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Pour tout projet, tenter son propre logiciel intérieur


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Bonjour Ciné,

Si l'on montre tout et que l'on est trop expressif. En gros si l'externe devient interne : il n'y a plus de place pour l’émotion. Dans un film d'horreur ou un Thriller, c'est bien ce que l'on imagine qui fait peur, pas ce que l'on nous montre (on pourrait faire la même approche entre la sensualité et la pornographie). Il faut donc bien des clefs entre l'interne et l'externe.

Oui parce que c'est l'interne qui doit se traduire en externe et non pas l'inverse.

Même si on part d'une information externe, il faut d'abord saisir sa dimension interne pour filmer et monter.

Sans le réflexe montage et si on n'analyse pas, cette dimension interne étant dans tous les cas universelle, il faut penser à se prémunir en dotant au moins un des rushes d'une évocation positive de l'univers et un autre d'une évocation plus négative.

Ces 2 seuls rushes aideront à axer son montage sur des contrastes et sur son relief externe et interne.

On va développer un exemple de référence connu des apprentis scénaristes dans les Dents de la mer (Zut et flûte, encore lui !).

On doit montrer un gros méchant requin qui attaque les occupants d'un frêle esquif. On le fait surgir de l'eau par surprise pour attraper une proie du tourisme de masse !

Le spectateur peut au mieux sursauter mais reste un témoin impuissant qui détourne même les yeux pour ne pas assister à cette horreur.

Dans le cadre, on voit pourtant la surface de l'eau et même l'horizon. Et plus tôt dans le montage, on avait bien prévu des plans de plongeurs ou sur le requin dans les profondeurs de l'océan. On avait une dimension interne évoquant l'univers vaste et profond et qui nous permettait d'informer le public en valorisant cette action externe par un relief avec un écho radar interne et universel.

Mais le langage cinéma est visuel et sonore. Si le visuel est externe et interne, le son l'est tout autant !

Le plus décourageant, c'est que le bruit externe des vaguelettes sur le mini titanic puis celui du plongeon soudain et meurtrier n'impliquent pas davantage le public.

Le son à la fois externe et interne le plus universel demeure la musique et allo John Williams ! ...

Tout le monde connaît le célèbre leitmotiv musical du film. Je ne me souviens pas de tout mais je crois qu'il accompagne surtout les plans sur le requin sous la surface voire sur les plongeurs pour servir enfin à annoncer en externe la présence du monstre et l'imminence d'une attaque.

En tous cas, à chaque fois que le spectateur l'entend, il se met sur ses gardes comme s'il était lui-même sur un bateau ou sur un matelas pneumatique.

Il se croit averti du danger et relâche ses ongles des accoudoirs ou de l'avant-bras du voisin ou de la voisine.

Mais nous avons vu que Spielberg est un petit filou qui préfère une bonne frayeur que faire peur !

John décroche son téléphone mais Steven le prévient depuis la salle de montage que le leitmotiv disparaît de cette séquence ...

C'est marrant un spectateur qui hurle en bondissant de son fauteuil pour échapper au gros méchant requin dont on ne l'alertait plus de la présence et du danger !

Excellent réflexe créatif en recourant au langage pour pivoter de l'interne à l'externe !

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Posteurs principaux de ce sujet

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Bonjour,

Bravo pour la terre de Gladiator. Le logo est évidement avec la réponse. D'autant qu'avant chaque combat, Maximum en prend une poignée et se frotte les mains avec. J'ai encore besoin d'exercice pour l'identifié.

Les dents de la mer est surement un film qui m'a traumatisé (je ne suis pas le seul). J'ai sans doute vu un extrait à la télévision alors que je n'avais que 6 ou 7 ans (le film date de 1974) et car j'ai fait énormément de cauchemars. Les enfants ont peur des loups ou des monstres lorsqu'il faut aller se coucher : moi c'était les requins.

Un film qui a bouleversé une génération. Difficile de ne pas penser aux requins dès que l'on met un pied dans l'eau.

