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Réalités (court métrage)

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jumpstudio
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Bonjour à tous !

Aujourd'hui je vient de mettre en ligne un nouveau court métrage que j'ai réalisé.

Je souhaitais avoir des retours dessus pour voir ce que vous en pensée, pour par la suite voir ce que je doit améliorer.

Ce court métrage à été filmé à Strasbourg avec un nikon d5300. Monté avec première pro. Etalonnage : colorista free.

Bon visionnage !

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Bonsoir,

Je n'ai rien compris.

Mais, c'est bien fait. Donc sur la forme, mis à part l'ombre du Nikon dans les phares à 3:53, je n'ai pas grand chose à dire.

L'absence de parole donne une ambiance très réussie.

Par contre l'histoire n'est pas claire pour moi. Il y a beaucoup d'incohérence. Pourquoi est-elle absente quand il revient se coucher ? Pourquoi passe-t-il de passager à conducteur ? Sans doute une logique de rêve (mauvais rêve).

Il faut pour moi plus le lisibilité dans l'histoire. J'aime beaucoup les interrogations sur la réalité. Par exemple dans 6ème Sens de Night Shyamalan, ou aussi des romans de Philip K Dick (j'adore), on est dans la thématique de la réalité. J'aime aussi beaucoup les BD de Moebius (voir l'image de mon profil) qui est souvent dans la logique du rêve. Mais là j'ai du mal à te suivre. Je trouve que la réalisation s'est améliorée par rapport à Hallucination, mais l'histoire est beaucoup moins lisible... Dommage.

Gabriel

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Bonsoir GM1968

attention spoile.

Je comprends que l'histoire soit déroutante et j'ai fait en sorte que ça le soit. En fait il y a une certaine logique pour voir le récit. Soit on le prend comme un rêve, soit comme le fait que l'homme possède de sévère trouble psychologique soit un phénomène paranormal (celle de voiture fantôme mais c'est la moins bien réussi à mon sens du fait que l'on ne distingue pas grand-chose) d'où le titre réalités comme des réalités, il y a différentes manières de voir ce court-métrage.

Le rêve est symbolisé par le fait qu'il est au lit et qu'il s'endorme avec en plus des couleurs saturer et la fait que les scènes avec la femme dans la voiture soient rouges.

La folie est symbolisée quant à elle par le fait qu'il y ait des coupures entre chaque action comme des portes, plus il va loin plus il sombre dans la folie jusqu'à la porte finale qui est plus longue lors de la rise de la musique. La folie est aussi symbolisée par l'hallucination auditive de l'horloge et aussi par le fait qu'il prend un médicament.

La paranormale est plutôt symbolisé par la voiture sans conducteur (c'est pas très réussi) et aussi par la présence de plans sur la voiture comme un personnage a part entière et aussi par le fait que l'on entend le coffre s'ouvrir tout seul et l'homme qui lui répond d'un signe de tête.

Musicalement il y a aussi un sens qui peut aller dans le sens du rêve comme un motif qui apparaît au générique de début, puis après quand il marche dans la rue torse nue, puis lorsqu'il a tué sa copine.

Voila voila ^^

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Bonsoir jumpstudio et GM1968 !

Je serais porté à la sévérité mais comme j'ai identifié le souci, on va pondérer.

Je me demande toujours ce que peut bien enseigner la faculté. Autant s'en passer, un autodidacte est mieux formé ...

Gabriel a raison, l'ambiance à laquelle j'ajoute la musique sont toutefois réussies (donc tout espoir est permis).

Par contre, la folie, le paranormal, le meurtre sans mobile de sa petite amie sont des symptômes de carences scénaristiques. Voulu déroutant ? Non, sujet non clarifié, non développé et non maîtrisé ! Je n'emploierais pas le terme sur le forum mais çà a un nom ... (ou plus gentiment, écrit avec le nombril, Gabriel aura saisi).

Si tu souhaites devenir réalisateur parce que la composition de musique de film ne te satisfait pas, trouves un scénariste ou apprends à écrire un scénario (ce n'est pas si éloigné d'une partition musicale).

Manifestement, la faculté l'a encore négligé ou n'a pas été entendue.

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Bonsoir Ciné7,

Je ne pense pas que la faculté devrai être blâmé. Avec un semestre d’apprentissage au scénario ont ne peut tout apprendre cependant le problème ne vient pas d'eux (si ont peut appeler sa un problème) mais de moi.

