perrettes, rêve d'emplois

alfa · 26 novembre 2014

plutot habituée au documentaire ou au reportage, je me suis essayée pour la première fois à une fiction

j'attends donc avidement vos commentaires:

http://youtu.be/8v8nSyndtGE

et surtout...

le propos est-il compréhensible ?

quels défauts rectifier ?

quelles améliorations apporter?

NOEL · 27 novembre 2014

Bonsoir Alfa,

Je dirais que c'est une bonne idée, une bonne interprétation et c'est assez bien réalisé.

Rien à dire globalement du côté de la vidéo.

Voici mes quelques critiques:

Pour le titre j'aurais plutôt mis: Les Perrettes ... Rêves d'emplois, afin, peut-être, de faciliter plus rapidement la compréhension du film. (sinon on se pose de suite la question, pourquoi "Perrettes" avec un "S"...= pluriel)

Si j'ai bien compris, les Perrettes sont donc toutes ces jeunes femmes qui rêvent d'obtenir un emploi.

Mais, par contre je n'ai pas compris pourquoi: ces 2 Perrettes:

- Perrette - Lisa Khloufi

- Perrette Martin - Charlotte Duthoit

SON: Après la musique du générique de début, les commentaires de la voix-off démarre avec un niveau trop faible, qui devient bon ensuite dés que l'on va dans la rue.

EFFET SPECIAL: Je ne trouve pas très esthétique le flou utilisé pour évoquer la pensée et les rêves de Perrette. Je pense qu'il faut réfléchir à une autre solution.

27 novembre 2014

Bonjour alfa (et bonjour NOEL).

On a la fraîcheur et la spontanéité du regard féminin et de l'actrice (un sincère bravo à Lisa qui nous a fait des trucs de plus que la comédienne !).

On a aussi le beau renfort de tous les rôles y compris la figuration et aussi de la musique ...

On se délecte bien que parfois, il est difficile de suivre Jean de la Fontaine. Mais il en ressort néanmoins le propos et le lien du récit avec la fable ...

(Ceux qui n'ont pas compris du 1er coup, regardez une seconde fois, petits veinards !).

Je laisse les remarques techniques à NOEL en précisant que le générique ne m'a pas choqué (je l'ai même trouvé joli) mais que le crédit de Jean de la Fontaine a failli m'échapper à cause de la couleur choisie par rapport au fond. La voix-off me semble mieux enregistrée pour la dame que pour l'meussieu bien que je les ai trouvés très bons narrateurs ou récitants tous les 2 (l'égalité homme/femme telle qu'on la conçoit ...). Perso, les flous m'ont aidé ...

Chère alfa, je ne vois rien à changer à part l'hôtesse d'accueil qui devrait être plus aimable (avec son tampon), ni à améliorer, à part le relationnel et le social dans la vie réelle ! ...

Magnifique démonstration que passer à la fiction, notamment armée d'un vg30, demande certes un bel effort mais pas insurmontable quand on y croit et qu'on efface les doutes et les appréhensions avec l'émotion ressentie du soutien de sa plus belle équipe !

Je ne sais pas en combien de jours c'est tourné mais si on en croit Claude Chabrol, t'es bonne pour le prochain !

NOEL · 27 novembre 2014

Bonjour alfa (et bonjour NOEL). ....

....

Je laisse les remarques techniques à NOEL en précisant que le générique ne m'a pas choqué

Salut Ciné7,

Mais où ai-je parlé du générique ?????????????

Pour moi le choix exact du titre est différent de l'ensemble du générique et ses différentes techniques.

27 novembre 2014

Bonjour NOEL, oui, pardon en effet, je n'étais que sur les crédits mais c'est du titre choisi dont tu parles. C'est vrai que je ne fais pas trop de remarques techniques car je sais qu'il y a toujours plus compétent que moi (et j'ai les noms !).

D'ailleurs, pour les pensées, il y a sans doute un moyen pour ralentir avec des saccades mais sans générer de flou (Genre dans wonderwoman pour rester dans la super catégorie de alfa ...).

alfa · 27 novembre 2014

Merci à tous les deux de vos conseils...Alors je décortique:

Effectivement mon propos est que nous sommes toutes (et tous....) des Perettes (et des Perrets), parfaitement d'accord en cela avec monsieur de La Fontaine (excusez du peu!), qui nous dit "qui ne fait château en espagne? ... Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous !

La séquence où "Perrette Martin" est appelée a un double but :

1- faire comprendre que toutes les femmes qui attendent là, sont des Perrettes, Martin étant un nom propre des plus communs (désolée pour tous ceux qui s'appellent Martin!)

