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Remise de toutes les pendules à l'heure !


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Bonsoir chers tous,

 

Bonheur aujourd'hui de découvrir sur le site de l'AFC, cette vidéo d'une conférence-débat devant les étudiants de l'école nationale supérieure Louis Lumière où Yves Angelo et Caroline Champetier, directeurs photo, réussissent en se confrontant, à remettre toutes nos pendules à l'heure sur nos approches et nos égarements concernant la lumière, l'étalonnage, le numérique et notamment à la fin, sur nos statuts d'amateurs ou de professionnels (sur une jolie formule de Caroline Champetier).

 

Qu'on se sente plus proche d'Yves Angelo ou de Caroline Champetier, le débat finit à égalité dans l'apaisement et le plaisir de notre virus (grand ouf de ma part, le mien perso se porte à merveille).

 

(A ceux qui ne jurent (par inexpérience mais impatience) que par le bokeh, le tout étalonnage, les flats, les logs, les montées vertigineuses en isos, prenez cette vidéo en tranquillisant. Il se transformera en fortifiant si vous respirez enfin par le diaphragme :) !).

 

Cà dure une heure, réglons nos montres ... pardon, nos pendules !

 

(Attention toutefois au son, prévoir du volume !).

 

 

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Bonsoir Ciné7

 

Cet échange , bien qu'un peu paternaliste par moments , m'a fort interessé même si , à priori , je ne suis pas féru de cinéma . J'avoue quand même que mon regard change au fil du temps et de mon experience de l'image animée ; mes premieres attirances vers l'image venant d'abord de la peinture puis de la photo .

Je ne comprends pas bien l'opposition que tu fais dans ton commentaire entre le diaph d'une part et le bokeh et les logs de l'autre .

Il me semble qu'il y a mille manières de " voir " la composition d'une image ; la leur , de part leur experience merite d'étre entendue sans pour autant etre forcement prise pour argent comptant .

Le passage sur l'esthétisme entre autre ; je suis pour ma part plus attiré par le fort que par le beau qui me gonfle un peu dans le sens ou il faudrait " plaire " à tout prix ... 

La question de la construction de l'image à la prise de vue est à prendre en compte ( et ses "regles" à connaitre bien sur ) mais je refuse de m'interdire  l'idée de bifurquer vers d'autres mondes ....

Quant à la remise des pendules à l'heure , désolé , pour moi il faudra argumenter davantage ...:bien:

Je retiendrai aussi la fin avec ce conseil d'etre ouvert au travail de l'autre comme partie de notre évolution personnelle .

 

Merci pour ce lien 

 crackers

 

 

 

Modifié par crackers
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Bonsoir crackers,

 

Dois-je donc t'avouer que cette mise en ligne t'était notamment dédiée ? Je suis donc heureux que tu réagisses :eusa_clap:

 

Tu m'avais agréablement surpris (et impressionné) sur une de tes dernières interventions sur l'éclairage avec des lampes trouvées sur les lieux (sur le décor, même s'il s'agissait d'un documentaire mais dommage, je ne la retrouve pas).

 

C'était pour moi, un excellent réflexe professionnel dans la noble ligne de l'amateur (à juste titre, dit éclairé).

 

Les pendules à remettre à l'heure sont chacune des nôtres selon nos mécanismes respectifs. Où, comment et pourquoi on se positionne entre ces frontières diffuses. Comme je ne doute plus que tu aies déjà mis la tienne à l'heure, je ne suis donc pas étonné du très peu d'effet que tu en as ressenti.

 

Perso, je me reconnais davantage dans le discours (et l'attitude) de Yves Angelo mais je sais que si je dirigeais une équipe (en tant que metteur-en-scène), je serais assez pour affronter Caroline Champetier :eusa_think: ... (mais çà se passerait bien car je ne suis pas tenté d'empiéter sur le savoir d'un(e) technicien(ne), ni le discuter. C'est tout ce qu'elle demande, il m'a semblé comprendre ... Un metteur-en-scène s'occupe de sa mise en scène).

 

J'oppose le bokeh, les flats et les logs au diaphragme par jeu de mot car un comédien doit apprendre à respirer par le ventre (aidé de son diaphragme) pour donner toute son intensité à sa voix (de tête) et à son jeu. Yves Angelo et Caroline Champetier sont d'accord sur leur rôle de décider le bon diaph (au 1/2 près) pour faire respirer l'image et servir aussi l'intensité.

