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Article inédit sur les formats de cinéma


Thierry P.
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Messages recommandés

Parce que la vidéo s'inspire du cinéma et vice versa, et en hommage au Festival de Cannes qui démarre aujourd'hui, on vous a réservé un petit cadeau.

 

4K-2-35-4-3-2.jpg

Une synthèse (difficile !) des formats de cinéma, depuis les premiers films des frères Lumière jusqu'aux formats d'aujourd'hui...

Quelques bandes-annonces ou extraits de films ponctuent les explications.

Si vous avez des commentaires - je crois savoir que les amoureux du cinéma sont nombreux sur ce Forum - n'hésitez pas.

 

Les formats en cinéma et vidéo depuis un siècle

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Parce que la vidéo s'inspire du cinéma et vice versa, et en hommage au Festival de Cannes qui démarre aujourd'hui, on vous a réservé un petit cadeau.

Une synthèse (difficile !) des formats de cinéma, depuis les premiers films des frères Lumière jusqu'aux formats d'aujourd'hui...

Quelques bandes-annonces ou extraits de films ponctuent les explications.

Si vous avez des commentaires - je crois savoir que les amoureux du cinéma sont nombreux sur ce Forum - n'hésitez pas.

Les formats en cinéma et vidéo depuis un siècle

D'abord merci pour cet article intéressant et enrichissant sur l'histoire du cinéma.

Je suis étonné ... cet article parle bien des divers formats cinéma et "vidéo" ... depuis un siècle,

... mais pendant une vingtaine d'années le format standard des caméras vidéos a été de:

1,25 (720x576) ... et il est absent de la liste.... même si celui-ci a été surtout un format amateur ou de reportage.

Mais c'est vrai qu'en diffusion, il était coupé en haut et en bas pour devenir du 1.33.

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Il est vrai que je me suis concentré sur les formats cinéma car les formats vidéo sont plus souvent induits par le cinéma que l'inverse.

La logique de l'article est de montrer les grands courants, sans s'arrêter à une période.

En fait le 1.25 du 720x576 est vraiment à rapprocher du 1.33 dont je parle abondamment, on est dans la logique d'un format dit "carré". Je fais d'ailleurs référence au tout début au 1.20 (au début du 20e siècle) et au 1:37. Et comme tu le dis toi-même, on revient à du 1.33 en diffusion.

Cependant dans une première version, j'évoquais les formats analogiques et globalement, le 4/3. La phrase a sauté car j'ai remanié le tout. J'aurais peut-être dû la garder quand même apparemment. Je vais voir...

Merci pour l'observation donc, toujours utile.

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Oui, bonsoir à tous.

Je me suis empressé de commenter directement sur l'article et j'ai bien vu la réponse de Thierry P.

On va donc rester dans l'approche grand-public.

Je l'incite vraiment à observer les extraits de l'Enfant sauvage de François Truffaut ou d'Arizona dream d'Emir Kustirica, comment on peut imbriquer du 1:33 dans du 1:85 simplement en filmant un décor au travers d'une fenêtre.

On peut ainsi rapprocher ou séparer des personnages.

Et le plan sur François Truffaut et l'enfant vus de l'angle de la caméra contrastant avec celui vu dans le miroir !

A remarquer aussi dans La Tunique d'Henry Koster quand Richard Burton s'avance de dos entre 2 colonnes pour découvrir l'arène accompagné par un travelling avant qui donne la sensation d'un 1:33 qui s'élargirait jusqu'au 2:35.

C'est surtout pour çà qu'on devrait parler de ratio.

Pour que le grand-public s'amuse aussi avec Stanley Kubrick qui l'invite dans l'odyssée d'un espace libre de formes et de lignes.

(François Truffaut a bien joué de la forme triangulaire d'un buffet pour donner toute une intensité à l'éducation d'un enfant).

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Je l'incite vraiment à observer les extraits de l'Enfant sauvage de François Truffaut ou d'Arizona dream d'Emir Kustirica, comment on peut imbriquer du 1:33 dans du 1:85 simplement en filmant un décor au travers d'une fenêtre.

