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Pour tout projet, tenter son propre logiciel intérieur


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instaurer un enjeu dramatique qui ne relève pas que d'un combat entre le bien et le mal mais du choix de la voie qui mène au paradis ou en enfer.

Blade, tous les films réussis en partant de ce postulat sont bons et remportent souvent un large succès public (surtout quand la voie qui mène au paradis est gagnée).

(Bon à savoir, n'est-ce pas les jeunes :bien: ?).

Regardez la toute dernière scène des plus grands films récents : Titanic, Gladiator, Kingdom of Heaven, Australia ... même plus modestes mais donc aussi grands, ... Cinéma Paradiso, Neverland, Billy Elliot (donc !) ...

Même les "monuments" du cinéma du passé (pour donner raison à Gabriel !)

Bon d'accord :huh: ! Vérifiez vous-mêmes avec vos plus grands films à vous !

La voie inverse aussi a permis de très grands films mais que quand à la toute fin, c'est le spectateur qui est lui-même invité à emprunter la bonne voie vers le paradis comme au dernier plan de La Dolce Vita !

De toutes façons, vous reconnaîtrez toujours un ange ou des chérubins à la fin pour vous mener vers la lumière.

Même sous les traits d'un hibou qui veille de son regard perçant et les ailes encore repliées :wink: ...

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Posteurs principaux de ce sujet

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Sur 14/07/2015 at 16:54 , GM1968 a dit:

Et le hasard alors ?

Gabriel

Je dois néanmoins apporter une précision ! Gabriel a raison, le logiciel intérieur fonctionne forcément sur une énergie.

Même pour son moindre petit projet.

On a évincé le nombril pour créer avec le coeur.

Si on en revient au temps fort de Blake Snyder "The dark night of the soul" (La nuit sombre de l'âme), quoi croyez vous devoir puiser d'autre dans ce coeur que votre âme pour écrire un tel temps fort et par conséquent tous les autres ?

Comme dans Billy Elliot (qui ouf, est un bon exemple) ce n'est pas toujours nécessaire de faire mourir le héros à la fin comme dans Titanic ou Gladiator pour conduire au paradis.

Ce qu'il faut savoir, c'est que votre logo incarne le thème que vous traitez et c'est donc lui que vous devez guider de toute votre âme et lui donner la parure de l'ange et l'entourer de chérubins désignés ici "étoiles du spectacle".

Vous pouvez surtout vérifier dans vos chefs-d'oeuvre à vous si c'est le cas d'une manière ou d'une autre.

C'est vrai pour tous les thèmes de votre choix et même et surtout pour une histoire d'amour, les amants se retrouvent près d'une voie et s'imprègnent comme des anges de sa lumière :

 

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Comment conclure juste avant la rentrée :eusa_think: ?

D'aucuns diront, notamment des consultants professionnels, que le conflit dramatique réside plutôt dans le choix de la vie ou de la mort !

Mon logiciel perso garde néanmoins cette idée de voie vers l'enfer ou le paradis parce qu'il y a cette notion déjà bien suffisante pour chacun de nous de transcendance voire à moindre échelon loin d'être négligeable, de récompense (par exemple au hasard, une victoire après les efforts ou une prise de risque pour les plus sportifs).

Le paradis peut se traduire par une séquence finale dans un jardin public et même privé car le pot du potier peut s'y poser en se prévalant de sa belle forme travaillée à la main pour accueillir de la terre et des graines. On peut l'y retrouver que plus tard avec plein de fleurs pour que le potier vienne lui-même le reprendre pour partir orner son intérieur.

Pas besoin d'une dimension céleste tant qu'on garde à l'esprit, une fin digne de son sujet.

EDIT : Toujours repérer et miser sur la thèse (il travaille le pot), l'antithèse (il le met au four en guise de nuit sombre de l'âme) et la thèse (il remet le pot qu'on voulait offrir à sa tendre moitié) ... et là, çà peut être elle qui s'en occupe dans le jardin évoquant même de très loin, celui d'Eden (sans exigence sur l'aspect costumes, n'est ce pas Gabriel ?).

L'instant T, c'est vous qui voyez car il faut le comprendre comme la cerise sur le gâteau. Cà peut être le moment du cadeau ou celui que sa dulcinée montre du doigt (se fait plaisir Ciné7) ...

Pareil en fiction, chaque étape même sur 3 (comme sur 15) ne propulse que vers la dimension supérieure aussi modeste qu'on la préfère !

L'obstacle que rencontre un héros fictif ne sert pas à l'empêcher d'avancer rien que pour l'embêter mais à renforcer sa conviction d'atteindre son but en décidant de reculer toujours un peu plus ses propres limites ! C'est l'émotion qu'on recherche dans nos vies pour bien garnir sa mémoire et la préserver de l'oubli de vivre et du compte à rebours ...

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J'ai une remarque... Ce n'est pas clairement dans le sujet (mais un peu quand même) : je n'arrive plus à rester un simple spectateur. Quand la caméra se déplace, je vois la grue ou les rails. Je regarde le cadrage... La technique vient perturber ma vision de l’œuvre et j'ai plus de mal à rester dans l’émotion du film (dans mon siège de simple spectateur).