 

Tout est préférable aux artifices, aux solutions bateaux, aux modes qui n'apprennent rien et qui n'aident pas à se démarquer. C'est comme si chacun enfilait un uniforme, les mêmes marques sur les baskets ou les tee-shirts pour paraître mais ne pas être (car "to be or not to be", reste toujours the questione).

 

Le 21/07/2017 à 21:59, crackers a dit :

Le passage sur l'esthétisme entre autre ; je suis pour ma part plus attiré par le fort que par le beau qui me gonfle un peu dans le sens ou il faudrait " plaire " à tout prix ... 

 

C'est exactement ce que disent Yves Angelo et Caroline Champetier en parlant de "juste" étant entendu que le juste a le mérite de pouvoir être aussi très fort.

 

Pour les bifurcations, tant que c'est réfléchi et approprié. Ce qui est reproché, c'est de bifurquer pour bifurquer, de faire joujou avec les curseurs. Ils n'ont pas parlé de structure et de confort visuel(le)s mais c'était le sous-entendu ...

 

Je te dois un merci mais plus personnel. Je me sais moi-même paternaliste et tu me confirmes une des raisons de mon adhésion à Yves Angelo sans non plus désapprouver le maternalisme de Caroline Champetier.

 

Perso, c'est certainement ce qui me fait sentir bien parmi une équipe de cinéma. Il est admis qu'il faut beaucoup d'amour (même vache) pour exercer ces métiers et çà s'exprime d'abord dans et pour l'équipe.

 

Je n'ai eu que des expériences d'assistants et je me refusais de gérer les amours naissantes inévitables entre membres de l'équipe. Deux partaient fricoter ensemble alors qu'on devait tourner ? Qu'à cela ne tienne, on s'adapte !

 

Ce sont aussi des crises de couples collectives quand çà s'oppose sur un choix technique ou artistique et j'ai toujours mal vécu les fins de tournage comme une séparation amoureuse. Il m'est arrivé de ne pas pouvoir retenir une larme pendant les au revoir de fin de tournage et même les applaudissements traditionnels de dernier plan d'untel ou d'une telle :bye:...

 

Oui qu'il faut rester ouvert au travail des autres et aux autres tout court. Je me souviendrai toujours de cette ingénieure du son avec laquelle je ne m'entendais pas sur un tournage mais ce fût la seule à m'accompagner à ma voiture après le dîner du dernier soir de tournage pour qu'on ne se dise au revoir que tous les deux, seul à seule (Ciné7 en retenant encore et plus que jamais une larme. C'était un trop bref parce que beau et fort moment d'amour).

 

EDIT : Au fait, la dernière photo en date qui m'a impressionné (car à nouveau convaincu de l'art cinématographique) est de Roger Deakins sur un dialogue magistral dans The Village de M. Night Shyamalan :

 

5972a6af8ab7b_Thevillage.thumb.png.fba646780ade7b5b75fedf88f2e4b6f0.png

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belle image ( belle lumière ) en effet ... bien que la pdc soit courte ... lol

il y aurait beaucoup à repondre à ton dernier post et je crains de ne pas avoir le temps mais , au sujet du bokeh , j'ai voulu voir comment nos 2 conférenciers s'y prenaient ... voici quelques images extraites de leurs films .

lui :

1.jpg

2.jpg

 

elle :

1a.jpg

2a.jpg

... comme les autres , ils jouent avec la netteté pour attirer notre oeil  vers le sujet .... 

 

 

Modifié par crackers
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Bonsoir, bravo et merci crackers (d'avoir cherché et trouvé des exemples sur le travail des conférenciers).

 

D'ailleurs, je me serais pas trompé en choisissant de "l'affronter" car j'adore ceux de Caroline Champetier.

 

(J'ai déjà eu une expérience de tournage avec une directrice photo en n'étant qu'assistant mais je la regardais travailler religieusement. L'oeil féminin me paraît imparable).