D'autant que j'avais lu un article pour les 40 ans qui expliquait les difficultés techniques avec le faux requin (Article du Point). Mais c'est ce qui a aussi obligé Spielberg à moins monter la bête à trouver d'autres idées. Finalement, Spielberg, le peit filou, a trouvé plein d'autres astuces et le film n'aurait peut-être pas été aussi bien avec les artifices techniques.

...

Hier, j'ai vu L'aventure Intérieure de Joe Dante, pure comédie des années 80 en mode "Logiciel intérieur" ! Ce n'est pas un grand film mais je l'ai toujours bien aimé. Et j'ai compris pourquoi. Il ne s'agit pas d'un simple remake du film "le Voyage fantastique". Le thème est le même mais le fond est complétement différent. Cette comédie est bien plus profonde que ce qu'elle en a l'air. En effet, ici, il s'agit d'une représentation du petit Héros qui est au fond de chacun de nous.

Bref, le logiciel intérieur permet de mieux comprendre l'intention et de voir au-delà des images. Une révélation !

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Bonjour,

J'ai encore besoin d'exercice pour l'identifié.

Les dents de la mer est surement un film qui m'a traumatisé (je ne suis pas le seul). Un film qui a bouleversé une génération. Difficile de ne pas penser aux requins dès que l'on met un pied dans l'eau.

D'autant que j'avais lu un article (...) qui expliquait les difficultés techniques avec le faux requin. Mais c'est ce qui a aussi obligé Spielberg à moins montrer la bête à trouver d'autres idées. Finalement, Spielberg, le peit filou, a trouvé plein d'autres astuces et le film n'aurait peut-être pas été aussi bien avec les artifices techniques.

Hier, j'ai vu L'aventure Intérieure de Joe Dante ... ici, il s'agit d'une représentation du petit Héros qui est au fond de chacun de nous.

Bref, le logiciel intérieur permet de mieux comprendre l'intention et de voir au-delà des images. Une révélation !

Bonjour et bravo car tu fais tous les efforts pour !

J'ai pris l'idée d'un logiciel pour inciter à des réflexes techniques quasi automatiques. Comme les souvenirs !

Pas de démarche pseudo intellectuelle. Les données sont alimentées par sa culture et son expérience personnelles ... (EDIT : son apprentissage personnel).

Elles sont disponibles en soi à tout moment, sur simple appel et sans trop d'effort !

(Dans A.I., l'extraterrestre explique à David que les personnages des souvenirs meurent dans l'espace temps dès que la mémoire devient inconsciente. Il n'y a donc qu'à puiser dans sa mémoire car elle est notre lieu d'où naissent nos rêves pour donner vie à tout).

Quand tu te souviens du requin dès que tu mets un orteil dans l'eau même glacée ou du petit héros qui réside en toi, c'est que ton système de mémoire en a stocké les informations chargées de tes émotions.

Par le biais d'informations externes dont les dimensions internes ont projeté en externe tes angoisses ou bonheurs d'enfance internes.

Le programme de communication des informations est interactif et s'aide du logo pour les restituer en soi et les garder en vie car en interne, elles continuent de forger ta personnalité. Si tu n'en as plus conscience, tu n'évolues plus ou tu ne te protèges plus de tes faiblesses

C'est l'offrande du dramaturge à son public. Scénariste ou metteur en scène car je rappelle en effet les propos de Jean-Claude Carrière disant que le film est strictement le même scénario dit en image que celui écrit en mots ...

D'ailleurs, pour Gladiator, je confirme qu'il faudrait un mémoire pour tout disséquer car il faut aussi étudier par rapport à l'intrigue, à l'histoire et à toute la mise en scène.

Je sais que je ne m'appelle pas David Franzoni ou Ridley Scott, ni même Hans Zimmer qui va jusqu'à réincarner Richard Wagner jusque dans une musique d'ascenseur :rolleyes: ...

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  • 1 mois plus tard...

J'ai dû endormir mon petit monde, moi ! Personne ne s'est rebellé !

