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Pour tout projet, tenter son propre logiciel intérieur


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Bonsoir Ciné7 ....  puisque tu parles d'un de mes films favoris !

Voilà quelques images avec le détail de ta description

 

... Qu'est-ce qu'on fait avec le gosse, Franck ?

... Puisque tu m'as appelé par mon nom ! 

Ilétaitunefois_1.jpg

Ilétaitunefois_2.jpg

Ilétaitunefois_3.JPG

Ilétaitunefois_4.JPG

 

Fondu enchaîné sur l'arrivée et le sifflement du train !

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Ilétaitunefois_6.JPG

Ilétaitunefois_7.JPG

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Bonsoir et merci NOEL ! (Belle référence à toujours garder et cultiver).

 

Voilà en plus un digne exemple du point d'encrage que j'évoquais. On fait surgir le logo de l'antre obscure du dragon ... euh, du canon ... et la structure interne vient ainsi s'ajouter à la structure externe.

 

Tiens, tu me permets aussi d'en profiter pour préciser. J'ai mis "prostituée" en italique car le vrai mot (que vous devinerez) utilisé par Sergio Leone a été refusé en disparaissant une fois le post envoyé (découverte d'une fonction du nouveau forum pour nous éviter d'échanger de vilains gros mots.

 

Puis pour "ballet de morts", Sergio Leone explique que ladite nation s'est bâtie sur un ancien monde que certains des personnages illustraient en n'y survivant pas.

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Bonsoir ...

 

Le zazar a voulu que je feuillette le journal télé et que j'apprenne que France 3 diffusait ce soir même, Il était une fois dans l'ouest.

 

Toutes affaires cessantes, il a donc fallu que je regarde pour quelques mises à jour ...

 

J'avais d'ailleurs omis d'indiquer que quelle que soit l'approche externe ou interne, il convient toujours de puiser dans des mythes et qu'il est par conséquent possible de recourir à la mythologie du genre cinématographique pratiqué (par exemple pour Sergio Leone, le western).

 

Mais quelle que soit l'approche, externe ou interne, n'exclure aucune des dimensions de l'une et de l'autre !

 

Donc, vérifications faites, le logo est bien le chemin de fer (en vrai, en jouet ou en maquette) et sa matrice, Claudia Cardinale en personne ! ... ainsi que le "Tu sais fillette, tu m'fais penser à ma mère" de Cheyenne (Jason Robards) tendrait à le confirmer ...

 

Ce qui m'a amusé comme un gamin, c'est la force universelle un temps perçue pendant la partie de carte entre Morton (Gabriele Ferzetti) et les tueurs, dans les sons de la vapeur prête à toujours propulser le logo jailli de l'antre ; puis pour l'anecdote, dans le titre à la fin qui tourne au dessus de la foule des travailleurs (construisant la nation naissante et que la matrice s'offre à rafraîchir et régénérer avec l'eau de la vie, la même qui va servir aux futures locomotives (logo).

 

Il y a bien un ancien et un nouveau monde qui s'affrontent au travers de leurs personnages respectifs. L'ancien hurle à la mort dans l'harmonica de Charles Bronson et le nouveau pousse son 1er cri de naissance dans le sifflement du train.

 

Dans le passage lu, Sergio Leone explique aussi que les 1ères villes de l'ouest étaient conçues autour d'une rue principale, tout comme le chemin de fer, en direction de l'océan.

 

C'est la thématique traitée. L'ancien monde était animé du rêve d'atteindre l'océan, point d'achèvement de la conquête de l'ouest et que le nouveau monde est venu substituer au cauchemar du même gigantisme mais celui là baigné par l'argent.

 

(Sans doute le destin funeste que méritaient les Morton qui ont tué les Cheyenne ...).

 

Un vrai catalogue de dimensions externes et internes parfaitement enchevêtrées dans les règles de l'art (du spectacle).

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Salut à tous,

 

Est-ce que vous trouvez que je vous ai vraiment simplifié la vie ?

