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L'audace de débuter sur un projet :) ...


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J'avoue franchement qu'il m'a fallu d'abord décider de me calmer une vraie colère mais en cette pause dominicale reposante, je profite notamment de l'édition en cours du Nikon Film Festival et surtout de la récente mise en ligne de BiffTannen (mon-nouveau-court-métrage-tourné-avec-un-gh4/), pour me permettre sereinement de rappeler aux débutants dont je reconnais toutefois la très belle témérité, quelques bases indispensables d'un scénario ou du moins d'un projet de fiction (et même de docu ou de reportage).

 

Se souvenir déjà que nous sommes sur un média visuel et sonore et non pas sur un devoir scolaire de rédaction ou de dissertation écrite.

 

Il faut donc ne s'exprimer qu'en images et en sons (avec le renfort parfois de notes musicales) pour ne répondre déjà qu'à 2 impératifs : informer sur qui et sur quoi puis en partager un point de vue personnel, donc légitime et original (son intime pourquoi).

 

Or dans la masse, on comprend rarement de qui et de quoi çà parle et on en élude forcément le point de vue (souvent disserté en voix off pour bien aggraver la situation).

 

On prend alors l'excuse de l'amateurisme (facile et déplacé !), du délire ou du cliché (du déjà vu ou entendu si jamais, çà peut faire sérieux).

 

Non, pour faire vrai, il faut uniquement se baser sur du crédible et du vraisemblable et quitte à recourir à la mémoire (cinématographique) du public, plutôt d'abord croire soi-même à la vérité qu'on pense si fort pouvoir dégager et pour laquelle on a souhaité s'impliquer.

 

On ne relate pas une vérité du haut de son petit poste d'observation, on descend de son piédestal pour la voir et la montrer la plus proche possible au point d'en percevoir toute sa propre émotion de petit être insignifiant mais si vivant et sensible ...

 

Le "qui", c'est soi-même mais dont on charge un personnage imaginaire de porter le poids dont on voudrait se lester et le "quoi" n'est que la réponse qu'à une seule question initiale (en externe) : "Qu'est ce qui arriverait si ?" ... sous-entendu (en interne) "Comment je réagirais si (...) et pourquoi ?".

 

Ce "comment" (interne) va aussitôt servir à structurer le récit (externe ... et non pas une vague dissertation) et donc se restructurer soi-même pour le partager avec le public. Perso, j'ai déjà évoqué et adopté les 3 propriétés par défaut, inhérentes à toute structure (merci, on laisse de côté celle de la dissertation) : Thèse/Antithèse/Synthèse !

 

Autrement dit : "Voilà comment j'ai vécu et vis jusqu'à présent cette vérité mais qu'est-ce qui arriverait et comment je réagirais si (... ?) pour en comprendre le fond (le pourquoi) et en tirer le meilleur enseignement" ...

 

... "Pour çà, je vais même m'inventer (me transformer en) un personnage réel ou imaginaire entouré comme moi d'autres personnages réels ou imaginaires et on va tous se doter d'une personnalité qu'on sait en soi la plus forte et qu'on se déplore chacun plus ou moins prêt à affronter dans la réalité de nos mornes quotidiens, pour en ressortir tout l'essentiel avec le public (bref, toute la dimension universelle)".

 

La thèse résulte en partie du passé et ne se récite qu'au présent, l'antithèse s'imagine au présent mais peut puiser jusque dans le passé ce qui explique le présent pour que la synthèse puisse se réciter au présent et porter (ou espérer ou spéculer sur) un meilleur futur possible.

 

La thèse, c'est le monde tel qu'il est ou est devenu au présent et qui s'effondre à l'antithèse où on doit tous éviter de recevoir les débris et se sauver des dégâts pour à la synthèse sortir des décombres et reconstruire l'avenir sur de nouvelles fondations plus solides.

 

Il y a aussi une autre difficulté qui me désolait dans la masse mais contre laquelle j'ai déjà proposé ma contribution ici sur le forum (notamment sur le logiciel intérieur qu'il faudrait se programmer et sur le "milking" des éléments en présence puis un autre topic sur le rendu cinéma).

 

En effet, j'ai craint le pire et qu'on ne savait plus ce qu'est et à quoi sert un film (toutes durées confondues) parce que le langage est oublié voire méprisé ...