Puisqu'on a déjà le comment et au mieux le et le quand, il ne reste donc que le pourquoi.

Je sais que Telemac m'aurait relevé ! Je l'entends d'ici : "Et mes 5 W ?" ...

Il manque toujours une question mais çà tombe bien, vous trouverez dorénavant les réponses :

http://forum.magazinevideo.com/topic/31491-scenar-mag/?p=147100

Tout sur le QUI (le 5ème W ou plutôt le 1er) !

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Bonjour,

Les 5W ? C'est pas le QQOQCP (Qui Quoi Où Quand Combien Pourquoi)... très connu en ISO 9001 ou ISO14001 (ou OHSAS 18001). Il existe plein de technique en Management des procédés ou en qualité qui pourrait être adapté. Par exemple les méthodes d'analyse de risques ou des accidents comme l'arbre de cause. En utilisant l'arbre à l'envers : on doit facilement pouvoir inventer des histoires...

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Bonjour GM1968,

Je ne suis moi-même pas très partisan de cette approche mais il faut préciser que Telemac a animé une association de vidéo et que c'était son moyen d'aider ses adhérents à écrire leurs scénarios (scenarii) surtout documentaires. (Idem pour la structure basique qu'il proposait).

Tout part en effet du "qui" et c'est d'ailleurs pourquoi, j'encourage perso à s'exprimer dès l'écriture par le langage cinématographique autant avec la vision d'un réalisateur que sous l'angle de l'acteur (C'est plus difficile mais rien n'est facile. Par contre, qu'est-ce que c'est passionnant !).

Rien de tel pour encore plus approfondir la dimension interne et donc rendre encore plus explicite (illustrative) la dimension externe.

Cà peut aider en même temps la direction d'acteur et l'acteur lui-même (acteur ou actrice). Pour ceux qui se lancent dans la fiction, bien entendu !

Donc, car je dois aussi synthétiser avec le topic initial sur le milking : http://forum.magazinevideo.com/topic/29266-precisions-sur-le-milking/?p=132522 !

Le logiciel intérieur permet d'approfondir son idée pour n'en ressortir que des images et des sons (dans l'espace du décor, avec ou sans dialogues et avec ou sans musique).

Ce sont les seuls supports du récit à notre disposition pour l'écrire à toute l'équipe ...

Rappelons seulement qu'en se référant à Carl Jung, puiser dans la mémoire humaine suffit au public non pas pour déchiffrer votre récit intellectuellement mais de vivre émotionnellement l'histoire que vous lui racontez et qu'il s'en souvienne.

Et s'il le souhaite, qu'il prenne le temps de vous comprendre, un jour, plus tard parce que çà existe ...

C'est le fameux mystère de toutes les merveilles ingurgitées depuis tout petit que perso, je me suis efforcé à élucider.

Je ne sais pas encore si c'est trop tard pour que çà me serve à moi alors je le partage avec la jeunesse d'âge et d'esprit. On ne sait jamais !

Oui, je sais, toute entreprise rappelle le mythe de Sisyphe ... Mais si on ne communique qu'en images et en sons par le milking avec le renfort de son logiciel intérieur puis d'une équipe technique et d'acteurs, on en tire une profonde et énorme satisfaction ... :

 

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Bonjour,

J'ai eu une petite difficulté dans le cadre d'un échange par MP que j'espère résolue grâce à mon insistance entêtée ! J'aime jouer au mur contre la mauvaise volonté ...

(S'il passe par là, Matthieu Misiraca en a déjà parlé à propos de ses élèves ... Romchou, lui, a fini par accepter ses avis et ses conseils. Moi, je ne suis pas prof. Je partage seulement une formation que j'ai souhaité riche et très sérieuse.

Pas d'autre inquiétude, j'ai déjà une autre immense satisfaction liée à ce présent topic !

Il s'en ajoute une autre ! CardsOfMax vient en plus de démontrer que c'est parfaitement valable pour un projet modeste, justement pour qu'il ne le reste plus : http://forum.magazinevideo.com/topic/31501-cours-audiovisuel-lycee-sujet-les-vacances-quel-ennui/?p=147225).