Pas compris, l'Enfant sauvage est pourtant en 1.66 ?

Je l'incite vraiment à observer les extraits de l'Enfant sauvage de François Truffaut ou d'Arizona dream d'Emir Kustirica, comment on peut imbriquer du 1:33 dans du 1:85 simplement en filmant un décor au travers d'une fenêtre.

On peut ainsi rapprocher ou séparer des personnages.

Et le plan sur François Truffaut et l'enfant vus de l'angle de la caméra contrastant avec celui vu dans le miroir !

C'est intéressant mais à mon avis il faut que tu sois plus explicite, pour qu'on comprenne mieux en quoi le changement de "ratio" modifie le cadrage.

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Bonsoir Thierry P. et YANIK,

Oui pardon, il n'y a que Arizona dream qui est en 1:85. L'enfant sauvage est en 1:66.

D'accord pour être plus explicite mais sans être trop compliqué (Un défi pour moi ...).

Pardon aussi, j'aime bien quand les gens analysent d'eux-mêmes à partir d'une piste (Inciter le grand public à observer).

Pour ceux qui ont le DVD sur le cinéma américain, Martin Scorsese évoque la question. Il faut lire aussi ou avoir déjà lu "esthétique et psychologie du cinéma" de Jean Mitry (EDIT : + Bruce Block chez Eyrolles).

C'est donc orienté fiction mais vous allez voir qu'en 2016, on a déjà l'outil pour l'appliquer en toutes circonstances.

Je reprends la même illustration :

 
 
4K-2-35-4-3-2.jpg&key=a7d4cb53c481b590c2
 
On voit que le 1:33 est présent dans le 1:89 du 4k, lui-même présent avec lui dans le 2:35.

On peut aussi les imaginer comme des portes coulissantes qui glissent entre eux (et même rajouter un autre 1:33)

1er outil déjà à votre disposition la grille à 9 cases.

 

Celle-ci n'est pas enregistrée mais devrait donc se retrouver dans la composition puisqu'elle a guidé le cadrage.

Il se trouve que pour le spectateur, si 2 personnages (ou 2 éléments quelconques) sont situés dans la partie du 1:33, ils sont unis. Si on en déplace un sur la gauche ou sur la droite hors de la partie du 1:33, çà traduit une gêne, un conflit. Si on déplace les 2 de chaque côté en dehors du 1:33, le spectateur ressent une rupture, une séparation.

On peut ainsi corser une situation en glissant les portes coulissantes.

 

Par contre en 1:89 ou 2:35, on peut insister sur des personnages ou des éléments en filmant comme l'exemple de François Truffaut depuis une fenêtre qui permettra au 1:33 d'apparaître seul.

Outre la comparaison avec des portes coulissantes, on peut aussi inciter un 1:33 à se transformer en 1:89 ou en 2:35 grâce à la magie d'un travelling.

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Bonsoir,

Ciné7, je te laisse le soin de filmer et choisir le bon cadrage pour mettre un "gros gros plan" d'un joli visage seul dans ton format 2.35 !!

... c'est déjà difficile en 16:9 (1.78) ... mais c'était quand même plus facile en 1.33 ... et même en Super-8.

Ceux qui m'amusent le plus, c'est ceux qui prennent des photos en 16:9 "verticalement" avec un smartphone ... pour sortir un portrait en gros plan.

Pour revenir au Super-8 évoqué et présenté par Yanik ... je lui laisse cette solution toujours possible aujourd'hui... :sm59: !

... ce n'est pas moi qui aurait envie de retourner dans cette minable qualité du passé ... surtout au prix de la minute de film.

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Noël

Pas pour moi non plus !

Mais n'empêche, à l'époque je me suis bien amusé avec ma Bolex, sa profondeur de champ et son macro en position Télé.

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Bonsoir,

Ciné7, je te laisse le soin de filmer et choisir le bon cadrage pour mettre un "gros gros plan" d'un joli visage seul

Bonsoir NOEL, un visage a les caractéristiques de n'importe quel décor. Des lignes (courbées) et des formes à caser dans du 1:33 jusqu'au 2:35.

