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Philippe Nicolas et le combo ordinaire

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marx
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Bonjour,

en attendant la Nouvelle Nouvelle Vague, je vous poste cette bande-annonce d'un film que je finis de monter.

J'espère que vous apprécierez, le traitement visuel est très différent de Rendez-Vous.

http://www.dailymotion.com/video/xnl353_ph...once_shortfilms

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Salut Marx !!!

Heureux de te retrouver.

Si tu n'as rien à dire sur la nouvelle nouvelle vague, cherches pas ! Quelque part, c'est peut-être normal.

C'est ta tentative de scénario qui est à présent manifeste.

On n'a plus qu'à attendre la nouveauté originale que tu nous as goupillés.

A bientôt.

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  • 1 mois plus tard...

Le montage du film a été un peu retardé.

Pour remettre dans le contexte, ce film est antérieur à Rendez-Vous.

J'ai fait un teaser depuis, c'est pas l'ordre logique donc, mais bon j'y tenais, ça dévoile d'autres aspects de l'histoire.

Phillipe Nicolas et le combat ordinaire

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  • 1 mois plus tard...

Salut,

le teaser que j'ai posté précédemment n'est plus disponible, il est en cours de remaniement.

Par contre, malgré un petit soucis d'encodage (le grain), voici le teaser 1 :

Philippe Nicolas et le Combat Ordinaire teaser 1

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  • 3 semaines plus tard...

Salut, je viens de mettre le deuxième teaser en ligne. Comme tous les liens ne sont plus valides, je les remets.

Le premier teaser

le deuxième teaser

et la bande-annonce

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Salut

à la louche

les +

bon travail

plans stables comme je les aime

pas de mouvement de cam intempestif

pas de plan à la "zapinette"

recherche de créativité

effets maitrisés.

les -

le son

je ne trouve pas l'esprit de nouvelle vague.

Ceci étant bravo ce n'est pas mal.

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  • 4 semaines plus tard...

Salut Télémac,

merci pour votre avis.

Pour l'esprit Nouvelle Vague, je n'y pensais pas encore à ce moment-là. Je travaillais surtout sur la spontanéité qu'offrait le support.

Pour le son, vous voudriez m'expliquer ? Je sais qu'il y a un pèt' dans le son, que j'avais pourtant éliminé en début de montage. Mais on m'a dit aussi que mes sons, en général, sont trop dans les basses.

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Ca y est, j'ai mis le film en ligne :

Phillipe Nicolas et le Combo Ordinaire

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Salut Télémac,

...

Pour le son, vous voudriez m'expliquer ? Je sais qu'il y a un pèt' dans le son, que j'avais pourtant éliminé en début de montage. Mais on m'a dit aussi que mes sons, en général, sont trop dans les basses.

les dialogues me semblent noyés dans les bruits de fond ou la musique.

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  • 3 semaines plus tard...

Merci pour le retour, Télémac.

Ok, c'est vrai qu'il faut que je résolve ce problème pour les prochains, je ne me rendais plus compte. Logiquement tout est compréhensible, j'espère que ça l'est sur toutes les enceintes.

Sinon j'ai l'impression de glisser dans le "film d'auteur", dans le sens large, et je me demande si c'est bien perçu, si ce n'est pas pourquoi les films que je propose sont de moins en moins vus.

Quand c'est un peu absurde, ça se dit quand même, film d'auteur ? :)

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Il n'y a que deux écoles:

- Plaire au plus grand nombre et dans ce cas il ne faut pas sortir des chemins classiques si on veut être le plus regardé.

- faire de "l'original", essayer d'autres pistes, accepter de se ramasser et de n'être regarder que par une minorité mais se faire plaisir dans la création et l'imaginatif.

pour ce qui est de la classification de catégorie film d'auteur !!! je n'ai pas d'avis

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Immenses bonjours Marx et Telemac,

Moi, je suis persuadé d'avoir assisté à un vrai film de la nouvelle nouvelle vague.

Vous savez ? Ces petits ovnis à partarger sur internet, faits avec du petit matos et les moyens du bord.

Que de la spontanéïté comme tu le reconnais toi-même, Marx.

Que pour de l'original, comme tu le conçois déjà toi-même Telemac.

Donc, que du respect !!!

Cà n'empêche même pas le génie : celui du générique de fin, fait pour doublement remercier les participants et redoubler les bravos.