Donc oui, sur l'extrait de Mission, Roland Joffé ne s'est pas encombré d'autre élément que le mythe universel lui-même (celui de Sisyphe) pour en appeler à la mémoire collective et individuelle du public et lui offrir toute la dimension émotionnelle de chacun des autres éléments du décor (y compris humains).

Pour compléter ma synthèse, je rappelle aussi cet ancien topic sur le meilleur rendu cinéma pour tous parce qu'il demeure dans la lignée :

http://forum.magazinevideo.com/topic/28572-le-plus-beau-rendu-cinema-pour-tous/?p=126503

Merci et pardon pour mon entêtement, c'est en bien !

Merci à celui et sans doute aux autres qui l'ont déjà compris ou vont le comprendre :eusa_clap: ...

(EDIT : Si Jumpstudio passe aussi par là, je me permets de lui dédier la véritable violence du couteau dans l'extrait de Mission :sleep: ... En précisant que ce n'est absolument pas lui qui est concerné par l'échange MP :wink: ...).

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  • 3 semaines plus tard...

Bonsoir,

William (scenarmag) vient de me fournir une belle occasion de clarifier en bloc les 68 posts précédents :sm42: ! Merci à lui :eusa_clap: !

Ainsi, le fondement même du logiciel intérieur serait d'optimiser son inspiration par de meilleurs réflexes créatifs en prenant soin de les enregistrer dans les sources de son imaginaire.

Le logiciel intérieur nous permet de dimensionner notre récit en racontant un moment présent où le passé va venir influer sur une décision cruciale individuelle ou collective (à l'échelon donc d'un seul personnage ou d'un groupe, d'une famille, d'une société jusqu'à l'humanité toute entière) et qui à son tour influera ou même retentira sur l'avenir d'un ou plusieurs de ces échelons.

En fait, le logiciel intérieur nous amène à conjuguer à un moment présent, les 3 dimensions temporelles de la vie à un niveau personnel, familial, collectif, sociologique ou historique mais toujours à un degré universel (en "milkant" jusqu'à une référence mythique).

Grâce à Blake Snyder, le logiciel intérieur nous incite également à dimensionner la structure de Syd Field en conjuguant le principe de base "Exposition, Confrontation, Résolution" avec le principe de la thèse, de l'antithèse et de la synthèse pour ne plus nous mettre à l'abri d'une révélation finale universelle.

Le logiciel intérieur nous conduit à ériger des fondations internes pour construire le récit externe selon une architecture solide et pérenne.

Le logiciel intérieur aide donc à élargir à son maximum possible l'éventail de son inspiration mais qu'on peut aussi limiter à toute sorte de sujet.

Le logiciel intérieur actionne la même force d'inspiration puisée dans la mémoire humaine, qui nous permet dans le cadre d'une fiction, d'un reportage, d'un docu, d'une pub ou d'un clip musical ou autre, de ne parler que d'un thème précis, dramatique ou généraliste, actuel ou historique, d'un souvenir personnel ou familial, à chaque fois selon un point de vue le plus enrichissant.

Le logiciel intérieur offre à cet effet le moyen de ne s'exprimer que dans son langage universel perso préféré :wink: ...

Ouf, enfin ! ... Non :blush2: ?

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  • 2 semaines plus tard...

Par exemple, hier j'ai regardé Gladiator (sur HD1) et j'ai eu quelques difficultés à identifié le logo. Je pense qu'il s'agit des petites figurines qui représentent sa femme et son fils décédés (qui sont d'ailleurs enterrés à la fin par Juba dans le sable de la piste du Colisé)...

(...)

Tu as un avis sur ce film, le logo est bien ces statuettes ?

Bonjour GM1968 !

Je te dois des excuses publiques car à ce jour, je n'arrive toujours pas à me satisfaire de ma rectif lors d'une discussion par MP.