 

Oui, le bokeh est ici justifié mais ne l'est pas à chaque fois. Il sert aussi pour la lumière, les couleurs, les lignes et les formes. Il n'est pas là que pour dégager un sujet de l'arrière-plan. Il a son rôle d'arrière-plan. Je veux dire aussi qu'il n'est pas le seul recours et qu'il ne faut nier, ni ignorer d'autres solutions : les verticales (notamment sur la photo de The Village) et les mouvements dans le décor de l'arrière-plan).

 

Snif, c'est tout ce que je cherche à dire, pauvre de moi : la recherche créative (ou mieux, créatrice).

 

Car il y a aussi l'action elle-même pour détacher un sujet :

 

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Bonsoir Ciné7 et Crackers,

 

J'ai enfin regardé , mais surtout décortiqué le contenu de cette conférence-débat. Merci Ciné7 pour nous l'avoir proposé par ce lien:

J'ai bien aimé.

.... j'ai fait un petit extrait  (par écrit) de cette conférence ... en particulier pour ceux qui n'ont pas le temps de tout voir (1 heure ):

 

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Yves Angelo :  ... Pourquoi faire beau au cinéma et non faire juste !

 

... combien de fois on a entendu ... ah !! mais on le fera à l'étalonnage ... mais l'image maintenant ça se fait ça se fait à l'étalonnage ... on peut tout faire à l'étalonnage,

... c'est pas la peine de passer du temps ...  Eh oui, on l'entend ça !!!

 

Caroline Champetier :  moi je ne l'entend pas !

 

Y.A.:  ... c'est pour ça que les images sont si uniformes ... les gens sont pris au piège...

... alors qu'une image ça se pense et ça se cherche ... l'image obéit à toute une préparation,

ou tout du moins à un préalable qui est beaucoup plus complexe (sous-entendu non résolu ensuite par un étalonnage). ...

 

C.C: c'est le film lui-même qui produit "l'idée" (sous-entendu ça ne se résout pas après par étalonnage)  ... d'autre part, Il faut arrêter de penser que le metteur en scène fait tout ...

le metteur en scène il est comme nous, c'est seulement un des organes du film.

Il n'y a que la France qui pense que le metteur en scène ...il est tout ... non il n'est pas tout !

Non Non , je suis désolée ... il m'arrive de me battre pour "le film" contre le metteur en scène ...

et je sais que je n'ai pas tort. ... mais alors après c'est comment on le fait !

J'ai vu des acteurs se battre contre le metteur en scène pour "le film". 

 

Y.A.:  En effet, la réussite d'un film s'obtient par la convergence et cette espèce de fédération des différents postes d'une équipe vers un même but, vers une même recherche.

 

A propos de sa comparaison du "Numérique" (par rapport à l'argentique), Yves Angelo dit:

 

J'ai toujours cette impression très désagréable que je n'arrive pas à reproduire par mon travail d'étalonnage, ma sensation que j'ai sur le tournage. C'est-à-dire que ma sensation est toujours meilleure au moment du tournage, alors que j'ai l'impression de maltraiter le film par mon étalonnage.

 

C.A :  Etre un grand professionnel, c'est pouvoir redevenir un amateur.

Y.A:  Si vous arrivez à rester un amateur, vous avez de grandes chances de faire de belles choses.

Si vous voulez réussir, vous avez toutes les chances d'échouer.

 

Sachez très tôt, non seulement respecter le travail, mais être enthousiaste sur le travail des autres.... c'est une façon d'apprendre, de se nourrir, de se développer ... que vous n'obtiendrez pas si vous êtes dans le dénigrement ou dans la jalousie.

 

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Nota:  Je ne suis pas "fan" du titre que tu as choisi pour ton sujet (Remise de toutes les pendules à l'heure !) car ça n'attire pas l'œil sur le contenu. 

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Bonjour et merci pour ton excellente intervention :eusa_clap: !

 

(Pour le titre, tu as raison mais je l'ai pris sur mon sentiment du moment. J'aurais déjà dû dire "toutes nos pendules à l'heure" mais je verrais s'il y a en un meilleur. L'idée est bien de savoir et décider où se situer soi-même).

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Bonjour à vous

Merci Noel pour le résumé de cet échange entre ces 2 grands de l'image ( plusieurs prix chacun ) . Leurs reflexions sont /devraient etre les notres ... Même si nous ne jouons pas dans la même cour , la lumière et le cadre sont des fondamentaux .