(Au fait ! La grille à 9 cases s'étirant selon le ratio, attention à ne rien fausser en rajoutant des bandes noires en post-prod).

Sur le retour en force d'un format, l'actualité, c'est le super 16 (1:66 en résolution équivalente au full HD).

Néanplus, le 1:89 du 4k (ciné) est très séduisant.

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Bonjour NOEL,

J'ai repensé à ta remarque sur la prise de vue d'un visage en 2:35.

Merci car c'est une excellente occasion de préciser l'intérêt d'exploiter un autre ratio au sein d'un 2:35.

Par exemple, si tu préfères le 1:33 pour cadrer un visage en très gros plan mais que tu tournes en 2:35, ne t'en prives pas !

Il suffit de masquer la partie extérieure au dit 1:33 par exemple en le filmant en 2:35 par l'ouverture d'une porte qui n'occupe que le 1:33 en question (quitte à le "coulisser" à l'extrémité gauche du 2:35).

(EDIT : masquer ou flouter l'arrière plan sur le reste de la surface 2:35).

Le 2:35 donne vraiment plus de liberté pour gérer l'espace car il intègre plus de ratios.

(Je m'en vais tenter une réponse à abdelkader qui a laissé une devinette intéressante sur les commentaires de l'article de Thierry P.)

D'ailleurs, merci à lui du cadeau !

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Le 13/05/2016 à 17:45, Ciné7 a dit :

Bonjour NOEL,

J'ai repensé à ta remarque sur la prise de vue d'un visage en 2:35.

Merci car c'est une excellente occasion de préciser l'intérêt d'exploiter un autre ratio au sein d'un 2:35.

Par exemple, si tu préfères le 1:33 pour cadrer un visage en très gros plan mais que tu tournes en 2:35, ne t'en prives pas !

Il suffit de masquer la partie extérieure au dit 1:33 par exemple en le filmant en 2:35 par l'ouverture d'une porte qui n'occupe que le 1:33 en question (quitte à le "coulisser" à l'extrémité gauche du 2:35).

(EDIT : masquer ou flouter l'arrière plan sur le reste de la surface 2:35).

Le 2:35 donne vraiment plus de liberté pour gérer l'espace car il intègre plus de ratios.

(Je m'en vais tenter une réponse à abdelkader qui a laissé une devinette intéressante sur les commentaires de l'article de Thierry P.)

D'ailleurs, merci à lui du cadeau !

Bonsoir Ciné7,

Désolé, mais on n'arrive pas à se mettre d'accord.... pourquoi ...

Car je ne dis pas --> "si je dois tourner en 2.35 ... "ya qua ... faut qu'on... "

mais j'ai dit que ce format 2.35 n'était absolument pas adapté "esthétiquement" pour y cadrer un beau visage en gros plan !

Voilà mon bon vieux 1.33 ... bien adapté

 

Le 16:9 est encore acceptable pour un portrait

 

Mais quelle horreur que ce 2.35 !

 

Que veux-tu, chacun ses goûts pour concilier format et esthétique !

Pour moi le 2.35 c'est fait pour filmer les grands espaces panoramiques américains,

(origine de son existence)

mais n'est pas adapté à une fiction romantique .... le 16:9 est bien suffisant.

P.S. Sans oublier que sur un téléviseur on est obligé de voir plus petit le 2.35 sur un écran 16:9

(comme ci-dessus)

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Je préfère pareillement le 1:77 (16/9), le 1:66 (super 16) et le 1:85 (Par contre, en aucun cas le 1:33 4/3).

Oui, le 2:35 est fait pour être projeté en salle (Il a d'ailleurs été inventé pour concurrencer la télévision).

Pas d'accord en effet. En 2:35, ce n'est pas une horreur puisque c'est de très loin la plus dramatique de tes 3 images (ou la plus expressive).

Disons que la jeune fille est plus impliquée par ce qu'elle fixe. Sa position décentrée dans le cadre y fait pour beaucoup.