Je pense (est particulièrement dans le cinéma / vidéo fantastique) qu'il ne faut pas tout comprendre. Des personne tue sans mobile sa arrive, il s'agit d'un acte de démence dans le monde dans lequel nous vivons, pourquoi devrions nous alors justifier cela dans un court métrage.

Cependant je suis sur, même certain que cela aurait pue être mieux fait. En effet, lorsque nous voyons des film comme ceux fait par Lynch, il n'y a pas forcement de justification. Il faut accepter les chose comme elle sont, se laisser transporter par l’ambiance. Encore une fois, le but ici n'est pas d'apprendre quelque chose mais d’être transporter dans un monde dans lequel nous avons aucun repère.

L’incompréhension est je pense l'une des clef de ce style de vidéo. Mais je conçois parfaitement que sa aurait pue être mieux amener et que le format de 5 min est peut être trop court pour ce genre de chose.

J'aurai très bien pue développer un peut plus mais quel intérêt, les personnages non pas d'importance ici, seul ce qui peut provoquer leurs actes l'est, soit un problème psychologique ou un phénomène paranormale.

Apres je dit pas, je suis surement un mauvaise auteur.

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Pas vraiment d'accord. :huh:

Il faut au contraire tout comprendre. C'est ce qu'il fait un bon film. Sinon on déstructure tout, il n'y a plus de cohérence. Sinon, on se parle à soi même. Si seul l'auteur comprend, ça n'a aucun intérêt pour les autres.

Des personnes qui tuent sans mobile : oui ça existe - ça s'appelle un accident. Toute action vient de quelque part, surtout dans un film. Dans les films de Lynch, il y a bien une justification même si l'on est dans des univers oniriques. Chaque scène va dans une direction bien définie même si on se demande si c'est une réalité ou une vision sous LSD.

Comme spectateur : on n'a pas le choix - il faut bien accepter les choses comme on nous les délivre. L'ambiance ne peut pas tout faire : sinon, on regarde des images sans relation l'une avec l'autre. Il n'y a plus de scénario. Un film sans personnage... ce n'est pas une fiction, c'est un documentaire ou une vidéo avec de belles images. Si le but était de créer une ambiance, c'est réussi. Mais c'est dommage de ne pas chercher à raconter une histoire plus explicite. A vouloir trop s'écarter du chemin : on finit par s'égarer.

Pour moi, je trouve ça dommage car il y a beaucoup de travail et l'ambiance, le son, c'est vraiment du bon boulot sur ce point.

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Bonsoir Ciné7,

J'aurai très bien pue développer un peut plus mais quel intérêt, les personnages non pas d'importance ici, seul ce qui peut provoquer leurs actes l'est, soit un problème psychologique ou un phénomène paranormale.

Apres je dit pas, je suis surement un mauvaise auteur.

Bonsoir Jumpstudio,

J'approuve totalement ce que vient de répondre Gabriel (GM1968). Bravo à lui :eusa_clap: !

Tu n'es pas un mauvais auteur mais tu n'es pas encore formé à l'écriture.

La folie et le paranormal sont des prétextes faciles et gratuits pour s'épargner une somme de travail fondamentale qu'il faut absolument connaître.

Tu ignores le fondement même d'une histoire tant que tu n'auras pas compris que le spectateur cherche avant tout à se reconnaître dans le personnage au travers de ses actions et de son évolution dans le récit.

Le seul et unique but du métier est de susciter l'empathie du public !

S'il ne comprend rien ou ne se sent pas profondément concerné et impliqué, tu as tout simplement loupé ta cible.

Alors, ne te réfères pas à David Lynch ou à quiconque d'autres, sans t'être d'abord initié !

C'est en effet dommage vues tes réelles prédispositions mais ton jeune âge te permet le temps de te ressaisir. Et si la jeunesse souffre en effet d'un manque de repères, il est de ton devoir de le dénoncer et de lui en proposer. Tu ne dois pas l'abandonner et la perdre dans le fatalisme mais la convaincre que la vie a du sens.

(Gabriel reconnaîtra la citation qu'il retrouvera bientôt) :

"Qu'est-ce qu'un personnage si ce n'est la détermination d'un incident ? Et qu'est-ce qu'un incident, si ce n'est l'illumination du personnage ?" Henry JAMES (The Art of Fiction).

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