J'ai deja dit ma façon de voir concernant la profondeur de champ mais là je voudrais dire 2 mots sur le mode flat .

Autant je peux comprendre qu'on n'apprecie pas le fait d'utiliser le flou comme outil de narration autant je ne comprends pas ce qu'on peut reprocher au flat pour tenter d'augmenter la dynamique d'un capteur et ainsi approcher celle de l'oeil ; bien pratique dans le situations très contrastées . Reste à étalonner correctement ensuite bien sur .

J'aurais bien aimé que les 2 intervenants en parlent car , même en cinéma , on ne peut pas toujours éclairer .

Le flat , pour moi , c'est en quelque sorte le Raw du pauvre ...

 

 

 

Modifié par crackers
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Il y a 17 heures , NOEL a dit:

C.A :  Etre un grand professionnel, c'est pouvoir redevenir un amateur.

Y.A:  Si vous arrivez à rester un amateur, vous avez de grandes chances de faire de belles choses.

 

Et celles-ci aussi, cher loupiod :bien: !

 

D'ailleurs, j'ai vu sur le câble une réaction de Claude Lelouch à des propos de M. Night Shyamalan (tiens, encore lui :huh:) disant que les super-productions ne servent pas davantage un sujet qu'un film à petits moyens.

 

Claude Lelouch a répondu qu'il a fait des films riches quand il était riche et des films pauvres quand il était pauvre.

 

Il constate en outre que pour "Itinéraires d'un enfant gâté", il avait les moyens de tourner aux 4 coins du monde mais que le public ne se souvient surtout que d'une scène tournée dans une chambre de bonne.

 

"Oui mais parce que c'était une scène d'acteurs (et non pas d'auteur)" me suis-je permis de répliquer dans ma p'tite tête, affalé dans mon fauteuil à ne rien faire).

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Pardon, je reviens car sur l'extrait de Il était une fois en Amérique, j'espérais une réaction, un commentaire ...

 

Mais rien et comme dit l'autre, "même pas une tomate" :huh:

 

Non, vous avez regardé en silence et constaté qu'à la place d'un bokeh, un palier détient au moins une verticale de porte (appuyée même par un tuyau) et l'escalier permet au moins une diagonale (dynamisante) grâce à la rampe ou à une peinture bicolore marron et beige en descente.

 

Tout çà discrétos et le tour est joué :bien:

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Bonsoir Ciné7,

La réalité , c'est qu'il est difficile de remarquer ce genre de subtilité, puisqu' on est dans le VRAI cinéma (et d'autrefois) , avec des focales adaptées à un grand format, donc avec une faible profondeur de champ très naturelle... ce que tu dis, c'est du "PLUS" ... car avec le 24x36, appelé 35 mm en cinéma, en photo comme en cinéma, on était bien obligé d'être soigneux sur la mise au point, sinon, avec la plus grande facilité, on était net là où ça devait être flou.

J'ai très bien connu et utilisé le 24x36 argentique ... et la bête noire de l'époque c'était la difficulté (ou plutôt l'impossibilité) d'avoir facilement une grande profondeur de champ.

Donc, toutes les discussions actuelles sur le sujet m'amusent beaucoup.

La recherche actuelle et le retour à la faible profondeur de champ, vient du fait que le passage de l'argentique au numérique ... s'est d'abord fait avec des petits capteurs, surtout en grand public donc avec peu de problèmes de mise au point et tout était "net".

C'est ainsi, qu'à mesure de la baisse de prix de la technologie et la sortie des grands capteurs ... on est revenu à la possibilité d'avoir une faible profondeur de champ, comme autrefois,  ... et avec "l'invention" japonaise du bokeh .    

 

Nota: ... ajouté un peu plus tard, après avoir lu le message plein d'humour de Loupiod  

Loupiod, je pense quand même que tu aurais dû écrire --> cerise sur le beau cake (bokehque) :biggrin-2: !

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Je précise que j'aurais voulu apprendre tout çà plus jeune et que je n'ai aucun mérite, c'est grâce à mon vidal de chez Eyrolles que j'ai découvert que trop récemment et si tard. Depuis, je surveille dans tous les films et je râle quand je ne le vois pas (ou quand je ne vois qu'un bokeh tout flou).