Évidement, ça donne des idées et ça nourrit les références.

J'ai parfois de l'émotion devant une scène bien tournée ou un plan très réussi.

Bref, une porte c'est ouverte...

Merci Ciné car, je pense que nos échanges (mais aussi avec d'autres) ici (sur magazinevideo.com) sont sans doute la clef...

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Très petit, lors d'une projection dominicale de Bambi :

« Il faut donc que l'émotion atteigne tous les autres dans la salle ? » ...

(Je tiens une bibliographie à dispo par MP pour ceux qui souhaiteraient approfondir).

Bonsoir Gabriel :eusa_clap: !

Moi aussi et pour moi, c'est une heureuse nouvelle car il faut bien l'admettre (ainsi que je l'ai déjà compris par ta réceptivité), c'est en plein dans le sujet : nous sommes frappés du même virus :rolleyes::wink: !

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  • 2 semaines plus tard...

Bonsoir tout le monde,

Je dois venir conclure sur le logiciel intérieur dont l'appellation "métaphore" suffit pour tous nos projets courants (ou pour s'initier à plus, si affinités).

Il faut donc surtout retenir tout ce qui est dit sur le topic en ne prenant les exemples pris sur les films de fictions que pour mieux s'expliquer l'utilité des fonctions.

Je tiens en effet à annoncer une version professionnelle du logiciel intérieur à réserver à la fiction (donc aux vocations affirmées dans ce domaine).

L'appellation devient "La sainte triade" (et je tiens la bibliographie par MP pour que les plus concernés puissent se la programmer).

Je ne peux en dire plus sur le forum qui n'est pas prévu pour çà et surtout parce que c'est trop périlleux à résumer aux véritables intéressés.

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  • 2 mois plus tard...

Bonsoir à tous !

 

C'est encore moi ! Mais grâce à GM1968 qui a mis en ligne un clip de U2, nous avons un excellent exemple de l'activation d'un logiciel intérieur : Song for someone

 

Dans la discussion, GM1968 a d'ailleurs compris qu'il faut voir au delà de ce qui est montré et il a reconnu la structure du voyage du héros !

 

C'est très intéressant pour les apprentis scénaristes et par la même occasion, pour scénariser un clip musical (par une fiction, s'entend !).

 

Le père porte en effet en interne le récit externe . C'est lui le héros qui se transforme au travers d'un conflit traité en interne selon l'arc dit transformationnel, pour être montré en externe.

 

Il y a une notion que j'ai intégrée depuis la dernière interview de Peter O'Toole diffusée sur le câble (TCM).

 

L'ultime conseil que le journaliste lui a demandé d'adresser aux jeunes comédiens, c'est de ne jamais oublier qu'au début fût la parole et que donc, il y a d'abord et avant tout, le texte !".

 

C'est donc au scénariste d'écrire l'au delà de ce qui est montré.

 

Dans le clip, GM1968 a lui-même aperçu la lettre de la fille ! ... Le père a donc conservé la parole écrite de sa fille dans un texte sacré. Belle exposition qui amène une dimension au delà des personnages .

 

Chaque élément en présence joue dorénavant un rôle précis multi-dimensionnel et chaque action externe doit traduire la transformation interne du père.

 

L'objectif externe du père est une fois avoir exécuté sa peine, d'obtenir le pardon de sa famille pour reprendre avec elle le cours de la vie. L'objectif interne du héros est de discerner la lueur qui réside dans la lumière et qui le guidera dans la suite de son voyage …

 

Selon la thèse, le père s'est lavé et n'a plus qu'à se raser pour en interne, effacer les traces de ce qui l'a conduit dans les ténèbres et sur la voie de l'enfer (en rapport aussi avec les traces écrites par la fille sur la lettre ?).

 

La lumière du jour perce dans la cellule par d'étroites fenêtres car en interne, tel que pour le mythe de la caverne, c'est son cœur où il a enfermé son âme dans une nuit sombre qui s'éclaire pour retrouver la bonne voie vers le paradis (en rapport aussi avec la bible que le père ouvre à la page où il a gardé la lettre de sa fille?) ...

 

Pour la suite de la transformation, le récit doit maintenant se conjuguer au présent et en venir à l'antithèse.

 

L'intrigue externe montre le gardien de prison qui ramène le père jusqu'à la sortie une fois qu'il a payé sa dette à la société mais qu'il lui en reste une dont il va devoir s'acquitter envers sa famille pour mieux se projeter avec elle dans l'avenir (son objectif externe parvient à échéance).

 

En interne et selon l'antithèse, c'est le gardien de l'enfer qui l'escorte en traversant les dédales grillagées qui ont failli le perdre dans les ténèbres. Il le mène dans sa transformation pour emprunter la voie vers le paradis (en rapport aussi avec la lecture exigeante des textes ?) ...

