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Une belle analyse sur la VOD


Thierry P.
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Pour une fois, nous avons décidé de publier un communiqué sans citer le nom de la "marque" à l'origine de ce communiqué…

Nous estimons en effet que la teneur du communiqué - portant sur la V.O.D. - est intéressante mais que le directeur de cette société fait aussi sa pub à travers ce communiqué et qu'il n'y a aucune raison que nous lui "servions la soupe" :)

Alors, vous pourriez me répondre "oui mais quand vous publiez un communiqué Sony sur des nouveautés, c'est un peu pareil".

Oui et Non.

La différence essentielle est qu'il existe un minimum de relationnel avec les fabricants Sony et consorts : réponses à nos questions (quand ils savent répondre…), prêt de camescope pour tests, échange d'informations, conférences de presse, bref un certain dialogue et des échanges… Et puis, c'est le coeur de cible de magazinevideo, difficile de faire l'impasse

Là le cas est différent : nous n'avons eu ni relation ni échange avec ce directeur...

A noter que le communiqué est envoyé par une agence de presse sérieuse et connue, gérant par ailleurs un très grand constructeur informatique.

Voici le communiqué dont nous rappelons qu'il nous semble intéressant.

(communiqué)

XXXXX, via la voix XXXXXXXXXX , son directeur, prend la parole sur le marché de la VOD et de la location de videos en France.

La VOD : un marché à maturation lente

Par XXXX – Président et Co-fondateur de XXXXXXX

Nul ne conteste le potentiel du marché de la VOD mais l’offre embryonnaire actuelle et la réticence des distributeurs à s’en faire le relais unique mettent en lumière certains freins économiques et juridiques qu’il convient aujourd’hui de décrypter afin de mieux cerner les enjeux à venir. Pour obtenir les droits de diffusion d’un titre en VOD, tout distributeur doit, en principe, s’acquitter auprès du studio d’un minimum garanti, souvent très élevé, et qui peut paraître démesuré, comparé aux revenus potentiels escomptés. Dans les faits, seuls quelques grands opérateurs peuvent se le permettre.

Ce modèle économique ne me paraît pas économiquement viable en l’état. D’ailleurs, aux Etats-Unis, où les modalités commerciales dans ce domaine sont relativement similaires, NETFLIX, le pionnier et leader de la location de DVD par Internet, a refusé ces conditions, repoussant ainsi son offre VOD à une date ultérieure. Du point de vue juridique, la majorité des contrats-cadre signés entre les studios et leurs ayants droit ne prévoient pas le mode de diffusion VOD. Pour étoffer leur offre, les Majors doivent actuellement renégocier ces accords ce qui prend du temps et ralentit le développement de l’offre. A ces freins s’ajoute un certain nombre de menaces identifiées par les acteurs de la profession. Au premier plan figure le risque de cannibalisation de la VOD par les autres modes et supports de diffusion du cinéma comme la télévision, le pay per view, le DVD, etc. Plus grave encore, ils craignent que l’essor de la VOD se traduise par une chute des revenus et des prix, à l’instar de ce qui s’est produit dans l’industrie musicale.

C’est la raison pour laquelle ils se sont accordés, par protocole d'accord interprofessionnel sur la vidéo à la demande (VOD) le 21 décembre 2006, sur la mise en place d’un calendrier (fenêtre de diffusion) extrêmement restrictif : un film en VOD est disponible au plus tôt sept semaines après sa sortie en DVD et sort provisoirement du paysage cinématographique quelques semaines plus tard. Autre ombre au tableau, l’apparition de logiciels pirates qui permettent aujourd’hui de contourner simplement les verrous techniques comme les DRM censés interdire la duplication ou la limitation de visionnage d’un film VOD dans le temps. La VOD connaît donc un démarrage difficile. Parallèlement, le chiffre d’affaires des vidéoclubs traditionnels en France a considérablement chuté ces dernies mois. C’est sans doute le signe que les utilisateurs se tournent vers d’autres modes de consommation audiovisuels comme la location de DVD par Internet (Location Postale), qui connait une croissance fulgurante en France ou à l’étranger. En 2009, elle représentera plus de 30% du marché total de la location vidéo aux Etats-Unis, 60% en Angleterre. En France, où l’offre est encore peu connue du grand public, elle est estimée à plus de 25% (Source Screen Digest 2005 « The Outlook for Online DVD rental »).

Le marché du DVD est loin d’être moribond et l’expansion de la location de DVD par Internet en est une preuve tangible. De plus, la guerre, à coup de milliards de Dollars, que se livrent actuellement les géants de l’industrie comme Sony, Toshiba, NEC, Warner ou Universal, pour remporter le marché du DVD de demain (HDD Versus Blu Ray) confirme cette tendance. Tout laisse à penser qu’à court terme, la location de DVD par Internet va se développer avec force.

L’universalité et la simplicité du service, l’exhaustivité des catalogues proposés et les coûts pratiqués en sont les principaux atouts. Cependant, je reste convaincu que l’Industrie du Cinéma trouvera les réponses appropriées aux nombreuses questions qui freinent la diffusion massive de la VOD dans les foyers et que ces deux modèles complémentaires continueront à se développer en parallèle.

N'hésitez pas à prendre contact pour tout renseignement complémentaire sur XXXXXXX.