Tu as donc raison pour Gladiator, les statuettes sont bien le logo dont Maximus va lui-même s'imprégner !

Mais je te dois aussi un remerciement public car du coup, tu as permis la découverte d'une nouvelle notion que je t'ai évoquée dans notre discussion.

Elle n'est pas nouvelle pour moi mais elle était stockée dans la mémoire interne de mon logiciel intérieur et grâce à toi, elle devient enfin consciente et claire. Cà explique ma réponse erronée sur la terre nourricière (en commençant par celle de la Toscane dans le film).

Cette notion devrait intéresser tout le monde même si elle est plus destinée aux vrais réceptifs comme toi, à ceux qui le deviendront mais aussi aux visiteurs potentiels venant du site Scenarmag puisque William, son talentueux initiateur, a eu la gentillesse d'y créer un lien vers notre forum.

(J'en profite aussi pour dire que William ne cesse d'agrémenter son site en articles formateurs pour les véritables mordus !).

Le logo est doté d'une caractéristique qu'il convient donc d'intégrer : Il émane de la "Matrice" même du logiciel intérieur !

(On peut même aller jusqu'à son sens étymologique. La "Matrice" dans Gladiator, c'est la terre nourricière notamment maternelle de Toscane d'où sont sculptées les statuettes logo que le gardien Juba va rendre à la Matrice ; dans Billy Elliot, c'est la lettre surgie de l'acte 0 écrite par sa mère et relue à Billy par la prof de danse avec une voie tout aussi maternelle ; ... dans A.I. intelligence artificielle puisque le logiciel intérieur est filmé tel quel jusqu'à son débit le plus culminant, c'est la Matrice que David parvient à atteindre, la fameuse vérité pure qui défie notre ego d'adulte affirmé ... ; dans Hook, E.T., etc, etc, ...).

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Puis quoi encore...il faut lire et extraire les bons morceaux... :sweatingbullets: c'est le principe de l'initiation, le chemin est plus important que le but...et puis ce ne serait plus du Ciné7

"...Rappelons seulement qu'en se référant à Carl Jung, puiser dans la mémoire humaine suffit au public non pas pour déchiffrer votre récit intellectuellement mais de vivre émotionnellement l'histoire que vous lui racontez et qu'il s'en souvienne.

Et s'il le souhaite, qu'il prenne le temps de vous comprendre, un jour, plus tard parce que ça existe ..."

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Bonjour loupiod, MANU09 et re GM1968 !

Oui, le topic a démarré cet été et il ne faut pas le lire en ne se référant qu'aux posts les plus récents. Il a évolué au gré des échanges et s'est approfondi grâce au partage.

Je sais que c'est éprouvant de tout reprendre depuis le début et qu'il faut vraiment être réceptif. Mais il est là, à la disposition continuelle de tous.

Chacun se sentant disposé à le consulter, peut le parcourir progressivement, à son propre rythme et selon sa réceptivité.

Loupiod, tu peux d'ailleurs remercier avec moi MANU09, car il te propose le bon "morceau" à surtout retenir (Immense bravo à lui !)

En fait, le logiciel intérieur est un moyen de développer sa créativité en acquérant des réflexes que je sais accessibles à tous.

C'est un défi que je propose dans le respect de chaque sensibilité et de chaque ambition. On y puise que ce qu'on a besoin !

GM1968, oui et je suis persuadé que cette richesse est déjà à ta portée :wink: ! ...

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Loupiod, après ton paracétamol :wink:, les posts #1 puis #48 sont déjà à ta dispo si tu as besoin de juste ce qu'il faut d'appétit. Tu seras peut-être aussi agréablement surpris de tes capacités que moi de constater avec plaisir que MANU09 a tout compris !

C'est pour aborder l'écriture pas uniquement sur scénario mais aussi une fois ses rushes installés sur sa timeline, pour dynamiser et valoriser ses montages.

