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AD VITAM (Arte)


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Bonjour, toujours en train de râler mais là ... non :blush2:

 

Soucieux de la création française, je me sens le devoir de signaler une série télé (oui, c'est exceptionnel) car particulièrement innovante !

 

Titre : AD VITAM (6 x 52' dont les 2 premiers épisodes ont été diffusés hier soir jeudi 8 novembre 2018) :

 

 

 

Réalisation Thomas Cailley

 

Sur la forme, on peut regretter la sauce (décidément télévisuelle) du polar mais ici science-fiction forçant le directeur photo (Yves Cape de l'afc) à puiser ses références dans Minority report ou A.I. intelligence artificielle de Steven Spielberg voire Blade runner de Ridley Scott tout en réussissant néanmoins une excellente image (personnelle).

 

L'innovation réside donc surtout sur le fond par le récit et sa thématique et par la découverte d'un véritable vivier de jeunes acteurs et actrices soutenus par Yvan Attal (qui révèle son véritable talent) et Hanna Schygulla (dont l'apparition cadre avec le haut de gamme) !

 

Forcément, je ne peux que me permettre de vous la recommander (d'autant qu'elle s'inscrit pleinement sur le fond dans ma démarche perso et dans ce que je promeus sur le forum).

 

Reste encore à voir les 4 épisodes suivants (les 2 prochains jeudis soir) mais une déception serait franchement étonnante !

 

Lien Arte pour plus de renseignements :

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-015136/ad-vitam/RC-016860/rencontres-avec-l-equipe-de-ad-vitam/

 

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Bonjour,

 

L'originalité d'Ad Vitam, c'est que contrairement à la plupart des récits de science-fiction, l'immortalité n'est pas réservé à une élite et que l'action ne se déroule pas dans une société très violente ou totalitaire. Bâtir le récit autour des conséquences sociologiques ou psychologiques de l'immortalité. est passionnant.

 

J'ai des réserves sur la mise en scène.

- Le rythme est trop lent, rendant le film ennuyeux. Mon épouse s'est endormie alors que le genre l'a récemment séduite grâce à Interstellar.

- Comme beaucoup, les créateurs sont tombés dans le piège des décors trop futuristes et froids. Piège dans lequel ne sont pas tombés dans des genres très différents, Ridley Scott, dans Blade Runner ou Bertrand Tavernier, dans La mort en direct. En effet dans un futur pas très lointain, l'environnement architectural des villes ne changera pas radicalement (sauf guerre évidemment).

Mon arrière grand père, né dans les années 1860, s'il revenait sur Terre, ne trouverait pas de grands changements à l'avenue des Gobelins et à la rue Mouffetard où il a vécu toute sa vie. Il serait sans doute surpris par les vêtements des gens et la circulation, mais trouverait toujours sa station de métro à la même place, à coté d'une brasserie qui existait déjà.

Bertrand Tavernier c'était bien expliqué la-dessus au moment de la sortie de son film. C'est vrai qu'il venait juste après la Guerre des étoiles et Alien ! Il fallait mieux prévenir. (Au passage, quel film prémonitoire).

 

Dernière remarque, technique, sur le son. Déplorable comme dans moult téléfilms français. Je ne sais pas si ça vient de la technique ou de la diction des acteurs, mais ça gâche le plaisir. Je précise que la TV est branchée sur ma chaîne (une Bose) et que le phénomène ne se produit que sur les téléfilms français.

 

Bonne soirée.

 

 

 

 

   

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Bonsoir YANIK et merci de tes impressions très étayées (mes hommages à ton épouse :smile:).

 

Perso, ce que je surveille concerne le fond, c'est sur quelle vérité à propos de l'immortalité va se conclure la série. J'ai remarqué dans la bande-annonce, une future réplique de Yvan Attal (qui joue le policier enquêteur) : "On s'est trompé depuis le début".

 

Je serais comblé si c'est la jeunesse (avant de subir la sélection) qui donne le "la", la véritable leçon !

 

Le 1er (excellent) dialogue entre Hanna Schygulla et la jeune Garance (!!!) Marilier m'a vivement interpellé et j'ai soupçonné qu'il préparait la suite (voire la fin). Dialogue magique pour un téléfilm qui m'a aidé à dissoudre mes derniers critères de distinction (même éduqué aux fictions de l'ORTF et notamment de Stelio Lorenzi) !

 

Tout à fait d'accord sur la forme et tu verras aussi sur le lien de Arte, des tournages de scènes où les acteurs hurlent leurs répliques de façon très surprenante par rapport à ce qu'on entend à la diffusion.

 

J'ai remarqué au générique qu'un des décors futuristes était une école d'hôtellerie à Guyancourt (Yvelines) et que donc, il existait déjà (réfectoire avec de larges sièges blancs sur fond d'immense baie vitrée).

 

Je vais me faire honnir mais Bertrand Tavernier avait eu une autre prémonition à la sortie de Star wars et que perso, j'avais retenue et qui selon moi, se vérifie, c'est le cinéma jeu vidéo ...

 

Ce qui n'est nullement le cas de AD VITAM dont je regrette seulement que le thème pourtant d'actualité, ait été transposé dans le futur (toutefois encore proche puisqu'en 2047) et de s'être réfugié dans le genre du polar devenu commun en fiction téloche.

 

Mais la vraie performance (du récit et des acteurs) n'en souffre aucunement !

 

Sans décodeur, il y a néanmoins encore d'autres univers à explorer en conjuguant un récit au présent ...

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