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  • 3 semaines plus tard...

ah oui, ça y est je me rappelle: VOS, c'est le truc où l'on paie une vidéo mais qu'on ne peut plus regarder après une certaine date ...

ça me rappelle les programmes câblés protégés par DRM (vous savez les films qu'on enregistre sur son enregistreur DVD à disque dur, et le jour où il tombe en panne, on ne peut plus visionner les DVD sur son nouvel enregistreur à cause des DRM.. rigolez pas, c'est arrivé à un copain et on lui a expliqué que c'était normal).

Enfin bref, je suis d'accord sur le fait que la location de DVD par internet va marcher fort: c'est rapide (on perd pas de temps, ça arrive dans sa boîte à lettre) et pas compliqué (pas de codecs, pas de DRM, on a juste à glisser le dvd dans le lecteur).

Perso, je crois que ça va marcher !

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  • DISCUSSIONS RÉCENTES

    • Merci pour ces conseils et je pense comme toi qu'il devient nécessaire d’être prudent avec les "ricains".   Je vais opter pour une double sauvegarde des originaux sur DD et nuage gratuit. Je vais faire un 1er essai avec 1 vidéo d'environ 1h pour laquelle j'ai peu de cuts à effectuer. Cela va me permettre de me faire la main sur le format d'exportation.
    • salut, OK   Encore une fois, je me répète, YouTube N'EST PAS une solution de sauvegarde même si ça en a l'apparence. Déjà, en raison de la qualité qui est comprimée. Et le jour où l'accès devient payant et où le système empêchera tout téléchargement ? Ou si seuls les téléchargements en basse résolution sont disponibles ? Ou si ton compte est supprimé ? Avec les américains, faut quand même un peu faire preuve de prudence en ces temps agités, non ?   Le mieux c'est disque (plutôt que clé USB) + nuage gratuit (jusqu'à 15 Go) ou si besoin de plus d'espace : disque + nuage payant.
    • bonjour fanfan et merci pour tes réponses,   effectivement, après plusieurs recherches sur le net j'en ai conclu qu'il faut garder la même fréquence d'images. j'ai vu que le mieux avec DVR était de créer et paramétrer le projet en 1er lieu, puis d'importer ensuite les clips souhaités.   Pour la sauvegarde, je souhaite le faire en double: d'une part, je pensais conserver mes originaux sur une chaine privée Youtube (comme sur le nuage), mais ceux-ci seront compressés par la plateforme et je me demande s'il n'y aura pas de perte qualité lors de la récupération des fichiers. d'autre part, je pensais aussi effectuer la gravure sur DVD. Il y a aussi la possibilité de tout sauvegarder sur SSD ou clé USB ce qui demande plus d'investissement. Je n'ai pas encore étudié les possibilités Cloud et le cout engendré. Je ne sais pas encore trop comment je vais procéder et il me faudra encore voir pour le format d'exportation des sauvegarde selon ce que Davinci propose.  
    • Bonjour,   Voici un nouveau court métrage de ma chaîne YouTube ! Il s'agit d'un court métrage ou un homme se réveille dans un monde remplit de références de cinéma. Il y a en tout 7 références à des films bien connus. Ce film est une sorte de déclaration de passion au cinéma. J'aimerais avoir vos avis dessus. Et dites moi aussi si vous retrouvez les 7 films cachés en indices dans le film, ici ou bien en commentaires sous la vidéo YouTube,  d'avance merci        
    • Aujourd'hui c'est la journée de la sauvegarde. Selon une étude publiée en 2024 par ExpressVPN (source), 17 % des utilisateurs (français) ne sauvegardent jamais leurs données, 59% ne le font pas assez souvent, et 43 % ont déjà perdu des fichiers importants par manque de sauvegarde.    A cette occasion, vous pouvez vous référer à certains de nos articles traitant de ce sujet :   Archiver vos vidéos et photos sur disque, nuage ou blu-ray (mise à jour 2022) Archiver vos vidéos et photos sur disque, nuage ou blu-ray    Sauvegarder sur un NAS Synology https://www.magazinevideo.com/test-en-ligne/sauvegarder-sur-un-nas-synology/43385.htm   Recopier des K7 mini-DV sur Mac https://www.magazinevideo.com/test-en-ligne/recopier-des-k7-mini-dv-sur-mac/45426.htm  
    • Merci pour tes explications. Je comprend mieux la démarche. C'est une réalisation improvisée, tout le contraire du processus professionnel long et fastidieux. Tu commences par la fin (le tournage et le montage). C'est un avantage de cinéaste amateur. Aucun professionnel ne trouvera de producteur pour accepter un projet vide, sans scénario. Mais l'amateur est libre, pour peu qu'il sache s'entourer d'une bande de potes. Le risque, c'est que ça ne débouche pas sur grand chose, et que ça n'aie pas d'intérêt pour le spectateur par manque de scénario consistant. Cependant, je crois qu'il faudrait creuser l'idée de tourner d'abord et imaginer le film qu'on peut faire avec ça par la suite. ça impliquerait aussi une dose d'improvisation chez les comédiens. Mais pourquoi pas ? Je pense qu'un cinéaste amateur ne fera jamais aussi bien qu'un professionnel s'il cherche à faire pareil. Mais je crois que l'amateur a davantage de libertés dont il peut tirer avantage, pour faire autre chose, autrement.
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