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Birth of a Hero : Mon premier court

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David Delayat
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Bonjour à tous,

je désirais vous présenter mon premier court métrage : Birth of a Hero. Il s'agit d'un court médiéval fantastique inspiré de la licence de jeux vidéo "The Legend of Zelda".

Concernant la technique, le film a été tourné en partie au Pentax K-5 (séquences rivière et arrivée au village), Pentax K-3 (tout le reste du film sauf les plans drone). Le son est enregistré au Zoom H2n (impossible de mettre la main sur le nom du mico, je n'y connaissais rien à l'époque !) et tout a été redoublé en studio. Monté sur premiere pro CC 2015, étalonné avec Speedgrade, mixage et composition sur Cubase pro.

J'aimerais avoir vos réaction sur ce premier film, vos critiques qui me permettront d'avancer !

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Bonjour,

Wow ! Super ce court métrage ! Les images, le son, la musique, le cadrage, les costumes, des décors sont vraiment top et soignés ! Un énorme boulot ! Vraiment bravo ! :eusa_clap:

Par contre, je trouve que la structure narrative apporte un peu de confusion. J'imagine que c'est voulu. Pour moi, qu'il y a trop de flash back. Du coup j'ai du mal à comprendre... Par exemple : il dit "Je n'aurais dû aller le combattre... Il nous a trouvé." à ce qui ressemble à son maitre d'arme. OK, mais pourquoi n'a-t-il pas été capturé comme les autres ? Lorsqu'il se bat avec le chef mercenaire sur la falaise : c'est justement là qu'il se bât avec lui pour la première fois ou c'est là qu'il tombe de la falaise et c'est la raison pour laquelle il n'est pas prisonnier ? :eusa_think:

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Merci pour ce retour !
En effet la structure narrative est compliquée, mais c'était désiré.

SPOILER :

Concernant ta question, il s'adresse à son maître en effet, et tes deux réponses sont justes : il combat pour la première fois le mercenaire (après avoir quitté son village) au bord de la falaise, le mercenaire le fait chuter pour esquiver le coup de poignard. La fleur bleue tombe et donne la localisation du village du héros, qui est alors massacré.

Voilà tout :)

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Bonjour

Que dire de plus que GM 1968????

Le jeu des acteurs est formidable!!

Tu as utilisé un drone???

L’étalonnage est excellent.

Encore un énorme bravo :eusa_clap::eusa_clap::eusa_clap::eusa_clap::eusa_clap::eusa_clap:

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Merci énormément !
Mais que signifie GM 1968 ???

Nous avons été suivis par SkyVidéo Drones, une société montpelliéraine de drones, c'est eux qui ont filmé, une première de filmer une cavalcade pour eux !

Pour l'étalo nous sommes très contents, c'est un professionnel, William Eguienta, société Kaiz3r sur Montpellier, (Grabels précisément) qui nous a fait l'étalo. Il est vraiment doué, je vous conseille son travail : Kaiz3r.net

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Franchement :eusa_clap:

A part ce petit problème de temporalité qui ajoute aussi un côté énigmatique et fait marcher nos méninges (chacun comprend à sa façon...)

Tu as filmé en quel format (24 p FHD en AVCHD ?)?...il y a des profils sur ce réflexe ? Des réglages gamma, Knee/slope., couleurs ? Tu as filmé avec un profile un peu flat ? Objos ?

On retrouve une narration moderne , sans faire des plans inutiles...sauf à 9'30", ce plan qui montre l'épée présuppose une contre attaque avec sa lame...qui n'arrive pas, donc alourdit la compréhension par l'image... ou je n'ai pas compris l'intention narrative ...?

A 9'46", là je ne comprends rien du tout !?!? Un bras saignant à l’arrêt alors qu'il se fait traîner...donc il s'agit d'un autre combat ? D'un corps d'un autre soldat...bref complètement inutile...il ne raconte rien ..pour moi :happy:

Tout le reste coule de source, rien que du langage par l'image, ça marche bien...donc: ou très gros boulot , ou belle intuition créative...ou les 2 et donc du talent. :rolleyes: En combien de temps tout cela ?

