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adeline2508
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Bonjour tout le monde,

Je viens vous présenter mon nouveau projet de court métrage.

Place à l'histoire, attention cela peut être long.

Le pitch:

Frank rencontre la belle et jeune Lilly lors d’une soirée costumée. A la suite de cette rencontre, il quitte sa femme pour partir avec elle à la campagne où il rencontrera Wilhem, le frère aveugle de Lilly. Il se propose alors de l’aider pour lui rendre la vue, inconscient du fait qu’il est en fait en train d’aider l’amant de Lilly.

Je n'en dit pas plus, sinon je gâcherais tout ;)

Marche dans la nuit est un court métrage d’environ 35 minutes qui s’inspire librement du film, de F.W Murnau Der Gang in die Nacht lui même adapté d’une histoire d’Harriet Bloch, Le vainqueur. Réalisé en 1919, le film de Murnau est maintenant entré dans le domaine publique ce qui me permet de m’en inspirer très librement.

Il raconte l’histoire d’un trio amoureux dans lequel les personnages paraissent totalement dépendant les uns des autres. L’histoire qui a été écrite il y a environ 90 ans, peut être valable de nos jours. Elle fait partie de ces histoires qui ne périssent jamais et qui sont universelles, parce qu’elles peuvent arriver à tout le monde. L’interdépendance des personnages est la chose qui m’a le plus intéressée dans l’histoire. Ces personnages qui ne peuvent vivre heureux, sans le soutient ou la présence d’un autre, est quelque chose de très puissant émotionnellement. C’est une sorte de ronde dans laquelle les personnages sont enfermés et ne peuvent s’enfuir que si on y perce un trou. En l'occurrence ce trou ici c’est Lilly.

Chaque personnage a son caractère propre et est dépendants d’un autre personnage de l’histoire. Hélène, la femme du docteur est très stricte mais aussi très amoureuse de son mari, même si elle ne le montre pas. Lorsqu’il va la quitter, elle sera dévastée. Frank, lui est un homme passif et malheureux dans sa vie de couple. Il décide d’agir en quittant Hélène pour Lilly, qui lui ravive le souffle de vie qui lui manquait. A partir de là sa vie dépend totalement d’elle. Lilly est au contraire de lui, très enjouée, mais aussi totalement mystérieuse. Elle est prête à tout pour aider celui qu’elle aime et vivre la vie qu’elle mérite. C’est elle qui sera donc l’élément déclencheur de toute l’histoire.

Enfin Wilhem, le peintre aveugle, depuis 11 ans, vit la vie comme il l’imagine. C’est à dire dans un rêve. Il ne se rend pas compte de ce qu’il se passe autour de lui et va se sentir coupable de la mort de Lilly lorsqu’il retournera à la réalité. Lilly est sa seule raison de vivre et lorsqu’elle meurt, il préfère se punir en vivant, c’est à dire en vivant loin d’elle et en restant aveugle.

Wilhem est le personnage mélodramatique par excellence. Il vit avec ce qu’il a et comme il est, il ne cherche pas à améliorer sa condition de vie, que ce soit au niveau sociale ou professionnel. C’est là, l’une des caractéristiques des mélodrames populaires, où on a toujours affaire à des personnages qui vivent au présent, pas au passé, ni au futur. Chaque personnage amène un univers au film, d’une part Lilly et Wilhem, le lyrisme et l’onirisme et d’autre part Hélène et Frank, le dramatique et le tragique.

Ces univers sont transposés avec la ville et la campagne. On a d’un côté Paris, ville lumière où plein de chose se passent sans qu’on s’en aperçoive. C’est une ville d’amour mais aussi de richesse et de popularité. Lilly et Frank se rencontreront lors d’un rassemblement et Frank tombera amoureux lors de cette même nuit.

La mise en scène sera à la fois naturaliste et réaliste. En m’inspirant de film comme L’Aurore de F.W Murnau ou encore Les moissons du ciel de Terrence Malick, j’aimerais développer une mise en scène liée au personnage et à la nature, dans laquelle les deux agiront et se complèteront à travers les émotions et les sentiments. Le jeu des acteurs sera parfois très théâtrale dans les mouvements qu’il feront, en vérité quelque chose de très expressionniste inspiré, par la même occasion de ce courant du cinéma allemand mais aussi des mises en scène d’Otto Brahm.