 

A la synthèse (la confrontation du point d'intrigue principal), le père retrouve sa fille sous un soleil à son zénith dans un décor désertique qui s'étend jusqu'à perte d'horizon. Sa fille a garé sa voiture sur le bord de la route qui mène à la maison. La longue absence du père rend difficile le contact avec sa fille.

 

En interne, c'est la lueur qui apparaît enfin dans la lumière. L'arbre devient en interne le logo, le pilier du monde qui relie le ciel et tout l'univers à la terre ; la borne érigée sur le carrefour de toutes les voies offertes à l'être humain (y compris au spectateur). Des gardiens veillent les portes de l'enfer. Le héros se saisit de la lueur qui le guidera dans sa poursuite du voyage (en rapport aussi avec un cheminement vers le sacré ?) ...

 

A la résolution externe, la fille est disposée à pardonner son père et dans la voiture, elle lui remet un peu de nourriture emballée dans un petit sac de papier blanc. La fille démarre et conduit son père à la maison en échangeant quelques mots.

Là aussi, le sous-texte du dialogue devrait être la voie intérieure (interne) qui s'exprime au delà des mots (externe).

 

Le père tourne son regard au dehors et on aperçoit une étrange cicatrice à l'oeil qui se résorbe ...

 

En interne, le héros est parvenu à transformer son coeur où il avait enfermé son âme dans une nuit sombre, pour en faire le véhicule de son voyage avec en lui la lueur qui le guide à jamais.

 

Ayant rejoint enfin la bonne voie vers le paradis, le héros peut admirer au delà de tout l'univers, le reflet éblouissant de son humanité guérie de tant de blessures (en rapport aussi avec la dimension du sacré ?).

 

Qu'en faut-il en conclure ?

Que l'histoire est bien une métaphore qui se récite de l'intérieur vers l'extérieur.

Ici, le héros EST le père, parce que tous les pères. Sa fille ne symbolise pas seulement les 4 enfants de Bono issus de son union avec son épouse (et du baiser qu'il a volé de sa bouche). Elle EST le fruit de toutes les dimensions de sa vie, tout le fruit de son amour, le même qui germe en nous tous. Elle EST notre propre fruit de la vie.

... (et que tout élément peut aussi accompagner la transformation du héros) ...

EDIT :

Une nouvelle notion que je découvre avec vous (Merci Gabriel !) : En externe, la lettre qui se trouve dans la bible que le père ouvre, est la clé de son logiciel intérieur à lui et nous la saisissons tous. Nous activons tous notre logiciel intérieur avec la même clé. Nous sommes reliés au voyage du héros par le récit du père. A l'extérieur, le logo peut devenir notre logo à nous tous. Nous sommes tous impliqués dans toutes les dimensions de l'histoire. La clé apparaît entre les pages d'un texte sacré dont la lecture nous nourrit de mots emballés dans du papier blanc ...

Tout ces éléments se liguent en interne jusqu'en externe pour nous projeter au delà de ce qui est montré.

Nous visualisons en nous ce que le père admire au dehors de la voiture et au delà de l'horizon, l'éclat du reflet de notre humanité à tous dans l'univers ...

Oui, je sais, vous allez dire qu'on va pas jusque là quand on écrit un scénario. Oui, en effet, c'est comme on veut ...

Dommage néanmoins de ne pas tout tester de son logiciel intérieur :eusa_think: ...

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Aération en séparant les paragraphes
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Bonjour Ciné,

Parfaite analyse ! Je suis 100% d'accord.

Je n'avais pas remarque l'importance du gardien dans ce couloir de grillage. C'est vrai que ce pourrait être le Styx...

J'ajouterai que la bible est rejointe par le drapeau Irlandais (U2). Des racines qui peuvent aussi renvoyer au Totem : cette arbre si vert dans cette zone désertique.

Le timming est aussi bien choisi : on remarque aussi que la musique démarre les parloirs puis la lettre et les photos de sa fille dans la bible : le lien vers l'extérieur. Puis le refrain "Il y a une lumière..." et la porte qui s'ouvre devant lui.

Je me rends compte de la difficulté de l'écriture d'une scénario qui de doit "que" décrire ce que l'on voit et sans empiété sur la réalisation et la mise en scène. Je comprends l’intérêt des "clefs" !

Plus je le regarde, plus je trouve ce clip génial... enfin cinématographique. Les clips qui racontent des histoires ne sont pas la majorité, c'est plutôt rare ou simpliste, on se rend compte du travail que cela peut représenter lors de l'écriture.

La mise en route du logiciel intérieur demande de l'effort... Mais c'est une révélation (pour moi en tout cas) ! :happy:

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Bonsoir GM1968 et Pallma,

Analyse néanmoins partielle puisque GM1968 a ajouté la sienne sur le drapeau irlandais et sur le timing. Le son est un des éléments en présence qui joue aussi son rôle précis si possible multi-dimensionnel. Il peut tout autant accompagner la transformation (interne) du personnage. Le compositeur de la musique du film en est le 1er conscient ... et pour le clip de U2 ou toute musique préexistante, c'est la démarche inverse. On peut utiliser un passage précis à un moment précis.