 

... Moi non plus !

 

Je voulais préciser les 2 seules approches possibles de son projet. Interne ou externe.

 

On retiendra donc que tout dépend de la puissance des mythes, de ses archétypes (ou de ses symboles). Qu'ils sont dans les 2 cas puisés dans le passé, dans la mémoire collective.

 

On pourrait constater que la recherche externe est plus documentaire et davantage axée sur un point de vue sur le présent ... au travers d'une leçon du passé.

 

Ce qui n'empêche pas le cavalier d'emprunter une nouvelle voie à la fin (fonction conjugaison restée activée).

 

La distinction réside plus dans la force émotionnelle. En interne, on cherche plus dans la profondeur des personnages (Cheyenne est toutefois campé ici par un excellent acteur en la matière).

 

Perso, il me faut des scènes fortes en émotion avec des archétypes forts comme par exemple pour ceux qui ont vus Billy Elliot, sur le véritable sens d'un idéal avec la scène du père qui se résigne à reprendre le travail pour financer son inscription à l'académie jusqu'à faillir se battre juste devant la mine avec son propre fils, le grand-frère de Billy, avant de finalement se jeter dans les bras l'un de l'autre pour fusionner leur combat pour l'avenir du dernier rejeton et donc leur abnégation pour les générations futures ...

 

Mais quel est le bilan pour chacun et nos projets, toutes ambitions confondues ?

 

Bon déjà, dégager un point de vue au tournage ou au montage en s'aidant du peu qu'il est possible de la fonction conjugaison (passé, présent, futur) et de la fonction structure (thèse, antithèse, synthèse) et que ce soit un élément du passé (ex. pour le potier, d'une tradition) qui intervienne à un moment présent pour suggérer un effet, aussi modeste ou subtil soit il, sur le futur.

 

(EDIT: le potier saura plus émouvoir en se concentrant sur son pot sur des outils traditionnels que s'il laisse faire son travail par des machines dernier cri et sophistiquées pour plus de productivité ...).

 

Au tournage, tenter d'anticiper le montage sur les mêmes bases. Observer les formes des éléments en présence et juger de la pertinence de son cadre et de ses mouvements de caméra. Se rappeler que le carré et le rectangle sont terriens et que les formes courbées et circulaires évoquent la nature et l'espace.

 

Se forcer à trouver un logo. Un élément qui active, ne serait-ce qu'à un moment, une force présente autant sur la terre que dans l'univers (rotation, propulsion, ...).

 

Même le TGV dans les vidéos tests de Thierry P. participent de cette dimension (même si au départ, ce n'est que la fluidité obtenue qui est testée) ...

 

Sans logo, se rappeler de quand même exploiter à un instant, ce qui évoque une force ou une forme (courbée ou circulaire) présentes à la fois sur terre et dans l'univers (Bonne nouvelle, elle devrait justement provenir du logo que vous n'auriez  pas cru avoir identifié).

 

L'idéal serait de présenter le logo à partir d'un passé plus ou moins reculé car c'est par lui que toutes les informations qu'on décide de partager, se chargent d'émotions puisées dans les mémoires.

 

Et ce, quel que soit le projet (docu, reportage, fiction). Quelque soit le sujet et le thème traités.

 

Détail important comme pour la lumière solaire ou lunaire, rester ou démarrer sur des lignes droites verticales (puisque venant du ciel) et à défaut d'aboutir à des lignes ou des formes courbées ou circulaires, ne pas courber l'échine et les dynamiser quand le cas se présente, avec leurs lignes diagonales ou leur forme triangulaire.

 

Pour nous autres, l'imagination, les pensées, les idées surgies de notre propre logiciel, se traduisent en images par les éléments qu'elles contiennent ...

 

Si, je sais, il faut bien d'abord en analyser la signification avec ses mots. Mais nos phrases ne deviennent pas littéraires. Seulement musicales. Sur une partition et une chorégraphie de tous nos éléments en présence ...