Vu la forme du récit (pas de dialogue pratiquement) le projet était "légèrement simplifié"...mais c'est vraiment très très bien fait...le drone c'est aussi bien qu'un western des années 60 avec 100 fois moins de moyen... énorme ! :w00t:

Bref cela mériterait un interview de ton projet par Magazinevidéo (d'où tu viens etc...)

Merci pour ce beau moment.

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Bonsoir et bienvenue David ! Bonsoir tous !

En effet, difficile de comprendre pour mes pauvres petites méninges mais déjà d'une, je ne connais pas le jeu Zelda et de deux, tant pis pour moi.

Qu'est-ce que ce triangle d'or que moi en tous cas, je n'ai pas vu ? Il semblait pourtant un enjeu important !

Bref, je n'ai pas pu ou su m'impliquer et snif, c'est quand-même dommage, un manque d'empathie à ce point malgré la recherche narrative basée sur les flash back, exprès pour encore plus compliquer.

J'en ai par contre profité pour repérer les réas de références, Ridley Scott et Peter Jackson réunis :blush2: !

J'ai aussi surveillé le cinémascope, me demandant si parzazar, il n'a pas été rajouté en post-prod (mais on a vu pire et les efforts existent pour pas trahir le ratio). Attention également à ne pas crier victoire sur l'étalonnage, on n'y voit des soucis (quelques surexpo).

Mais le plus flagrant et çà perso, je l'ai parfaitement compris, c'est encore une fois l'investissement collectif porté par la volonté de faire tous ensemble du vrai grand cinéma en s'en donnant tous les moyens humains à défaut de ceux plus financiers.

Donc, je vous félicite et vous encourage tous et vous avez déjà de quoi aborder sereinement le métier.

Toutefois à une seule condition : que vous ne vous contentiez pas d'une complication facile pour parer une difficulté compliquée :wink: ...

Parce qu'il faut vraiment encore plus sortir du lot !

Bravo à chacun de vous ! En attendant et d'avance !

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Merci à tous pour vos remarques !

Tu as filmé en quel format (24 p FHD en AVCHD ?)?...il y a des profils sur ce réflexe ? Des réglages gamma, Knee/slope., couleurs ? Tu as filmé avec un profile un peu flat ? Objos ?

H264 mp4, 24p, aucun profil, au plus neutre possible. Les objectifs : 17-70mm 2.8 et 55mm 1.8

On retrouve une narration moderne , sans faire des plans inutiles...sauf à 9'30", ce plan qui montre l'épée présuppose une contre attaque avec sa lame...qui n'arrive pas, donc alourdit la compréhension par l'image... ou je n'ai pas compris l'intention narrative ...?

K-Nil est au bord de la mort, mais ses pensées le raccrochent à la vie, et son instinct de survie le fait s'accrocher à ce qui est à sa portée. Mais du côté pratique, c'est simplement pour faire le raccord avec le fait qu'après il fallait une épée pour continuer l'histoire, et que Rugaur en avait besoin pour soutirer des informations sur le triangle d'or. En fait toute la partie du château a été improvisée de ma part, car nous avions préparé le storyboard, la chorégraphie des combats sur un autre château où nous devions tourner pendant deux jours. Nous avons dû trouver un autre château en 24H, le préparer, et imaginer la chorée, les déplacements, etc.

A 9'46", là je ne comprends rien du tout !?!? Un bras saignant à l’arrêt alors qu'il se fait traîner...donc il s'agit d'un autre combat ? D'un corps d'un autre soldat...bref complètement inutile...il ne raconte rien ..pour moi :happy:

Ici il s'agit du bras de la fillette a qui il donne le bracelet. Bras que l'on voit dans la séquence du village détruit après la première cavalcade à cheval : La petite fille est décédée, par sa faute.

Tout le reste coule de source, rien que du langage par l'image, ça marche bien...donc: ou très gros boulot , ou belle intuition créative...ou les 2 et donc du talent. :rolleyes: En combien de temps tout cela ?

6 mois de préprod, début du tournage le 23 avril, fin le 13 juillet, 12 jours de tournage au total, en week end principalement car nous étions étudiants à l'époque. Nous avons eu un "breeak" de 45 jours pour récolter des fonds et racheter tout le matériel de tournage qui nous a été volé le 1er mai, lors de l'un des tournages justement.

