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Réclamation !

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crackers
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Ce n'est qu'un exemple qui ne concerne ni Saint Jacques, ni Chaos. C'est pour te montrer un principe de préparation.

 

Sur le plan général, il y a une caméra d'où l'image que tu vois est filmée. Certainement le steadycamer pour revenir plus près pour la suite des plans Robin/Daroussin.

 

Oui, tu as raison, la seconde caméra sur Légitimus et De Perguern a dû s'éloigner et  descendre un peu plus (sur la gauche) pour pouvoir cadrer Légitimus et De Perguen (de face) mais sans jamais passer la ligne des 180°.

 

La grammaire des regards est le découpage selon les directions de regards entre les acteurs et qui définit les angles et les emplacement les plus adaptés (sans les démultiplier). On reste sur chaque angle, sur des plans moyens et rapprochés.

 

(Dans une autre scène d'une tablée dans un gite, seul un gros plan a été décidé pour filmer une main approchant la panière à pain et une autre se saississant d'un morceau de pain. Ils étaient toujours en train de s'insulter même hors champ et en voix of).

 

 

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Salut vous deux

Meme si les camera sont là ou là, il me semble que pour l'écriture d'un film tous les plans ont été dessinés et approuvés avant tournage.

Je ne pense pas que l'on puisse, sauf erreur de ma part , tourner un nombre incalculable de plans sans un story board meme si au dernier moment suivant l'éclairage , la topo du lieu ou autre il peut y avoir un petit changement.

 

Dans mon club les scénarios sont tous écrit avant d'être tournés.

Pour ma part ayant une piètre connaissance de l'écriture d'une fiction c'est pour cela que je tourne des reportages, par contre il m'arrive d'être cadreur sur des scénarios et là tout est écrit .

 

Enfin c'est mon avis

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titof, le storyboard est institué par Hollywood parce que pour équipe nombreuse où on est davantage certain qu'un maximum pourra plus vite percuter sur des dessins que sur des textes descriptifs.

 

En France, c'est plus admis pour les séquences demandant des renforts d'effectifs donc plus rares. Ce type de projet de Coline Serreau ne réclame pas de storyboard sauf pour les plans à effets spéciaux mais dessinés sur ordi par les équipes (de renfort) spécialisées.

 

L'avantage d'avoir les BD ou DVD, c est les making of (mais ceux de Coline Serreau insistent sur les souvenirs conviviaux mais montrent ici quelques dessins des futurs effets 3d (sur les rêves des personnages pendant le sommeil. Ereintés qu'ils sont après une dure journée de marche et d'insultes !).

 

Non, dans les autres cas, storyboarder, c'est pour que le réalisateur se rassure (car peut-être encore hésitant) mais franchement, ok les plans de scène mais avec sa logique dans sa tête, çà se passe très bien une fois sur place (puisqu'on sait déjà ce qu'on veut et donc, ce qu'on fait et qu'il n'y a plus qu'à palier les éventuels imprévus).

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il y a 18 minutes, titof44 a dit :

Dans mon club les scénarios sont tous écrit avant d'être tournés.

Oui pardon, titof. Mais c'est le cas aussi pour Coline Serreau.

 

Pour crackers, il y a le texte du sketch et la mise en scène déjà en place avec les comédiens.

 

Il n'a qu'à se préoccuper que des angles et focales de prises de vues et du découpage (emplacements des caméras qu'elles soient 2,3 ou 4 et les angles et focales auxquelles chacune est affectée.

 

Il peut prévoir des plans de scènes pour s'aider mais la méthode de Coline Serreau (à laquelle j'adhère fortement) permet de partir sur un principe le plus simplifié possible et d'envisager le vrai découpage qu'une fois sur son logiciel de montage (et préservant le dynamisme voulu à la mise en scène ou tout simplement par le texte).

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On n'y a passé la soirée (entrecoupée d'une discutaille au téléphone) mais quel plaisir.

 

Une seule photo de tournage, c'est dommage (en plus qu'avec une seule caméra en vue) :

Résultat de recherche d'images pour "saint jacques la mecque coline serreau tournage images"

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Il y a 7 heures, Ciné7 a dit :

sans jamais passer la ligne des 180°

c'est le principe du champ/contre champ, non ?

 

Il y a 7 heures, Ciné7 a dit :

La grammaire des regards

sans doute le principe de base

 

Il y a 7 heures, titof44 a dit :

Je ne pense pas que l'on puisse, sauf erreur de ma part , tourner un nombre incalculable de plans sans un story board

plus la fiction est longue et l'equipe nombreuse plus ce principe doit etre vrai .... ma question concerne uniquement des saynetes courtes pour lesquelles la reponse est peut etre moins évidente ( voir la reponse de ciné7 ) ?