Ne t'inquiètes pas outre mesure, PrettyHorse n'a sans doute pas pu lire le topic avant de proposer sa 1ère vidéo sur le forum. Et pourtant, c'est comme si elle l'avait bien intégré :bien: :

http://forum.magazinevideo.com/topic/31612-what-can-you-see/?p=148409

Ce logiciel intérieur fonctionne déjà en chacun de nous par instinct (notamment féminin chez PrettyHorse :sleep:).

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  • 3 mois plus tard...
Sur 01/12/2015 at 22:47 , Ciné7 a dit:

Le logo est plus subtil et me permet de corriger un risque de confusion dont je vous demande pardon (d'où vraiment l'intérêt de la démonstration par l'exemple :sweatingbullets: !).

Il est dit plus haut que c'est le logo qui transporte dans les dimensions puis ensuite (sur la vidéo du final de Cinéma Paradiso) que c'est lui qui porte le thème et donc la parure de l'ange.

En fait, çà veut dire que le personnage finit par s'approprier le statut du logo ! (...)

Bonjour,

Je reviens sur ce topic d'abord parce qu'il m'aide dans mon propre travail (et donc, j'espère celui d'autres membres ou visiteurs du forum) mais aussi suite à un récent différend dans une autre rubrique, que je trouve regrettable et parti d'une remarque que je me suis permis auprès de l'auteur d'une vidéo mise en ligne.

Moi-même, je n'aurais pas dû répondre à la provoc mais comme je l'ai dit plus haut, j'aime bien être un mur devant la mauvaise volonté (exprimée dans le susdit différend par ladite provoc).

Les sous entendus sur mon passé dans le milieu professionnel qui m'aurait déçu ou frustré et m'aurait même amené à la lâcheté, démontrent une grande ignorance.

Comme je ne suis pas là pour me justifier, ni m'expliquer, je précise seulement que mon choix de me retirer est personnel, délibéré, réfléchi et au contraire courageux de ma part. Je peux revenir quand et si je le décide (de façon tout aussi délibérée, réfléchie et courageuse).

Je me suis donc pas senti insulté mais par contre, je n'ai pas du tout apprécié le commentaire à l'égard de Syd Field qui est un très grand consultant professionnel, un très grand technicien du scénario, qui ne manque pas de rappeler ce qu'il a retenu de sa propre expérience de jeune débutant auprès de Jean Renoir (mais aussi ensuite de ses réalisateurs compatriotes dont Sam Peckinpah).

Il n'enseigne aucune théorie intello et graveleuse mais a notamment écrit un ouvrage sous forme de manuel pratique qu'on peut garder sur son bureau et consulter à tout moment (en cas de panne ou difficulté). En secours, il en a sorti un autre sur la réécriture.

Les progrès en scénario depuis les années 70 lui sont en grande partie attribués (Michaël Mann et James Cameron s'y référeraient encore).

Je ne comprends donc pas qu'on puisse chercher ailleurs (et en l'espèce chez David Lynch ou Wim Wenders) la théorie contraire qu'on aurait soit disant pas besoin de scénario pour concevoir un film (ou son petit sujet pour rester dans l'esprit du forum).

Perso, j'en déduis que c'est surtout pour y chercher de quoi se dispenser d'un supplément de travail indispensable.

Tout ceci pour conclure que je suis heureux et fier de ma contribution ici sur le forum en la sachant accessible à un grand nombre (au vu du nombre de vues). Immense merci à tous ceux qui sont venus y prêter une attention.

J'ai toutefois constaté que le logo, la seule et unique clé, suscite encore des difficultés ...

C'est de ma faute, je ne suis pas suffisamment pédagogue et comme je ne le conçois qu'intimement, j'ai sans doute du mal à l'expliquer clairement, à vous l'extérioriser. J'ai vu que je me perdais moi-même entre sa justification en tant qu'élément et en tant que fonction (par exemple par rapport à un personnage).

Mais peut-être ai-je une solution réflexe système D comme je les préfère !