D'où l'intérêt.

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Je préfère pareillement le 1:77 (16/9), le 1:66 (super 16) et le 1:85 (Par contre, en aucun cas le 1:33 4/3).

Oui, le 2:35 est fait pour être projeté en salle (Il a d'ailleurs été inventé pour concurrencer la télévision).

Pas d'accord en effet. En 2:35, ce n'est pas une horreur puisque c'est de très loin la plus dramatique de tes 3 images (ou la plus expressive).

Disons que la jeune fille est plus impliquée par ce qu'elle fixe. Sa position décentrée dans le cadre y fait pour beaucoup.

D'où l'intérêt.

Oui tu as raison, car j'ai fait ce recadrage fictif pour que ce soit bon pour l'aspect cinématographique,

mais imagine mettre cette photo dans un cadre chez toi ... les gens te demanderont obligatoirement pourquoi tu as oublié de couper 1/3 de la partie droite ... c'est donc qu'il y a un certain déséquilibre en ce qui concerne l'esthétique.

Tu dis ... la jeune fille ... mais c'est Lily-Rose Depp, fille de Johnny Depp et de Vanessa Paradis.

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Bonjour NOEL,

Merci pour l'info concernant Lily-Rose Depp (qui ressemble à sa mère).

Le cinémascope n'est déjà pas fait pour la télé, on va pas l'utiliser pour la photo.

Il est vraiment exclusif au cinéma et c'est ce qui fait sans doute son charme pour les plus férus.

Mais aujourd'hui, la carrière d'un film s'étend de la salle au domicile.

Alors autant utiliser le 1:77 (très italien en effet) car comme tu dis, c'est encore acceptable.

Même en 16/9ème, on voit bien que Lily-Rose tient de ses parents :rolleyes: !

(Dommage d'ailleurs qu'ils se sont séparés ces deux là !).

Je précise aussi que malgré mes réticences à l'utiliser moi-même, je n'oublie pas tout notre patrimoine en 1:33.

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NOEL, je tiens toutefois à te féliciter puisque c'est toi qui a recadré :eusa_clap: !

Ton cadrage en 16/9ème confirme que le rapport avec l'acteur ou l'actrice reste très puissant. Perso, j'adore !

Je t'ai déjà dit que tu avais le potentiel d'un chef opérateur italien (à propos de l'anecdote sur Sergio Leone qui a dû convaincre le sien d'accepter de couper le haut et le bas des visages en lui disant que "tout va bien se passer").

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Bavard aujourd'hui !

Pardon mais je dois ajouter une remarque plus dans le sens des explications de Martin Scorsese, Jean Mitry et Bruce Block.

Indispensable ce dernier quand on veut préserver ses méninges et plus réagir par réflexes techniques et artistiques. Scorsese n'est pas mal non plus dans son docu sur le cinéma américain (et l'autre, sur le cinéma italien) ! En 5 minutes, il vous résume le langage cinématographique. Le "peu" qu'il faut savoir ...

Quelque soit le ratio ou le "format", des éléments du décor peuvent servir à diviser l'espace.

Je vais rester évasif pour inciter à l'observation.

Dans l'extrait de l'Enfant sauvage, regardez le moment où la servante rejoint l'évier de la cuisine. Comment la porte donnant sur un couloir "sépare" le plan (dans sa profondeur de champ).

Les lignes des angles des murs sont aussi très utiles pour diviser un plan et donc pas seulement pour sa perspective ...

(EDIT : Je viens de revisionner l'extrait. Un véritable cours. Rien n'est laissé au hasard. Quelle maîtrise ! Merci et bravo du choix !).

S'il n'y avait pas la lumière du jour sur elle venant de la fenêtre, j'aurais été jusqu'à dire que ce n'est pas très social tout çà. Elle s'éclipse de l'instruction pour reprendre ses tâches ménagères. Mais elle dégage en cela tant de noblesse en nous rappelant Rembrandt qui lui, éduque par l'image ... Et là, François Truffaut lui demande même de regarder ce que fait spontanément l'enfant !

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