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Salut Ciné7,

je commençais justement à me demander si j'avais fait un pas de travers pour que vous ne passiez plus me dire bonjour :)

Je viens de redécouvrir le texte d'Alexandre Astruc, "la caméra-stylo". Je croyais que c'était le texte fondateur de la Nouvelle Vague, mais ce serait plutôt "la politique des auteurs" de Truffaut.

En attendant c'est bien de petits films personnels dont Astruc parle, créatifs au possible, réalistes quand même, faits avec du petits matos. Des films variés, éventuellement expérimentaux, de différents formats et longueurs. Et donc destinés à un public restreint.

Pourtant le paradoxe est, il espère contrer la toute-puissance hollywoodienne en ramenant le public à un "déformatage".

Il oppose finalement le film d'auteur au spectacle, du coup je me posais la question de la définition du film d'auteur.

Apparemment le texte d'Astruc a inspiré tout le cinéma français d'après-guerre et d'aujourd'hui, avec toute une série de textes théoriques, d'auteurs différents, qui ont suivi.

D'ailleurs c'est suite à ces mêmes théories que la métaphore aurait été évincée du cinéma français.

Je pense toujours qu'il faut la réintégrer.

En tout cas le texte d'Astruc a une vraie actualité, pour ceux que ça intéresse, comparé aux nouveaux supports numériques, et ça prouve qu'il y a bien quelque chose à faire.

"Caméra-stylo Alexandre Astruc" sur google

Petits ovnis sur le net
arg... mais oui, faut que je m'y fasse :) D'ailleurs, si vous en faites ou si vous connaissez quelqu'un qui en fait, contactez-moi svp. Plus forts en groupe.

Télémac, vous avez bien raison sur les deux écoles, mais j'ai toujours l'espoir de concilier les deux, et puis la Nouvelle Vague l'a fait justement. Renouveler une exception, ça...

Pour mon résumé du texte d'Astruc, j'ai peut-être mélangé avec d'autres textes du même type que j'ai lu à la suite.

Merci encore !

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.....

Télémac, vous avez bien raison sur les deux écoles, mais j'ai toujours l'espoir de concilier les deux, et puis la Nouvelle Vague l'a fait justement. Renouveler une exception, ça...

.....

C'est malheureusement quasi impossible.

De gros films ont besoin de gros financements.

Les investisseurs qui avancent les fonds souhaitent non seulement ne pas perdre leur investissement mais en plus récupérer des intérêts.

Il faut donc dans cet esprit économique des films réalisés pour la grande masse de spectateurs et rares sont celles et ceux qui osent prendre des risques en quittant les chemins "hors normes économiques" et faire de la créativité, de l'originalité hors pensé de masse.

En Europe pour permettre le développement d'un cinéma à "pensé de créativité Européenne" il faut toucher un public qui viendra voir le film en salle.

Or un film de création originale, les investisseurs sont plus durs à trouver et de plus ces films peuvent être refusés par les propriétaires de salles qui préfèrent diffuser des films sans risques et qui rapportent.

Il faut donc des moyens non seulement de réalisation de production mais aussi de diffusion.

Aussi, il existe une structure "Eurimages" qui finance jusqu'à une certaine hauteur ces étapes à condition qu'il y ait trois réalisateurs de 3 pays Européens.

Si le film rapporte, la sommes sera remboursée à Eurimages, et si le film ne marche pas, c'est une perte pour Eurimages.

Des Palmes à Canne pour des films soutenus par Eurimage

Des ouvres originales et créatives (nouvelles vagues) sont régulièrement présentées lors des sélections des films chez Eurimage.

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Recoucou à vous deux,

Non Marx, tu n'as rien dit de travers. J'attendais seulement le résultat final pour te faire part modestement de mon humble avis sans oublier que la critique est aisée mais que l'art est si difficile.

Je te soutiens très fort pour la réintégration de la métaphore. Alliée à l'instinct, à la spontanéïté et à l'honnêteté, elle doit permettre d'accéder à l'originalité (De la panavision au petit camescope perso, d'Al Pacino au copain du quartier).

Pour les projets d'ovnis, j'ai personnellement décidé d'y travailler. Exilé, il faut que j'établisse de tous nouveaux contacts

Merci Telemac pour ton analyse du bankable de masse et du cinéma indépendant plus confidentiel.

Me concernant, Eurimages et leur palme d'Or (malgré mon respect personnel pour M. Trintignant et mon admiration pour Mme Rivat), je le laisse à M. Haneke ou à tout réalisateur acceptant de se soumettre à une idéologie institutionnelle.

Je ne vois aucune différence entre les deux démarches.