 

Il y a 6 heures, Ciné7 a dit :

Il peut prévoir des plans de scènes pour s'aider mais la méthode de Coline Serreau (à laquelle j'adhère fortement) permet de partir sur un principe le plus simplifié possible et d'envisager le vrai découpage qu'une fois sur son logiciel de montage (et préservant le dynamisme voulu à la mise en scène ou tout simplement par le texte).

je vais donc, jusqu'à preuve du contraire, tâcher de suivre ce conseil pour les prochains projets et ainsi affiner la methode intuitive que j'ai appliquée avec " réclamation".

Loin de moi l'idée de me lancer dans des projets longs, bien au delà de mes capacités actuelles.

merci à vous .

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Bonjour crackers et bravo pour ta très bonne résolution (d'affiner ta méthode intuitive et en fait, t'appuyer sur sa logique de base plus facilement reproductible).

 

Juste pour te préciser qu'un champ/contre-champ oblige à passer la ligne des 180° puisque tu filmes par exemple un dialogue face à face (plans vus de chaque côté de la ligne des 180°). Là, il s'agit en fait de reproduire ta propre observation comme si tu étais toi-même assis sans bouger de place dans le cercle des randonneurs qui pique-niquent ensemble (quand tu es à table avec un groupe, ton regard quand tu discutes, écoutes, observes, médites, etc ... se mélange inconsciemment entre différents angles et différentes focales).

 

C'est donc ton point de vue et donc ton propre regard que tu inclus dans TA grammaire des regards.

 

Il me semble que c'est ce que tu as déjà bien tenté sur Réclamation (et qu'il te faut donc affiner ou plutôt t'approprier plus consciemment pour servir ton intuition).

 

Je te précise autant qu'à titof, que j'ai bien fait le distingo entre la méthode de Coline Serreau pour ses films et ce que tu peux en retenir en tout ou partie (et surtout à ta façon) pour et sur une scène de théâtre (dont je te félicite de l'occasion que tu t'offres en soutenant aussi généreusement ce projet).

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Je revois la photo de tournage et je pense que le monsieur aux cheveux gris (et à la même coiffure que moi) juste au dessus de Pascal Légitimus, s'apprête à mettre à son épaule sa Sony HD750 (ou s'en soulagé en la posant quelque part). Tout en ne s'éloignant pas de son comparse !

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Il y a 5 heures, Ciné7 a dit :

Juste pour te préciser qu'un champ/contre-champ oblige à passer la ligne des 180°

je pense que tu te trompes ... tout ce que je trouve sur la question dit le contraire ... mais j'avoue que je ne me suis pas posé la question lors du tournage de " reclamation " !!! 

 

champ-contre champ.jpg

Modifié par crackers
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Non, tu as parfaitement raison puisque les angles créent leur propre ligne des 180°. Ce qu'il faut comprendre (et donc en effet préciser) sur le plan général du pique-nique, c'est que c'est lui qui fixe la ligne des 180° qu'il ne faut plus franchir dans les plans suivants.

 

Comme si tu coupais ou ignorais cette ligne sur ton schéma (qui est bien un plan de scène) en en créant une nouvelle entre les acteurs qui se regardent face à face (et non plus autour d'un cercle). Mais du coup (et c'est un droit) tes caméras se positionnent sur 2 côtés opposés au prix d'un point de vue qui devient externe.

 

Si tu étais un 3ème convive, tu n'irais pas te lever et te placer de chaque côté de la table pour systématiquement rester face à l'un ou l'autre convive dès qu'il prend la parole.

 

Le choix de Coline Serreau est que les 2 caméras restent du même côté pour se compléter et ne jamais s'opposer (selon une ligne des 180° prédéfinie afin d'un point de vue interne).

 

(Oui, en fait, je t'ai suggéré et même encouragé à un point de vue interne propre à un spectateur de théâtre qui assiste à la pièce assis dans son fauteuil et qui ne voudrait pas avoir à se lever et monter sur scène pour suivre le spectacle. Je te propose finalement de mettre tes spectateurs à toi dans la même attente).

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je crois que je finis par comprendre ...

- soit les 2 cams sont comme sur mon schéma c'est à dire a coté de chaque protagonistes ( on pourrait même techniquement ajouter une amorce ) et le point de vue est alternativement celui des 2 protagonistes

- soit les 2 cams sont proches l'une de l'autre et le point de vue devient alors celui d'une tierce personne ( spectatrice ) qui tourne la tête pour suivre le dialogue .