2- introduire Perret que nous allons découvrir ensuite.

Mais là où je suis pas OK avec Jean DLF, c'est que ce sont tous ces échecs (on dit "les rateaux"), qui nous font progresser. C'est le sens de la dernière scène.

C'était effectivement ma grande crainte... qu'on ne comprenne pas bien le lien entre la fable et l'histoire; mais en fin de compte, je crois que si l'histoire prend le dessus, c'est plutot mieux, car c'est bien là que je souhaite amener le spectateur et non pas qu'il reste à écouter la fable qu'il connait en principe depuis son école primaire.

ah! tiens..., Ciné 7, toi tu as été sensible au manque d'amabilité de l'hotesse... moi c'est plutot à l'arogance du directeur ... surement une différence de genre... mais une belle unanimité vis à vis de la nécessité à refaire nos relations sociales!

Le temps passé ? Surement bien trop au regard de ce que mettent les professionnels! en préparation, tu en as une petite idée... environ de avril à mi aout, le tournage 4 jours, le montage presque tous les soirs sur 3 semaines. Et ça va continuer puisque:

je vais retravailler sur vos conseils, les couleurs du générique et la lisibilité de la participation de Jean De La Fontaine...
je vais reprendre le son et l'équilibrage du récitant. En plus, j'ai un petit effet de resonnance au début que je n'arrive pas à supprimer étant particulièrement ignarde en principes acoustiques. Est ce que quelqu'un sait comment je pourrais l'atténuer (je travaille sur audacity)
je vais essayer d'autres moyens de transcrire les scènes de rêves qui visiblement sont discutables.

Merci de votre aide

Alfa

27 novembre 2014

Bonsoir alfa ! Ne te méprends pas, tu as réussi ton premier opus !

On ne peut pas te reprocher le décalage inévitable entre ton récit à toi et celui de la Fontaine ! La voix-off continue est peu recommandée en fiction (et déjà si difficile en docu).

C'est donc un bon point pour toi que ce soit ton propos qui ait fini par prendre le dessus !

Ton concept de l'auteur historique des fables s'assimile davantage à une mélodie illustrative popularisée par ses notes principales "les châteaux en l'espagne" et "adieu, veaux, vaches, cochons" et identifiable dès son intro (depuis l'école primaire). Tu as aussi commis l'exploit du changement de famille d'instrument (relais voix masculine à voix féminine) pour la reprise en vue du grand final ...

Ne te prends pas la tête sur les scènes de rêves ! Elles sont parfaitement perçues comme telles en l'état !

Je vérifierais mais je crois que Claude Chabrol disait que le métier s'apprenait en 2 jours ... C'est une image qui veut dire qu'il suffit de plonger dans le bain pour décider de ne pas couler. C'est pas revenue sur la rive que tu vas te mettre à te débattre !

(Depuis l'école, j'ai toujours pris plus plaisir à embêter les filles que le directeur ...).

Bravo à toi et à ta très belle équipe !

NOEL · 28 novembre 2014

Ne te prends pas la tête sur les scènes de rêves ! Elles sont parfaitement perçues comme telles en l'état !

Salut Ciné7,

Pourquoi tu dis ça,... puisqu'Alfa est prête à essayer autre chose.

Il y a une différence entre "être parfaitement perçues" et être très esthétiques.

Personnellement dans ce cas, j'utiliserais simplement une transition au début et à la fin de chaque séquence de rêve ... en n'utilisant aucun flou. Il suffit de trouver la transition la plus judicieuse pour évoquer le passage au rêve ... comme des ondes, des cercles concentriques floutés etc ...

@ Alfa:

Merci pour les explications.

28 novembre 2014

Bonjour et merci NOEL ! C'était pour lui dire qu'elle n'a pas à les remettre en cause en tant que telles mais à limiter leur correction au confort visuel du public. C'est vrai que c'est un impératif auquel il faut rester vigilant. Par contre, je ne pense pas qu'une transition soit suffisante et qu'il faut vraiment une différence esthétique (ralenti, saccade, modifier la tonalité ...). Le flou n'était pas une erreur sur le fond.

NOEL · 28 novembre 2014

Bonjour et merci NOEL ! C'était pour lui dire qu'elle n'a pas à les remettre en cause en tant que telles mais à limiter leur correction au confort visuel du public. C'est vrai que c'est un impératif auquel il faut rester vigilant. Par contre, je ne pense pas qu'une transition soit suffisante et qu'il faut vraiment une différence esthétique (ralenti, saccade, modifier la tonalité ...). Le flou n'était pas une erreur sur le fond.