Vu la forme du récit (pas de dialogue pratiquement) le projet était "légèrement simplifié"...mais c'est vraiment très très bien fait...le drone c'est aussi bien qu'un western des années 60 avec 100 fois moins de moyen... énorme ! :w00t:

En effet, le choix de mettre peu de dialogues est dû au fait que j'avais joué dans des courts métrages avant de réaliser moi-même, et j'ai été déçu de voir les personnes vouloir en raconter un maximum plutôt que de le mettre à l'image. Alors je suis totalement d'accord que la façon que j'ai choisie est radicale, mais c'est ainsi que je ressentait l'envie de conter l'histoire :) De plus dans la troupe il n'y a aucun acteur. J'étais le seul à avoir une expérience de tournage en tant qu'acteur (et quelle expérience, deux courts métrages ^^) donc j'ai essayé d'utiliser ce que les gens savaient faire, de la meilleure manière qui soit (autant pour les acteurs que pour les techniciens d'ailleurs).

Bref cela mériterait un interview de ton projet par Magazinevidéo (d'où tu viens etc...)

Ce serait avec plaisir :)

Merci pour ce beau moment.

Merci à toi !

Bonsoir et bienvenue David ! Bonsoir tous !

Bonsoir, merci !

Qu'est-ce que ce triangle d'or que moi en tous cas, je n'ai pas vu ? Il semblait pourtant un enjeu important !

Le triangle d'or, que l'on voit jaillir sur sa main lors du combat final est un artefact permettant de ramener la paix sur les terres natales des villageois. Ce qui n'est pas conté ici dans BOAH, c'est que nous ne sommes pas dans le pays du jeux vidéo The Legend of Zelda, mais dans un pays à côté. Les villageois ont vécu un exode dans ces nouvelles terres à cause des guerres intestines. K-Nil est un jeune homme du village, il possède ce mystérieux pouvoir, et seul le maître le sait (au début du film). Ils sont traqués par Rugaur, chef mercenaire, qui veut retrouver ce triangle et le ramener à la personne l'employant. Tout ceci n'existe pas dans la franchise, si ce n'est les guerres intestines. Nous avons écrit cette histoire annexe au jeux vidéo, pour qu'elle vienne appuyer l'un des jeux, mais en rien une connaissance de l'univers n'est nécessaire pour comprendre "Birth of a Hero" dans son entièreté (càd avec le film suivant, en cours de développement) :)

Bref, je n'ai pas pu ou su m'impliquer et snif, c'est quand-même dommage, un manque d'empathie à ce point malgré la recherche narrative basée sur les flash back, exprès pour encore plus compliquer.

J'en ai par contre profité pour repérer les réas de références, Ridley Scott et Peter Jackson réunis :blush2: !

Peter Jackson a bercé mon enfance avec le Seigneur des Anneaux en effet ! Ridley Scott un peu aussi, mais moins :)

J'ai aussi surveillé le cinémascope, me demandant si parzazar, il n'a pas été rajouté en post-prod (mais on a vu pire et les efforts existent pour pas trahir le ratio). Attention également à ne pas crier victoire sur l'étalonnage, on n'y voit des soucis (quelques surexpo).

Bien sûr le scope est un artefact de post prod, pour avoir un aspect plus "ciné" (peut-être que certains me cracheront dessus, mais j'assume ^^) Concernant l'étalo (en post prod je parle), au vu du travail, j'en suis très satisfait, car la surexpo est bien un problème sur le tournage, et non d'étalo post prod. Post prod qui a su récupérer une bonne partie de ces surexpos qui étaient vraiment énormes!

Mais le plus flagrant et çà perso, je l'ai parfaitement compris, c'est encore une fois l'investissement collectif porté par la volonté de faire tous ensemble du vrai grand cinéma en s'en donnant tous les moyens humains à défaut de ceux plus financiers.

Donc, je vous félicite et vous encourage tous et vous avez déjà de quoi aborder sereinement le métier.