 

(Sauf bizarrement mais heureusement pas par les plus jeunes ... Exemples : http://www.festivalnikon.fr/video/2016/11 et http://www.festivalnikon.fr/video/2016/513).

 

Ferme combattant de la médiocrité :angry:, ouf, j'en arrive toutefois à la conclusion que la situation n'est pas si grave et désespérée :wiseman: :

 

Qu'on soit (timide et modeste) débutant, amateur ou pro, il y a un préalable auquel on doit tous et chacun(e) se plier : un brainstorming de son idée (oui ben tant pis, ... selon le pragmatisme hollywoodien ... Non, pas snif :huh: !).

 

Dans ce que perso, je visionne, il ne manque souvent et finalement que çà :sweatingbullets: :

 

De qui est-il question (en plus que de moi) ? De quoi (quels événements et pour quels enjeux) ? Est-ce que tout çà ne m'inspire au départ que des images et des sons (si je les vois, les entends et même les savoure déjà) ? Puis (plus tard mais très vite), quel est donc ce thème qui se cache derrière et que je souhaite tant évoquer puisque je découvre avec stupéfaction qu'il m'a toujours hanté et dans lequel je peux donc intimement et pleinement me reconnaître ?

 

Le brainstorming réclame toutefois de la méthode. Il en existe plusieurs trouvables sur internet (notamment 5 sur le site de Marc, cineaste-independant.fr) mais j'ai eu perso l'occasion de tester un livre très utile en la matière dont le titre rend sceptiques jusqu'aux professionnels les plus sérieux et les plus téméraires (sauf au moins Gérard Krawczyk qui l'a traduit et le défend) : "Comment faire un film en 21 jours" de Viki King, aux éditions DIXIT (24 €).

 

Vraiment, que ce soit pour le loisir ou pour s'initier à un vrai apprentissage en fonction de ses velléités, l'ouvrage n'est plus que jamais utile et puisque ce n'est pas de la pub de ma part (aucune action chez DIXIT, j'approuve seulement la leur), s'il y a une lecture de chevet à s'imposer en faveur de ses projets, c'est bien d'abord ou uniquement celle-ci  (Ne serait-ce que pour le brainstorming proposé et les moyens de mener à son terme son ou ses petit(s) chef-d'oeuvre(s) :bien: !

 

Sinon, savoir déjà ce qu'on regarde et pourquoi on retient tel ou tel principe ou procédé. Pourquoi celui-là nous émeut ou nous surprend plus qu'un autre et puisqu'il s'agit probablement d'un pur reflet de soi, pourquoi ne pas en déceler des traces et les éponger à son tour avec le soutien solidaire de son public aussi peu large serait-il ?

 

Comment justement dans les films que j'aime le plus, on utilise ce système de reflets si bien dirigés qu'ils viennent se mirer jusque dans le plus grand nombre ?

 

Sans prétendre aller jusque là et en restant au loisir et au plaisir : Qui ? Quoi ? Pourquoi ? ...

 

Parce que le seul effort de répondre déjà à çà, aide naturellement le comment avec même (promis !) le soulagement d'une sensation de liberté :bien: !

 

Modifié par Invité
Corrections de maladresses rédactionnelles
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Bonjour Patrice,

J'attendais quelques réactions suite à ce cri du cœur sincère et passionné. Ce que je dénote, c'est la précipitation à filmer l'image avant même de la penser. Si la main du potier sur le tour façonnant l'argile est filmée comme un symbole de perfection ou de valorisation du travail de l'homme, elle prend un véritable sens et n'aboutirait peut-être pas à une image vide de réalité.

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Bonjour William (Scenarmag), j'arrive justement de ton site (et y retourne) en en profitant avant pour re-proposer le lien : http://www.scenarmag.fr/ aux débutants désireux d'encore plus approfondir (et élargir leurs sources et leur bibliographie).

 

Merci sincèrement de ton complément qui va parfaitement dans mon sens.

 

Chacun voit même déjà l'image des mains (de qui ? du potier et quoi ?) : façonner l'argile (l'événement) et obtenir peu à peu la forme d'un pot (l'enjeu).

 

Chacun entend déjà le son de la rotation du tour et imagine la lumière.