C'est bien une idée dans "l'imagination" de vouloir à toute fin cette différence, car moi et (certainement tout le monde) comprendrait, sans ambiguïté, le texte de la voix off, correspondant à une pensée ou à un rêve.

Un exemple: J'ai revu la semaine dernière le film de Broca "Le magnifique" avec J.P. Belmondo.

JPB écrivain, écrit un roman, et fréquemment on passe aux scènes "réelles" qu'il imagine dans sa tête.

Le passage de l'écriture du roman, aux scènes réelles de son roman, est fait sans aucun artifice et tout le monde comprend.

Enfin ... ce n'est que mon avis ... et ce que je pense ...

Pour l'anecdote, comme ça en passant ... lorsque j'ai vu une première fois le film d'Alfa (Perrettes...), en arrivant à ce "flou", instantanément, sans réfléchir, ma première réaction a été ... tiens, curieux, c'est comme s'il y avait eu un problème de mise au point ... avec le VG30 :eusa_wall: ... même si je ne pouvais pas y croire ... connaissant bien les exigences d'Alfa ... il m'a fallu 10s pour comprendre.

28 novembre 2014

Bonsoir NOEL, oui c'est vraiment individuel et c'est pour çà que les choix techniques sont compliqués. Il est toujours plus sage d'opter pour les solutions éprouvées.

Ton exemple avec bebel est bien un changement de tonalité. Bob Sinclar est au soleil et son auteur dans la grisaille parisienne (d'où le contraste entre les personnages, les décors, les costumes, les nuits et les jours, réels puis imaginaires). Tu peux donc constater que çà ne relève pas de la transition !

Perrette se projette dans le temps. Elle s'imagine sa propre personne plus tard. Une transition pouvait le renforcer mais ne suffisait pas.

alfa · 28 novembre 2014

Bon, clairement il faut que j'essaie d'autres effets. ... mais les transitions, je n'aime pas trop.

Par ailleurs j'exclue une trop grande dégradation de la couleur car tout ce qui tient de la vie privée de perrette est dans des couleurs douces et chaudes alors que ce qui est de l'ordre de la vie professionnelle est traité en couleurs vives et plutôt froides... Même si on ne l'analyse pas, je pense que cela se ressent et je ne veux pas le perdre.

Je vais essayer quelques autres effets et vous les mettrai sur le post pour avoir votre avis

Merci de votre aide et à bientôt

MANU09 · 29 novembre 2014

Le 28/11/2014 à 19:19, Ciné7 a dit :

Ton exemple avec bebel est bien un changement de tonalité. Bob Sinclar est au soleil et son auteur dans la grisaille parisienne (d'où le contraste entre les personnages, les décors, les costumes, les nuits et les jours, réels puis imaginaires). Tu peux donc constater que çà ne relève pas de la transition !

Perrette se projette dans le temps. Elle s'imagine sa propre personne plus tard. Une transition pouvait le renforcer mais ne suffisait pas.

Bin là pour le coup j'aurait écrit à peu près la même chose.

Réalisé un tel projet ... Alfa

Je n'ai également pas tout tout compris mais très sympa à regarder...et le flou était relativement évocateur...

1°L'astuce c'est d'ajouter une transition (compromis entre rigueur esthétique et compréhension il faudra faire une petite concession ?) comme une "ouverture-transition ronde (la bulle de la BD)...ou un glissement de l'image verticale du haut (la pensée) vers le bas

2° ou marquer un peu plus une désaturation colorimétrique avec tact.

3° Commencer par un zoom qui se termine dans les yeux de Perette (miroir de l'âme, des rêves plein les yeux...,) vers le ciel dans le vague, sourire flottant etc + un simple fondu enchaîné...

Bref, si en plus tu associes les 3 , difficile de ne pas comprendre. (Quoi que moi, dans "6eme sens", j'avais pas compris qu'il était mort ..on m'a dit de le revoir et j'ai compris tout seul...comme un grand )

Sur le plan du sens, il y a un glissement entre l'idée de base de JDLF, en gros "ne pas prendre ses idées pour des réalités et se croire arrivé, folie des grandeurs " et " personne n'est à l'abri de redescendre, rien n'est figé ou certain " : la désillusion n'a pas la même valeur que celle de Pérette qui croit que tout va se faire d'un coup.

On peut détourner ce que l'on veut du moment que l'on arrive à faire rire ou réver...mais des que l'on est dans la morale, la réflexion, on s'oblige alors à avoir le plus de cohérence possible pour que le message passe...sans décodeur supplémentaire.