Je préfère amplement votre compagnie pour enfin parler sereinement et sincèrement d'originalité.

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.....

Je ne vois aucune différence entre les deux démarches.

Et pourtant si :

La culture Hollywoodienne a pendant des années imposée sa vision et enferme le spectateur dans un mode de pensé et de formatage de l'esprit Hollywoodien.

Pour diversifier ce "formatage", il faut développer des méthodes, qu'elles soient institutionnelles ou venant d'individu afin offrir et présenter d'autres modes de pensés comme la culture d'un cinéma Européen.

Si cet institutionnel fera percer des cinémas différents, les nouvelles vagues pourront plus facilement éclore.

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D'accord avec toi pour la finalité mais je ne crois plus en nos institutions européennes pour y parvenir. Je ne me lancerai pas dans le débat soulevé par le film de Haneke mais il n'y a toujours pas d'indépendance s'il faut d'abord se forcer à présenter un projet conforme à une vision idéologique en place (surtout si avant, on a décidé de bien la creuser).

Je tiens à te rassurer, je ne défend pas la métaphore par rapport à Hollywood. Il s'agit d'une école européenne mais qui est paradoxalement exploitée et enseignée par les américains. On est obligé de passer par eux pour l'étudier.

Mon maître personnel de la métaphore demeure Marcel Carné, avec ses acolytes Prévert et Traüner.

Même Fellini en Italie, excluait d'adapter Dante dans le désert de l'Arizona.

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Bien d'accord avec vous en général.

N'oublions pas :

1 - Qu'il fut un temps où François Truffaut et consort remplissaient les salles et faisaient des films rentables.

2 - Qu'une partie de la crise du cinéma français provient du fait qu'il est avant tout fait pour une "élite" parisienne par une "élite" parisienne. Où sont les grands acteurs formés en province ? Depuis une vingtaine d'année, il n'est plus interdit dans la grande bourgeoisie parisienne d'avoir des enfants qui "se lancent" dans le cinéma (les appuis des relations de papa, maman sont bien utiles). Et ça se substitue à l'échec scolaire. Sans compter qu'avec les aides, un film sans spectateur peut rapporter de l'argent et donc nourrir ce petit monde. ATTENTION, je ne veux pas dire que c'est facile, il y a beaucoup de monde qui reste sur le bord de la route. Ce qui explique, en passant, pourquoi le déficit des caisses de retraites proviennent à 30% du statuts des intermittents. ATTENTION,, je ne remets pas en cause ce statuts. Pas taper !

3 - Le cinéma américain qui a produit des chefs d'oeuvre lui aussi est lui-même en déclin, surtout depuis qu'il entre les mains des financiers, mais pas seulement.

4 - Dès l'après guerre l'Amérique voulait faire des affaires partout dans le monde pour étendre ses mines de "frics". Et, un principe de du marketing dit, que lorsqu'on son marché n'est pas saturé, on ne regarde pas le marché des autres ; mais lorsqu'il l'est, il faut l'attaquer. En clair, lorsque tous les américains vont au cinéma, il faut pour s'étendre faire venir les européens voir ses propres films. Problème, ces derniers ont déjà un cinéma et vont tous le voir. Que faire ?

5 - Et bien, l'acculturer (Télemac le dit plus haut avec d'autres mots). Il existe des rapports d'après guerre de la C.I.A. qui le préconise : pour vendre nos produits issus de notre culture , il faut d'abord transmettre notre culture. Ce n'est pas un hasard si le déclin du cinéma français a aussi coïncidé avec l'arrivé des hamburgers. Si, contrairement aux années 50/60, il n'y a plus cohabitation et enrichissement ; pour résumer : Bob Dylan et Jacques Brel, François Truffaut et John Ford.

Et quand son propre marché est lui-même saturé, il faut attaquer plus fort.

L'ironie, c'est que le dominant ultime fini par se manger lui même en produisant du super formaté : ce sont les blockbusters. Et la création américaine se réfugie dans la télévision. La création européennes aussi : d'où les bonnes réalisations TV qui proviennent de la Grand-Bretagne et de petit pays cinématographique "émergeant" : Suède, Danemark, Allemagne, etc. La France semble absente, hélas de ce mouvement. Sans doute à cause de son jacobinisme qui a conduit au phénomène évoqué plus haut.

A part ça, BRAVO à Marx. :P:rolleyes:

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Wow, salut Yanik, et merci. Le film paraît de plus en plus anecdotique par rapport à la discussion, mais c'est bien son contexte en tout cas.

