expression personnelle tout à fait à notre convenance).

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.... Il y a en effet la fameuse limite des 70 ans et le domaine public. Mais les héritiers conservent leur droit moral et ce, ad vitam aeternam. :huh: .....

Il y a quelque chose qui ne va pas : les créateurs qui ont des héritiers (et donc des ayant-droits) et ceux qui n'ont pas de descendance directe (donc aucun ayant-droit) ..... :eusa_think: . Une même règlementation qui s'appliquerait de manière différente selon le taux de fécondité de l'auteur ? Non, non, ce n'est pas possible !

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Il y a quelque chose qui ne va pas : les créateurs qui ont des héritiers (et donc des ayant-droits) et ceux qui n'ont pas de descendance directe (donc aucun ayant-droit) ..... :eusa_think: . Une même règlementation qui s'appliquerait de manière différente selon le taux de fécondité de l'auteur ? Non, non, ce n'est pas possible !

des créateurs sans descendance ? Je ne suis pas un spécialiste en succession et en généalogie mais il faut des circonstances sacrement particulières :

on parle donc d'un créateur, cinéaste, peintre, écrivain, inventeur (ou autre) qui laisserait post-mortem des oeuvres susceptibles de donner lieu à des droits d'auteur - ce qui doit représenter déjà un % assez faible de la population - et qui n'aurait pas d'enfants, pas de frère, pas de soeur, des parents (et grands-parents) décédés, etc.

Un nom d'artiste connu qui serait dans ce cas ?

De plus, je ne vois pas où serait l'erreur : le droit moral existe au niveau du Code de la Propriété intellectuelle, je ne l'ai pas inventé.

Je poserai la question mais il faut savoir que Centrimages est une agence locale du CNC co-financée par les collectivités territoriales de la région.

Placé sous l'égide de l'Etat (Ministère de la Culture) et sur les deniers publics (les impôts locaux ne cessent d'augmenter)

Ceci explique cela... Je comprends mieux. D'autant que les extraits sont courts, ça a pu jouer également (droit de citation) et sont situés dans un cadre pédagogique.

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Bonjour Messieurs,

J'ajoute également que le CNC se charge de la conservation du patrimoine (à Bois d'Arcy). Il semblerait naturel qu'un héritier privé manifeste un peu de reconnaissance citoyenne en confiant un bien universel à la transmission du savoir.

Ton projet aurait dû être soumis qu'à autorisation dans la mesure où tu garantissais un usage destiné à la formation. Mais qui dit démarche privée, dit lucratif. Peut-être, ne fallait-il qu'accepter le versement d'un pourcentage fixé selon la durée du métrage et exclusivement sur le revenu réel (HT). Il s'agirait d'un contrat de cession de droits particuliers (à citation, par exemple).

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Moui... Parfois on met dans la balance l'équation temps à démarcher / subsides à verser / "produit" obtenu. Et le jeu n'en vaut pas toujours la chandelle. Combien pour un plan d'un film de Spielberg parmi les plus connus (le cas s'est produit avec Jaws) ? On n'a pas osé demander l'autorisation ! Et on s'en est sortis en rusant :eusa_think:

Il y a bien sûr une différence en pratique (pas en droit) entre un extrait de quelques secondes perdu au milieu d'un DVD de formation de 2 heures et un programme entièrement à base d'extraits d'oeuvres cinéma. J'avoue avoir quelques fois passé outre quand il s'agissait de quelque secondes. Mais je ne conseille pas de le faire, qu'on se comprenne bien !

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Dans le droit universel, la propriété (matérielle et intellectuelle) est indiscutable.

Le droit mérite protection mais implique des devoirs ...

La bonne volonté se situe entre les deux.

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