Je précise que la déconstruction permet comme ici de s'exercer et d'en tirer des leçons (d'où la nécessité de voir des films pour s'apprendre à les déconstruire et de préférence, ses films de référence pour se donner un modèle de travail personnel et technique car il n'est pas rare d'aimer un film parce qu'il correspond à notre propre inspiration et notre propre approche de la réalisation (écriture comprise).

"Exactement le film que j'aurais voulu réaliser ", vous ai-je déjà entendus :rolleyes: ...

Dans la pratique, la déconstruction n'intervient qu'à la réécriture ! On doit distinguer chaque élément en présence pour les intégrer dans la structure interne et la structure externe.

On est déjà fixés : En interne, c'est un arc transformationnel et en externe, un paradigme (découpage en actes et en points d'intrigue dont les temps forts).

(EDIT : Partie disparue et effacée par inadvertance (... Oui, ou maladresse !) : Chaque élément sert de lien entre les 2 structures. Chacun doit apparaître en externe avec sa dimension interne. Ils peuvent marquer les étapes de la transformation du personnage ... comme des mots tracés sur une lettre qui reviendraient en nourriture terrestre enveloppés dans un autre papier du même blanc ...).

C'est pourquoi, il faut d'abord écrire en laissant libre cours à son inspiration et ensuite, intervenir "techniquement" pour structurer toute l'imagination qu'on a jetée sur le papier (d'où le dit "1er jet").

Donc, ce n'est pas le clip qui est génial, c'est le logiciel intérieur chaque fois qu'il se déclenche :smile: !

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Si on reprend le langage du topic, "la confrontation au point d'intrigue principal" (selon le paradigme de Syd Field repris par GM1968), est bien l'instant T car le point culminant du débit.

Le logo est plus subtil et me permet de corriger un risque de confusion dont je vous demande pardon (d'où vraiment l'intérêt de la démonstration par l'exemple :sweatingbullets: !).

Il est dit plus haut que c'est le logo qui transporte dans les dimensions puis ensuite (sur la vidéo du final de Cinéma Paradiso) que c'est lui qui porte le thème et donc la parure de l'ange.

En fait, çà veut dire que le personnage finit par s'approprier le statut du logo ! (Par un transfert aussi structuré par étapes).

La subtilité du clip est que la fille est le propre fruit de l'arbre (logo en tant que pilier du monde) et que c'est sans difficulté qu'elle prend l'apparence de l'ange (de lumière pour le père) ...

Moralité : Plus on découvre son logiciel intérieur, plus on renforce sa créativité et on peut donc jouer avec les fonctions avec une plus grande subtilité.

La finalité reste de maîtriser la charge émotionnelle des informations à transmettre.

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Bonjour tout le monde et salut les plus réceptifs dont un qui se reconnaîtra !

Après moult hésitations, je décide de me lancer en guise de conclusion perso car le topic n'est pas fermé et peut encore recevoir toute discussion souhaitée sur le sujet.

L'autre soir, quelle ne fût pas ma stupéfaction de voir que Steven Spielberg a lui-même filmé le logiciel intérieur !

Si, si ! Dans un film qui reprend même un projet de Stanley Kubrick : « A.I. Intelligence artificielle ».

On pense tous d'abord à Pinocchio (ou à Jonas) et jeudi soir dernier, il était rediffusé sur TCM ...

Nous n'avions pas regardé la télé de la soirée mais lors d'une pause, j'ai fait un zapping des programmes en cours et je suis tombé pile sur la scène de dialogue entre David, l'enfant méca et son créateur interprété par William Hurt.

Ce qui se disait retentissait singulièrement :blink: !

Puis suit la scène où David rencontre le moule de son visage parmi des rangées de cartons enfermant les derniers modèles d'enfants méca ...

Puis il se jette du haut de la tour et plonge dans l'océan sensé immerger Manhattan dans le futur ...

Il est récupéré par son ami méca (joué par Jude Law) mais celui-ci est aspiré par un vaisseau des autorités et abandonne à David celui qu'ils avaient volé pour s'enfuir.

Oui, David se saisit d'un vaisseau pour replonger dans les profondeurs où réside le coeur du logiciel intérieur !

Raison suffisante pour vérifier tout le reste !

Je reconnais le programme de communication avec les extra-terrestres qui recueillent l'enfant méca 2000 ans plus tard (Quelle dimension de la vie pour illustrer celle de l'humanité !).

Je les vois se toucher l'épaule pour se transmettre entre eux les souvenirs de David, le système de mémoire tel qu'il existe en chacun de nous.

Je découvre l'image en 3D du gardien de l'enfer qui indique à David la voie du paradis sans lui mentir et par un effet miroir, en prenant même la parure de l'ange dans le reflet bleu de l'image de la vérité pour David et pour chacun d'entre nous ...

Je deviens attentif au discours de l'extraterrestre avant qu'il fasse paraître le jour après la nuit de la nuit sombre de l'âme (selon le mythe de la caverne de Platon puisque l'image de la Lune à travers le hublot conduit sans trop d'encombres à celle du Soleil ...).