 

Modifié par crackers
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Oui crackers sauf que tu coupes le pano (le mouvement) au montage ou que 2 caméras montrent chacune séparément un des personnages.

 

Sur le pique-nique, une caméra sur Muriel Robin ET Jean-Pierre Darroussin et l'autre caméra sur Pascal Légitimus et Artus de Perguern.

 

C'est vrai que c'est plus une ligne de démarcation que des 180° mais qu'il faut respecter quand-même pour la grammaire des regards.

 

Hier soir sur Ciné+, un docu montrait justement à un moment Jean-Pierre Mocky amené à réfléchir avec son équipe sur l'option d'un plan d'ensemble sur 2 comédiennes discutant sur un canapé mais à la répétition, l'une des 2 ayant commis 5 erreurs dans le texte de ses répliques et dans la façon de les dire, il fallait peut-être envisager sans changer de place la RED, de diviser en 2 prises (edit : en plans plus rapprochés) sur chacune pour limiter les dégâts et refaire à part celles sur la comédienne se trompant souvent.

 

Cà n'arrangeait pas du tout Jean-Pierre Mocky qui regrettait d'avoir ainsi à les séparer sur une scène devant montrer leur amitié complice.

 

(Car c'est vrai que le sens voulu d'une scène influence forcément les décisions).

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il y a 22 minutes, Ciné7 a dit :

Oui crackers sauf que tu coupes le pano (le mouvement) au montage ou que 2 caméras montrent chacune séparément un des personnages.

ça va de soi ...

interessante aussi cette anecdote de jp Mocky.

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Il y a 3 heures, Ciné7 a dit :

Cà n'arrangeait pas du tout Jean-Pierre Mocky qui regrettait d'avoir ainsi à les séparer sur une scène devant montrer leur amitié complice.

(Car c'est vrai que le sens voulu d'une scène influence forcément les décisions).

C'est exactement ce que je disais dans ma première réponse au fil... Les comédiens pros peuvent (peut-être ?) plus facilement faire semblant d'être dans un dialogue suivi, alors que les "amateurs" n'auront pas forcément les mêmes intonations dans un dialogue ou un pseudo-dialogue...

De même je pense, pour un texte venant en voix off. Le narrateur ou la narratrice doit savoir s'il y a quasi continuité dans les paragraphes ou s'ils sont plus espacés dans le montage (il me semble là également que les intonations de début et fin de phrase doivent être différentes)... Vos avis m'intéressent je ne fais que supposer... 

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il y a une heure, Charlie a dit :

Les comédiens pros peuvent (peut-être ?) plus facilement faire semblant d'être dans un dialogue suivi, alors que les "amateurs" n'auront pas forcément les mêmes intonations dans un dialogue ou un pseudo-dialogue...

Je pense que, pro ou pas, pour les acteurs de cinéma c'est leur boulot alors que pour les acteurs de theatre ce n'est pas le cas à priori ( certains preferent même jouer en situation réelle avec des spectateurs ) ... d'ou le choix pour moi de faire jouer la saynete ( ou la sequence dans d'autres situations ) en entier à chaque fois ... sauf pour un regard ou un geste qu'il faudrait pouvoir filmer d'une manière particulière.

Concernant les voix off, le peu que j'ai eu à faire faire , je demande de bien separer les phrases ( ou les paragraphes dans certains cas ) pour justement les placer là ou je veux facilement.

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Salut Charlie, d'où ma préférence perso même au cinéma des acteurs à formation théâtrale. Il y a par contre la méthode de Jean Renoir (que lui a apprise Michel Simon) dont n'avait visiblement pas tenu compte Jean-Pierre Mocky (parce que sans doute soumis au chronomètre sur ce type de production).

 

D'ailleurs, j'ai trouvé Jean-Pierre Mocky particulièrement zen et sous un bon jour sur Ce coup (l'âge l'ayant assagi) mais j'ose à peine imaginer le tsunami de soufflantes sur la pauvre comédienne si c'était Claude Sautet (les techniciens n'auraient même pas pu murmurer pour proposer sur 2 angles).

 

crackers, pour les voix off, tu reprends sans peut-être le savoir, la méthode de Georges Leroy du conservatoire national (dont il faut ajouter de dire linéairement chaque partie séparée et ne jouer que chaque dernière syllabe). Les gars, quel bol d'avoir pu rencontrer un sociétaire de l'époque :eusa_think: !

 

Je trouve que les comédiens amateurs de ce sketch ne posent aucun souci (c'est la direction qu'on leur a donné qui perso, me chagrine).

 

Bravo vraiment à eux (et à toi, crackers, d'avoir su les capter !).

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