Il y a deux citations qui m’ont inspiré pour caractérisé le jeu des personnages dans leur mouvement:

Kasimir Edschmid : «l'acteur expressionniste est à tel point l'être absolu, originel, il est capable de tant de grands sentiments directs qu'il semble porter son coeur peint sur sa poitrine»

Rudolf Kurtz : «il faut exprimer le passionnel d'une situation par une mobilité intense et il faut inventer des mouvements dépassant la réalité. Car le rythme intime des personnage se transpose dans son geste»

Marche dans la nuit est donc un mélodrame poétique où la mise en scène épouse les mouvements du coeur et des sentiments, et non l’action elle même des personnages. En quelque sorte une hymne à l’amour, une hymne à la nature humaine.

Où j'en suis en ce moment ?

Je fais passer plein de casting !

Je rencontre un chef opérateur pro ce weekend pour parler de mon projet, et qui me permettrait de le réaliser avec tout son matériel et son équipe pour un moindre coût.

J'ai un compositeur associé.

Ce qui fait donc que j'ai quand même plein de gens motivés autour de moi et que moi je le suis encore plus !

Voilà, et bien j'attends votre retour sur ce projet.

Si vous voulez suivre l'histoire de ce projet, c'est par ici où il n'y a pas grand chose pour l'instant, mais la semaine prochaine se sera l'annonce des acteurs :D

http://www.facebook....441727255908044

Bonne soirée à toutes et à tous !

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Quelques pas pour t'encourager dans cette marche nocturne et étoilée ! :

Attention, c'est la lumière de ton instinct qui doit te guider sur les traces de tes maîtres ! Regardes bien avec ton coeur pour ne pas te perdre ... Les mythes illumineront ton chemin et vaincront l'obscurité ! Ne brise le silence que par ta voix intérieure !

Ainsi, ne laches pas la lanterne magique pour te retrouver dans !a lueur des regards de tes acteurs et dans la musique de leurs voix ! C'est cette aube qui t'attend au bout de ta route !!!

(Quel beau projet, adeline2508 !!!)

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Coucou,

Mais ces phrases y sont déjà, chère adeline2508 :wink: !!!

Marche dans la nuit est donc un mélodrame poétique où la mise en scène épouse les mouvements du coeur et des sentiments, et non l’action elle même des personnages. En quelque sorte une hymne à l’amour, une hymne à la nature humaine.

Quel postulat !!!

Les pionniers n'ont pas inventé mais découvert le langage. La télé l'a depuis perverti, banalisé ou vulgarisé !

Je te bénis et te soutiens car tu as été puiser chez eux !

Je ne suis pas contre le progrès tant qu'il ne tarrit pas la source. Tu as sûrement accédé à Murnau grâce à la technologie d'aujourd'hui (à moins que ce soit en cinémathèque), mais je suis heureux et fier de toi de reprendre le cours de leurs recherches.

Tu as raison, tout tourne autour et au travers des personnages, donc des acteurs, cadrés dans un univers de décor, de lumière et de son. Retranscrire les sentiments et créer l'émotion relève de la dimension de la mythologie !!!

Je n'ai choisi que des mots de clair-obscur et de symphonie (Mahler, par exemple), et tu as trouvé où ces phrases résidaient déjà, où tu les as toujours gardées et les garderas toujours.

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Bonbsoir Adeline et Ciné7,

Je dois être bouché ou manquer d'imagination, quand je lis:

Le pitch:

Frank rencontre la belle et jeune Lilly lors d’une soirée costumée. A la suite de cette rencontre, il quitte sa femme pour partir avec elle à la campagne où il rencontrera Wilhem, le frère aveugle de Lilly. Il se propose alors de l’aider pour lui rendre la vue, inconscient du fait qu’il est en fait en train d’aider l’amant de Lilly.

Doit-on comprendre que le frère aveugle de Lilly est en même temps son amant ????

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Merci , Ciné7 , effectivement je n'avais pas fait le rapprochement avec ce que j'avais mis en haut xD

Et non j'ai accédé au chef d'oeuvre de Murnau en m'achetant les dvd tout simplement et aussi en allant au cinéma bien sur. J'ai lu d'une traite le livre de Lotte H Eisner à la fin duquel j'ai versé une larme... Enfin bon voilà Murnau est pour moi Le plus grand réalisateur de l'histoire du cinéma et malheureusement son histoire à lui a été courte ...

Noel, tu es la deuxième personne qui me dis ça du coup faudrait peut être que je revois mon pitch xD Non en fait Wilhem est l'amant de Lilly, mais celle ci le fait passer pour son frère. Un peu comme dans les Moissons du ciel ...

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Salut NOEL !

J'avais cru comprendre que le frère de Lilly est l'amant de la femme que Franck vient de quitter.