Tu es souvent dans la belle démonstration pédagogique ..Prof ou .vocation d'enseignante refoulée ? Dommage pour l'enseignement

Bonne journée à tous.

30 novembre 2014

Bonjour ! (et bravo MANU09 !).

Juste une suggestion pour alfa qui ne veut et ne peut en effet trop modifier sa et notre vision de Perrette dans sa réalité si influencée par ses pensées : un cadre blanc dégradé du plus chic effet (pour les scènes où en tant que fille, elle prend encore ses désirs pour des réalités ) ...

NOEL · 30 novembre 2014

Bonjour ! (et bravo MANU09 !).

Juste une suggestion pour alfa qui ne veut et ne peut en effet trop modifier sa et notre vision de Perrette dans sa réalité si influencée par ses pensées : un cadre blanc dégradé du plus chic effet (pour les scènes où en tant que fille, elle prend encore ses désirs pour des réalités ) ...

Oh !!!! Ciné7 ... cela est proche du sexisme ...

N'as-tu jamais vu un homme prendre ses désirs pour des réalités ??? :sm59:

30 novembre 2014

(Bonjour NOEL ! Si, çà peut aussi arriver mais c'était pour taquiner alfa ... Mon seul moyen de leur dire mon soutien).

alfa · 30 novembre 2014

tout d'abord pour taquiner cine7 et tous les meeesssieurs... je vous ferrais remarquer que dans cette affaire, Perrette s'en tire mieux que Perret, ... et qu'il s'agit peut être de contrebalancer le légendaire sexisme.... de monsieur De La Fontaine !

ensuite, fort de tout ce que vous m'avez apporté, j'ai remis l'ouvrage sur la TL et voici ce que ça donne:

pour un cadre blanc avec un léger effet de renforçage de la netteté

http://youtu.be/iDLtCSuU3jw

et pour des transitions.

http://youtu.be/jLAKuW5EfNo

j'attends donc votre avis avec impatience.

NOEL · 1 décembre 2014

Bonsoir Alfa

Je préfère nettement la version 1 avec le cadre flou en blanc.

Cette transition (ondes) n'est pas belle, car elle ressemble un peu à un tremblement de terre... modèle pas assez fluide, alors que dans Magix j'ai une transition appelée "cercle de transition" qui est beaucoup plus esthétique à mon goût.

Mais éventuellement c'est OK pour moi avec ta 1ère version (cadre blanc)

Encore bravo pout tout et ta persévérance pour rechercher la perfection.

P.S.

Voilà un petit montage vite fait pour te montrer cette transition: appelée "Cercle de transition'

C'est ici (mot de passe: doudou )

MANU09 · 1 décembre 2014

Bonjour,

L'esthétisme du cadre blanc est moyen (trop rigide...) , mais le principe est évocateur et j'aurai gardé un peu de flou (notamment pour assouplir ce cadre blanc que j'aurait peut être fait plus large encore ?)

L'onde est pas mal mais il faut je crois ralentir l'effet...le rêve c'est lent, doux et j'aurais gardé le flou que j'apprécie quand même.

... mais tout le monde peut avoir un avis différent .

En revoyant l'ensemble ce qui me tracasse plus c'est le sens , "Perret" ne fait pas de rêves de châteaux en Espagne (?) + on a l'impression par ta narration qu'il y a en plus un lien entre son éviction et Perette qui elle a un boulot...curieux ?? La fin sonne un peu comme une" revanche sexiste" pour taquiner (lui est viré, elle a un job....na !)

Il aurait fallu que "Perret" lui aussi fasse son rêve de réussite (cohérence avec le texte) et pourquoi pas du style qui fantasme sur les jolies secrétaires, les invites à dîner, se voit les séduire...et patatras plan sur la porte, cognement un peu fort qui réveille..etc.

Là 1° tu garderas de la cohérence,2° il y aura cette "revanche sexiste" et 3° tu resteras dans une extrapolation moderne de JDLF... tout en t'amusant dans la création (Grand potentiel de séduction Perette ).

Mais l'ensemble reste tout a fait agréable et maîtrisé dans beaucoup de domaine (cadre/plan/montage/comédiens/texte générique / choix musicale... )...respect !

Bonne journée.

1 décembre 2014

Bonjour alfa, NOEL et MANU09 !

Le cadre blanc est trop marqué, j'imaginais plus comme un effet de buée entourant Perrette.

Perso, j'ai très bien fonctionné à la transition car Perrette change aussi de costume (et de personnage).

(NOEL, je trouve le cercle trop romantique pour le sujet. Perrette affronte le milieu du travail ... pas son énième amant, dis-je par revanche sexiste, cher MANU09).