J'assiste au seul vrai instant T, le point le plus culminant possible du débit quand au soir de la plus belle journée de sa vie, David enregistre les larmes aux yeux, l'information de base inscrite dans tous nos logiciels intérieurs.

Puis grâce à la magnifique voix-off de Jean Negroni (Ben Kingsley pour la version originale), je parviens enfin au moteur même du logiciel, le lieu même où il puise toute son énergie ... "ce lieu d'où naissent les rêves» …

Bravo et merci Monsieur Spielberg :eusa_clap-2: !

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Bonsoir GM1968 !

C'est vraiment sidérant, j'avais en effet déjà vu le film mais je ne me suis aperçu du "stratagème" qu'en tombant par un miraculeux zazar, pile au bon départ !

William Hurt va même jusqu'à secouer (les épaules de) David dans le fauteuil comme pour nous sortir nous aussi de la même torpeur ...

Je laisse découvrir toute la mise en scène (notamment David qui coule d'abord en contre-jour des lueurs du jour ...).

Mais il faut mettre son ego d'adulte affirmé de côté et accepter la vérité pure :sleep::wink: ...

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Bon dimanche à tous !

Hier soir, j'ai relu le topic et j'admets qu'il faut battre le record de réceptivité pour tout décoder et assimiler.

Je reconnais qu'à la longue, çà a perdu en clarté.

C'est pourquoi, je félicite chaleureusement celui qui s'est déjà reconnu et les autres amis membres qui sont intervenus ainsi que ceux qui sans se manifester, ont simplement tenté d'en saisir et d'en retenir quelque chose.

On pourrait se dire : «tant pis, c'est là, on peut y revenir plus tard, on ne sait jamais» mais je vous dois ce post !

Le but du topic n'est pas de transformer le plus grand nombre en Spielberg ou en Scorsese mais de proposer un logiciel assurant de meilleurs réflexes de créativité dans tout projet même le plus modeste.

D'ailleurs, le topic ne suffirait pas à former le futur untel de demain car tout dépend de ce qu'on accumule en données dans son système de mémoire qui ne s'alimente pas que tout seul.

Ce qui est sûr, c'est qu'on y trouve de bonnes pistes laissées çà et là à la disposition de tous.

Car comme le logiciel intérieur existe en chacun de nous, il suffit même de l'actionner partiellement pour augmenter les chances que le reste de ses fonctions se déclenche automatiquement et à son insu.

Le mieux est d'en devenir conscient et même si le topic est là pour aider ocazou, je suis moi-même ouvert à toute nouvelle remarque ou question postées à la suite, dans la même rubrique ou par MP (… et pas seulement sur des petits projets de fiction).

Je peux déjà résumer pour tous, les bases à déjà retenir :

Si vous n'êtes pas disposés à digérer ces 6 pages de magma diffus, je vous propose de déjà lire ou relire le post #48 sur le clip de U2 pour au moins intégrer (pas seulement comprendre) l'idée que ce que vous filmez ne sont que des informations externes mais dont toutes et chacune font écho à plus ou moindre degré, à votre propre sensibilité … vos propres émotions intérieures.

Oui, ne vous perdez pas en conjectures, vous ne communiquez que des informations dont il serait toutefois dommage de ne pas partager la charge émotionnelle qui vous avait permis de les enregistrer et les stocker dans votre système de mémoire interne et externe pour les réutiliser à l'occasion et à bon escient.

Le secret réside dans la réécriture, soit d'un scénario que vous auriez griffonné ; soit sur votre timeline une fois y avoir placé vos rushes filmés sur le vif mais avec l'instinct du montage.

Il faut toujours au moins se dire : «çà, je filme, j'en ai besoin» ou parce qu'un mystérieux logiciel intérieur vous susurre «j'en aurais peut-être besoin» («Dans les 2 cas, j'ai donc intérêt à m'appliquer !»).

Il sera plus facile ensuite de sélectionner les bons rushes pour son projet et de sacrifier jusqu'à s'en arracher le cœur, ceux qu'on doit éliminer et garder de côté pour une prochaine fois puisqu'on ne sait jamais.

Pour autant, loin de nous le concept d'ennuyer son futur public de proches ou d'internautes … voire l'hypothétique jury d'un festival de la région ou d'ailleurs, qui nous attire d'après ce même mystérieux logiciel intérieur.

L'instinct a permis un premier montage mais bof, on sent qu'il faudrait l'enrichir, lui donner du tonus, du rythme et de la vraie valeur ajoutée … Bref, de le dynamiser !

On va vérifier sa structure et voir si on peut greffer à cette suite de rushes plus ou moins hasardeuse, une thèse, une antithèse et une synthèse qui pourraient suggérer un point de vue et tiens, pourquoi pas le sien ? …

On a tout à fait le droit de rester neutre mais neutre ou pas, il n'y a que le point de vue pour obtenir l'attention d'un public.

L'antithèse ne sert pas à contredire la thèse. Elle permet un contraste qui doit surprendre en venant approfondir la vision externe du sujet avec une nouvelle dimension interne.