 

A quoi çà sert qu'un déco se décarcasse ?

 

Sur l'exemple, même en simple amateur, on peut ainsi se mettre au même pied d'égalité que Sergio Leone pour penser une mise en scène. C'est pas rien et c'est même assez réjouissant, non ?

 

Pas besoin de stars car même Robert De Niro n'est pas dans la scène et un gamin peut le faire (à condition quand-même d'un bon casting et d'une pas trop mauvaise direction d'acteur). Mais çà, c'est aussi accessible au plus grand nombre (quand on sait ce qu'on cherche et ce qu'on veut).

 

Un réalisateur a une qualité de plus que nous autres, il sait gérer une équipe sur des enjeux budgétaires conséquents. C'est la seule raison pour laquelle un producteur lui fait plus confiance qu'au 1er venu !

 

Nous, avec un petit pécule et un petit matos, on est moins soumis à cette exigence. Seules ces quelques bases techniques (déjà évoquées ici à l'achat du vidal) et des notions de montage narratif (autre vidal aussi), un bonne équipe de potes pour s'occuper du reste qui nous échapperait encore (son, lumière façon crackers, copains, copines, gamins formidables en casting, ...) et la cerise reste trôner sur le beau cake !

 

Y a plus qu'à trouver l'histoire et çà, Ciné7 avait déjà tenu à l'apprendre depuis très jeune ... Même qu'il se permet maintenant de répondre dans sa p'tite tête à Claude Lelouch tant il garde cette furieuse envie de se lever de son fauteuil mais qu'il a toujours adoré se faire attendre :) 

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ciné7 ,

bien sur que j'ai regardé la scene gourmande .... super ... bien qu'attendu .

j'avais même fait une copie d'écran d'un bokeh ( le seul que j'ai vu ! ) mais je ne la joins pas pour ne pas en rajouter une couche ...:3_grin2x2:

blague à part , vous n'allez pas faire , Noel et toi , le reste de l'année sur cette question j'espère ... il me semble que la narration repose sur mille pattes dont la culture , la mode , le cadre , la lumière , les "nouveautés" technologiques  ... dont la pdc mais aussi les effets speciaux , les drones , les gimbals ... etc ... et que ... les gouts et les couleurs .... 

Peut etre que vous ralez simplement face aux abus des jeunots ... tout comme pour le flat ... et que donc ça ne mérite pas d'en faire une théorie ( façon historico-technique pour Noel et en envolées psycho-socio-lyrique pour toi ) ... je dis ça , je dis rien ...:football1: 

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Bonjour crackers, en effet blague à part, pas la peine justement d'en rajouter une couche.

 

Ce n'est pas le procès du bokeh ou du flat mais des exemples d'alternatives.

 

Le véritable but est d'inciter les jeunots à mesurer leur chance de disposer de matériels et de sources de formation que les moins de 20 ans du siècle dernier ne pouvaient pas connaître.

 

Au contraire, le témoignage de NOEL en est d'autant plus intéressant car fût un temps, les objectifs à faible profondeur de champ enquiquinaient plutôt qu'aut'chose.

 

Tous ces progrès ne sont pas pour tous s'enfermer maintenant dans les mêmes procédés. Non, aidons les jeunes à élargir leur espace de créativité et donc de liberté.

 

Ce sera dit et répété autant de fois et aussi longtemps que nécessaire !

 

A moi, on m'a raconté tout et n'importe quoi sur les verticales (jusqu'à l'évocation céleste dans le plan :eusa_wall:!) alors qu'à l'époque, j'aurais eu mon Bruce Block en poche, j'aurais tout de suite compris que l'idée sous jacente est d'intégrer un ratio dans le ratio pour attirer le regard (Même Martin Scorsese l'explique dans son dvd sur l'histoire du cinéma américain dans un cours de grammaire de 5 mn).

 

Idem dans l'extrait pour les flous d'avant-plan que je n'ai pas été jusqu'à évoquer, justement pour éviter l'impression de  procès et de polémique.

 

Et puis, perso, je n'ai pas de drone alors je fais les envolées que je peux (comme quand on a un petit capteur, on a de quoi faire son possible).

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