 

Lumière billy elliot.jpg

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Pas la peine non plus de se prendre au sérieux et viser le ballet d'opéra.

 

Moi qu'aime pas danser, à un réveillon, je me suis lancé dans une lambada avec mon beau-père.

 

On peut daigner se risquer dans un petit pas de danse ! Sur un panoramique, un travelling et pourquoi pas, un pas de deux sur un champ contre champ !

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Posté(e) hier à 01:55 par Ciné7 · 

Bonsoir ...

Le zazar a voulu que je feuillette le journal télé et que j'apprenne que France 3 diffusait ce soir même, Il était une fois dans l'ouest

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Bonsoir Ciné7,

Je reviens sur ton précédent message !!  (Que je viens de reconstituer en copiant les mots qui m'intéressent car les fonctions "citer" et multi-citations" ne fonctionnent plus normalement sur le forum... ça ne met pas le message que l'on désire, mais un autre ... du travail pour Thierry) ... on s'aperçoit aussi que le choix de grosseur des caractères a été supprimé ??.

 

Donc ma question est : "Est-ce que France 3 a diffusé la version "remastérisée"   ?? 

 

Heureusement je n'ai pas eu besoin de regarder sur France 3, car j'avais enregistré en HD cette nouvelle version diffusée en 2014 sur Arte, dont j'ai modifié la partie "son" pour avoir la musique de Morricone en stéréo ... car la version française est en mono et en plus de très mauvaise qualité (tout ça modifié et ré-encodé avec Magix)

(j'ai récupéré la musique en 5.1 en achetant la boîte de DVD Edition "Collector")    

Et est-ce que la musique sur France 3 était en mono ??

(cette version MONO en français vient de la piste en français faite en Italie datant de 1969)  

 

Modifié par NOEL
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Bonsoir NOEL, non, je ne crois pas malgré une bonne HD tout de même. Je n'ai pas la version bluray remasterisée pour comparer (il paraît qu'elle est exceptionnelle jusqu'à la restitution fidèle du grain de la pellicule).

 

Pour le son, je n'ai pas d'installation 5:1 ou 7:1 et me "contente" du système interne du téléviseur. C'était en vf et je n'ai pas vérifié si la source était mono ou stéréo.

 

Je sais que je ne serais jamais chef de poste sur un tournage.

 

J'ai regardé surtout le contenu, la mise en scène, les éléments, les cadres et les mouvements et même doublés en français, le jeu des acteurs (à préciser que c'est Sergio Leone qui a supervisé la version française).

 

Une anecdote qu'il raconte aussi sur les acteurs. Chacun sait que les acteurs américains aiment bien se grimer et pour faire pour la 1ère fois de sa carrière un méchant, Henry Fonda qui inaugurait le tournage sur la scène où il doit tirer sur le petit garçon, est arrivé en complet noir, avec une moustache et des lentilles noires sur les yeux.

 

Sergio Leone n'a pas voulu le vexer et lui a fait retirer ces attributs un à un en prétextant de répéter encore une fois la scène avant de la tourner. Sergio Leone a craint qu'il s'en aperçoive et a voulu s'excuser. Henry Fonda lui a répondu courtoisement qu'il était très discipliné, qu'il ne discutait jamais les consignes du metteur en scène.

 

Sergio Leone a donc tourné la scène telle qu'on la connaît (avec la caméra qui arrive par derrière) et il explique que Henry Fonda avait alors compris que ce n'est pas Franck qu'il voulait montrer mais Henry Fonda.

 

Je cause, je cause mais je renvoie quand-même au précédent post d'aujourd'hui qui pourrait servir de conclusion au topic :

 

 

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Bonjour,

 

Je souhaiterais conclure (et fermer) ce long topic sur un court-métrage perdu dans une autre discussion du forum et qui est un parfait exemple d'activation de notre logiciel intérieur à chacun.