Rassurez-vous, on peut se contenter en guise de thèse, de montrer un potier concentré à façonner de ses mains son pot puis pour avoir son antithèse, de le filmer glissant le dit pot dans le four qu'il referme et enclenche sans délicatesse ...

On s'aperçoit que l'antithèse appelle un rythme plus soutenu qui contraste avec celui de la thèse qui va donc servir à mieux illustrer le temps passé à la création du pot à partir d'une matière flasque sur laquelle le potier va se concentrer et s'appliquer dans ses moindres gestes.

Vous obtenez ainsi une dimension externe par l'application du potier et une dimension interne par sa concentration.

Et comme vous aviez déjà pensé montage, vous saviez les plans et les mouvements qui vous importaient pour votre thèse et votre antithèse, rien qu'en observant votre potier !

Vous vous êtes garantis quelques rushes de secours pour vos plans de coupes éventuels ou pour votre synthèse.

La thèse et l'antithèse amènent ici le point de vue que l'artisanat réclame une maîtrise des gestes et de la pensée (Tout comme vous d'ailleurs dans votre projet !).

Reste la synthèse qui donne tout son sens au point de vue qui ressort de la thèse et de l'antithèse.

Certes, la neutralité n'est plus tellement de mise mais sans sombrer dans la propagande, vous pouvez partager l'émotion que vous avez vous-même retirée de toutes ces informations.

Sans se triturer les méninges et les nerfs, on peut faire simple et se poser la seule question en suspend, assis devant une timeline qui s'arrête à un potier claquant la porte de son four et tournant le gros bouton (actions externes) jusqu'au son interne du souffle vibrant des flammes, à défaut d'en apercevoir quelques lueurs ; histoire de se doter d'une nuit sombre et infernale de l'âme.

Puisqu'on a déjà le comment et au mieux le et le quand, il ne reste donc que le pourquoi.

Il faut aussi essayer de l'anticiper dès le tournage : Que se passe-t'il autour de ce potier ? Pourquoi on a décidé de le filmer au hasard d'une balade ? …

Oui certes pour ses souvenirs de vacances mais que conserver de cet été caniculaire ? … On a laissé la marmaille au club plein air et on a voulu se promener seul avec son épouse car çà change de la journée grillade à la plage et que çà permet à son couple de se retrouver …

Et si sur le petit scénario raturé ou sur la timeline, le pot devenait à un instant T, son cadeau de l'été parce qu'à ce joli moment, son cœur d'amoureux résonne de près ou de loin avec celui que l'artisan s'acharne à mettre dans son ouvrage ?

Les rushes devraient détenir des éléments à cet effet ou sinon, les compléter en sorte car le pot est forcément à la maison ou dans le jardin.

Principe à donc retenir sous forme de mot d'auteur du jour et pour servir de clé :

«Sans thèse, antithèse et synthèse, il ne reste que de vaines et ennuyeuses hypothèses».

Votre système de mémoire devrait déjà se sentir concerné … Laissez le faire puis vérifiez !

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Bonjour Ciné,

Parfaite synthèse !

Je me permettrais d'ajouter, comme un axiome qui doit diriger le logiciel : "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux." (Saint-Exupéry). C'est bien ce lien, cette tension interne <-> externe qui crée l'émotion.

Merci pour cette référence au potier... C'est une bel exemple pour moi, car mon père a très longtemps exercé ce métier (notamment pendant toute mon enfance). De quoi faire fonctionner le logiciel dans cette brillante démonstration.

Si l'on montre tout et que l'on est trop expressif. En gros si l'externe devient interne : il n'y a plus de place pour l’émotion. Dans un film d'horreur ou un Thriller, c'est bien ce que l'on imagine qui fait peur, pas ce que l'on nous montre (on pourrait faire la même approche entre la sensualité et la pornographie). Il faut donc bien des clefs entre l'interne et l'externe.

C'est effectivement difficile d'intégrer tous les aspects du logiciel intérieur d'autant qu'il s'agit d'une analyse de la construction qui souvent relève de l'intuition ou des références (artistiques ou personnels). Effectivement, le plus simple est sans doute d'utiliser des exemples concrets (U2, IA, Potier). En gros, passer de la théorie à la mise en pratique. Donc, je propose que l'on puisse décortiquer certains films, clip, reportage, dans le cadre de nouveau topic (en faisant le lien vers ici).

Bonne idée ?

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Bonsoir GM1968 !

Heureux que tu sois toi-même impliqué dans l'exemple du potier dans tes souvenirs d'enfance ... et de fils ...

J'avais hésité à poster ma petite alerte sur A.I. par crainte que ma répute de frappadingue reprenne le dessus mais je pense que tu seras tout aussi réceptif au circuit du logiciel intérieur tel que filmé par Steven Spielberg (car c'est bien le cas !).

J'approuve ton idée et je reste dispo. Je pourrais même l'inaugurer avec ce film mais ce n'est que la résolution qui nous intéresse. Sinon, comme moi quand je l'ai vu, on risque de se cramponner sur Pinocchio car Steven est un petit filou et a bien caché son jeu. J'ai vraiment eu de la chance de tomber pile sur son subterfuge. De quoi en discuter !