 

C'est si difficile de le noter aussi pour une équipe ?

 

Chacun en retient son propre pourquoi légitime et original puisque forcément chacun se reconnaît dans cette concentration intimement liée à cet appel universel à créer et surtout à aimer.

 

Pas mal de découvrir çà en soi quand on est un petit débutant sans prétention et qu'on tient à le rester tel quel toute sa vie.

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Bonsoir Ciné7,

Quelques extraits de ton exposé:

... informer sur qui et sur quoi puis en partager un point de vue personnel, donc légitime et original (son intime pourquoi).

... plutôt d'abord croire soi-même à la vérité qu'on pense si fort pouvoir dégager et pour laquelle on a souhaité s'impliquer.

... Le "qui", c'est soi-même mais dont on charge un personnage imaginaire de porter le poids dont on voudrait se lester 

... le "quoi" n'est que la réponse qu'à une seule question initiale (en externe) : "Qu'est ce qui arriverait si ?" ... sous-entendu (en interne)

... Ce "comment" (interne) va aussitôt servir à structurer le récit (externe ... et non pas une vague dissertation)

... Autrement dit : "Voilà comment j'ai vécu et vis jusqu'à présent cette vérité mais qu'est-ce qui arriverait et comment je réagirais si (... ?)

... La thèse, c'est le monde tel qu'il est ou est devenu au présent et qui s'effondre à l'antithèse où on doit tous éviter de recevoir les débris et se sauver des dégâts pour à la synthèse sortir des décombres et reconstruire l'avenir sur de nouvelles fondations plus solides.

.... notamment sur le logiciel intérieur qu'il faudrait se programmer et sur le "milking" des éléments en présence

 

Je comprends ton envie de t'exprimer sur les règles indispensables à la réalisation d'un projet de film.... MAIS !...

ne penses-tu pas que ton exposé est trop austère et difficile à digérer et qu'ainsi son impact ne soit malheureusement pas très positif.

Il y a trop d'expressions et d'assemblage de mots qui entraînent trop de questions sur leur signification, ce qui ne simplifie pas le côté pédagogique que tu cherches à nous offrir.

 

Tu dis ... parce que le langage est oublié voire méprisé ... Sauf bizarrement mais heureusement pas par les plus jeunes ...http://www.festivalnikon.fr/video/2016/11

Je suis 100% d'accord avec toi sur l'importance du langage, malheureusement dans ce court-métrage la qualité (du micro) et l'articulation des mots ne sont pas très bonnes (et la musique trop forte couvre la voix) si bien qu'on se sent gêné par une certaine incompréhension même en regardant plusieurs fois le film.

 

 

Modifié par NOEL
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Oui d'accord, je complète sur la structure (le comment) qui peut en découler.

 

Le monde du potier doit s'effondrer (si !) et çà tombe bien, il va faire cuire le pot, le mettre au feu. Je ne crois qu'à ce stade, un potier soit toujours à 100% serein et garde une entière confiance en lui ... même avec beaucoup de métier.

 

Bon ok, si on veut mais même s'il ne lui resterait qu'0,01% de crainte, c'est là-dessus qu'il faudrait rendre dramatique la situation.

 

Oui, car nous, nous n'avons pas son expérience et que si lui n'a plus peur ou presque, nous, on s'interroge un peu quand-même.

 

Donc, on va montrer ce four comme la grotte d'un dragon (recours au mythe même le plus bête qu'on se rappelle sur le moment. On a fait son milking en direct, alors tant mieux, le délire est contrôlé et le cliché, assez bien évité).

 

Reste plus qu'à savoir ce qu'on va faire du potier et de son pot après la cuisson quand l'ouvrage apparaîtra sous son véritable aspect. C'est là qu'on a besoin de connaître son propre pourquoi intime et original pour imaginer une belle conclusion.

Modifié par Invité
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Bonjour NOEL,

 

Oui, j'ai vu ton message pendant la rédaction du mien.

 

J'ai ouvert une discussion en espérant justement pouvoir clarifier au gré des réactions.

 

Cà vient d'ailleurs d'être possible avec le complément de Scenarmag (William).

 

Les exemples de jeunes débutants que j'ai vu sur le Nikon Film Festival, illustrent seulement que ce ne sont pas les moyens (ou leur maîtrise) qui font la différence mais d'abord le soin qu'on porte au contenu.