 

Ce qui signifierait donc qu'il existe bel et bien et tel quel en nous tous dans le monde entier et qu'en plus d'être notre moteur d'inspiration consciente ou instinctive de nos projets, il guide l'apprentissage et la formation jusqu'à soupçonner qu'il serait même l'origine de notre quête à s'exprimer en images et en sons.

 

C'est un court-métrage russe sans dialogues (sans barrière de la langue).

 

Personne ne pourra contester que :

 

:excl: la fonction conjugaison agit plein pot ! Le passé surgit de la mémoire collective au présent à un instant T pour susciter l'espoir d'un nouveau futur.

 

:excl: la fonction structure fonctionne bien en appui comme le confirme le dit instant T et on peut reconnaître les temps forts (oui, de Blake Snyder) brillamment puisés et exploités pour se fondre (à 15) au format court-métrage et s'appliquer sur la structure externe (paradigme de 3 actes) et la structure interne (arc transformationnel du vieil homme par le souvenir (le rappel) de l'évolution de son vécu passé pour aboutir à la leçon qu'il en retient au moment présent pour en déduire un espoir pour le futur).

 

- La thèse, l'amour et l'insouciance (passé et présent) dans des couleurs vives et une lumière franche (pour le passé) puis agitée (pour le présent).

- L'antithèse, l'opposé, la guerre et la pénible réalité (passé et enjeux du présent sur le futur) avec des couleurs et une lumière ternes.

- La synthèse, source pour tous de leçon et d'espoir pour le futur dans des couleurs plus douces et une lumière tendance clair obscur.

 

:excl: Le logo, la canne ... Oui, pas plus compliqué que çà ! Pas de quoi se triturer les méninges !

 

Elle évoque la force d'attraction présente sur terre comme dans l'univers. Elle joue son rôle en externe comme "catalyseur" (Blake Snyder) de l'action autant qu'en interne en portant au final, le poids de l'humanité toute entière (puisque le monde vient s'inviter).

 

(Pour les plus férus, on devine même la matrice dans sa dimension maternelle, tellement logique et manifeste dans la scène finale).

 

:excl: Une chorégraphie d'ensemble à laquelle participent le montage et le mixage, donc la caméra sur la musique (l'image et le son) et les comédiens : les danseurs de la boîte de nuit, les amoureux dans le souvenir du vieil homme ainsi que les déplacements calculés des troupes.

 

Certes, le vieil homme figé sur place et les soldats épuisés sont statiques mais expressifs. Un ballet peut créer du contraste (dimensionnel) avec quelques danseurs peu mobiles, cloués au sol (debout, assis, affalés ou même endormis).

 

Le court-métrage débute d'ailleurs sur le vieil homme boitant sur sa canne avec un gros plan sur ses pas de danse (portant tout son passé). Ne parlons même pas des jeunes qui le croisent (la jeunesse du présent s'appropriant le logo (la canne) et chorégraphiant l'enjeu d'effondrer tout espoir pour le futur.

 

Pour les plus férus, c'est d'ailleurs le fameux point d'ancrage qui relie la structure interne à la structure externe d'où on se situe dans son approche ... Le temps fort du "catalyseur" a donc aussi cette propriété (l'incident clé pour Syd Field). Oui, l'incident déclencheur est la bousculade qui fait chuter la canne et l'incident clé, le refus (des jeunes) et l'impossibilité (du vieil homme) de la ramasser. La scène finale en est donc bien la résolution.

 

:excl: Ce sont bien le programme de communication des informations et son débit aidés depuis nos propres serveurs mémoire, des fonctions et des propriétés précitées, qui font le reste ! ...

 

 

:bien: Voilà, vu ou pas vu, je vous laisse la décision d'activer sur 7'44" votre logiciel intérieur selon votre approche externe ou interne. D'où elle se trouve en vous, vous devriez sentir la clé de contact se mettre à tourner. Essayez de ne pas la perdre ! :

 

 

Sans oublier tout le topic et pour commencer par se "simplifier" la vie :

 

 

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