Toutefois à une seule condition : que vous ne vous contentiez pas d'une complication facile pour parer une difficulté compliquée :wink: ...

Parce qu'il faut vraiment encore plus sortir du lot !

Et oui, nous en sommes très conscients ! Nous nous en rendons compte chaque jours, à chaque tournages ! Ce film a déjà presque deux ans (depuis le premier jour de tournage) et il est déjà très "vieux" pour nous, en termes d'exigences que nous avons aujourd'hui.

Bravo à chacun de vous ! En attendant et d'avance !

Merci énormément :)

Bonsoir,

David, je pense que tu as sacrifié l'histoire au profit des images. Tu as respecté certains éléments dramatiques : un antagoniste, un mentor, un parcours initiatique...

Bonsoir William, merci pour ton commentaire ! Je suis totalement d'accord pour le fait d'avoir sacrifié la narration au profit des images, c'était même mon objectif premier. Raconter une histoire complexe sans dialogues, en 15 minutes, avec chevaux, combats et drones, ce n'est pas mon truc. J'ai privilégié quelque chose de simple, bien que difficile à conter sans dialogues.

Sacrifié la narration, mais pas sacrifié l'histoire ! Parce que comme je l'explique plus haut, une histoire plus large est écrite, ici il ne s'agit que du petit bout d'un tout, qui au final n'est qu'un teaser de ce qu'il va se passer : notre héros commence par une fracture immense, que l'on pourrais comparer à une naissance d'ailleurs. Ses soucis et son combat ne font que commencer. Mais tout cela tu ne peux le savoir si je ne le dit pas, je le conçois :)

mais un album photo ne suffit pas à conter une histoire.

William

Une image peut suffire à conter une image, même moins que ça, j'en suis certain. C'est quelque chose que je vis tous les jours, alors un album photo raconte des vies entières selon moi.

Je pense qu'avec de l'imagination on peut arriver à trouver une histoire dans un grain de poussière, j'admire énormément les Haïkus japonnais, dont le principe est le poèmes en quelques mots, qui laissent place à une imagination débordante, et parfois peuvent faire couler une larme avec trois mots. Je pense qu'il en va de même avec une photo, un film, une peinture ou une note de musique.

En tout cas merci à toi aussi pour ton avis, tu n'est pas le premier à me le faire remarquer, j'ai eu des gens virulents m'insultant presque à la sortie du cinéma pour ça ^^

EDIT : Oups, désolé pour ce pavé indigeste :/

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Merci David ! Donc pardon, pour ma part, c'est moi qui n'ait pas vu et je revisionnerai.

(Ridley Scott, je l'ai reconnu avec le timelapse sur le crépuscule et quand le héros est éclairé par des torches. Si ce n'est Ridley Scott, c'est au moins Russel Crowe).

Pardon en effet à l'étalonneur. Il fait avec ce qu'il a et il vaut mieux parfois préserver un plan dans le montage.

Je suis quand-même d'accord avec Scenarmag, tout semble concentré sur la mise en scène et la mise en image.

Pour un spectateur, c'est difficile de décrypter l'intrigue et de ressentir les rapports de force derrière tout çà.

Les personnages en deviennent stéréotypés. On reconnaît un méchant très méchant avec les gentils villageois, eux très gentils, mais on ne partage ni leurs angoisses, ni leur soif de justice. On assiste impuissant aux combats en attendant à la rigueur qui va gagner mais sans plus.

Perso, j'ai toutefois remarqué l'insistance sur la fleur mais elle n'a pas réussi à agrémenter l'émotion à l'égard de la petite fille.

Pour autant, çà ne mérite pas les insultes à la sortie et heureusement pour toi que çà s'est arrêté à "presque".

Une suggestion, il se trouve que Scenarmag anime brillamment un site que je t'invite à consulter (d'ailleurs, je le préviens, très difficile d'accès ce soir !).

Il existe en effet des principes auxquels il faut absolument se ranger pour construire un récit. Perso, je les ai également étudiés depuis longtemps et je retrouve toujours les mêmes dans les grands films du cinéma.

Ne passes pas à côté ... Ils sont non seulement à ta portée mais à ta disposition presque immédiate.

