Premier montage et demande de conseil

Gétorix · 8 juin 2011

Je suis plutôt d'accord avec cette vision, sachant que Transpotting est tiré d'un livre, il y a dans la littérature des choses bien plus sombres, on peut voir lu Sade sans en devenir un disciple, certains romans ou poèmes d'Appolinaire n'étaient pas piqués des hanetons, ça ne m'empêche pas de les avoir lu, et pour l'instant ça va !

Ca a juste élargi mon champ de perception de la diversité de l'âme humaine et de ses tourments, pas spécialement perverti au -delà de la normale (j'ai arrêté de manger des nouveau-nés :lol: )...

Ce sont les jeunes les plus protégés qui ont le plus gros risque de partir en vrille subitement, il faut trouver l'équilibre mais pas interdire à mon sens.

etxegoxo · 8 juin 2011

.... Je pense qu'il faut quand même faire confiance au sens critique des jeunes ..........................
................................ les plus jeunes maitrisent bien mieux la source d'info numérique que nous, leur donner les armes est plus préventif que leur cacher qu'il y a la guerre de mon point de vue :unsure:

Pour le sens critique des jeunes en général, j'ai un gros doute. Je ne possède aucune information précise, mais j'ai quand même cru comprendre que la consommation de stupéfiants par les jeunes avait fait un progrès (si on peut dire) assez considérable ces 20 dernières années. Alors banaliser en plus par la video ou le cinéma des pratiques qui détruisent l'être humain ne me semble pas une bonne idée !

Le cinéma touche un nombre de gens limité, pas Internet. Et le 7ième art ne montre pas toujours des choses très recommandables, loin s'en faut. Un site technique comme magazinevideo.com n'a pas à mon sens à servir de courroie de transmission à des messages ou des propagandes bien coupables.

Concernant l'éducation, c'est avec une chaîne complète qu'elle se fait : parents, école, services spécialisés. Or cette chaîne n'a la solidité que du maillon le plus faible. Et comme on le sait, la démission à beaucoup de niveaux engendrent les catastrophes que nous voyons tous les jours aux informations. Cacher aux jeunes ce qui ne doit pas être fait est sans doute illusoire. Mais leur inculquer des valeurs de respect de soi-même et des autres pour se préparer à une vie la moins difficile possible (et maintenant, ce n'est pas simple), c'est théoriquement l'obligation de chacun des maillons cités précédemment. Parmi les actions de ces responsables d'éducation, il n'y a pas la place à la visualisation de tels spectacles. On a tendance à confondre éducation et voyeurisme .... ce n'est pas la même chose ! Il ne faut jamais oublier que l'exemple (surtout s'il est mauvais) est un puissant incitateur à l'imitation .......

pixel · 8 juin 2011

C'est un contresens énorme par rapport au scénario : il y a une thèse / antithèse / synthèse pourtant limpide pour qui prend la peine d'analyser un peu. N'évoquer que la thèse revient à s'arrêter au milieu du film.

-Thèse : la drogue, c'est planant.

-Antithèse : le personnage de la seconde partie du film est en proie à des hallucinations dévastatrices. Personne ne voudrait lui ressembler.

-Synthèse : il se suicide pour se libérer de ses hallucinations. Drogue = suicide.

Le titre vient en appui de ce message : "Dutch Disorder - Heroine" (Désordre hollandais - Heroïne) et non "Héroïne, the nirvana"…

je comprends très bien qu'on puisse détester ce film mais on ne peut pas taxer l'auteur d'encourager une consommation de drogue dont il prend soin de dénoncer les effets néfastes.