 

Crois moi, leurs petits films avec leurs défauts techniques sont beaucoup plus intéressants sur le fond que beaucoup d'autres réalisés avec plus de moyens.

 

On n'en est plus à l'excuse de l'amateur, au délire ou au cliché mais au tout jeune débutant qui a réussi à mener un vrai projet en toute humilité sur la base d'un vrai fond pour démarrer son apprentissage technique et créatif.

 

(Le public que j'affectionne depuis toujours au point que je regrette en effet mon peu de pédagogie).

 

 

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Je ne pense pas que Noël mettait en doute ta pédagogie. Bien au contraire.
Seulement tu es un peu comme les philosophes : tu possèdes ta propre terminologie qu'il faut d'abord décrypter.

Ce cryptage cependant, si l'on veut bien s'y pencher, révèle une profondeur de pensée, des concepts puissants. On est dans le domaine de l'abstraction avec la création. Et le brainstorming que préconise Ciné7, c'est un moyen de rendre concret l'abstrait.

 

 

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Il y a 5 heures , Ciné7 a dit:

Le monde du potier doit s'effondrer

 

Merci scenarmag (William) !!!

 

C'est moi tout seul qui doute de ma pédagogie (par l'écrit). J'aimerais mieux démontrer sur des extraits de films ou sur le terrain.

 

Je ne conteste pas NOEL et je dois en effet reprendre plus clairement pour un débutant.

 

Pédagogie par l'exemple :

 

Qui ? Un garçon

Quoi ? Il rencontre une fille.

 

Je ne disserte pas sur l'événement et l'enjeu, j'imagine déjà en images et en sons.

 

Je vois le garçon qui croise la fille. Il se retourne et la rattrape.

 

La thèse voudrait qu'il la séduise et qu'elle accepte ses avances.

 

L'antithèse donc serait que la fille refuse et lui dise non alors qu'il attend un oui (inversement des pôles donc effondrement).

 

Le garçon réagit contre sa déception (Il se protège des débris).

 

Il se fait le reflet inversé (l'antithèse) de ce qu'il désirait et évoque à la fille un destin tragique à l'opposé d'un véritable amour.

 

La fille, par une autre forme d'amour (plus universelle), refuse sa version tragique et lui sourit pour lui redonner l'espoir (en l'avenir).

 

Pour la synthèse, je voudrais épargner le mythe à un débutant pour l'aider à trouver son pourquoi intime.

 

Cà nous mènerait jusqu'aux amours tumultueuses entre les dieux de l'Olympe et que figure d'après l'ami google, le mythe de Hyacinthe, nom depuis donné à une fleur rouge. Le public s'en souviendra ou le percevra comme tel.

 

Donc, on y pense quand-même pour situer sa synthèse ne serait-ce qu'à Paris pourtant si petit pour un amour olympien que pourquoi et selon quelle prétention de divinité, on se sait quelque part en nous ?

 

 

Oui, un scène, une séquence, tout un film court ou long, c'est à chaque fois la même structure !!!

 

Le débutant peut déjà en apprendre beaucoup.

 

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Pour la sensation de liberté :

 

Quand on répond au qui et au quoi qu'on est libre de choisir, on détermine librement une thèse.

 

Puis on renverse la thèse pour passer à l'antithèse et forcément basculer dans l'interne.

 

Tant mieux car on peut écrire plus librement de l'intérieur pour retrouver une voie libératrice vers l'extérieur.

 

Ainsi, si on résume l'exemple :

 

Un garçon rencontre une fille.

 

On décide librement de les faire agir et réagir, donc interagir comme s'ils étaient chacun un reflet des 2 faces d'un même miroir, donc un fidèle et un autre inversé.

 

Le garçon tente de séduire la fille. La fille refuse ses avances. Le garçon est profondément déçu mais la fille lui sourit pour lui soulager la blessure. Le garçon se sent guéri et reprend espoir. La fille en rit de satisfaction.

 

On identifie vite son pourquoi intime et on le libère à l'aide d'un mythe devenu universel avec le temps.

 

Parce que public va aussi se mirer pour se reconnaître.