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Merci pour ces précieux conseils, je vais aller voir son travail de ce pas, d'autant plus que je bloque sur la suite du récit, ne voulant plus faire du "à peu près" pour le prochain film :) J'espère bien en tout cas retirer cette négligence de stéréotypes et le manque de partage des émotions !

Belle soirée à vous :)

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Bonjour à tous,

David,
Bien sûr que l'on peut découvrir des vérités cachées, des non-dits dans une photo vieille de vingt ans... et en tirer une histoire. Et un album d'images raconte une histoire. Mais c'est de cinéma (un cinéma de fictions) dont nous avons l'effronterie de parler.

Tu as pu concrétiser un projet par passion, hasard ou persévérance, peut-être même un mélange des trois. Et pour cela je t'envie et je ne suis certainement pas le seul. Mais tu dois aussi accepter la responsabilité qui va avec. Ce projet dont tu dis toi-même qu'il est très vieux ne reflète plus tes pensées d'aujourd'hui. Alors pourquoi t'inquiéter de ce que nous en pensons aujourd'hui à moins qu'il ne t'est laissé une insatisfaction profonde ?
Je t'ai fait confiance lorsque tu nous as proposé ton court-métrage et j'ai été attiré par ses promesses. Mais tu ne m'as pas emmené dans ton voyage et je me suis senti frustré.

Tu as abordé un genre qui a des conventions et tu as tenté de les respecter. Mais une structure narrative est nécessaire et tu ne devrais pas expliquer cette histoire comme tu l'as fait dans les lignes même de ce forum. Elle devrait se suffire à elle-même. Tu fais référence à Zelda mais tout le monde ne connaît pas cette franchise. Et pourtant, si tu avais mis en place une véritable structure, tu aurais pu raconter une histoire fluide et passionnante (d'autant plus qu'elle contient en elle tous les ingrédients dramatiques requis).

J'ai le sentiment que tu as dessiné un storyboard et que tu l'as mis en image avec une profusion de moyens et le recours à une mémoire eidétique bien remplie. Je pense qu'à un moment, il faut cesser de se masturber le lobe temporal et trouver en soi la véritable créativité dont on est capable. Et selon mon point de vue, cela commence avec l'écriture et les réécritures d'un scénario.

En tout cas merci à toi aussi pour ton avis, tu n'est pas le premier à me le faire remarquer, j'ai eu des gens virulents m'insultant presque à la sortie du cinéma pour ça

Pourquoi alors ne pas les avoir entendus ?

Je ne sais qui sont ces gens virulents pour toi mais tu m'associes à eux dans la même ligne. Ne nous méprenons pas : tu voulais un avis constructif, j'espérais t'avoir apporté un regard extérieur sur ta création.

Je ne saurais jamais assez remercier Ciné7 de me citer.
Scenar Mag, malgré son orientation très hollywoodienne de l'écriture de scénarios, revendique cette approche pour permettre à ceux qui voudrait aller plus loin de proposer à des investisseurs éventuels un projet financièrement fiable ou du moins porteur d'un potentiel retour sur investissement. Nous ne cherchons pas à expliquer l'art mais à savoir raconter des histoires.

Il nous arrive de donner notre avis sur des projets en cours d'écriture ou de réécriture (bénévolement). Si tu le souhaites, tu peux nous soumettre le tien en toute confidentialité et confiance.

A très bientôt

William

Post-Scriptum :
Mon hébergeur Nuxit a subit une massique attaque DDoS d'après leurs propres mots. Des incidents réseaux (ralentissement, inaccessiblité) peuvent survenir. Des travaux chez Nuxit sont en cours pour retrouver un équilibre de fonctionnement. Le site Scenar Mag est donc simplement affecté par ces incidents réseaux. Aucune corruption n'a été possible.

Le retour à la normale est déjà en bonne voie. Désolé pour ces inconvénients.

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Ce projet dont tu dis toi-même qu'il est très vieux ne reflète plus tes pensées d'aujourd'hui. Alors pourquoi t'inquiéter de ce que nous en pensons aujourd'hui à moins qu'il ne t'est laissé une insatisfaction profonde ?