Par contre, je tiens à te remercier car tu me permets de mieux résumer pour tous le logo.

Je me disais que le post #48 suffirait mais je m'aperçois qu'il me faut quand-même bien expliquer le logo car ma synthèse ne rappelle que les fonctions structures mais sans l'évoquer.

C'est la justification même du logiciel et çà n'a pas échappé au potier autant qu'à E.T.

Sans logo, le bug du logiciel intérieur devient inévitable même sur un projet modeste. Sinon, il s'active mal ou pas du tout.

Sans le savoir (à moins que tu aies très bien entendu ton logiciel intérieur !), ta citation de Saint-Exupéry m'en offre une belle occasion et je t'en remercie ! :

Le logo pour tous

"On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux." (Saint-Exupéry).

Sur l'exemple du clip de U2 (post #48), le logo est l'arbre parce que le pilier du monde qui relie la terre au ciel et à tout l'univers. C'est donc lui qui transporte dans les dimensions comme le doigt de E.T. et qui donne tout son sens au point de vue du clip.

Pour le potier, la synthèse a aussi donné un sens au point de vue puis on a répondu au pourquoi avec la résonance entre l'amour porté à l'épouse et l'amour que met le potier sur son ouvrage.

Le logiciel intérieur risque de lancer un message d'alerte en rouge : "Le pot en tant que cadeau ne suffit pas pour transporter le public dans les dimensions universelles et aucun personnage ne se substitut à son statut de logo !" ...

1er réflexe : Se dire que donc la synthèse ne dit pas tout pour donner son vrai sens au point de vue du sujet.

"J'ai bien offert à mon épouse le pot créé par le potier. Tout se tient mais voilà le logiciel intérieur qui me dit que c'est bien mignon mais que çà ne suffit pas pour le public qui voudrait partager avec moi mon émotion".

En plus du relief que j'ai réussi à la thèse et à l'antithèse entre la structure externe et la structure interne qui m'a permis le point de vue auquel la synthèse a donné tout son sens, je n'ai en effet aucune dimension universelle pour en transmettre une charge émotionnelle.

Rassurez vous encore, vous avez les bons éléments mais vous devez mieux axer votre montage dessus (au cas où le logiciel intérieur ne vous l'avait pas déjà commandé au tournage et donc devant la timeline).

Observez dès le tournage, un élément qui transporte dans les dimensions même dans la boutique du potier. Vous remarquez qu'il est même justement devant lui et devant vos yeux !

La matière qui sert à créer le pot est placée sur un outil qui effectue un mouvement circulaire rapide qui permet d'évoquer la force centrifuge.

Comme c'est une force universelle, c'est parfait pour nous ! Pas la peine de chercher plus loin la clé d'activation !

Qui plus est, le cercle est perçu plus positivement que le carré (Donc, surveillez aussi les formes en présence. Je vais vous re-dire en quoi (topic sur le meilleur rendu cinéma) et un nouveau contraste devient possible entre la thèse et l'antithèse ...

L'outil est montré à la thèse et par anticipation innée ou réfléchie, j'avais déjà compris que je devais m'appliquer à bien filmer la naissance du pot entre les mains du potier dans ce mouvement rapide et tournoyant.

Heureusement à l'antithèse, le four est plus angulaire et permet d'appuyer le contraste recherché en s'aidant des formes externes (En interne, le cercle rappelle la nature et l'univers tandis que le carré est plus terrien car d'une géométrie humaine parfois carcérale) ...

(Oui, tout à fait, même le clip de U2 profite de ce contraste entre la cellule de la thèse, les lignes des couloirs ramenant à l'antithèse vers l'extérieur encerclé mais par l'horizon).

Mais pour notre projet, restons-en à notre intuition !

Sur la timeline, le pot qui naît des mains du potier devient le logo qui s'approprie les dimensions universelles nécessaires à universaliser le sens donné au point de vue par la synthèse qui peut par conséquent les transmettre telles quelles au public.

Pour celà, il suffit de bien se rappeler ce qui a permis les contrastes entre la thèse et l'antithèse.

On ne va pas montrer le pot posé dans la maison car tout rappelle le carré et en plus, s'il y a une cheminée, le four et son feu reviendrait trop vite à l'esprit du public (Beurk !).

On va choisir le jardin et on va se concentrer sur la nature et le rond du pot si par chance, il est rond. S'il est plus angulaire, on trouve une solution avec un élément présent même dans son jardin. Un arrosoir pourra faire l'affaire car l'eau rappelle la nature et la naissance (celle du pot et celle de sa marmaille) ... et qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit, le ciel appartient à l'univers.

Le pot reste le logo dont l'épouse pourra à son tour s'approprier le statut ...

Saint-Exupéry le savait avec son petit prince, tout logo de votre logiciel intérieur vous permet de montrer au public ce qui n'est pas visible à l'image ... C'est lui qui fait voir au delà !