Je vous recommande de toujours vous souvenir d'une seule image présente dans le topic, sur la vidéo démo des 15 temps forts de Blake Snyder :

Le doigt de E.T. étant le dit logo, regardez bien comment le petit garçon se l'approprie pour effacer (logos/verbe) la distance qui ne les séparerait plus jamais.

Tant que vous ne parvenez à comprendre ou croyez ne pas comprendre, remémorez-vous la à chaque fois que nécessaire ... pour cultiver votre instinct.

Un jour, peut-être que ...

On ne sait jamais.

Pour clôturer, je tiens à replacer ici un extrait du Pianiste sur l'océan de Giuseppe Tornatore que tout le monde n'a sans doute pas vu (posté ailleurs et donc perdu dans le forum).

Extrait auquel j'ajoute la devise de Marc, tout modeste mais intègre initiateur et animateur du site "cineaste-independant.fr" et que perso, le site de Scenarmag (William) m'a fait connaître :

"Faîtes des films justes et pas juste des films" !

C'est à dire avec ce seul et même langage universel de créativité et de liberté :

y compris au hasard de vos images d'un potier créant son pot sur son support rotatif ou d'un cheval tournant sur lui-même comme a aimé le filmer Prettyhorse.

Seul critère de choix ou de vérification en vigueur : le logo doit transporter dans les dimensions universelles.

 

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Bonjour et pardon je dois encore revenir !

Votre gentillesse vous a privés d'une remarque pourtant très justifiée.

"Oui mais on peut être pris par un film genre Rambo sans voir aucun logo ! ...", vous entends-je avec insistance.

Si, messieurs dames, par exemple un pont en sortie de la ville, d'ailleurs le même genre de pont qui sait inspirer IXES.

(Vous confirmez donc que le forum est bien concerné :eusa_dance-2: !).

Vérifiez comment Sylvester Stallone se l'approprie sans recourir à aucun muscle mais seulement avec sa détermination qui en dit long sur son courage pour mieux impliquer le public dans sa dimension interne passée, présente et future.

Mais vous avez parfaitement raison, il faut bien distinguer 2 choses et en retenir surtout une autre.

Cà tombe bien, Syd Field le résume mieux que ma petite personne :

Il n'y a que 2 formes d'actions, "l'action physique et l'action émotionnelle".

La liberté revendiquée ne réside que dans la décision de se situer entre ces 2 seules démarches selon tel ou tel projet, selon telle ou telle partie de son sujet.

Mais le point commun reste à chaque fois et indubitablement le même : Le meilleur équilibre entre la structure externe et la structure interne (#48) !

Comme l'histoire ou le petit récit qu'on souhaite raconter, sans étendoir, le linge tombe par terre et sans quelques pinces, il risque de s'envoler en cas de courant d'air. Le comble, c'est de faire du vent pour venir ensuite expliquer que c'est normal que çà ne tienne pas ou mal, que c'est çà la liberté ... La liberté de quoi ? De refaire toute sa lessive, oui ! ...

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  • 2 mois plus tard...

Bonjour à tous,

 

Je vais calmer le jeu et vous simplifier la vie.

 

Je vis la pratique sur un projet certes pour tenter à moyen terme un "retour" dans la profession mais aussi et surtout pour d'abord me mettre à l'épreuve de la concrétisation (d'un vrai projet).

 

Je remarque depuis qu'il n'y a aucun stade du travail qui ne fasse l'objet d'une leçon (même comme hier pendant un break en visionnant Les gardiens de la matrice de CX900).

 

Je viens de relire l'intro du topic et quelques 1ers posts. Je vous l'ai déjà dit, étant jeune, l'école buissonnière m'a permis la chance de l'autre école, celle d'approcher des professionnels dont certains de renom dont j'ai noté des remarques sur mon matricule.

 

On m'a dit que je ferais un bon producteur et un sociétaire de la comédie française regrettait que je ne voulais pas devenir comédien (et même acteur). Il avait même ajouté qu'on ferait quelque chose de moi mais à coups de pieds au c...