Parce que je veux progresser, et que ce projet n'est pas un passe temps pour moi, mais véritablement un projet de vie. Et je ne crois pas que l'on puisse progresser en évitant les critiques et sans remise en question.

Je t'ai fait confiance lorsque tu nous as proposé ton court-métrage et j'ai été attiré par ses promesses. Mais tu ne m'as pas emmené dans ton voyage et je me suis senti frustré.

C'est bien pour cela que je désire avancer. Je ne fais pas un film pour moi uniquement, bien qu'il y ait de cela, mais aussi et surtout pour faire voyager. Et malgré les retours positifs que j'ai eu, je sens cette frustration et je veux apprendre à l'avenir, à enlever ce sentiment.

Tu as abordé un genre qui a des conventions et tu as tenté de les respecter. Mais une structure narrative est nécessaire et tu ne devrais pas expliquer cette histoire comme tu l'as fait dans les lignes même de ce forum. Elle devrait se suffire à elle-même.

Totalement d'accord avec toi, d'où le fait que je m'inquiète de ce que les gens pensent.

Tu fais référence à Zelda mais tout le monde ne connaît pas cette franchise. Et pourtant, si tu avais mis en place une véritable structure, tu aurais pu raconter une histoire fluide et passionnante (d'autant plus qu'elle contient en elle tous les ingrédients dramatiques requis).

Je parle vraiment d'inspiration et non d'adaptation, je ne sais pas si tu fais allusion au jeux vidéo Zelda en disant "elle contient en elle tous les ingrédients dramatiques requis" ou à BOAH, mais tout ce que j'ai expliqué n'existe pas dans le jeux, mais c'est bien l'histoire que j'ai créée.

J'ai le sentiment que tu as dessiné un storyboard et que tu l'as mis en image avec une profusion de moyens et le recours à une mémoire eidétique bien remplie. Je pense qu'à un moment, il faut cesser de se masturber le lobe temporal et trouver en soi la véritable créativité dont on est capable.

Là j'ai pas tout compris, je ne comprends pas où vous désirez en venir avec la mémoire éidétique "bien remplie", mais le storyboard était tout simplement nécessaire pour me faire comprendre des différents acteurs du projet, d'être pris au sérieux, et justement de relâcher ma mémoire :) J'ai du mal à saisir en quoi cela va contre la véritable créativité ?

Et selon mon point de vue, cela commence avec l'écriture et les réécritures d'un scénario.

Encore une fois, d'accord à 100%.

En tout cas merci à toi aussi pour ton avis, tu n'est pas le premier à me le faire remarquer, j'ai eu des gens virulents m'insultant presque à la sortie du cinéma pour ça

Pourquoi alors ne pas les avoir entendus ?

Je les ai écoutés, mais aucun ne m'a donné de véritables réponses, si ce n'est : "C'est con que ton film soit aussi beau, mais aussi pauvre au niveau scénaristique." Tu es le premier qui va, peut-être, me donner plus d'infos ^^

Je ne sais qui sont ces gens virulents pour toi mais tu m'associes à eux dans la même ligne. Ne nous méprenons pas : tu voulais un avis constructif, j'espérais t'avoir apporté un regard extérieur sur ta création.

Désolé de t'avoir associé à eux, et encore merci pour ton regard extérieur ! Je t'avoue que j'allais justement te contacter pour comprendre mieux quels axes je pourrais travailler pour la suite.

Je ne saurais jamais assez remercier Ciné7 de me citer.

Scenar Mag, malgré son orientation très hollywoodienne de l'écriture de scénarios, revendique cette approche pour permettre à ceux qui voudrait aller plus loin de proposer à des investisseurs éventuels un projet financièrement fiable ou du moins porteur d'un potentiel retour sur investissement. Nous ne cherchons pas à expliquer l'art mais à savoir raconter des histoires.

Il nous arrive de donner notre avis sur des projets en cours d'écriture ou de réécriture (bénévolement). Si tu le souhaites, tu peux nous soumettre le tien en toute confidentialité et confiance.

C'est justement cette approche dont tu parle que j'aimerais avoir. J'aimerais pouvoir être en contact avec toi pour te présenter la suite du projet, avoir tes retours et ton avis.