(Dépeindre la nature humaine comporte quelques risques et exige surtout de la vigilance dans la rédaction des scripts ...)

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hum , hum xD ce serait encore plus tordu !

C'est peut être mieux comme ça ?

Frank rencontre la belle et jeune Lilly lors d’une soirée costumée. A la suite de cette rencontre, il quitte sa femme pour partir avec Lilly à la campagne où il rencontrera Wilhem, le frère aveugle de Lilly. Il se propose alors de l’aider pour lui rendre la vue, inconscient du fait qu’il est en fait en train d’aider l’amant de Lilly et non son frère.

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J'ajoute que c'est un méfait de la télévision que de regarder une histoire d'amour comme une intrigue amoureuse. Le cinéma, n'en déplaise à nos auteurs dits modernes, aborde un tout autre registre !!!

Si on veut, adeline2508 mais le pitch n'est destiné qu'aux décideurs. C'est que pour çà qu'il faut faire attention à ce que tu écris. Ne restes concentrée que sur ta véritable tâche !

Perso, je me fous de ce que j'ai compris ou pas. Je ne m'intéresse qu'à ce que j'ai vu (ou "cru voir", comme dirait Rimbaud)

Modifié par Invité
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Donc oui, attention adeline2508 !!!

Dis, j'ai été yeuter qui était H Eisner. La cinémathèque d'Henri Langlois et avant, l'histoire de l'art antique grec !!!

J'insiste sur la mythologie. Le peintre aveugle perçoit la ligne d'horizon !!!

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Chère adeline2508, à défaut d'être cultivée en mythologie; l'avantage est de créer la sienne. Il est sans doute trop tard à ce stade pour approfondir. Il faut seulement que tu étudies tes personnages en tant qu'archétypes et d'éviter absolument de les stéréotyper.

Je t'ai mis volontairement un petit indice sur le peintre aveugle, à titre d'exemple et pour provoquer ton instinct.

A un acteur qui joue un aveugle, si tu ne lui demandes pas de regarder dans le vide mais de fixer la ligne d'horizon, tu sauras ainsi comment le cadrer et mouvoir ta caméra.

Ce sera ainsi pour chacun des personnages. Il faut les analyser avec ta propre symbolique, spontanément, sans te torturer l'intellect et avec des choix ressentis.

Tu imagines déjà tes images et tout y est déjà. Ne t'en éloignes pas et sois ferme !!;Ta question récurrente : "Comment je vais montrer ce type de personnage, sa substance dans l'histoire ?"

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Ah d'accord je comprend mieux Ciné7 , c'est un conseil à prendre merci :) Parce que c'est pas facile de diriger un acteur qui doit jouer l'aveugle ..

Pour le pitch le deuxième que j'ai corrigé dans les messages précédents semble plus compréhensible non ? Si vous comprenez qu'un homme quitte sa femme pour une autre, qui la en fait manipuler pour soigner son amant c'est bon xD

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Un pitch doit attiser la curiosité pour inciter à lire le scénario (ou au moins le synopsis). L'enjeu est de dégager ton envoi d'une immense pile. Il ne raconte pas l'histoire et ne révèle pas la fin. Du genre : :

Au cours d'une soirée costumée, Franck quitte soudain sa femme pour suivre Lilly, une inconnue qu'il vient pourtant à peine de rencontrer dans son déguisement.

Chez elle, il découvre un autre homme qu'elle lui présente comme son frère, resté auprès d'elle ...

Franck est troublé par la présence de ce frère, aveugle et qui peint ...

OU

Franck sent que son arrivée trouble profondément ce frère, aveugle et qui peint ...

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Bon, j'ai été revoir ton pitch initial, il est déjà pas mal comme çà. J'ai en effet oublié que Franck se propose d'aider Wilhem à retrouver la vue. Sur ton document de présentation, sépares seulement en 2 à 3 paragraphes de 2 à 3 lignes chacun. Précises mieux que Lilly présente Wilhem comme son frère ! Là, tu dis que c'est son frère, d'où le risque de confusion.

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    • Le sujet est intéressant. La présentation caricaturale des personnages est réussie. Mais le dénouement du récit manque d'imagination. Il faudrait une chute surprenante qui rendrait la comédie plus drôle. Dans "Un diner de cons" de Francis Veber, qui traite du même sujet, chacun est le con de quelqu'un d'autre. Et à la fin, le plus con n'est pas celui qu'on croit. Je pense que les questions du docteur auraient du être plus cons. La consultation aurait pu se terminer par une prescription farfelue et un dépassement d'honoraires.
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