 

Il faut lui proposer son meilleur angle de vision d'où il se sentira libre.

 

On reste libre de décider de sa mythologie : antique, historique, ancestrale et même plus simplement (pour débuter) d'un genre déjà ancré dans la mémoire cinématographique ou audiovisuelle du public (auquel on fait toujours partie).

 

Plus tard, avec l'expérience, on sera même libre de recourir à un mélange de deux mythologies.

 

La finalité, c'est donner du sens et proposer librement son point de vue :

 

Pour Les enfants du paradis, Garance n'est pas la fleur rouge. Frédéric se trompe (c'est le drame qu'il veut jouer en comédien).

 

Dans la structure générale qu'on reconstitue donc pour cette scène pour préserver et consolider l'ensemble, Garance incarne, elle EST la vérité, l'elixir pour soigner et guérir les blessures à vif.

 

C'est le point de vue de Jacques Prévert mais aussi le nôtre au cas où on l'aurait oublié et qu'il serait bon de se rappeler.

 

Pour plus de liberté, sur cette scène, il a choisi comme autre angle que la mythologie grecque, le genre théâtral de la comédie de boulevard, plus réjouissante pour nous en faire apercevoir le reflet (Ce serait même un crime de passer à côté).

 

Maintenant qu'on débute, autant se donner la liberté de laisser venir l'inspiration (toujours en images et en sons).

 

Chaque stade de l'expérience de la vie porte dans ses épreuves, un enseignement et forge sa personnalité et sa sensibilité.

 

Cet enseignement est unique. C'est ce qui lui procure sa légitimité et son originalité.

 

Il faut prendre la liberté de le partager avec son public.

 

Car à tout âge, sa vérité est aussi un elixir.

 

Autant le savoir quand on débute. Cà peut aider à plus d'audace et de liberté !

 

(même si perso, je reste aussi à disposition).

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Le 05/12/2016 at 20:59 , scenarmag a dit:

On est dans le domaine de l'abstraction avec la création. Et le brainstorming que préconise Ciné7, c'est un moyen de rendre concret l'abstrait.

 

Je reconnais, j'aime bien d'abord faire visiter tout l'espace de liberté que permet un principe (Il ne s'agit pas de règles).

 

Je commence par tout l'enjeu mais m'adressant ici aux débutants, je dois revenir à la base (de décollage).

 

On part de la fiction mais on s'intéresse aussi au docu et au reportage. A tout à la fois.

 

Débuter sur un projet implique donc de connaître et d'intégrer un seul principe : informer en images et en sons.

 

Le brainstorming d'une idée consiste ainsi à informer de qui et de quoi il s'agit pour d'abord s'aider à imaginer des images et des sons (et non pas disserter).

 

Un moindre plan informe sur qui et sur quoi.

 

Comme l'exemple d'un article de William sur son site, du plan sur le gobelet d'eau dans Jurassic Park :

 

 

Le seul principe de base d'informer qu'en images et en sons induit qu'il faut dynamiser l'information pour susciter l'intérêt du public en l'invitant à se poser des questions. C'est ainsi qu'il se rend compte qu'il participe.

 

Il n'y a qu'un seul moyen : Il faut toujours conjuguer l'information au présent mais aussi au passé et au futur.

 

Comme pour l'exemple du gobelet de Jurassic Park :

 

Que se passe-t'il ... et donc que s'est-il passé ou que va-t'il donc se passer ?

 

Il nous a suffit de déjà répondre à deux questions : "Qui ?" et "Quoi ?".

 

Comme Steven Spielberg pour ce plan : Qui ? : "un T-rex". Quoi ? : "qui arrive" ...

 

Qu'une image et un son sans voir ici l'action mais qui la montrent ! (edit : oui, ce sont les deux, l'image et le son qui montrent).

 

C'est le principe de base pour débuter ... puis pour se donner les moyens d'évoluer et de persévérer sur ce seul postulat : MONTRER :sweatingbullets: !

 

Reste à laisser ou non s'exprimer son pourquoi intime ...

 

EDIT : Oui, déjà admettre qu'avec un simple gobelet d'eau, on peut "creuser au burin" et puiser jusque dans une mythologie parce qu'il n'y a que çà pour aider à savoir son pourquoi intime et donc aider aussi son évolution et son expérience.

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