Pour t'expliquer mieux ma démarche à l'origine, je n'avais aucune connaissance en audiovisuel. Que ce soit l'écriture de scénarios (j'avais lu la formation de Tom sur commentfaireunfilm), la cinématographie, l'éclairage ou tout le reste.

Il m'a fallu faire des choix. Je me suis basé sur ce que je savais faire, les compétences que j'avais à disposition. Malheureusement je n'avais pas de compétences dans le domaine de l'écriture, ni personne autour de moi (j'étais le plus expérimenté de toute l'équipe de tournage). Il a fallu apprendre un maximum sur le tas, et ce qui est marrant du coup, c'est que tout ce que tu as dit sur le scénario, tout le monde peut nous le dire sur chaque postes, et c'est carrément vrai !

Une amie coach d'acteurs m'a dit que les expressions des ne sont pas bonnes tout le temps, parfois fausses ; Je me suis fait insulter par l'ingé son pendant la post prod car il a fallu tout reprendre, et même en l'ayant fait avec quelqu'un de doué, des oreilles fines reconnaissent ce qui est studio de ce qui ne l'est pas. Les cinématographes m'ont montré toutes les incohérences dans les valeurs de plans, les 180° que l'on a explosé, les plans inutiles, etc. Pareil pour l'étalo foireux en brut, les costumes ratés, ma façon de monter à cheval, les mouvements du drone, les combats etc.

Oui j'étais, et suis toujours, malgré la société de production que j'ai ouverte, un débutant/amateur/novice. Mais je me remet en question, je suis à l'écoute, et surtout, je veux apprendre, évoluer et je m'accroche. Si je poste ce film et demande des conseils, c'est pour grandir et non pas pour me faire mousser. J'ai refait la même erreur avec mon second court que j'ai tourné dans la foulée, sans aucun recul (5 mois après le tournage de BOAH) et j'aurais les mêmes remarques.

Maintenant j'ai décidé de m'entourer. J'ai rencontré, grâce à ce film, d'autres équipes de tournages, plus ou moins pros. Mon désir (notre désir, avec ma compagne) pour la suite est vraiment de passer un cap, et le premier objet est vraiment le scénario.

Donc si es prêt, un jour, à lire et à me démonter, exploser, détruire, et pourquoi pas, m'aider à reconstruire ce scénario, ce serait avec plaisir William.

Encore merci pour ton avis bienveillant.

Belle journée !

David

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Bonjour,

Pour moi, il y a tout pour bien faire dans "Birth of a Hero". Un héros avec un défaut majeur (il est impulsif - Vanité Vanité...), l’élément qui déclenche l'intrigue : le combat sur la falaise, le totem (la fleur ?), un méchant, une femme enceinte, un maitre sage, les deux combats qui sont les éventements clefs. Il ne faut avoir peur de la simplicité et, c'est surtout les boucles temporelles (flash back) entremêlées qui compliquent l'intrigue artificiellement. Rien n’empêchait de faire un montage linéaire (finalement proche d'un jeu vidéo ou le héro progresse de niveau en niveau).

Comme je m'intéresse à l'écriture en ce moment et à la structure des fictions, je te conseille de lire en 1er : http://www.scenarmag.fr/structure-selon-syd-field/

Je n'oublie pas non plus le logiciel intérieur : http://forum.magazinevideo.com/forum/28-du-scenario-a-la-realisation-video/

Il y a tout pour respecter la structure "classique" mais elle est trop emmêlée pour qu'on la perçoive. On passe du coup à coté du personnage de K-NIL et de son combat interne pour devenir plus humble, ce qui lui permettra de trouver son triangle d'or (c'est une référence à l'image ? la règle des 1/3 ?) et de battre le mercenaire.

Enfin, tout ça pour dire que ce n'est pas parce que la structure est simple que l'histoire n'est pas riche... :bien:

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Bonsoir,

David,

Je faisais référence à ton histoire. C'est bien elle qui contient tous les éléments dramatiques comme l'a parfaitement mis en exergue GM1968 (merci pour le lien, Gabriel).