 

Je m'aperçois en effet que je ne peux pas m'empêcher de m'exiger un énorme travail sur moi en interne et en me relisant ici, et rien qu'en qualifiant le logiciel d' "intérieur", çà se confirme.

 

Je travaille mon sujet comme le ferait un acteur pour son rôle. Je me sers d'ailleurs d'un acteur du théâtre français pour approfondir le personnage principal (par transfert de personnalité ?).

 

Ce n'est pas un défaut ni une faiblesse mais sans doute que çà ne correspond pas à tout le monde.

 

Dans mes moments de détente, je tiens à rester connecté (à mon logiciel donc dit intérieur) en m'obligeant quelques passages de lectures théoriques et de films de mes réalisateurs de références.

 

(Parenthèse, j'ai d'ailleurs déploré que les images digérées de nos jours ont perdu beaucoup du sens de l'esthétique ... et de la chorégraphie évoquée en intro. Le langage devrait un peu plus rester ce qu'il est. "Ringard" en devient un prétexte fallacieux ...).

 

J'ai notamment relu un extrait au hasard d'un entretien de Sergio Leone en tombant pile sur son explication de la genèse d'Il était une fois dans l'ouest.

 

Outre qu'il confirme qu'un cinéaste (traduire vidéaste si vous le souhaitez) est quelqu'un qui ne s'exprime qu'en images et en sons, il raconte qu'il voulait du neuf et que refusant donc de faire appel à ses anciens scénaristes, il a demandé à Dario Argento et Bernardo Bertolucci de se réunir à trois et qu'ils ont ainsi réussi à écrire le scénario en une vingtaine de jours ... (:sweatingbullets:) ... Le découpage n'a été élaboré qu'ensuite avec Sergio Donati, dis-je pour essayer de me consoler ... et me ressaisir ...

 

1ère leçon à retenir que je partage déjà auprès des jeunes d'âge et d'esprit (je ne suis pas le seul à le constater et à tenir de le dire), une idée ne vient jamais en un seul bloc ! Toujours à plusieurs ou quand on est seul, par petits morceaux (certaines même ne surgissent qu'au tournage ou au montage ...).

 

Donc, rien n'est idiot dans ce qu'on peut imaginer, ce n'est seulement pas encore figé. Ne pas renoncer, ne pas se traiter de minable et d'incapable ... mais persister et creuser (dont milker) !

 

Autre leçon que je me dois à présent de partager à ce stade de ce long topic.

 

Sergio Leone raconte aussi son "milking". L'idée de base d'Il était une fois dans l'ouest était un "ballet de morts" (tiens, chorégraphie !) reprenant tous les mythes du western traditionnel.

 

Attention, c'est là que çà se passe ! Dixit : "le vengeur, le bandit romantique, le riche propriétaire, le criminel homme d'affaire, la prostituée ... A partir de ces 5 symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation".

 

5 symboles, oui d'accord, mais avant il a dit "mythes". Soyons clairs sur ces nuances. Les "mythes" se traduisent par leurs "symboles". Montrer la naissance d'une nation, ce n'est forcément que par le biais d'une métaphore.

 

Il prend après l'exemple de la scène où Franck (Henry Fonda) tire sur le petit garçon. La fumée qui se dégage (de l'obscurité) du canon en gros plan, doit traduire l'arrivée du chemin de fer (le logo faute aussi de doigt d'E.T.). D'ailleurs à vérifier mais de mémoire, je crois bien qu'on entend en off, le sifflement du train qui arrive en gare dans le plan suivant.

 

Tout çà pour dire que certes, le logiciel est "intérieur" et qu'il se nomme "métaphore" mais qu'il renferme de toutes façons des dimensions soit internes, soit externes.

 

Donc à jamais 2 angles d'approche au choix et selon la sensibilité de chacun.

 

2 façons offertes à tous d'activer son propre logiciel perso !

 

(Partant de là, j'ai moi-même compris comment et quand la dimension interne s'amorce depuis la structure externe. Et non plus l'inverse. Je reconnais avoir dû remonter à la surface et changer d'angle).

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