Bravo aussi pour ce résumé de la situation :) à relire et réfléchir.

C'est vrai que toutes les démarches, aussi différentes soient-elles, dès qu'elles marchent, ont tendance à s'institutionnaliser, et donc à se figer.

Malgré leurs vraies différences, il s'agit comme de deux pôles qui ont leur place d'emblée (elles sont la critique l'une de l'autre et se permettent donc de ne pas s'endormir et d'évoluer), et les mélanges des deux sont plus difficiles à exprimer.

Mais pour le coup je garde le lien d'Eurimage de côté, c'est très intéressant.

En tant qu'ouverture sur autre chose en effet :

Si cet institutionnel fera percer des cinémas différents, les nouvelles vagues pourront plus facilement éclore.
il faut développer des méthodes, qu'elles soient institutionnelles ou venant d'individu

A propos d'institutions, un projet caméra-stylo, qui s'est approprié le nom, a vu le jour. Je ne compterai pas forcément sur eux mais c'est il me semble que c'est à prendre en considération aussi.

Un peu de blabla auto-promotionnel au début du texte mais la suite parle entre autre du (faux-?)problème de la diffusion, si ça intéresse :

http://www.camera-stylo.fr/camerastylo/Tel...era%20Stylo.pdf

Sinon j'ai perdu un marque-page, je ne sais pas s'il s'agissait du manifeste d'Astruc ou d'un extrait. Un texte très rare sur internet, peut-être parce qu'il sort une compilation de textes dans le commerce.

Le texte est lu dans une conférence du Forum des Images :

-Cours de cinéma : la caméra-stylo

http://films7.com/videos/cours-de-cinema-l...lexandre-astruc

J'avais copié le texte, et le posterai dans un commentaire moins long.

J'ai trouvé deux autres textes aussi intéressants :

L'un sur le parallèle entre DV (et maintenant fullHD) et les caméras légères de la Nouvelle Vague

-La DV : A nous la liberté (2000)

http://www.erudit.org/culture/images105801...374/24089ac.pdf

et l'autre est un résumé du cinéma moderne depuis la NV

-Le cinéma moderne (2006)

http://coursacl2006.kazeo.com/l3-cin%C3%A9...ue,r103134.html

qui fait d'ailleurs la différence entre le cinéma classique et métaphorique, avec le moderne et "réaliste".

Oui, les hoolywoodiens ont su réintégrer la métaphore, avec Joseph Campbell.

Je vais revoir Carné, Prévert, et Traüner... J'ai déjà vu des Carné et Prévert mais je ne sais plus lesquels.

Bon enfin chacun ses références privilégiées mais oui c'est une très bonne idée de les cerner. C'est peut-être la façon marginale de s'approprier des solutions fiables. Sans non plus s'y restreindre.

Je suis en train de rechercher les miennes, c'est vrai que parmi les nombreuses qui ont pu nous marquer, pas évident d'en choisir que quelques unes. Je pense à Cocteau, malgré ses délires personnels, Tati qui n'était pas vraiment symboliste (mais je pense à Playtime qui avait des parti-pris très suggestifs mais qui fut un échec, j'hésite) et ni NV.

Je retiens plus des films particuliers que des réalisateurs.

Petite parenthèse, je n'ai pas compris ça Ciné7

Même Fellini en Italie, excluait d'adapter Dante dans le désert de l'Arizona.

Vous parlez de sa volonté naturaliste, moderne, d'exclure la métaphore (néoréaliste ?), ou du fait de ne pas vouloir figer la métaphore dans un contexte réducteur (réaliste), ou bien ?

Je suis impatient de voir vos ovnis.

En attendant, trouver un nom fédérateur ? Et de pousser l'analyse encore plus loin, grâce à tous :)

Selon certains, la vague "future" est en gestation depuis déjà 25 ans. Il s'agit donc bien d'un phénomène latent, qui ne demande qu'à éclore, et qui est certainement attendu par certains.

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Tout ça peut paraître pompeux, chi**, mais à ceux qui ne participent pas encore à la discussion, c'est en revoyant des théories et en les poussant plus qu'on peut expliquer et rendre solide le "truc".

La NNV, ou caméra-stylo, NewNewVague, ou autre, n'a a priori comme fil conducteur que l'outil DV, fullHD. Même si les avantages du support en font un nouveau moyen d'expression (ou font évoluer un ancien moyen d'expression).

La métaphore, par exemple, n'est pas obligatoire, même si on peut trouver ça important, etc.

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