Je ne remets pas en cause le storyboard, je signifiais qu'il me semblait que tu avais commencé par lui et non par l'écriture du scénario.
Je ne porte pas de jugement non plus sur tes images. Je dis seulement qu'aucune de ces images ne m'étaient inconnues. Tu t'es nourri de très bonnes références (que j'apprécie aussi, d'ailleurs) mais tu n'as pas su (no offense, dude !) en tirer la quintessence pour trouver ta propre voix (V O I X, on est bien d'accord, synonyme de créativité).

Oui j'étais, et suis toujours, malgré la société de production que j'ai ouverte, un débutant/amateur/novice.

Permet-moi de te dire que je trouve cette tirade remarquable à la fois pour le courage dont tu fais preuve et ce projet de vie (dont la société fait partie)... tu dois les réussir. Tu n'es pas un débutant ni aucun autre des adjectifs dont tu t'affubles. Tu dois seulement travailler ton domaine encore et encore jusqu'à trouver... bon sang mais c'est bien sûr, ta voix (V O I X, on est toujours d'accord).

Très bonne soirée à Tous

William

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Bonsoir David, GM1968 et Scénarmag,

Quelle belle conversation ! Bravo à vous !

J'ai revu avec encore plus d'attention :sweatingbullets: !

Et je confirme mon sentiment, il manque si peu à David :eusa_think: !

Il est de la race du faiseur d'images mais pour Birth of the hero, il a pris celles des autres pour se convaincre qu'il en était bien un (Oui pardon pour Ridley Scott, c'était pas des torches mais des cierges et il y a en plus cette main qui touche des piquets à défaut d'un champ de blé immaculé).

J'ai enfin vu le triangle d'or mais il était en cuir.

D'accord avec GM1968 sur la priorité à d'abord intégrer la structure de Syd Field. Mais ce n'est qu'un début. Après, faut continuer le combat.

Bonne inauguration du site de Scénarmag !

D'accord avec lui qu'un album photo comme un storyboard racontent une histoire mais sans la force des émotions inhérentes à la fiction.

Merci à GM1968 pour le lien vers la bonne rubrique du forum.

Oui, on voit notamment une pomme qui se croque, des épées, une fleur bleue mais aussi une falaise, une course dans le crépuscule ...

A chaque fois, David croit que çà fait sérieux parce que çà remémore d'autres images déjà vues et il ne les exploite pas.

Pourtant, ces éléments sont peut-être aussi dans le scénario ... ou non, dans le storyboard !

Alors comme çà, le héros aurait un problème de vanité ? Je voudrais bien savoir qui a écrit le monologue d'ouverture.

Direction les mythes ! Pour la vanité, l'ami google évoque tout de go Narcisse et raconte également l'échec de Echo à le séduire (Elle vieillit dans le chagrin et il ne reste plus que sa voix qui répète les mots qui lui sont adressés comme ceux que lui adressait Narcisse).

L'ami google continue avec une définition littérale du mot "vanité" : De ce qui est vain, creux, vide ... Avec çà, on peut y ajouter de l'écho surtout sur les bords d'une falaise en haut de laquelle le héros est tenu à la merci de son ennemi (son antagoniste, son opposé, son contraire, surtout son image inversée qui lui fait écho).

J'arrête là pour pas prendre le chou à David et juste pour lui dire qu'un élément présent ne l'est jamais gratuitement. Je dis bien JAMAIS !

Ils font partie de la distribution au même titre qu'un acteur ou une actrice (D'ailleurs, même un figurant doit mourir en tragédien).

Une fleur n'est pas là pour faire joli ou émouvoir parce qu'elle est tenue par une petite fille. Elle incarne la beauté de la vie. Surtout si c'est la propre fille du héros qui la lui offre avant d'être elle-même assassinée.

David n'a plus qu'à imaginer en lui-même la scène qu'en image !

C'est ce qui lui manque de si peu ! Ne pas se cacher derrière ses images toutes faîtes et les dessiner mais plutôt puiser dans chacun de leurs éléments le reflet de lui qu'il veut nous projeter.

C'est une technique innée et les sources du site de Scénarmag sont certes hollywoodiennes mais elles restent universelles et donc valables pour chacun. Heureusement qu'elles sont enseignées.

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