E.T. ou Tadzio (dans Mort à Venise) ont tendu le doigt pour bien nous indiquer la voie !

Alors bravo et merci Monsieur Gabriel (GM1968) !

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Bonjour et Merci !

Mais j'ai encore un peu de mal à appréhender concrètement l'importance du logo dans le structure. En théorie, l'explication est parfaitement clair. Mais en pratique, j'ai encore de la difficulté à l’identifier.

J'ai bien compris l'exemple du pot ou encore de l'arbre dans le clip de U2.

Par exemple, hier j'ai regardé Gladiator (sur HD1) et j'ai eu quelques difficultés à identifié le logo. Je pense qu'il s'agit des petites figurines qui représentent sa femme et son fils décédés (qui sont d'ailleurs enterrés à la fin par Juba dans le sable de la piste du Colisé)...

On comprend la symbolique, il doit se venger et respecter la volonté d'Aurèle. Une fois sa tache accomplie, sa famille peut enfin se reposer en paix.

Maintenant, je n'ai pas trouvé un vrai Arc Transformantionnel dans l'histoire de Maximus. Il ne change pas intérieurement malgré les épreuves, il se reconstruit. Il n'a aucun défaut. J'ai peut-être raté quelque chose ou c'est trop ténu.

Tu as un avis sur ce film, le logo est bien ces statuettes ?

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Bonsoir et bravo toujours et encore !

C'est la présence du logo qui nous permet de s'exprimer avec le véritable langage de l'image.

Il doit transporter dans des dimensions universelles pour que le public se projette émotionnellement dans le sujet filmé.

Le personnage ou l'élément qui s'en imprègne, servira de support à l'émotion recherchée.

Sinon, on perd en substance et le public n'en gardera qu'un bref ou vague souvenir (C'est pour éviter çà que le logiciel intérieur s'appuie autant sur les échanges entre les systèmes de mémoire et qu'il se sert du logo).

Pour l'atelier du potier, on peut aussi se contenter d'un pot exposé sur un présentoir et baigné par un rayon de soleil descendant d'une vitre. Rien de plus dimensionnel et universel qu'une lumière venue du ciel. A la fin, on peut le filmer dans le jardin sous la clarté lunaire pour traduire une émotion à partir d'un contraste plus dimensionné.

Le but est de communiquer une information externe qu'on met en relief avec sa dimension interne pour amener un point de vue et attirer ainsi l'attention du public en l'impliquant néanmoins avec une charge émotionnelle subtile ou intense.

Le seul moyen est de recourir au langage pour appuyer le relief par des contrastes plus riches.

La structure externe et la structure interne deviennent le canal en forme d'adn par lequel la charge émotionnelle s'écoule selon son débit.

Ce qui distingue les films, ce sont les dimensions qu'ils atteignent. Si vous retirez l'arbre du clip de U2 ou vous éludez le doigt de E.T., vous vous rapprochez dangereusement du nanar ...

C'est une valeur ajoutée pour un projet modeste mais pour plus ambitieux et pointu comme Gladiator (un modèle pour moi), on entre dans le domaine de la dramaturgie et de la tragédie. Ce n'est plus la même configuration.

Le film est construit comme un opéra et c'est un mémoire qu'il faudrait.

Tu t'es bien exercé (toujours fini le statut de spectateur). Les figurines transportent en effet dans les dimensions de l'au delà selon les croyances de la Rome antique spécialement étudiées pour le scénario.

Elles ne détiennent que le statut du logo qui n'est pas cadré comme le doigt d'E.T. mais présent dans différents états sur divers plans.

C'est la terre ! Pas la planète mais la matière d'où naît la nature flamboyante de Toscane, telle qu'elle se mêle au sable du Colisée ou qu'elle s'assèche dans le désert jusqu'à craqueler.

Le héros ne se reconstruit pas tel qu'il était avant mais se transforme pour gagner la voie du paradis (EDIT : Il repousse ses limites ...).

En interne, sa terre de Toscane appartient en externe à celle de Rome et de tout l'empire romain. Elle peut l'accompagner par différents états jusqu'à sa libération dans un ciel crépusculaire universel car multicolore.

Il part de la richesse de la terre nourricière de la vie pour se transporter dans les dimensions immuables et universelles de l'humanité au travers d'un champ de blé d'une terre immaculée présentée en ouverture par contraste au plan grue final sur le ciel immaculé veillant sur le berceau de notre renaissance.

L'oiseau, le chien, Marc Aurèle et tous les autres personnages alliés ou ennemis le guident par une charge émotionnelle entretenue par l'intrigue constituée de conflits et de contrastes parfois dotés des substituts du logo (EDIT : de paradoxes !).

La terre a forgé Maximus comme elle a forgé une part de chacun et chacune de nous.

Avec Juba, nous lui rendons les figurines sculptées d'elle et selon notre image.

La construction dramatique amène le point de vue sur la valeur la plus dimensionnelle et universelle de l'espérance en l'éternité.

Elle devait garantir une charge émotionnelle conséquente que seul, le langage cinématographique pouvait renforcer !

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